La sagesse du voyage, c’est savoir partir parfois sans rien dire, de certaines relations qui vous ont blessé dans votre âme. C’est décider de tendre ses mains à de l’authenticité et à de véritables liens d’âme qui vous touchent profondément éternellement dans la douceur et dans l’amour. C’est quitter une situation qui vous est chère ou abandonner celles qui sont finalement impersonnelles et ne vous nourrissent aucunement. Combien de fois avez-vous entendu des personnes parler à votre sujet dans votre dos ? Combien de fois avez-vous souffert de l’hypocrisie, de la méchanceté, de la médisance ? Il y aura toujours des personnes pour vous mettre un coup de poignard dans le dos. Il y aura toujours des personnes pour faire semblant avec vos sentiments et écrire une histoire qui n’est pas la vôtre. Il y aura toujours des gens pour faire de votre vie un tissus de mensonges qui ne vous appartiennent pas. La sagesse du voyage est de considérer que nous ne possédons rien sauf le pouvoir de nous aimer personnellement et intimement. Nous sommes les seuls écrivains de notre vie. Nous seuls, savons comment nous en sortir pour s’échapper de ces ragots, de ces mépris et manques de respect envers nous-même. J’ai écrit le texte qui va suivre en écriture intuitive dans un premier temps puis je l’ai retravaillé pour qu’il raconte une histoire. Un jour, j’ai entendu deux personnes parler de moi. Deux âmes complices tissaient des fils de paroles à mon sujet, inconscients de ma présence. J’étais dans un coin, arrivée soudainement et c’est comme si mon âme m’avait stoppé et chuchoté : « n’avance pas plus, reste-là et écoute ce qu’elles disent. » J’ai écouté et d’un doux mouvement de tête, j’ai esquissé un sourire, je crois et me suis retirée de la scène, en restant invisible. Les mots, je les avais entendus, saisis et consommés dans mon cœur vulnérable. Je suis repartie triste, il est vrai, mais épargnée finalement du contact de ces deux âmes. Une autre fois, j’ai été transparente, me suis figée devant une porte fermée et j’ai saisi les mots aigres couler de la bouche d’une autre comme un ruisseau empoisonné, sans soupçonner que mon oreille attentive avait saisi le poison de la confidence. En silence, j’ai préféré dérober mon cœur à la tristesse et m’éloigner de l’ombre de cette amitié déchue. Une autre fois, j’ai entendu des proches dire que je n’étais jamais là. Pourquoi traverser des océans alors qu’on ne m’avait pas aidé à me relever lorsque je trébuchais sur les cailloux d’un chemin qui n’était pas le mien ? Autant d’âmes qui vous accompagnent et jettent des ombres de trahisons sur votre existence. Cependant, à chaque fois, mon âme m’a chanté la symphonie de la sagesse du voyage. J’ai appris que la clé n’est pas la colère car elle est un gouffre sans fond. À ceux qui m’ont blessée et qui le feront encore, je préfère offrir une révérence digne, me retirant tel un soleil déclinant pour éclairer d’autres horizons. J’ai assez lutté, assez souffert en somme. Je laisse la place à de nouvelles personnes, à de nouvelles perspectives honnêtes et véritables qui chériront mon cœur en laissant de côté le désert aride des personnes méprisantes. La sagesse du voyage réside en cette capacité à quitter, à partir et à se combler de cette merveilleuse résilience qui nous permet de ne pas souffrir face à l’ignorance ou l’indifférence des personnes qui ne nous méritent pas, mais plutôt nous aidant à construire de vraies valeurs pour des relations authentiques. J’apprends à célébrer les nouveaux visages que le destin placera sur mon chemin, comme autant de constellations étincelantes, soigneusement tissées par les mains divines. Il y aura toujours des relations effectives dans l’acte, des relations éphémères, des relations durables. La sagesse du voyage développe l’accueil de toute cette diversité sans jugements pour soi et envers l’autre. Apprendre à grandir dans ce mouvement de la vie et considérer que tout n’est que cycle. Ressentir également qu’il y a des relations avec qui vous pouvez tout créer dans le meilleur de l’amour. La sagesse du voyage ouvre ces destinées, ces familles d’âmes qui se retrouvent parfois, se réunissant à nouveau et en créant de nouveaux espaces pour l’âme humaine. Pour aller plus loin dans la découverte de l’écriture intuitive, je vous propose mon atelier d’écriture.
Il y a tant d’amour en nous. Il y a tant d’amour dans un cœur et pourtant nous l’oublions constamment. Celui qui nous fait vivre, celui qui nous fait tant ressentir l’être profond que nous sommes sentimentalement et relationnellement. Nous sommes tous en capacité d’aimer énormément, passionnément, fougueusement, timidement, secrètement, follement. Peu importe la nature de l’amour tant que celui-ci se ressent au plus profond de nous -même. Il n’est pas besoin de grands discours pour dire à la personne que nous sommes ou aux personnes qui nous entourent des mots d’amour. Il suffit de quelques fois pour le témoigner et lui rendre grâce. Il suffit de quelques élans pour enlacer le verbe aimer et faire de ce dernier la parole qui relie, le bras qui étreint, le baiser qui chavire, le sourire qui nous fait avancer. Je n’ai pas toujours su exprimer mon amour ou pas toujours au bon moment. C’est souvent dans les départs les plus éprouvants que l’amour fait son retour nous ramenant aux souvenirs. Mais lorsqu’il s’agit de l’instant présent, pourquoi avoir tant de mal à dire je t’aime à ses parents, ses amis, à ceux qu’on aime. A défaut d’une habitude, il s’engouffre ensuite dans des silences oubliés, des regards perdus et des mots délaissés. Il y a tant d’amour en nous et nous avons tort de le murer dans notre cœur uniquement. Le monde a besoin des expressions d’amour. Que ce soit en mots dits ou écrits, ou exprimés de toutes les façons possibles. Il y a différentes façons d’aimer et de le démontrer. L’essentiel est de trouver cette grâce en nous et de le laisser couler pour le meilleur et pour le pire. Lorsque l’amour trouve la voie de notre cœur alors nous devenons puissants et nous acceptons l’incroyable se manifester, les impossibles deviennent des opportunités et des merveilles à accomplir. Tout nous rejoint et nous devenons inébranlables dans l’épreuve. Il y a tant d’amour en nous et les limites ne le connaissent pas lorsque nous décidons d’ouvrir notre cœur. Il n’y a pas de règles en amour. Ce n’est pas lui ou elle que nous aimons uniquement. Il y a bien plus que les schémas, il y a de véritables symphonies d’amour qui se jouent perpétuellement entre les hommes et les femmes. Une voix qui vous touchera, un regard qui vous transpercera, un effleurement qui vous fera rêver. Il suffit de les percevoir, de les toucher du bout des doigts et de les vivre comme nous le pouvons à notre façon dans nos limites acceptables de notre conjugaison du verbe aimer. Mais surtout ne vous jugez pas d’aimer plus que ce qu’on vous a appris, transmis ou permis. L’amour n’est pas à sens unique, n’est pas une porte seule à ouvrir. Il est pluriel et nécessite que l’on y laisse se perdre nos raisons et nos pensées pour laisser place à la magie du cœur et de tous ses horizons. L’amour est une force puissante qui nous relie tous en tissant un lien invisible mais indestructible entre nous. Cet amour est la source de notre compassion, notre capacité à comprendre et à ressentir la douleur et la joie des autres. Il nous pousse à tendre la main à ceux qui sont dans le besoin, à offrir notre soutien sans rien attendre en retour. C’est un élan altruiste qui éclaire notre chemin lorsque nous sommes perdus dans les ténèbres, nous guidant vers la bonté et l’empathie. Il y a tant d’amour en nous et c’est une énergie qui nous anime et nous donne la force de surmonter les défis qui jalonnent notre voyage sur cette terre. L’amour nous rend résilients, et il nous donne le courage de persévérer lorsque tout semble perdu. Il nous rappelle que nous ne sommes jamais seuls, car cet amour réside en chacun de nous, créant un réseau d’âmes interconnectées. Il vous fait sentir unique dans votre solitude et c’est le meilleur allié de la vie. Il y a tant d’amour en nous. Nous trouvons toujours la capacité de pardonner, de laisser aller les rancunes et les blessures du passé. C’est une guérison douce qui nous libère du fardeau du ressentiment, nous permettant de nous élever au-dessus des conflits et de construire des ponts entre les cœurs brisés. Il y a tant d’amour en nous et je ne saurai que vous encourager à aimer durant toute votre vie sans devenir amer à celui-ci, sans revenir en arrière et en regrettant d’avoir aimé quelqu’un. Car c’est à travers l’amour que nous trouvons du sens à notre vie tout simplement. Pour aller plus loin: Une femme blessée en amour Les liens d’âme qui vous touchent
Il existe un lien unique, celui d’une sœur qui vous accompagne secrètement sur le chemin de votre vie. Ce lien unique d’une sœur transcende le temps et l’espace. Ce lien unique d’une sœur s’est forgé dès les premiers battements de nos cœurs. Avoir une sœur, c’est faire naître un lien privilégié à la fois puissant et délicat, empreint d’une profondeur sans pareille. Il existe un lien unique, celui d’une soeur qui est une compagne de voyage. Les soeurs partagent des souvenirs d’enfance gravés dans leur mémoire, des jeux partagés, des secrets murmurés dans le noir de la nuit. Elles sont les témoins de chaque étape de la vie de l’autre, des premiers pas hésitants à l’accomplissement des rêves les plus fous. À travers les hauts et les bas, elles restent solidaires, soutenant et encourageant l’une l’autre avec une ferveur inébranlable. Il y aura des moments difficiles parfois peut-être même de jalousie car être soeurs c’est comme être deux jumeaux qu’on compare aussi. Mais dans ce lien unique, celui d’une sœur qui vous accompagne secrètement, il y a leur relation, qui dévoile une familiarité qui dépasse les mots. Les sœurs se comprennent souvent d’un simple regard, d’un sourire complice. Elles partagent des traits physiques, des expressions, des gestes qui les lient indéniablement. Il y a une alchimie particulière entre elles, un lien invisible tissé par le fil du sang qui coule dans leurs veines. Avec ma soeur nous sommes blondes toutes les deux. Nous avons les yeux bleus. Nous sommes jumelles en quelques années de décalage. Au-delà de la biologie, les sœurs ont le pouvoir de se comprendre et de se soutenir mutuellement dans les moments les plus sombres. Elles sont les gardiennes de secrets enfouis, les épaules sur lesquelles on peut pleurer sans jugement. Elles sont là pour célébrer les succès et apaiser les douleurs. Leur amour est un roc solide sur lequel on peut s’appuyer, une source inépuisable de réconfort et d’affection. On ne s’en rend pas toujours compte au début mais c’est au fil du temps que l’on sait à qui on peut se confier véritablement. Pourtant, comme dans toute relation humaine, il y a des hauts et des bas. Les sœurs peuvent se heurter, se blesser parfois, mais elles ont la capacité de guérir et de pardonner. Leur lien est plus fort que les désaccords passagers, car il est ancré dans une histoire commune, une intimité profonde qui les relie au-delà des différences et des divergences. Avec ma sœur, nous avons toujours dépassé nos souffrances et appris à nous pardonner pour rester dans notre lien unique d’amour. Les sœurs sont des piliers dans nos vies. Elles sont là pour partager les rires, les larmes, les joies et les peines. Elles sont les gardiennes des souvenirs de notre enfance, des complices de nos aventures et des témoins de notre évolution. Leur présence est un cadeau précieux, un héritage de sang qui nous lie pour toujours. Dans le cœur des sœurs de sang, il y a un amour inconditionnel, une connexion qui transcende les frontières du temps et de l’espace. Elles se sont choisies dans leurs âmes avant de s’incarner sur cette terre dans cette vie.  Elles sont un rappel constant de qui nous sommes, d’où nous venons et de la force de l’amour familial. Les sœurs sont des trésors précieux, des compagnes de vie qui illuminent notre existence de leur présence irremplaçable. Dans le ballet complexe de la vie, les sœurs de sang se soutiennent mutuellement lorsque les tempêtes de l’existence menacent de nous emporter. Elles sont des bras dans lesquels on peut se reposer, entendre des conseils avisés dans les moments de doute, des voix qui résonnent avec une familiarité réconfortante lorsqu’on a besoin d’entendre la vérité. Il existe un lien unique, celui d’une soeur avec qui vous partagez un héritage commun, une lignée qui se transmet de génération en génération. Elles sont les gardiennes de traditions familiales, les dépositaires de souvenirs anciens, les héritières d’une histoire qui les lie indissolublement. Elles portent avec fierté les noms et les coutumes qui ont été transmis à travers les âges, créant ainsi un fil d’union entre le passé, le présent et l’avenir. Dans les moments de bonheur, les sœurs de sang célèbrent ensemble. Elles sont les premières à se réjouir des succès de l’autre, à applaudir les accomplissements, à partager des éclats de rire contagieux. Leurs joies sont décuplées lorsqu’elles sont partagées, car elles savent que leur bonheur est intimement lié. Mais parfois, les sœurs doivent également affronter des épreuves et des douleurs profondes dans  leur vie. Elles sont présentes pour essuyer les larmes, pour apaiser les cœurs meurtris, pour offrir un refuge sûr dans les moments les plus sombres. Elles sont des guérisseuses d’âmes, pour leurs âmes réciproques capables de prodiguer un amour et un réconfort qui transcendent les mots. Dans leur relation, les sœurs de sang apprennent l’art du compromis et de la compréhension mutuelle. Elles naviguent ensemble sur les vagues tumultueuses de la vie, cherchant un équilibre délicat entre leurs propres besoins et ceux de l’autre. Elles savent quand se tenir fermement aux côtés de leur sœur et quand lui accorder l’espace nécessaire pour grandir et s’épanouir. Les sœurs sont des miroirs dans lesquels nous nous voyons avec une clarté sans pareille. Elles sont à la fois des alliées et des rivales, des confidentes et des challengers. Elles nous aident à découvrir notre véritable potentiel, à surmonter nos limites, à devenir la meilleure version de nous-mêmes. Il existe un lien unique, celui d’une sœur qui vous accompagne secrètement et c’est un trésor précieux qui nous accompagne tout au long de notre voyage sur cette terre. Leur présence est une bénédiction, une source inépuisable d’amour, de soutien et d’inspiration. Une sœur, c’est un lien indestructible qui nous rappelle que nous ne sommes jamais seuls, que nous avons toujours une âme sœur à nos côtés, une sœur de sang qui veille sur nous, quelles que soient les circonstances. Les sœurs tissent des liens tels des fils d’une
L’écriture et la maternité: la plume d’une mère entre le lait et l’encre. Comment oser se lancer dans l’écriture quand on est maman? Et lorsqu’on est une maman écrivaine, comment ne pas culpabiliser d’écrire parfois a lieu de s’occuper de ses enfants? Dans le sillage des pages que nous osons ouvrir, il se dessine un voyage unique, où l’écriture et la maternité s’entremêlent dans une danse envoûtante. La plume, telle une mère aimante, se balance entre deux mondes parallèles, baignée de la douceur du lait maternel et de l’encre mystérieuse des mots. Elle devient le lien subtil qui unit ces deux expériences intenses de la vie, fusionnant l’amour inconditionnel et la créativité pure. Au creux de la main maternelle, la plume se glisse, se nourrissant de l’intimité partagée entre la mère et son enfant. Comme le lait maternel qui nourrit le corps fragile du nouveau-né, l’écriture, elle, nourrit l’âme de la mère. C’est dans cet échange sacré que la plume puise sa force et sa délicatesse, traduisant les émotions profondes qui étreignent le cœur d’une mère. Pourtant, la plume d’une mère ne se contente pas de décrire les joies et les peines de la maternité. Elle se transforme en un instrument d’expression puissant, capable de traduire les pensées les plus intimes et les moments les plus précieux. L’encre qui s’écoule sur le papier devient le témoignage immortel d’une expérience fugace, éternisant les souvenirs et les enseignements transmis de génération en génération. Au fil des lignes, la plume d’une mère transcende les limites du temps et de l’espace. Elle se fait le gardien des instants magiques, des premiers mots balbutiés, des éclats de rire et des larmes essuyées avec amour. Elle capture l’essence même de la maternité, cette alchimie unique où chaque goutte d’encre devient un précieux héritage pour l’enfant qui grandit. Que ce soit dans l’intimité d’un journal intime ou dans les pages d’un livre, ou dans les lignes d’un texte,  la plume d’une mère trace son chemin avec une profondeur et une simplicité inégalées. Elle porte en elle le pouvoir d’évoquer la beauté fragile de la vie, les liens indestructibles qui unissent une mère à son enfant, et les enseignements précieux qui se déploient au fil des mots. Car la plume d’une mère est un trésor précieux, un héritage qui transcende les générations et rend éternelle la magie de la maternité. Trouver le temps d’écrire même quand on est maman Je suis maman de deux garçons et j’ai toujours trouvé le temps d’écrire, même si on me l’a souvent reprochée au détriment de ma famille mais l’écriture est ma guérison, ma réalisation, ma création. Je ne serais pas cette maman authentique si je n’avais pas l’écriture dans ma vie. La maternité est un rôle exigeant qui nécessite beaucoup de temps, d’attention et d’énergie. Les tâches quotidiennes telles que nourrir, habiller, transporter et éduquer des enfants, faire grandir les enfants, les écouter, les inspirer peuvent souvent prendre tout notre temps et notre énergie. Pourtant, pour de nombreuses femmes, l’écriture est une passion qui ne peut être négligée. Elle offre un moyen de s’exprimer, de se connecter avec les autres, de se divertir et de trouver un sens à la vie. Malheureusement, combiner la maternité et l’écriture peut sembler impossible pour beaucoup d’entre nous. Beaucoup de mes amies me demandent souvent comment je fais. Comment trouver le temps d’écrire lorsque les enfants ont besoin d’attention constante ? Comment trouver l’inspiration lorsque votre esprit est occupé par les tâches de la vie quotidienne ? Et comment gérer les sentiments de culpabilité qui accompagnent la prise de temps pour écrire au lieu de passer du temps avec les enfants ? Les défis de la maternité semblent décourageants pour les mères écrivaines, mais il existe des stratégies pour trouver un équilibre entre les deux rôles. La première étape consiste à trouver du temps pour écrire. Cela paraît impossible au début, mais il y a toujours des moments de la journée où vous pouvez écrire un peu, même si c’est juste quelques minutes. L’un des moyens les plus simples de trouver du temps pour écrire est de se lever plus tôt ou de rester debout plus tard. Beaucoup d’écrivains trouvent que les heures calmes du matin ou de la nuit sont les moments les plus propices à l’écriture. Si vous êtes une mère de jeunes enfants, vous pourriez avoir besoin de faire une sieste plus courte pour trouver un peu de temps pour écrire pendant que vos enfants dorment. Une autre stratégie consiste à utiliser le temps de transport pour écrire. Si vous prenez le métro, le bus ou le train pour vous rendre au travail ou à l’école, profitez de ce temps pour écrire quelques paragraphes. Si vous êtes en voiture, vous pouvez utiliser la reconnaissance vocale pour dicter vos idées pendant que vous conduisez. Enfin, vous pouvez impliquer vos enfants dans le processus d’écriture. Si vos enfants sont assez âgés, vous pouvez leur demander de vous aider à écrire des histoires ou des poèmes. Si vos enfants sont plus jeunes, vous pouvez écrire des histoires pour eux et les lire ensemble. Prendre du temps pour écrire peut sembler difficile, mais il est possible de trouver des moments de la journée où vous pouvez vous consacrer à votre passion tout en répondant aux besoins de vos enfants. Écrire en étant maman engendre des défis émotionnels dans cette combinaison de  la maternité et de l’écriture. Comment la créativité peut-elle aider à nourrir et équilibrer la vie de famille ? Concilier l’écriture et la maternité Trouver du temps pour écrire est une chose, mais jongler entre la maternité et l’écriture peut également être difficile sur le plan émotionnel. Les mères écrivaines se sentent souvent coupables de prendre du temps pour écrire au lieu de s’occuper de leurs enfants. Elles éprouvent un conflit intérieur entre leur rôle de mère et leur désir d’écrire. Cependant, prendre du temps pour soi-même et pour ses passions est en réalité bénéfique. En écrivant, vous pouvez vous connecter avec vous-même, trouver une
Je n’imagine pas ma vie sans mes proches. Je n’imagine pas me lever un matin et constater que tout le monde est parti me laissant là seule face à moi-même. J’aurais du mal à ouvrir les yeux, j’aurais du mal à me rappeler ces brises et ces coups de froid quand le cœur a parfois mal dans les reproches mais où il a tellement chaud quand on s’aime. Mon cœur a besoin de vivre, s’exprimer dans des relations d’amour quelle qu’elles soient. Je n’imagine pas ma vie sans mes proches, car ils sont les étoiles qui illuminent mon ciel nocturne, les doux rayons qui réchauffent mon âme en hiver. Ils sont les mélodies enchanteresses qui accompagnent mes jours, les pages d’un livre où se déroule l’histoire de notre amour inconditionnel. Dans le théâtre de ma vie, mes proches sont les acteurs qui donnent vie à chaque scène, ils sont les protagonistes d’un récit tissé d’affection et de complicité. Leurs sourires éclatants sont des tableaux vivants, empreints de bonheur et de sincérité. Leurs étreintes sont des poèmes émotionnels, où chaque bras enlace une part de mon être et m’envoûte de chaleur réconfortante. Ils sont les gardiens de mes secrets les plus profonds, les confidents qui écoutent mes rêves et mes peines, et les complices de mes aventures les plus audacieuses. Leurs encouragements sont des symphonies célestes, qui résonnent en moi et me poussent à atteindre des sommets insoupçonnés. Leurs mots résonnent comme des vers poétiques, doux et réconfortants, qui caressent mon âme avec délicatesse et que parfois je laisse glisser sous ma plume.. Dans leurs yeux, je trouve des reflets de moi-même, des miroirs qui me renvoient une image authentique et bienveillante. Ils sont mes remparts solides, mes piliers dans les tempêtes de la vie, m’offrant un abri sûr où je peux me réfugier lorsque les vents soufflent trop fort. Leurs mains tendues sont des phares dans l’obscurité, me guidant sur le chemin de l’amour et de la vérité. Je ne peux concevoir ma vie sans la danse des émotions partagées, sans les rires qui résonnent comme des éclats de cristal et les larmes qui tissent des liens indestructibles. Ils sont les pages d’un livre vivant, dont chaque chapitre est une histoire d’amour unique et précieuse. Mes proches, vous êtes la poésie incarnée, l’encre qui colore les pages de ma vie. Ma vie, entrelacée avec la vôtre, est un chef-d’œuvre d’amour et de gratitude, une ode à la beauté de ces relations qui transcendent le temps et l’espace. Ainsi, je marche sur ce chemin de vie, main dans la main avec mes proches, sachant que je suis béni d’avoir ces âmes précieuses à mes côtés. Je suis comblé par cette toile tissée de liens familiaux et amicaux, où chaque fil est un trésor à chérir. Et dans chaque battement de mon cœur, résonne le doux écho de l’amour que je vous porte, pour toujours et à jamais. Je crois qu’il est tout à fait compréhensible que l’on ne puisse pas imaginer notre vie sans nos proches. Les relations humaines sont une partie importante de nos vies, elles nous offrent du soutien, de la joie, de l’amour et de l’attention. Et tous ces repères émotionnels sont essentiels pour se sentir épanoui dans sa vie. Mais la vie est imprévisible. Nous sommes parfois confrontés à des situations qui nous obligent à nous séparer temporairement ou définitivement de nos proches. Dans ces moments-là, rappelez-vous que vous avez la force intérieure pour faire face à ces situations et que vous pouvez trouver du soutien auprès d’autres personnes ou de ressources communautaires. Cultiver des relations saines et durables avec les personnes qui sont importantes pour nous, de communiquer avec elles régulièrement et de leur exprimer notre amour et notre appréciation fait partie de notre construction personnelle et de notre épanouissement émotionnel. De cette manière, même si nous sommes séparés de nos proches, nous pouvons toujours maintenir une relation solide et significative avec eux. La vie sans les êtres aimés est un monde sans couleurs. Je n’imagine pas ma vie sans mes proches. J’y vois un univers froid et vide, sans joie ni bonheur. Nos proches nous animent, nous font vibrer, nous offrent un cœur chaleureux, une épaule sur laquelle pleurer. L’amour relationnel est alors si précieux, si intense, si vivant que nous ne pouvons pas nous en passer. Nos proches sont nos racines, nos piliers, notre terre. Ils nous offrent une boussole émotionnelle quand nous sommes perdus, quand le monde devient amer. Nos proches sont les étoiles dans la nuit, les rayons de soleil dans le jour. Je n’arrive pas à imaginer ma vie sans mes proches et j’ai peur de les perdre. Mais il faut accepter cette vérité, celle que la vie est incertaine, remplie d’imprévus et de complexités, Et parfois nous sommes obligés de les quitter pour un temps, de les laisser partir vers de nouveaux horizons, vers d’autres vents. Mais nos proches ne partent jamais entièrement car leur amour reste éternel. Ils continuent de briller, de nous réchauffer de façon exceptionnelle. Nous trouvons alors la force et la sagesse de continuer notre chemin avec eux en nous, comme une douce caresse accompagnatrice. La vie est ainsi faite, avec ses hauts et ses bas, mais avec nos proches à nos côtés, rien ne nous est jamais impossible. La présence de nos proches dans nos vies est un véritable trésor. La distance, la séparation ne brisent pas les liens qui nous unissent. Nos proches restent près de nous, dans notre cœur, dans nos esprits. L’importance des proches dans nos vies est souvent sous-estimée, mais elle ne peut être niée. En effet, les relations humaines sont essentielles pour notre bien-être et notre épanouissement personnel. Nos proches sont là pour nous accompagner dans les moments les plus difficiles de notre vie, pour nous offrir leur soutien et leur amour inconditionnel. Ils sont là pour nous guider sur le chemin de la vie, pour nous aider à surmonter les obstacles qui se dressent devant nous. Mais la
la brise de l'innocence c'est écrire l'amour pour ses enfants
La brise de l’innocence, c’est écrire l’amour pour ses enfants avec légèreté et tendresse. Lorsque nous avons des enfants, nous sommes naturellement portés à vouloir les protéger de tout danger et à veiller à leur bien-être. Prendre soin d’eux est un devoir sacré, mais aussi une joie immense. Pourtant, il n’est pas toujours facile de savoir comment s’y prendre pour les aider à grandir dans les meilleures conditions possibles. En regardant le vent, je me laisse porter par l’image poétique de la brise qui me rappelle qu’il est possible de prendre soin de nos enfants avec douceur et légèreté, tout en les enveloppant de bienveillance et de protection, comme une douce brise qui caresse les feuilles et notre visage. Envelopper nos enfants d’amour, de bienveillance et de protection Prendre soin de nos enfants en les enveloppant d’amour, de bienveillance et de protection. Sentir la brise de l’innocence s’envoler avec légèreté sans conflit ou blocage. Veiller à nos enfants sans être trop intrusifs, sans les étouffer sous le poids de nos attentes parfois si lourdes pour eux. Cela semble évident, mais il n’est pas toujours facile de trouver le bon équilibre entre l’attention nécessaire et la surprotection. Nous sommes tentés de tout contrôler, de tout réguler, de tout prévoir pour que notre enfant grandisse dans les meilleures conditions. Mais cela peut parfois créer un sentiment de pression et de stress chez l’enfant, qui se sent alors surveillé et épié en permanence. Nous avons une tendance à l’étouffer plutôt qu’à lui donner les élans de respiration. Il y a quelques jours, nous sommes allés à la montagne avec mes enfants et mon mari.  Je ne sais même plus pour quelles raisons exactes mais mon fils de 6 ans m’a dit : « arrête d’avoir peur pour moi maman, je suis grand ! » La brise de l’innocence nous invite à une approche plus subtile et plus souple de la parentalité. En effet, comme la brise, les parents peuvent être présents sans être trop visibles, guider sans contrôler, soutenir sans porter le poids de leur enfant. Cela se traduit par une attention aimante, mais pas envahissante, une écoute attentive, mais pas oppressive, et une présence discrète, mais constante. Cette approche parentale douce et légère a de nombreux bienfaits pour nos enfants. En effet, ils se sentent alors libres d’explorer le monde. Ils prennent des risques sans avoir peur de se tromper ou de craindre le jugement ou la réprimande des adultes. Ils se réalisent pleinement dans leur pouvoir. Ils développent leur confiance en eux, leur estime de soi, leur créativité, leur curiosité et leur indépendance. Et surtout dans cette brise de l’innocence que nous laissons s’installer, nous favorisons le renforcement de notre lien parental avec nos enfants en créant ce climat de confiance, de respect et d’affection réciproques. Comme la brise qui protège les feuilles des intempéries et des agressions extérieures, les parents créent un environnement sécurisé et bienveillant pour leur enfant. Comment laisser cette brise de l’innocence nous transporter dans l’amour ? Pour laisser cette brise de l’innocence nous transporter, nous pouvons initier ce mouvement par des gestes simples, mais importants, comme des câlins, des paroles douces, des encouragements, des sourires, des regards bienveillants, des actions concrètes, comme la mise en place de règles claires et cohérentes, la gestion des conflits avec respect et bienveillance, l’écoute attentive et la prise en compte des besoins de l’enfant. Cette brise de l’innocence nous transporte dans l’amour et crée des envols merveilleux d’existence pour nos enfants et pour nous en tant qu’adultes. En enveloppant nos enfants de bienveillance et de protection, nous leur offrons les conditions idéales pour grandir en toute sécurité, en toute confiance, en toute sérénité. Leur épanouissement émotionnel, intellectuel, social, physique et spirituel se développent dans la légèreté. En effet, les enfants qui se sentent aimés, soutenus et protégés sont plus à même d’explorer le monde, de découvrir de nouvelles choses, de nouer des relations positives avec les autres, de développer leur curiosité et leur créativité, et de trouver leur place dans la vie. La brise de l’innocence c’est écrire l’amour pour ses enfants avec légèreté, cette attitude nous invite à un équilibre subtil entre douceur et légèreté d’une part, et bienveillance et protection d’autre part. En pratiquant cette approche dans notre rôle de parents, nous offrons à nos enfants le meilleur des mondes, où la liberté et la sécurité se conjuguent harmonieusement. Écrire cette histoire d’amour avec liberté et ouverture sans se meurtrir des dangers possibles mais plutôt avec une vision meilleure d’avenirs authentiques et remplis d’amour pour eux. Ce texte, je le dédie à mes fils Charli et Aubin. A lire: Le bien-être des enfants n’est pas dans la perfection mais dans une enfance heureuse et pleinement consciente. L’amour est la chose la plus forte au monde mais c’est aussi la chose la plus fragile
Les retrouvailles sont des instants précieux d’amour qui viennent toucher la relation intime, secrète, en apparence évanouie que nous avons eue avec la personne. Elles réveillent le sentiment d’amour pour l’autre, elles nous font prendre conscience qu’il y a de l’inoubliable en soi, des personnes qui restent pour toujours dans votre vie même lorsqu’elles ont été absentes pendant un certain moment. Lorsque deux personnes se retrouvent sur le chemin des retrouvailles, ce croisement des âmes après une certaine période de séparation, cela vient éclairer votre profondeur intérieure des souvenirs, des mots, des images, des sensations, des émotions. Il y a des retrouvailles différentes. Certaines s’écrivent avec le sentiment d’amour et d’autres avec un sentiment de désamour, de haine, de douleur. Elles ne se vivront pas de la même façon selon l’histoire vécue entre les deux personnes et selon le temps écoulé qui les a séparées. Il y a des retrouvailles avec des enfants, des membres de la famille, des amis, des amours perdus, oubliés, disputés. Il y a quelque chose de mystérieux dans les retrouvailles humaines et j’ai eu envie d’écrire sur ce sujet car j’ai retrouvé une amie il y a quelques jours. Je vous raconterai notre histoire à la fin de ce texte. Entre providence, cadeau de l’univers, apprentissage de la vie, hasard, destin, loi d’attraction, retrouver quelqu’un pour de vrai éveille de multiples prises de conscience personnelles qu’il faut apprendre à accueillir simplement sans chercher à en avoir le contrôle, juste en apprenant sur soi, sur l’autre et faire de cette relation un instant précieux d’amour. Une retrouvaille, c’est un comme un livre sur lequel on remet les mains dessus après avoir été persuadé de l’avoir perdu. Tout d’abord, on est surpris, puis on le regarde en vérifiant que c’est bien ce livre perdu, on l’ouvre, on le feuillette et on commence à le relire. Et alors là, on se rend compte qu’on le redécouvre différemment avec un nouveau regard. Cette différence est subtile car elle est nourrie des souvenirs, des émotions connues qui se sont perdues avec le temps et qui reviennent de façon troublante et déstabilisante. “Les retrouvailles sont des phénomènes si complexes qu’on ne devrait les effectuer qu’après un long apprentissage ou bien tout simplement les interdire.” Amélie Nothomb ( La nostalgie heureuse). Les retrouvailles, un hasard, une opportunité à écrire? Retrouver son enfant après un temps de séparation, retrouver un membre de sa famille perdu de vue, retrouver un ami, une amie, un amour sont des rencontres éveillant des émotions diverses dans notre coeur. Les retrouvailles sont elles le fruit d’un hasard, d’une nouvelle opportunité à écrire? La question est légitime et rend son côté mystérieux à l’art du verbe “retrouver”. Pourquoi la vie nous renvoie t’elle parfois cette personne sur notre chemin? Je crois que lorsque deux personnes se retrouvent, le hasard joue sa part dans notre destin d’amour. Il y a certainement des signes évidents qui poussent une personne à reprendre contact par exemple. C’est une sorte de petite voix, cette intuition qui vient chuchoter à l’oreille de l’autre que tu peux revoir cette personne. Dans cette opportunité des retrouvailles, il est important de considérer que quelque soit le signe, l’explication il y a un sens à donner dans le fait de se retrouver. La vie, les anges gardiens, les énergies diverses qui nous entourent, le plus grand que soi, une autre intelligence, ou tout simplement notre connexion intense à la vérité de soi sont autant de sources qui nous guident vers ces retrouvailles précieuses. Nous avons des contrats d’âme avec des personnes qui font partie des grandes rencontres de notre vie. Les retrouvailles constituent en cela une réelle opportunité à écrire. Qu’est-ce qu’une relation avec des contrats d’âme? Les contrats d’âme dans les retrouvailles Lorsqu’on parle de contrats d’âme, on parle de ces rencontres importantes dans la vie qui ne sont pas le fruit du hasard mais d’un réel engagement entre les deux personnes. Que leur relation soit vécue sans séparation ou avec séparation, elles finissent toujours par se retrouver pour accomplir leur contrat d’âme. Les contrats d’âme se font entre les deux individus avant leur naissance. Ils se réalisent avant l’incarnation ou la réincarnation. C’est un accord passé où chaque individu aura un bénéfice mutuel. Le but salvateur de ces contrats d’âme est de s’élever mutuellement. Nous choisissons nos relations, nos liens en fonction de ce que nous souhaitons apprendre sous forme humaine. Toutes ces rencontres ont donc été en quelque sorte préparées, validées dans un contrat d’âme. Et il y aura des rencontres positives et des rencontres négatives pour l’apprentissage. Ces relations entraîneront des changements dans notre vie, des prises de conscience, des événements. Elles impliqueront des choix également auxquels nous n’aurions jamais pensé. Lorsqu’on parle de contrat on sous -entend que tout est écrit. Il ne s’agit pas de cela. Les contrats d’âme sont une sorte de pacte, d’entente où il n’y a ni perdant, ni gagnant mais une compréhension de l’humanité indéniablement. Il est donc important dans des retrouvailles de penser à ces contrats d’âme pour en dessiner les contours d’un instant précieux d’amour où chacun peut encore apprendre à grandir et s’élever en s’aidant mutuellement sur ce chemin initiatique. “Qui a raté ses adieux ne peut attendre grand chose de ces retrouvailles”. Milan Kundera Comment qualifier des retrouvailles? Il est toujours compliqué de définir une relation qui a été soumise aux aléas de la vie, aux mains du temps. Il y a quelques jours, j’ai retrouvé une amie. Ce qui est important à considérer dans cette relation atypique c’est que nous ne nous sommes jamais vues en vrai mais nous nous sommes immédiatement reconnues dans l’âme. Il est évident qu’avec elle nous avons toutes les deux un contrat d’âme et il nous revient aujourd’hui d’écrire la suite de notre histoire. Nous avons été séparées par le coup du destin en pleine ascension de notre relation en construction. Entre souffrances, incompréhensions, perdition, jugements, on ne peut jamais en vouloir à la vie et aux épreuves
J’ai pardonné en amour jusqu’à m’oublier parce que je ne savais pas faire, parce que je ne me connaissais pas suffisamment. Le pardon en amour est une quête intense et éprouvante. Je ne savais pas ce que c’était que de s’aimer sans le regard des autres, sans leur accord silencieux que je m’imposais sans cesse. J’ai pourtant été blessée, trahie, déçue, incomprise, isolée aussi. Mais j’ai continué à chaque fois à pardonner comme un automatisme, comme une évidence imposée à moi-même. Pourquoi s’impose-t’on tant de pardons dans sa vie ? Comment sortir de ce verbe pardonner qu’on adresse aux autres et pas à soi-même en premier? Le pardon est un fantôme habituel chez les personnes qui s’oublient J’ai toujours fait passer les autres en premier avant moi. J’ai toujours cherché à faire plaisir à ceux que j’aimais avant de me combler moi-même avant toutes choses. Arriver à se donner de l’amour, en tous les cas suffisamment pour ne pas se fourvoyer, se tromper de personne ou de chemin n’est pas évident du tout. On se néglige, on se tait tout autant à l’intérieur qu’à l’extérieur et on devient son propre spectre face au pardon légitime ou non. A quel moment faut-il cesser de pardonner aux autres? Quand faut-il partir et refuser le pardon qu’on ne trouve décidément plus juste, plus authentique? Mais le pardon en amour est finalement facile lorsqu’on ne s’occupe pas de soi. On peut tout pardonner même l’impardonnable finalement et finir par s’oublier complètement. On devient alors ce fantôme sans nom, cette âme perdue et oubliée par les autres qui regarde l’amour avec tant de regrets et de remords. Les 7 étapes du pardon en amour En amour, il y a 7 étapes du pardon qu’il faut connaître et dans lesquelles vous passez sans vous en rendre compte forcément. Je décide de ne plus souffrir. Quand la coupe est pleine, une force nous pousse à dire stop. J’exprime ma colère. Une fois la décision prise, on trouve suffisamment de force pour dire nos sentiments dont notre colère. La compréhension de l’autre. Etrangement, nous allons d’abord comprendre l’autre celui qui nous a blessé. Pourquoi a-t’il fait cela? Nous lui trouvons toutes les raisons possibles qui nous mènent à lui pardonner. J’agis. Lorsque vous êtes sur le chemin du pardon, il arrive ce moment où nous redevenons notre propre acteur de notre vie. C’est à cet instant où l’on devrait finalement partir et se concentrer sur nous-même. Je reconnais la faute de l’autre et la mienne. C’est le stade de la responsabilité des deux personnes. Si l’autre personne ne fait pas également ce travail et que vous êtes la seule à le faire c’est là que l’oubli de vous-même n’est pas normal. Dans cette cinquième étape, si les deux personnes s’aiment alors le pardon en amour est juste et équilibré à ce moment de reconnaissance de la faute. Les torts sont partagés car nous sommes tous les deux responsables de ce qui arrive. Je ne me rends pas coupable. Pardonner en amour c’est également ne pas se culpabiliser éternellement car si nous nous accusons sans cesse alors nous finissons par nous oublier complètement. J’ai pardonné en amour jusqu’à m’oublier c’est exactement ici le sens de cette phrase. La culpabilité est terrible dans une relation amoureuse. Se sentir sans cesse coupable d’avoir fait ou dit quelque chose ternit les véritables liens. Je prends le temps. A force de tout le temps pardonner à l’autre ces erreurs ou les souffrances psychologique sou physiques qu’il le fait subir devient une sorte d’habitude qui perd de son sens certes mais surtout qui finit par m’éteindre moi aussi dans mon humanité, ma présence. Pour cela, il est important de prendre le temps pour chaque pardon pour que je m’implique moi aussi dans ce processus sans me négliger et sans passer à côté de moi-même. Trouver le véritable pardon en amour J’ai pardonné en amour jusqu’à m’oublier est une phrase qui peut résonner des années au coeur de soi. Prendre conscience que notre place est ailleurs, que notre être a besoin d’exister librement sans le poids de l’autre est un processus qui nécessite du temps. Pour ma part, même si je n’ai pas souffert de violences terribles comme d’autres personnes pourraient le vivre malheureusement avec des gens toxiques, j’ai mis du temps à comprendre que le pardon en amour c’était avant tout se pardonner soi. C’est grâce à aux ateliers d’écriture que j’ai eu la chance de faire avec une personne qui m’y a initiée que j’ai retrouvé ce chemin de la confiance et de la présence à mon coeur. En vivant plus alignée avec moi-même, mes choix, mes décisions, le pardon s’est manifesté au travers de mes mots que j’écrivais sur mes carnets d’écriture. J’ai pris de la hauteur en me relisant et j’ai lâché prise grâce au verbe écrire. Chacun trouvera son processus de libération. L’art thérapie en écriture par exemple est une façon de se retrouver dans un acte créateur qui vous permettra de vous retrouver. Le pardon en amour demande de l’humilité, de l’alignement et beaucoup d’harmonie avec soi. On n’est pas toujours prêts à prendre cette place. Combien de personnes préfèrent rester dans le silence dans leur colère sans pardonner à l’autre, sans ce pardon d’amour envers soi. Se priver de ceux qu’on aime ou qu’on a aimé ne nécessite pas l’absolue absence, l’indifférence. Parfois un simple pardon rentre dans le lien pour aider à poursuivre le chemin chacun de son côté. A lire Le pardon dans la famille. Les femmes résilientes ont vécu les blessures de l’âme et les ont écrites
La mort et l’âme sont des sujets que l’on n’ose pas aborder simplement avec nos enfants. C’est malheureusement souvent lors de la perte d’une personne que l’on se retrouve face aux difficultés d’expliquer ces mots, cette idée, cette énergie ou ce que je nommerai cette vérité. Pourquoi parler de la mort et de l’âme à nos enfants est-il nécessaire? La mort et l’âme sont des thématiques auxquelles les enfants sont confrontés dès leur plus jeune âge et ils ont cette capacité incroyable à les intégrer dans leur processus d’apprentissage pour connaître le monde, l’appréhender et le vivre. Ils ont cette acuité merveilleuse de ressentir le monde dans tous les champs possibles. Rien ne peut leur bloquer cette connexion à la spiritualité de la vie, celle du cycle de mort et de renaissance. Cependant, force est de constater que c’est en grandissant que les enfants perdent cette sensibilité à la connaissance du cycle de la vie, du cycle de l’homme dans le monde du visible et de l’invisible. Les peurs, les croyances familiales, les préjugés, les ont déjà envahis et les ont influencés dans cette dimension spirituelle. En effet, plus ils grandissent et sont en contact avec les adultes, plus ils s’imprègnent de l’environnement social et affectif. Ils deviennent à l’intérieur d’eux-mêmes le miroir émotif de leurs parents mais aussi le miroir de leurs perceptions et de leurs pensées envers la mort et l’âme. Alors que dès notre naissance nous possédons cette force, ce pouvoir de reliance à la mort et à l’âme. Sans entrer dans de quelconques croyances ou dogmes spirituels, l’être que nous sommes avant notre naissance était une énergie, une âme qui a choisi ses parents pour s’incarner. Nous avons donc un lien avec notre âme, avec le mouvement de la vie dans toutes ses formes.  Y aurait-il donc un début, une fin à l’existence à expliquer à nos enfants? Sommes-nous des hommes et des femmes de vie, de mort dans un cycle interminable ? Y ‘a t’il une vie après la mort ? Sommes-nous des âmes de passage ? La mort et l’âme n’ont pas d’explications Autant de questions existentielles qui ont autant de réponses que de personnes vivant sur cette terre car il nous appartient à chacun d’expérimenter ce mouvement de notre être. Et pour que cette ouverture à la vie se fasse chez l’enfant, il est nécessaire de partager avec lui en toute sincérité ces thèmes de la mort et de l’âme en lui laissant mener sa propre expérience. Cependant il n’est en effet pas facile de répondre à leurs questionnements, à leurs idées, voire même à leurs ressentis. Comment parler de l’âme à nos enfants ? Pourquoi est-ce si important d’en parler avec eux ? La mort est un cycle, l’âme est un mouvement. La mort est associée au deuil, à la perte de quelqu’un. Quelqu’un qu’on ne verra plus. Quelqu’un qui a disparu dans la réalité concrète et matérielle de la vie. Parler de la mort aux enfants avant 3 ans n’est pas utile car il n’a pas encore pris conscience de cette disparition. C’est en effet entre 3 et 5 ans que l’enfant peut comprendre cette vérité en l’associant à ce qu’il pourra avoir vu et vécu : la mort d’un animal, la mort d’un être cher. La mort c’est quand on ne respire plus, qu’on ne peut plus manger et répondre à nos besoins vitaux. Tous les êtres vivants meurent un jour. Du petit âge au vieil âge mais là encore il n’y a pas de règle. Nous pouvons mourir à n’importe quel âge. La mort est associée très souvent à la tristesse. Elle est une fin, une absence, un trou dans le chemin, une fêlure dans le miroir. La peine, le chagrin que génère la mort sont normales. La mort n’est pas une maladie, c’est une étape de notre vie qui nous arrête. Parler de la mort et de l’âme est nécessaire à nos enfants. Que se passe t’il alors après la mort ? Certains parlent d’un long sommeil paisible quelque part. D’autres parlent de réincarnation en un autre être vivant (homme ou animal). Et puis il y a ceux qui parle du passage après la mort vers un endroit de reliance entre âmes, un paradis, un lieu d’éveil spirituel et protecteur. Mélodie Ducoeur, dans son roman «  Le royaume de Séraphin » nous fait voyager dans un monde parallèle celui des chérubins, celui des êtres ailés qui sont là pour aider des personnes sur terre. Un enfant quitte la terre, meurt lorsqu’il n’a plus sa place. Par exemple lorsqu’il a été trop malheureux. C’est le cas de Dimitri, petit garçon hypersensible et atteint de TDA qui subit un harcèlement de la part de ses camarades. Malgré tout l’amour et la tendresse de sa maman, Dimitri, le personnage subit et chaque jour qui passe crée un vide en lui qui lui fera quitter l’envie de vivre. Le livre de l’auteure nous emmène alors dans ce monde merveilleux des anges, de ces personnages hauts en couleur parfois avec un rôle d’arc-en-ciel ou de rêves. Ces personnages après la mort vont déposer ces magnifiques idées dans le cerveau des humains endormis. Dimitri comme ses autres nouveaux amis dans le royaume peuvent avoir des sachets de poudres d’étoiles et c’est ainsi merveilleux de découvrir l’après mort dans une énergie d’amour et de réparation de l’être, de l’âme. Si ce roman est une merveilleuse entrée pour parler de la mort et de l’âme, il y a encore beaucoup d’idées qui peuvent accompagner une image de la mort à votre enfant. Mais ce qui est le plus important c’est cette empreinte dans notre cœur que laisse un être aimé dans cette absence. Une personne morte ne revient jamais en l’état physique. Il est donc important de parler de la mort aux enfants avec des mots concrets et avec vérité. La mort n’est pas un sommeil, n’est pas un départ vers un ailleurs. Les mots tels que « partir, s’en aller au ciel, dormir » ne sont pas adaptés pour construire la compréhension chez le jeune
Le premier regard est en étroite collaboration avec notre cerveau. Ce dernier juge les personnes en un clin d’oeil et cela peut être difficile de sortir de ce jugement. Cette attitude peut s’avérer pourtant dévastatrice pour les personnes différentes qui subissent ce premier regard. On ne doit pas juger quelqu’un au premier regard car vous avez de fortes chances de vous tromper sur la profondeur de la personne et de passer à côté de quelqu’un d’essentiel et de profondément riche pour vous. Au-delà du fait que nous sommes influencés par cette première impression. Les apparences n’en demeurent pas moins trompeuses parfois. Cependant j’irai plus loin dans mon propos car au travers du jugement, vous amplifiez la différence de certaines personnes qui tentent de vivre au milieu des normes soit- disant acceptables. J’aborderai donc la différence chez les enfants. Certains enfants hypersensibles et/ou souffrant du Trouble Déficitaire de l’Attention ou de l’autisme et/ou de toute autre forme de troubles sont les proies à beaucoup de jugements. C’est une douleur à l’intérieur avec laquelle ils doivent sans cesse vivre. Dans le livre ” Le royaume de Séraphin” de Mélodie Ducoeur, on est frappé en plein coeur par la souffrance muette de Dimitri, le petit garçon de l’histoire. Il est hypersensible et atteint du TDA. Il est rejeté par ses amis. Il tait son coeur meurtri à l’intérieur de lui pour ne pas que sa maman s’inquiète et parce qu’il pense ne pas avoir sa place. Sa maman déborde d’amour pour son fils mais elle se retrouve démunie face aux jugements des autres à l’égard de son fils. Le harcèlement que subit Dimitri lui brise les ailes. Être harcelé, c’est connaître les noirceurs du jugement. Comment se manifeste le premier jugement? Avez-vous entendu parler de “l’effet de halo ». Cette tendance à juger quelqu’un dans son ensemble d’après un détail ou simplement une première impression. L’effet de halo fait référence à l’auréole que l’on retrouve dans les tableaux d’inspiration religieuse. Placée au-dessus d’un personnage, elle suffit à rappeler qu’il s’agit d’un saint, c’est-à-dire qu’il est globalement bon et digne d’estime ! Je vous laisse donc imaginer combien cet effet de halo peut être prégnant dans le jugement de la personne. Il suffit que vous soyez en dehors de certaines normes dites conventionnelles, dites structurantes pour la société pour que vous soyez relégué au rang des différents et à mettre de côté. Dimitri, le petit garçon de l’histoire de Mélodie est attiré sans cesse par l’extérieur. Tous ses sens sont sans arrêt en éveil. Ce n’est donc pas de sa faute s’il ne dit pas tout de suite bonjour à quelqu’un. Son esprit sera préoccupé par toute autre chose, comme un papillon qui passe devant lui. Cela ne fait pas de lui un garçon impoli. Le jugement est dévastateur Il est difficile de ne pas se laisser influencer par l’effet de halo. Ce dernier agira toujours de façon inconsciente. Juger quelqu’un est un acte éminemment social. La cible et la source du jugement sont en lien avec la relation. La relation impliquant tout ce qui est d’ordre affectif, cognitif, comportemental. A cela s’ajoutent différentes dimensions: -La dimension culturelle -l’environnement social -le contexte organisationnel. Ces différentes dimensions sont ancrées dans des normes et des valeurs qui vont diriger le processus d’évaluation envers la personne. Juger quoi? Pourquoi? Comment? Au travers du jugement, vous estimez la valeur d’autrui. Cela est donc très limitant et nous enferme dans des croyances empêchant les liens humains de se réaliser pleinement. Juger ce petit garçon Dimitri parce qu’il n’a pas dit bonjour limite grandement ce qu’est ce petit garçon au fond de lui. Il porte dans son coeur tout un monde avec lequel il essaie de vivre au milieu des autres. Il essaie de s’adapter mais cela est compliqué pour lui de faire comme tous les autres. A lire sur mon blog: Chacun porte son monde dans son coeur. Vous comprendrez donc qu’il y a toute une éducation à entreprendre dans le jugement d’autrui. Comment sortir des jugements? Comment aller vers une acceptation des autres dans leur globalité d’être plutôt qu’une tolérance? L’autre ne doit pas être toléré mais accepté. Quelle est la différence entre tolérer et accepter? La tolérance est le fait d’admettre quelque chose de manière passive sans pour autant y adhérer. Celle-ci ne peut exister sans le conflit. L’acceptation est l’adhésion enthousiaste à la différence, même si elle n’est plus à proprement parler une tolérance car elle ne fait plus suite à un conflit, celui-ci étant résolu. Il y a donc une nette différence car dans la tolérance, vous êtes toujours dans le conflit alors que dans l’acceptation celui-ci a disparu pour laisser place à la relation. Il est donc important d’éduquer le plus tôt possible les jeunes à l’acceptation. Car derrière la tolérance prône le juge. Dans l’acceptation, il y a une ouverture du coeur, une libération vers l’autre qui peut être différent de moi. L’importance dans l’éducation d’expliquer la différence plutôt que de réprimander dès que les autres n’acceptent pas cette différence. Le personnage Dimitri ne fait pas exprès d’être ainsi et ce n’est pas une raison pour le rejeter, le punir, le harceler ou le haïr. Pourquoi ne faut- il pas juger les personnes? On ne doit pas juger quelqu’un au premier regard. On ne doit pas juger quelqu’un sans le connaître, sans avoir une compréhension de ce qu’il vit, de qui il est. Le jugement mêlé au harcèlement peut avoir des conséquences dramatiques. Il crée un vide à l’intérieur de la personne avec cette sensation de ne jamais être compris, d’être toujours en marge et d’être toujours seul au milieu des autres. Se libérer du regard des autres est difficile pour les adultes, alors pour des enfants cela est encore plus pénible. Car l’enfant est en construction. Son développement personnel va être en lien avec sa relation aux autres. L’altérité va lui renvoyer beaucoup de choses sur lui-même. C’est malheureusement dans le regard des autres qu’il se verra la plupart du temps. Juger quelqu’un au premier
Le pardon dans la famille, c’est si difficile quand on nous a fait mal.  Le pardon dans la famille fait partie des actes et des moments les plus difficiles parfois à vivre dans son existence surtout quand on nous a fait mal. Les histoires familiales douloureuses sont souvent inscrites dans nos mémoires et il est compliqué de s’en sortir. J’ai la chance d’être avec une maman et une soeur avec qui on se réconcilie facilement, vite. Nous mettons l’énergie de notre amour dans ce magnifique lien que nous avons. Mais ce n’est pas le cas de toutes les familles. Quand un parent a vécu un tourment avec ses propres parents et n’a pas pardonné, les enfants à leur tour auront du mal à être dans le pardon. C’est une répétition sans fin qui laisse des traces dans le cœur de toute une génération. Pourtant les enfants seront ceux qui pardonneront plus facilement que les adultes et seront certainement la clé d’un passage plus vertueux et salvateur. Comment aller vers le pardon dans la famille même quand cela est impardonnable? Comment faire en sorte que le passé ne déborde pas sur le présent ? Le pardon dans la famille face aux traumatismes de l’enfance Quand il s’agit du pardon, cela vient toucher l’intimité de la personne, sa volonté à faire face à la douleur incommensurable que nous pouvons ressentir lorsqu’un parent nous a fait mal. L’enfance crée des traumatismes profonds qui feront de nous des adultes blessés, blessants ou pulsionnels. ???? À lire aussi : Quand le narcissique instrumentalise les enfants après la rupture Pour mieux identifier les différentes blessures, il est important tout d’abord de poser la véritable blessure du passé. Il existe 5 traumatismes de l’enfance : Les maltraitances émotionnelles et physiques L’humiliation verbale Les abus sexuels La présence d’un membre de la famille sous addiction ou malade mental L’abandon parental (divorce, décès, perte, emprisonnement) Ces traumatismes sont extrêmement difficiles à dépasser. Parfois, on a même mis beaucoup de temps avant d’identifier clairement ce qui cause la rancœur, la perte de soi dans nos relations. C’est par conséquent en plein cœur de sa résilience que l’acte de pardonner vient toucher notre propre responsabilité. Cela peut prendre des années avant de passer à l’acte du pardon. Certaines familles vivent la rancœur, l’attente, l’oubli, la solitude, l’éloignement et tant d’autres peines sans en voir l’issue. Le pardon peut venir tardivement mais parfois cela ne peut jamais arriver. Les ressentiments peuvent avoir la dent dure et peuvent par conséquent laisser des séquelles, des fardeaux lourds pour toute une famille, toute une génération. L’impardonnable a pris sa place et rien ne semble dégager la route. Comment pardonner à un membre de sa famille sans éternellement lui en vouloir ? Comment arriver à dépasser la rancœur, la haine, la tristesse vis-à-vis de ses parents, de sa famille ? Pardonner c’est refuser de se venger Quand on accepte de pardonner, on refuse de se venger. C’est de cela dont il faut prendre conscience. Quand on ne pardonne pas, on reste dans les ressentiments. On nourrit un espace toxique dans notre cœur. On alimente la blessure existante avec de la colère, de la tristesse. Ces sentiments sont complètement légitimes quand on a eu mal ou quand on a encore le mal à vif. L’étape à intégrer c’est le refus de perpétuer un mal. Lorsqu’on pardonne, on repousse l’idée de refaire du mal. On ne répond pas à la douleur vécue par une autre douleur. On ne souhaite pas du mal. On éloigne la vengeance de sa vie. Le pardon est donc thérapeutique. Mais parfois c’est éprouvant d’arriver à cette prise de conscience. Des thérapeutes peuvent nous y aider mais i vous ne voulez pas pour la énième fois raconter votre histoire, vous pouvez aussi vous auto-guérir grâce à l’écriture thérapeutique. Je peux aujourd’hui constater grâce à mes différents ateliers d’écriture combien l’acte d’écrire en étant accompagné peut libérer et donner un autre sens et une autre énergie à sa vie. Raconter son histoire ou mettre en place de nouvelles perspectives pour soi sont essentiels pour se reconstruire. On dit que la vengeance ne répare pas un tort, mais elle en prévient cent autres. A quel prix ? Notre responsabilité humaine serait-elle celle de croire que nous pouvons sans cesse faire la justice de l’homme pour qu’il comprenne. Dans l’acte de se venger, nous devenons nous-mêmes des bourreaux, nous ouvrons une porte à la violence, celle qu’on refuse d’endosser. La vengeance c’est un défouloir, une volonté de se soulager. Parfois elle est incontrôlable car la douleur est trop vive. Les blessures de l’enfance sont l’histoire de notre vie, notre épée de Damoclès. Mais nous ne pouvons avoir cette responsabilité de les reproduire. Pour cela il faut apprendre à s’en détacher. L’une des raisons fondamentales à ce détachement de l’âme est la présence de nos enfants au milieu de cette souffrance intérieure. Ce sont nos enfants qui vont nous aider à pardonner. Les enfants pardonnent plus facilement que les adultes Les enfants commencent par aimer leurs parents ; devenus grands, ils les jugent ; quelquefois, ils leur pardonnent. Comment pardonner un traumatisme de l’enfance ? Comment pardonner une trahison familiale ? Comment vivre le pardon ? Lorsqu’on devient à son tour parents, c’est tout un monde de croyances qui s’ébranle. Nos enfants nous apportent un nouveau regard sur la vie. L’amour maternel, paternel sont des viviers de transformation personnels puissants. Ils nous guident vers une responsabilité face à la vie. Lorsqu’on ne pardonne pas à quelqu’un qui nous a fait mal dans la famille, plusieurs raisons conflictuelles nous animent : J’ai mal et je ne te pardonnerai jamais ce que tu m’as fait subir. Je veux me protéger et protéger mes enfants. Je ne veux pas que cela se reproduise. La peur prend le dessus et nous restons dans cet égrégore de souffrance. Et c’est un jour que nous pouvons prendre conscience de la nécessité et de l’évidence d’aller vers le pardon. La présence de nos enfants, notre responsabilité vis-à-vis d’eux peut nous accompagner sur ce chemin du pardon. Et surtout l’amour de
Au coeur de son amour, il faut savoir y aller vraiment sans douter. Et tant pis pour les ragots et les autres, il faut savoir faire des choix par amour. Il faut savoir se déshabiller une bonne fois pour toutes et accepter de montrer son coeur tel qu’il est. Retirer tout ce qui nous alourdit le coeur et accepter de le laisser à l’air libre! La profondeur au coeur de soi Au coeur de son amour, il y a tout ce que vous êtes profondément et que vous seul savez entendre dans le plus tendre des secrets. Le creux de soi, cette infinie découverte que vous ne comprendrez probablement jamais. Mais que vous saurez entendre sans aucun doute car sa voix est tellement omniprésente à certains moments de notre vie que nous n’avons pas d’autres choix que d’écouter la voie du coeur. Oui ça vibrera tellement fort en vous que vous agirez sans même contrôler cet espace. Il subsistera toujours une vérité, celle qui vous fait vibrer et exister. On dit qu’il faut trouver sa place pour sentir son existence. La réponse est alors certainement au coeur de son amour. Si vous ne savez pas vous aimer et aimer les autres comment pouvez-vous accéder à cette place dans la vie. Ce ne sont pas les autres qui auront les réponses pour vous. Mais c’est bien votre coeur et sa musique intérieure qui résonnera au plus authentique endroit en vous. Au coeur de son amour c’est comme le creuset d’une douceur échappée au vent et que vous attrapez au vol lors de votre aventure de vie. L’amour s’en va, l’amour revient. Partir pour revenir à soi Il est un voyage continu tout au long de notre vie. Ce ne sont pas les autres que vous quittez lorsque vous terminez une histoire d’amour mais c’est bien à vous-même que vous dites au revoir. Parce que vous n’entendez plus la voie de votre coeur. Vous devenez sourd à l’amour. Au coeur de son amour, c’est donc accepter de renaître à chaque fois, comme une seconde chance ou une énième chance de se connaître, de se découvrir et de se caresser avec la plus tendre des compassions. Ne vous détestez pas, bien d’autres le feront à votre place. Ne vous jugez pas, bien d’autres sauront se délecter de ce pouvoir. Ne vous laissez pas seul dans le coeur. Au coeur de son amour c’est l’endroit où l’on peut rencontrer ceux qui parlent le même langage d’amour que vous. C’est l’espace ouvert qui viendra toucher les plus sensibles et les plus sincères âmes que vous croiserez dans votre vie. N’ayez pas peur de vous dire je t’aime quand tout va mal. Ne craignez pas de dire à ceux que vous aimez combien ils peuvent être uniques et combien vous avez envie de les aimer jusqu’au bout! Au coeur de son amour, s’installent tous les êtres que vous avez chéris, tous ceux à qui vous voulez donner la main durant tout le chemin. Au coeur de ses blessures Au coeur de son amour, il faut savoir pleurer et rire. Cela fait partie de la construction personnelle. Il n’y a rien qui se manifeste sans fracture dans l’âme et sans cicatrice par la suite. Au coeur de son amour c’est comme cette empreinte qui ne vous quittera jamais. Il conviendra de la regarder et de se dire que c’est bien à vous qu’elle appartient. Mais transformez cette blessure en coeur et vous verrez que votre parcours est un apprentissage de l’amour et c’est tout. Au coeur de son amour c’est reconnaître tout ce qui n’ a pas pu exister pour soi, tout ce que vous avez rejeté parce que vous étiez blessé. Au coeur de son amour, il faut apprendre aussi à souffrir il est vrai et ne pas hésiter à retirer ce masque pour se montrer tel qu’on est même si la souffrance a laissé un sacré trou béant dans le coeur. J’en connais des artistes de la honte et qui ne pardonnent jamais. J’en connais des voix sourdes à l’amour et qui se disent que c’est tellement mieux d’en aimer certains et d’en laisser d’autres seuls. L’amour dans son puits de bonheur n’a rien à voir avec les peaux de chagrin qui se dessinent dans les mains de certaines personnes. L’amour est inépuisable. Il est certainement l’une des énergies de vie la plus ressourçante et rédemptrices pour soi. Semer des bouts de son coeur Regarder au coeur de son amour que c’est si bon de pouvoir encore semer des bouts de son coeur sans compter, de se dire qu’on fait partie des personnes à fleur de peau qui pleurent au premier coup d’oeil d’amour qui vous brûle les lèvres. S’écrire des messages d’amour, exprimer son amour à ceux qu’on aime. Pourquoi avons-nous tant de mal à le faire? Pourquoi mettons-nous autant de freins à savourer l’amour pour soi et les autres? Peut-être parce qu’on ne nous a pas appris à s’aimer et à aimer l’autre. Mais on a appris à se comparer, à se scruter du coin de l’oeil et puis à savonner le sol pour que la personne tombe devant nous. Et alors on s’en veut d’être ainsi parfois, on se déchire de voir tant de coeurs anéantis et oubliés. Au coeur de son amour c’est savoir dire stop à ces manipulations de l’être. Ouvrir son coeur une bonne fois pour toute en trouvant la clé de sa vérité. Un proverbe africain dit que le bonheur ne s’acquiert pas dans les apparences, chacun d’entre nous doit le construire avec le coeur. L’amour c’est la générosité du coeur. La vengeance, le mépris, la méchanceté sont autant de fardeaux pour soi qui vous serrent le coeur. Alors cherchons plutôt ce qui le libère et l’ouvre pleinement à la vie. J’aimerais tellement transmettre ce pouvoir à mes enfants, leur dire que je sais aimer. Mais je ne sais pas en fait très bien leur dire. Alors j’écris pour laisser des traces de mon coeur et leur
Article original écrit pour le site www.lesmotspositifs.com Comment se reconstruire après un deuil périnatal ? Comment dire au revoir à l’enfant qui n’a pas pu exister ? Pourquoi certaines âmes d’enfants vivent et d’autres meurent rapidement ? Perdre son enfant est certainement l’un des traumatismes les plus violents qu’une femme puisse connaître. Que cette perte se passe durant la grossesse ou juste après, elle laisse une empreinte à vie dans notre matrice énergétique de femme. Beaucoup diront que la relation avec son enfant n’a pas eu le temps de s’installer dans le sillon de la famille pour amenuiser cette perte. Pourtant c’est sans aucun doute le deuil le plus paradoxal, le plus douloureux, le plus profond qu’une femme puisse vivre dans son existence. Certaines femmes qui sont confrontées à ce deuil ne se remettent jamais de cette souffrance. Comment pouvons-nous nous remettre de la mort d’un enfant alors qu’il était destiné à la vie ? C’est une question bouleversante qui pour beaucoup d’entre nous renferme tout son lot d’injustice, de colère quand nous y sommes confrontées. Si un accompagnement psychologique est nécessaire dans ces cas-là, il est important aussi de trouver une voie de guérison personnelle et intime pour accompagner cette douleur. Je vous propose ici un chemin de compréhension du deuil périnatal afin que vous puissiez chacune mettre un message sur cette séparation d’amour et envisager une autre destinée de cette âme perdue. La complexité du deuil périnatal Le deuil de la vie est complexe. En effet, lorsqu’une femme attend son bébé, tous les projets d’avenir se profilent, la mort qui s’impose alors est une source d’incompréhensions quand elle vient sans qu’on s’y attende. Le deuil périnatal peut se manifester pendant la grossesse, à la naissance ou pendant les sept premiers jours. La mort d’un nourrisson ou d’un fœtus in utéro est encore minimisé dans notre société. Le deuil périnatal est même tabou dans de nombreux pays. Les femmes ou les couples qui vivent ce traumatisme peuvent refuser d’en parler. Cela crée un vide et génère un questionnement existentiel sur la vie des enfants : Pourquoi certaines âmes d’enfants vivent et d’autres meurent rapidement ? Pourquoi est-ce moi qui vis cela et pas d’autres ? Autant de questions sur la naissance, la mort, l’accouchement, donner la vie, perdre la vie, l’amour que l’on porte à son enfant, le lien d’amour qui nous unit à notre bébé, notre enfant que nous mettrons au monde neuf mois plus tard. La douleur est dure. C’est le chagrin d’amour qui nous retranche dans notre solitude intérieure en se répétant que personne ne peut comprendre ce que nous vivons. Il faut donc apprendre à se reconstruire émotionnellement pour faire face à cette épreuve. Il faut apprendre à poser des mots à ces maux de désespoir et de souffrance. Fort heureusement, de nos jours, certains personnels médicaux proposent d’accompagner ce moment douloureux en conscience car un indicateur très fort subsiste : une grossesse sur quatre n’aboutit pas. On estime à 15% le nombre de fausses couches durant les grossesses. Ces données reflètent combien nous sommes nombreuses à être certainement passées par ce chemin bouleversant et rempli de chagrin. Le deuil périnatal n’est pas un deuil du passé mais il est un deuil de l’avenir. Comment définit-on le deuil périnatal ? Selon l’organisation mondiale de la santé (OMS), même si ce deuil est reconnu en tant que tel, il le catégorise comme un deuil de la vie qui n’aura pas lieu, un deuil de projets. Celui-ci concerne les grossesses non abouties mais aussi la perte de l’enfant dans les 7 jours de l’accouchement. L’être n’a pas existé et la relation n’a donc pas eu lieu concrètement. Les souvenirs, les liens ne se sont pas créés physiquement ou très peu. Au travers de cette définition, c’est donc une souffrance qui peut rester silencieuse durant toute une vie à laquelle on aura porté qu’un intérêt rapide. Comment est vécu un deuil périnatal au sein du couple parental et dans l’entourage ? Perdre un enfant n’est pas dans la logique naturelle du cycle de la vie. Certains parents souffrent et se retrouvent confrontés au regard des autres et aux consolations malheureusement souvent maladroites. « Vous en aurez un autre ». Comme si un enfant pouvait se remplacer, s’oublier. Perdre un enfant si tôt fait de lui un être qui n’est pas reconnu socialement. Il n’a pas laissé de traces et par conséquent il laisse un vide qui pour les parents ne peut se résumer quoiqu’il en soit à un passage quand la souffrance prend le dessus. On peut donc ressentir toute la complexité émotionnelle à comprendre cette réalité du deuil expliquée sous ce paradigme. Vous ressentirez de la honte, de la culpabilité de ne pas avoir été au bout de cette grossesse. Vous souffrirez et devrez dans un laps de temps court pour prendre des décisions suite au décès de votre enfant: Lui donner un prénom, habiller l’enfant, garder une empreinte du pied, de la main, organiser des obsèques ? Autant de décisions qui glacent le cœur de la mère, du père, du couple parental. Sommes-nous prêts à garder un souvenir du bébé pour toute la vie ? Faut-il considérer cette épreuve uniquement comme un passage ? Pouvons-nous réenvisager d’avoir un autre enfant ? Doit-on comprendre que chaque cycle de vie est un cycle d’âmes qui viennent s’incarner dans des durées diverses ? Pourquoi certaines âmes d’enfants vivent et d’autres meurent rapidement alors? Comment pouvons-nous considérer qu’une relation ne s’est pas établie entre l’enfant et sa mère durant la grossesse ? Pourquoi certaines grossesses aboutissent et d’autres non ? Beaucoup de questions autour du deuil périnatal qui méritent des explications conscientes sur le sens que nous pouvons donner à la vie et à l’amour inconditionnel pour un être cher absent. Vivre un deuil périnatal c’est mettre une conscience sur l’existence d’un être de passage dans son corps sans qu’il puisse s’incarner dans la vie. Et si on reconsidérait le rôle de l’âme de l’enfant ? Lorsqu’on considère que l’incarnation de chaque être est un mouvement de la vie. C’est nous qui mettons une règle dans la durée et estimons que lorsqu’un enfant meurt
Article original écrit pour le site www.lesmotspositifs.com Aimons nos enfants tels qu’ils sont. Cette affirmation semble évidente à première vue. Lorsque notre enfant arrive dans notre vie, nous voulons le meilleur qu’il soit pour lui. Nous lui souhaitons du bonheur et nous lui promettons un avenir serein. Votre amour l’accompagnera coûte que coûte et vous serez toujours là pour l’aider. Autant d’intentions positives qui assurent évidemment à l’enfant une sécurité affective et primordiale pour son développement d’être. Pourtant, derrière cet amour immense se cachent toutes nos maladresses de parents. A vouloir être des parents anticipateurs en calculant tout à l’avance pour éviter que votre enfant se retrouve en difficulté, en voulant trop le protéger parfois, nous empêchons inconsciemment nos enfants de s’accomplir sur leur chemin de vie. Car sommes-nous vraiment prêts à accueillir notre enfant tel qu’il est ? Sommes-nous vraiment prêts à aimer nos enfants dans tout leur chemin faits de choix, de changements, de blessures, de vérités ? Sommes-nous vraiment prêts en tant que parents à accueillir cette puissance d’incarnation de notre enfant ? C’est mon 100ème article sur le site et je voulais témoigner combien cette relation d’amour avec nos enfants peut être déterminante sur son parcours de vie. En effet, j’ai toujours été aimée par mes parents et je n’ai manqué de rien. J’ai accompli ma réussite professionnelle en faisant en sorte de dépasser mes difficultés. Puis, je suis arrivée à un moment de ma vie où j’ai fait de multiples choix notamment celui d’écrire en plus de ma carrière professionnelle pour témoigner des sentiments et des expériences multiples au regard de ma vie pour que chacun retrouve dans mes écrits une part de son histoire. Même si mes parents m’ont accompagnée incontestablement sur mon parcours, ce choix d’écrire et de dire des choses fortes sur mon intériorité les a bouleversés. Étaient-ils prêts à entendre cela de leur fille ? Étaient-ils prêts à comprendre tout mon cheminement ? Ce sont des questions fondamentales aujourd’hui qui doivent se poser dans l’éducation positive parentale. La responsabilité parentale ne repose pas uniquement sur la réponse des besoins selon l’échelle de Maslow, elle est aussi et surtout un positionnement de parents pour faire en sorte de considérer son enfant comme un être à part entière qui doit accomplir son chemin. Même si aujourd’hui, ce stade semble dépassé par mes parents et je les remercie. Ils ont dû apprendre à accueillir cela. Combien de parents se retrouvent face aux choix de leurs enfants et ne les comprennent pas voire les refusent… En tant qu’auteure relation, je voulais mettre au cœur de ce centième texte, mon âme d’amour dans ce lien véritable avec son enfant. En quoi cet amour peut-il être un accompagnement côte à côte même si ça vient chercher au fond de vous des choses inconfortables, déstabilisantes en tant qu’adultes parents ? Quelle posture parentale devons-nous adopter pour permettre à nos enfants de s’accomplir dans leur personnalité authentique ? Comment alors aimer nos enfants pour ce qu’ils sont ? Comment aimer nos enfants tels qu’ils sont ? Ne soyons pas des parents parfaits, mais soyons des parents en pleine présence. Lorsqu’un enfant arrive dans le couple parental, nous l’aimons déjà et nous allons au fil du temps renforcer cet amour. Mais force est de constater que parfois maladroitement nous brisons les rêves de nos enfants à cause d’un amour étouffant qui freine la puissance d’être des enfants. Derrière notre éducation parentale, nous érigeons souvent et de façon parfois involontaire et inconsciente, des barrières qui deviendront des obstacles. Lorsqu’un enfant n’a pas réussi sa vie professionnelle par exemple, selon notre paradigme, nous sommes déçus et nous remettons en question notre légitimité parentale dans l’éducation que nous lui avons apportée. Nous doutons de notre éventuelle surprotection, de notre présence trop importante. Autant de questionnements normaux qui nous bouleversent. Nous avons cherché durant toute leur enfance à leur apporter la sécurité affective, matérielle et nous tombons parfois de haut quand la suite ne se présage pas comme on aurait aimé pour notre enfant. Mais le véritable problème c’est qu’au travers de cette éducation basique nous attendons une sorte de réciprocité. « Je t’ai donné tout ce dont tu avais besoin et je veux maintenant un retour sur tout ce que je t’ai offert. » Cette attitude maladroite que nous adoptons tous à un moment en tant que parents, est narcissique. En effet, au travers de notre enfant, nous avons tout simplement cherché à réparer ce que nous n’avons pas pu réaliser par nous-même. Nous projetons nos rêves sur nos enfants et nous attendons d’eux qu’ils poursuivent cette transmission familiale. Nous exigeons même ce devoir de réalisation de leur part. En tout état de cause, nous croyons que nous sommes des parents parfaits et des guides incontournables pour la réussite que nous croyons percevoir de nos enfants en leur attribuant cette responsabilité de réussite. Mais c’est un leurre qui aura ses conséquences car nous freinons à la fois l’accomplissement véritable de notre enfant et nous ne sommes pas dans notre rôle essentiel de parents qui est celui d’être pleinement présents à nos enfants pour leur offrir une confiance totale en la vie. Je ne parle pas de la présence physique, je parle de cette pleine présence consciente qui est celle d’accueillir l’autre dans ses spécificités individuelles. Ne brisons pas les rêves de nos enfants. Portons-les le plus haut possible dans leur réalisation en les laissant s’exprimer tels qu’ils sont. Soyons déçus s’il le faut, gérons notre frustration, notre colère et laissons-les être. Vous aurez beau vouloir être parfaits en leur apportant tout, vous ne les accompagnerez pas comme il se doit. Si votre enfant est en opposition avec vous c’est qu’il affirme son indépendance, son individualité. Permettez-lui cela ! Aimez-le tel qu’il est même si vous le trouvez pénible ! Un enfant peut vous surprendre et aller vous rencontrer là où vous n’auriez pas imaginé en tant que parents. C’est cela la pleine présence : être à l’endroit du cœur avec votre enfant, là où vous n’auriez jamais pensé, là où vous devez vous pardonner d’abord à vous -même de ne pas avoir
Article original écrit pour le site www.lesmotspositifs.com Il y a de ces matins où vous vous sentez double. Vous ressentez à l’intérieur de vous une présence, quelque chose de mystérieux qui vous ramène à votre enfant inconsciemment. Vous avez cette sorte d’intuition qui vous bouleverse comme si ce lien vous unissait tous les deux même dans l’absence, la séparation. Une force d’amour qui vous fait ressentir intuitivement sans aucune explication votre enfant même quand il n’est pas là. Vous vibrez au fond de vous, vous êtes capable de savoir s’il va bien ou mal. Il est arrivé même que certaines femmes soient en capacité de ressentir au même instant la scène que leur enfant était en train de vivre. On pourrait apparenter cela à une connexion télépathique ou télépsychique. Certaines mamans ont sauvé leurs enfants de la vie en captant leurs blessures, leurs douleurs, leurs épreuves. Il ne s’agit pourtant pas de magie. Il y a une explication scientifique merveilleuse à cela. Lorsque nous devenons maman, il y a déjà en nous tout un espace féminin à ressentir en pleine conscience, cette sève qui circule en nous, cette énergie d’amour qui va augmenter et se partager à vie. Et dans ces matins où vous vous sentez attirée à votre enfant où vous captez tout de lui, il est essentiel de revenir à votre rencontre de vie celle où la femme que vous étiez avant la naissance est devenue une femme maman. Il y a de ces jours où la femme et la maman viennent dialoguer à l’intérieur de nous et nous remuons notre intériorité intime. Pourtant le temps a passé, vous avez eu des enfants, vous avez aussi dans la plupart du temps compris beaucoup de choses sur votre féminité. Vous avez fait en sorte d’équilibrer votre rôle de maman avec celui de la femme. Un jonglage permanent qui vous a valu parfois des pleurs, des doutes, des ras-le bol et puis à un moment un je m’en fous. Je suis ainsi avec ce physique, cette force, cet amour et vous vous incarnez dans votre puissance féminine cherchant toujours plus à apporter des enseignements à toutes celles qui ont encore du mal à trouver cet espace d’amour en soi quand tout a été remué, bouleversé avec l’arrivée d’un enfant. Il y a des baby blues, des douleurs intimes morales et physiques qui font de vous une femme qui ne sera plus jamais celle qui était avant l’arrivée de vos enfants. Ça vous a renforcé, ça vous a apporté une énergie différente, ça a gonflé votre cœur d’amour. On vous a regardé différemment à l’extérieur et dans votre propre foyer. Certains hommes n’arrivent pas à voir, à aimer cette transformation en vous qui a été bouleversante, d’autres hommes ou femmes vous ont accompagnée dans ce chemin de métamorphose et ont agrandi cet espace d’amour pour vous aimer telle que vous êtes tout simplement. Être une femme, une maman ça vient toucher votre cœur, ça vient couler sur vos joues et ça vous dit que c’est parfois tellement difficile, épuisant de s’aligner avec ces deux identités. Entre douleur sûrement et euphorie des instants où nous devenons maman, cette rencontre avec notre enfant nous emmène dans le miroir de notre existence en tant que femme. Et nous avons ce sentiment que cet amour qui nous unit à notre enfant fait partie de l’unicité qui ne vous quittera jamais. C’est plus fort que tout, nous ressentons à l’intérieur de nous comme un écho qui nous ramène sans cesse à notre enfant même quand celui-ci grandit et vous quitte vers d’autres horizons. Nous éprouvons intensément ce mouvement de la vie et nous accomplissons l’irréversibilité de l’amour. Cet amour inconditionnel, celui qui se détache de notre égo pour s’ouvrir à plus grand que soi, celui qui tend ses bras à la vie. Accueillir en soi un être et le faire grandir dans son espace intime c’est un mystère qui ne saurait passer inaperçu dans votre cœur, dans votre présence, dans ce que vous deviendrez une fois la naissance réalisée. Il y a une explication merveilleuse qui vous unit à jamais à la femme que vous êtes et la maman que vous êtes devenue. Connaissez-vous le microchimérisme fœtal-maternel ? C’est le partage de l’amour en cellules. En effet, durant toute la gestation, les cellules à la fois de la femme maman et celles du bébé vont venir voyager dans le sang des deux êtres. Au travers de cet échange vital, il y a surtout une explication bien plus impressionnante. Au-delà du partage des cellules, celles-ci vont fusionner après la naissance du bébé et vont donc laisser dans le corps de la femme maman une empreinte pendant des années voire des décennies. Cette empreinte se marquera dans le cerveau, dans les os, dans la peau de la femme maman. Les études scientifiques ont même montré que cette empreinte génétique laisse apparaître des cellules du fœtus dans le corps de la mère une vingtaine d’années après l’accouchement. L’explication est encore plus merveilleuse car lorsque nous devenons maman, l’échange des cellules est guérisseur. En tant que femme maman nous construisons notre bébé et en retour notre bébé nous protège. Il s’avère que si lors de la grossesse, nous tombons malades par exemple si le cœur de la maman est blessé, les cellules du bébé vont venir immédiatement vers la blessure du cœur et vont à son contact se transformer en cellules réparatrices du cœur. Ce lien entre la femme maman qui développe son enfant et le bébé qui protège et guérit les blessures est une rencontre unique. Elle fait partie de celle qui vous fera vivre parfois l’inexplicable dans la vie, celle qui vous ramènera au fait incontournable que même quand votre enfant n’est pas là, vous ressentez votre enfant. L’évidence de cette preuve scientifique m’amène à conclure par cette belle vérité d’amour que nous portons nos enfants toute notre vie. Ils ont ce pouvoir de nous guérir, nous avons le pouvoir en tant que maman de les faire grandir.
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