La tristesse a cette écriture thérapeutique qui nous fait grandir. La tristesse n’a pas forcément de coupable. Elle nous appartient dans son verbe « écrire » si singulier et si merveilleux. Personne n’a le droit de la juger. Si beaucoup la considèrent et la vivent uniquement comme une émotion douloureuse et désagréable alors la tendance sera en effet à se replier sur soi et à ne pas aller vers la guérison de sa thérapie véritable.
Dans la tristesse, il y a pourtant quelque chose de merveilleux que nous pouvons accueillir sans crainte. Elle est un état passager que nous choisissons d’explorer encore plus intimement pour nous comprendre et nous dépasser. Son écriture thérapeutique est salvatrice et prometteuse pour notre développement personnel.
Notre comportement face à la tristesse
Contrairement à la joie nous cherchons à fuir la tristesse. Elle est associée à la douleur, la perte. Elle soulève beaucoup de questionnements existentiels : Pourquoi sommes-nous tristes ? A quoi sert la tristesse finalement ?
La tristesse nous entoure de sa carapace de protection. Elle attire les autres dans leur élan empathique. Elle n’est pas faiblesse, elle est puissance à réagir face aux événements qui nous dépassent et nous affaiblissent. Contrôler la tristesse c’est comme s’empêcher de respirer l’air.
Étouffer sa tristesse, c’est éteindre le cœur battant à la vie. Notre comportement face à la tristesse dépend de qui nous sommes avant toutes choses et de notre capacité à prendre notre place dans le monde.
La tristesse est un mouvement de vie qui s’en va et qui vient à son rythme lorsqu’elle a trouvé sa maison accueillante. Nous intégrons dans notre comportement, dans notre philosophie et dans notre autothérapie son écriture personnelle qui nous appartient.
Pourquoi la tristesse a cette écriture thérapeutique qui nous fait grandir?
Il ne faut pas refouler la tristesse de sa vie. Il y a des étapes, des épreuves à vivre profondément au fond de soi comme une traversée initiatique qui nous emmènera dans des contrées que nul autre ne pourra apercevoir ou connaître.
Ces espaces intimes ont cette écriture merveilleuse et singulière qui nous ramène à des moments plus ou moins précis de notre vie. La tristesse est en lien avec nos souvenirs et ces réminiscences de regrets et de remords. C’est alors qu’il faut écrire pour connaître ce refoulement de l’âme, ce désaccord intime avec la volonté d’accomplir quelque chose de meilleur pour soi.
L’écriture thérapeutique de la tristesse
En quoi la tristesse est une autothérapie pour soi ? Comment l’écrire dans son corps et la communiquer aux autres dans la sincérité ?
Nos larmes viennent de l’intensité de notre être. Parfois, elles ont ce goût du passé lointain, de notre âme qui a tant vécu. De blessures, en chagrins volés et détruits par les autres parce que personne ne peut vraiment comprendre ce que nous ressentons au plus profond de nous.
Il faut alors apprendre à vivre avec cette tristesse solitaire, avec ces maux de l’âme qui viennent nous troubler le cœur et l’envie de continuer parfois.
Accepter que nos différents deuils de la vie fassent partie de nous sans que quiconque vienne les blesser davantage ou les détruire.
La tristesse nous appartient comme ce linceul que nous acceptons de poser sur le sol de nos pensées, sur le parterre de notre amour.
La tristesse est ce fantôme de notre âme qui nous questionne sur notre identité, sur nos capacités à grandir et à devenir plus résilients encore.
Mais elle est cette parfaite étrangère déstabilisante que nous écrivons avec nos larmes qui viennent de notre corps. Nous nous engageons dans son écriture thérapeutique en acceptant de laisser couler ce qui doit se montrer ou être dit.
Certaines mains trouveront le chemin des mots au travers de l’écriture thérapeutique, intuitive ou créative pour exprimer cette tristesse de l’âme de notre cœur.
Notre tristesse est autothérapeutique. Elle traverse nos peurs, nos faiblesses et notre résilience à la dépasser pour aller vers une harmonie avec soi et même vers l’émotion de la joie.
La douceur thérapeutique de la tristesse
Il faut savoir que la tristesse est empreinte d’une douceur que nous n’osons pas toujours caresser car nous en avons peur, il est vrai, nous la trouvons parfois désagréable.
Et pourtant, elle a cette capacité à nous faire évoluer dans notre compréhension de la vie, dans cette perception subtile de ce qui nous échappe encore, qui nous affaiblit parfois et s’exprime par le chagrin, les larmes, la solitude et le refus de ce qui nous assaille.
La tristesse est douce et chère à notre cœur. Elle est sensible et demeure notre maison intime.
Elle nous appartient vivement et véritablement. Ne laissez personne la juger ou l’envahir de compassions hypocrites. Personne ne peut traverser la porte de votre tristesse. Ils resteront au seuil de celle-ci sans jamais comprendre ce qui se passe derrière. C’est vous qui vous confronterez à la compréhension de votre tristesse. La tristesse a cette écriture thérapeutique qui nous fait grandir.
Comment ne plus lui mentir ? Tout simplement en la laissant venir avec douceur et naturellement.
A certains moments de notre vie, nous avons besoin d’être tristes. Ce besoin de passer seul l’autre porte pour voir ce qui se cache dans l’entre deux de ce cœur larmoyant et terriblement troublant.
L’âme de la tristesse est une histoire personnelle que nous pouvons écrire dans la douceur thérapeutique. Il n’est pas nécessaire de se lamenter, de culpabiliser davantage dans ces instants d’émotion du chagrin. L’écriture est là pour apaiser ces douleurs, ces chagrins, ces tristesses. Mettre des mots sur ces émotions est important pour comprendre et prendre de la hauteur également.
L’écriture peut vous accompagner dans ces moments tristes.
La tristesse nous appartient et elle a cette écriture singulière et merveilleuse qui peut nous guérir. Son écriture thérapeutique nous fait grandir indéniablement dans notre résilience.
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