Mon cœur à froid, mais il écrit. Chaque mot posé sur la page est une braise fragile, un éclat de chaleur arraché à l’hiver qui l’habite. Il tremble, hésite, mais il persiste, car il sait que dans l’écriture réside une promesse, celle de ranimer la flamme, de transformer le givre en lumière.
Il écrit pour survivre, pour exister malgré la glace qui l’enserre. Ses mots coulent comme une rivière gelée qui retrouve lentement son cours. Mes mots présagent en eux le poids des silences, des absences, mais aussi l’espoir ténu d’une aube nouvelle. Car même le froid le plus mordant ne peut éteindre cette étincelle, ce feu intérieur qui lutte, qui danse, qui refuse de s’éteindre, je vous assure m^me si mon coeur a froid.
Mon cœur a froid, mais il chante à travers l’écriture une mélodie douce et mélancolique, un chant d’hiver qui cherche à atteindre l’écho des étoiles. Chaque phrase est un cri muet, une supplique lancée dans la nuit, mais aussi une célébration de la beauté qu’il trouve encore, malgré tout, dans l’éphémère des flocons, dans la lueur pâle de la lune.
Mon coeur a froid mais il écrit car il sait que c’est là que se tient ma force et ma vérité cachée.
Et à mesure qu’il écrit, le froid se transforme. Il devient un décor, une toile blanche à l’horizon sur laquelle ma vie peut enfin dessiner ses nuances. Mon cœur apprend que même le gel peut porter la poésie, que même dans la morsure de l’hiver, il y a des graines de renaissance.
Mon cœur a froid et bien que glacé, il continue d’écrire. Car il sait que dans chaque mot, dans chaque ligne, il dépose un fragment de son souffle, une part de son feu secret.
Un jour, lorsque viendra le printemps, ces mots seront les premières fleurs à éclore. Mon coeur a froid mais il écrit dans la patience.
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