Quand notre coeur est trop lourd à porter

Quand notre cœur est trop lourd à porter, quand il est trop lourd pour se relever, le monde autour de nous semble parfois plus froid, plus lointain. C’est comme si chaque respiration devenait un effort et chaque pensée une montagne à gravir. Les couleurs du monde s’effacent, les fils qui nous tiennent à l’amour deviennent sourds, et les sourires des autres nous paraissent étrangers. On prend alors ce masque qu’on nous tend, on le regarde, on le met et puis un jour on n’arrive plus à le porter.

Dans ces moments-là, notre âme devient vulnérable, presque transparente. Elle se cache, fragile et tremblante, en quête de quelque chose qu’elle ne trouve plus. On se noie dans la profondeur de ses propres pensées, où le silence devient pesant, oppressant. On essaie de comprendre pourquoi, de tout analyser, de trouver un sens à cette lourdeur invisible qui nous envahit, mais tout semble si flou, si incohérent, si perdu.

Quand notre cœur est trop lourd à porter et trop lourd pour se relever, le temps se suspend, il meurt presque. Le passé ressurgit, ses fantômes se mêlant à nos peurs, et l’avenir devient incertain, comme un brouillard que l’on ne sait traverser.

Pourtant, je sais qu’il y a une force dans cette lourdeur, une sorte de résilience que l’on ignore. Parce qu’un jour, sans qu’on s’en aperçoive, cette fatigue finira par nous libérer. Peut-être pas de façon spectaculaire, mais lentement, en rendant l’espace à la lumière qui se glisse entre les ombres, comme une promesse d’un lendemain où le cœur, même fatigué, trouvera la force de se relever à nouveau. Et alors, on le porte mieux et on l’écoute mieux aussi.

Pour aller plus loin:

Le guide de l’autothérapie par l’écriture

Tout arrêter pour tout recommencer

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