Parfois, tu dois fermer ta porte aux autres pour pouvoir t’occuper de ton monde intérieur et cela ne veut pas dire que tu es égoïste.
C’est un acte de soin. Fermer la porte, c’est dire au monde : “Attends, je dois d’abord me retrouver.” Car ton âme, comme un jardin, a besoin d’attention, de silence, et de temps pour fleurir.
Il y a des jours où les bruits extérieurs envahissent tout, où les attentes des autres étouffent ta propre voix. Dans ces moments-là, il faut oser se retirer, non pour fuir, mais pour reconstruire. Derrière cette porte close, tu peux déposer tes fardeaux, écouter les murmures de ton cœur et laisser jaillir des vérités que le tumulte avait éclipsées.
C’est dans ce sanctuaire intérieur que tu te redécouvres. Tu réalises que le courage et la paix ne viennent pas des autres, mais de ton dialogue silencieux avec toi-même. Prendre soin de ce monde intérieur, c’est cultiver ta force, ta clarté, et cette part unique de toi qui, une fois nourrie, peut rayonner bien au-delà de la porte fermée.
Alors, ne crains pas de te retirer quand c’est nécessaire. Ce n’est pas un refus du monde, mais une manière de revenir à lui plus fort, plus ancré, et plus disponible à donner ce que tu as de meilleur. Car c’est seulement en prenant le temps de cultiver ton monde intérieur que tu peux véritablement fleurir pour les autres.
Prends le temps qu’il te faudra. Laisse tomber les attentes, les limites et les peurs et fais confiance en cette voie sacrée pour toi.
Parfois, tu dois fermer ta porte aux autres pour pouvoir t’occuper de ton monde intérieur comme une nécessité vitale. Parfois, tu n’as plus envie de répondre car tu sais que tu te forces et que tu joues un rôle pour faire plaisir à l’autre mais alors dans tout cela que reste-t-il de véritable?
Pas grand chose.
Cultive ton intériorité et fais le sans te culpabiliser. Prends le temps d’écrire, de lire, de marcher ou de faire des choses qui te détacheront de ces attaches bien trop prenantes pour ton coeur.
Fermer la porte pour écouter le chant intérieur
Ferme doucement la porte, laisse le bruit s’effacer,
Et dans le calme naissant, écoute ton souffle danser.
Il y a en toi des rivières endormies,
Des étoiles voilées, des rêves à demi.
Sous le tumulte du jour et le poids des regards,
Ton âme appelle, fragile, mais pleine d’espoir.
Elle t’invite à l’abri, loin des vents étrangers,
Pour panser tes blessures, pour renaître, apaisée.
Dans ce refuge secret, où nul ne peut entrer,
Tu trouves des échos de pensées oubliées,
Des jardins en friche, des racines profondes,
Et la promesse discrète d’un monde qui inonde.
C’est là que la vie murmure en silence,
Que le cœur se délie de ses lourdes cadences,
Et que la lumière, si longtemps contenue,
Peint des chemins nouveaux d’un éclat ingénu.
Fermer la porte, c’est s’ouvrir à toi,
C’est enfin écouter ce que tu crois,
C’est offrir au chaos une tendre accalmie,
Et danser, seule, dans l’intime harmonie.
Et quand tu rouvriras la porte, au bon moment choisi,
Ce ne sera plus toi qui chercheras l’appui.
Car en cultivant cette force intérieure,
Tu deviendras pour d’autres un éclat de douceur.
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