Catégorie : Enfance

On a tous dans le cœur un sentiment d’abandon, une histoire qui n’a jamais abouti, une séparation douloureuse, une enfance blessée, un ourson perdu, une crevaison en plein cœur qui vient nous rendre vulnérable et creuser le sillon d’une solitude profonde en soi et qui ne nous quittera jamais. On a tous dans le cœur un sentiment d’abandon comme une mélodie intérieure, un champ de verdure anonyme et si vaste, une chanson si triste qui nous suit éternellement et cela peut avoir lieu dès le premier souffle de notre vie quand nous quittons le ventre de notre mère, il est vrai. C’est un abandon qui se crée comme une présence discrète et intime qui obscurcira notre ciel pendant très longtemps. Ce sentiment d’abandon, nous le portons tous comme un héritage, une part de notre humanité. Mais alors pourquoi ce sentiment d’abandon se réveille t’il parfois dans notre vie alors que nous faisons en sorte de ne pas nous laisser submerger par celui-ci ? Parce que parfois dans un regard échangé, dans une étreinte furtive ou vers un horizon lointain, nous sommes submergés par cette nostalgie de la vie, par cette mélancolie suprême qui enveloppe notre âme comme un voile de soie. Nous laissons de la place à ce sentiment d’abandon dans notre coeur. On se surprend alors à écouter et à se laisser guider par cette rêverie mélancolique qui nous ramène cet écho de l’homme et la femme seule dans sa conscience. Ce sentiment d’abandon telle une entaille, telle une rupture avec l’amour maternel n’est pourtant pas une blessure en soi car c’est une sorte de contemplation à la réflexion personnelle qui nous pousse à explorer les recoins les plus intimes de notre être. On cherche alors le sens caché des choses. On plonge dans l’océan de notre propre mystère. Le sentiment d’abandon ne doit pas se fuir. Nous devons apprendre à vivre avec, à le chérir à notre façon. On peut aussi décider de l’accueillir comme un guide silencieux qui nous conduit vers notre lumière intérieure, notre résilience de l’âme. On réalise alors que c’est dans l’abandon de soi que l’on trouve sa véritable essence, sa fidèle liberté. Car ce n’est pas avec des compagnons de route que nous pouvons construire notre abri solitaire. Ils peuvent nous aider certes mais c’est bel et bien avec notre créativité que nous savons intimement ce qui nous protègera et ce qui nous préservera du danger. On a tous dans le cœur un sentiment d’abandon qui devient au fil du temps notre inspiration telle une source d’amour pour soi. Nous découvrons notre profondeur et nous œuvrons pour qu’elle devienne une ouverture au monde. Le sentiment d’abandon nous guide sur le chemin de la découverte de soi, de la quête de sens qui peut mener à l’émerveillement de la puissance que nous possédons tous en nous. Dans l’abandon, au plus profond de notre être, nous découvrons une authenticité qui transcende alors les masques que nous portons devant les autres. Car c’est bien au cœur de ce sentiment d’abandon que se cache notre véritable nature, notre histoire qui ne ressemble à aucune autre. Dépouillés de ces artifices, nous tenons la main à ce sentiment d’abandon et nous apprenons à révéler notre splendeur intime. L’abandon est le miroir de notre âme. C’est dans ces moments de grande vulnérabilité, quand l’âme est touchée dans sa corde sensible au plus près du sentiment d’abandon que nous comprenons le sens de la vie. Celle qui est une danse complexe entre la lumière et l’obscurité. Nous apprenons à accueillir nos ombres et à les accepter. C’est dans cette acceptation que réside la clé de notre transformation intérieure. C’est au cœur de ce sentiment d’abandon que nous devenons en quelque sorte nos propres gardiens de l’âme, nos propres gardiens de l’amour. Dans le sentiment d’abandon, nous trouvons notre maison, notre véritable soi. Nous devenons plus libres d’être nous-mêmes une fois que nous prenons près de nous cet abandon intime et sans avoir besoin des autres. Apprenons alors à chérir cet abandon, ce qui nous fait tellement mal. Apprenons à cueillir les fruits de notre résilience face à ce qui nous a abandonné, ce qui nous a rejeté. Tout ce qui nous a isolé, perdu dans le berceau de l’abandon nous rend plus forts à l’intérieur. On a tous dans le cœur un sentiment d’abandon, une faille, une entaille qui nous fait mal. Cela fait partie de la souffrance collective. Mais c’est bel et bien dans l’acte personnel et véritable que chaque individu pourra prendre son envol en gardant une main tenue par l’abandon et une autre tournée vers le réconfort, le soutien de ceux qui nous aimeront dans ce chemin de solitude. Et si vous ressentez le besoin de comprendre et aller vers la transformation de ce sentiment d’abandon, l’écriture est la voie de l’expression personnelle qui permet de déposer son âme au repos. Écrire vous aidera à prendre non seulement conscience de cette trace de l’abandon en vous mais cet acte vous accompagnera également sur le chemin du développement personnel pour ne pas subir cette fois-ci ce qui vous affecte éperdument. Pour vous aider, j’ai écrit ce guide de l’autothérapie par l’écriture. Pour aller plus loin: Tenir bon devant les autres et s’effondrer à l’intérieur Trouver la paix au coeur de l’incertitude
Il existe un lien unique, celui d’une sœur qui vous accompagne secrètement sur le chemin de votre vie. Ce lien unique d’une sœur transcende le temps et l’espace. Ce lien unique d’une sœur s’est forgé dès les premiers battements de nos cœurs. Avoir une sœur, c’est faire naître un lien privilégié à la fois puissant et délicat, empreint d’une profondeur sans pareille. Il existe un lien unique, celui d’une soeur qui est une compagne de voyage. Les soeurs partagent des souvenirs d’enfance gravés dans leur mémoire, des jeux partagés, des secrets murmurés dans le noir de la nuit. Elles sont les témoins de chaque étape de la vie de l’autre, des premiers pas hésitants à l’accomplissement des rêves les plus fous. À travers les hauts et les bas, elles restent solidaires, soutenant et encourageant l’une l’autre avec une ferveur inébranlable. Il y aura des moments difficiles parfois peut-être même de jalousie car être soeurs c’est comme être deux jumeaux qu’on compare aussi. Mais dans ce lien unique, celui d’une sœur qui vous accompagne secrètement, il y a leur relation, qui dévoile une familiarité qui dépasse les mots. Les sœurs se comprennent souvent d’un simple regard, d’un sourire complice. Elles partagent des traits physiques, des expressions, des gestes qui les lient indéniablement. Il y a une alchimie particulière entre elles, un lien invisible tissé par le fil du sang qui coule dans leurs veines. Avec ma soeur nous sommes blondes toutes les deux. Nous avons les yeux bleus. Nous sommes jumelles en quelques années de décalage. Au-delà de la biologie, les sœurs ont le pouvoir de se comprendre et de se soutenir mutuellement dans les moments les plus sombres. Elles sont les gardiennes de secrets enfouis, les épaules sur lesquelles on peut pleurer sans jugement. Elles sont là pour célébrer les succès et apaiser les douleurs. Leur amour est un roc solide sur lequel on peut s’appuyer, une source inépuisable de réconfort et d’affection. On ne s’en rend pas toujours compte au début mais c’est au fil du temps que l’on sait à qui on peut se confier véritablement. Pourtant, comme dans toute relation humaine, il y a des hauts et des bas. Les sœurs peuvent se heurter, se blesser parfois, mais elles ont la capacité de guérir et de pardonner. Leur lien est plus fort que les désaccords passagers, car il est ancré dans une histoire commune, une intimité profonde qui les relie au-delà des différences et des divergences. Avec ma sœur, nous avons toujours dépassé nos souffrances et appris à nous pardonner pour rester dans notre lien unique d’amour. Les sœurs sont des piliers dans nos vies. Elles sont là pour partager les rires, les larmes, les joies et les peines. Elles sont les gardiennes des souvenirs de notre enfance, des complices de nos aventures et des témoins de notre évolution. Leur présence est un cadeau précieux, un héritage de sang qui nous lie pour toujours. Dans le cœur des sœurs de sang, il y a un amour inconditionnel, une connexion qui transcende les frontières du temps et de l’espace. Elles se sont choisies dans leurs âmes avant de s’incarner sur cette terre dans cette vie.  Elles sont un rappel constant de qui nous sommes, d’où nous venons et de la force de l’amour familial. Les sœurs sont des trésors précieux, des compagnes de vie qui illuminent notre existence de leur présence irremplaçable. Dans le ballet complexe de la vie, les sœurs de sang se soutiennent mutuellement lorsque les tempêtes de l’existence menacent de nous emporter. Elles sont des bras dans lesquels on peut se reposer, entendre des conseils avisés dans les moments de doute, des voix qui résonnent avec une familiarité réconfortante lorsqu’on a besoin d’entendre la vérité. Il existe un lien unique, celui d’une soeur avec qui vous partagez un héritage commun, une lignée qui se transmet de génération en génération. Elles sont les gardiennes de traditions familiales, les dépositaires de souvenirs anciens, les héritières d’une histoire qui les lie indissolublement. Elles portent avec fierté les noms et les coutumes qui ont été transmis à travers les âges, créant ainsi un fil d’union entre le passé, le présent et l’avenir. Dans les moments de bonheur, les sœurs de sang célèbrent ensemble. Elles sont les premières à se réjouir des succès de l’autre, à applaudir les accomplissements, à partager des éclats de rire contagieux. Leurs joies sont décuplées lorsqu’elles sont partagées, car elles savent que leur bonheur est intimement lié. Mais parfois, les sœurs doivent également affronter des épreuves et des douleurs profondes dans  leur vie. Elles sont présentes pour essuyer les larmes, pour apaiser les cœurs meurtris, pour offrir un refuge sûr dans les moments les plus sombres. Elles sont des guérisseuses d’âmes, pour leurs âmes réciproques capables de prodiguer un amour et un réconfort qui transcendent les mots. Dans leur relation, les sœurs de sang apprennent l’art du compromis et de la compréhension mutuelle. Elles naviguent ensemble sur les vagues tumultueuses de la vie, cherchant un équilibre délicat entre leurs propres besoins et ceux de l’autre. Elles savent quand se tenir fermement aux côtés de leur sœur et quand lui accorder l’espace nécessaire pour grandir et s’épanouir. Les sœurs sont des miroirs dans lesquels nous nous voyons avec une clarté sans pareille. Elles sont à la fois des alliées et des rivales, des confidentes et des challengers. Elles nous aident à découvrir notre véritable potentiel, à surmonter nos limites, à devenir la meilleure version de nous-mêmes. Il existe un lien unique, celui d’une sœur qui vous accompagne secrètement et c’est un trésor précieux qui nous accompagne tout au long de notre voyage sur cette terre. Leur présence est une bénédiction, une source inépuisable d’amour, de soutien et d’inspiration. Une sœur, c’est un lien indestructible qui nous rappelle que nous ne sommes jamais seuls, que nous avons toujours une âme sœur à nos côtés, une sœur de sang qui veille sur nous, quelles que soient les circonstances. Les sœurs tissent des liens tels des fils d’une
L’écriture et la maternité: la plume d’une mère entre le lait et l’encre. Comment oser se lancer dans l’écriture quand on est maman? Et lorsqu’on est une maman écrivaine, comment ne pas culpabiliser d’écrire parfois a lieu de s’occuper de ses enfants? Dans le sillage des pages que nous osons ouvrir, il se dessine un voyage unique, où l’écriture et la maternité s’entremêlent dans une danse envoûtante. La plume, telle une mère aimante, se balance entre deux mondes parallèles, baignée de la douceur du lait maternel et de l’encre mystérieuse des mots. Elle devient le lien subtil qui unit ces deux expériences intenses de la vie, fusionnant l’amour inconditionnel et la créativité pure. Au creux de la main maternelle, la plume se glisse, se nourrissant de l’intimité partagée entre la mère et son enfant. Comme le lait maternel qui nourrit le corps fragile du nouveau-né, l’écriture, elle, nourrit l’âme de la mère. C’est dans cet échange sacré que la plume puise sa force et sa délicatesse, traduisant les émotions profondes qui étreignent le cœur d’une mère. Pourtant, la plume d’une mère ne se contente pas de décrire les joies et les peines de la maternité. Elle se transforme en un instrument d’expression puissant, capable de traduire les pensées les plus intimes et les moments les plus précieux. L’encre qui s’écoule sur le papier devient le témoignage immortel d’une expérience fugace, éternisant les souvenirs et les enseignements transmis de génération en génération. Au fil des lignes, la plume d’une mère transcende les limites du temps et de l’espace. Elle se fait le gardien des instants magiques, des premiers mots balbutiés, des éclats de rire et des larmes essuyées avec amour. Elle capture l’essence même de la maternité, cette alchimie unique où chaque goutte d’encre devient un précieux héritage pour l’enfant qui grandit. Que ce soit dans l’intimité d’un journal intime ou dans les pages d’un livre, ou dans les lignes d’un texte,  la plume d’une mère trace son chemin avec une profondeur et une simplicité inégalées. Elle porte en elle le pouvoir d’évoquer la beauté fragile de la vie, les liens indestructibles qui unissent une mère à son enfant, et les enseignements précieux qui se déploient au fil des mots. Car la plume d’une mère est un trésor précieux, un héritage qui transcende les générations et rend éternelle la magie de la maternité. Trouver le temps d’écrire même quand on est maman Je suis maman de deux garçons et j’ai toujours trouvé le temps d’écrire, même si on me l’a souvent reprochée au détriment de ma famille mais l’écriture est ma guérison, ma réalisation, ma création. Je ne serais pas cette maman authentique si je n’avais pas l’écriture dans ma vie. La maternité est un rôle exigeant qui nécessite beaucoup de temps, d’attention et d’énergie. Les tâches quotidiennes telles que nourrir, habiller, transporter et éduquer des enfants, faire grandir les enfants, les écouter, les inspirer peuvent souvent prendre tout notre temps et notre énergie. Pourtant, pour de nombreuses femmes, l’écriture est une passion qui ne peut être négligée. Elle offre un moyen de s’exprimer, de se connecter avec les autres, de se divertir et de trouver un sens à la vie. Malheureusement, combiner la maternité et l’écriture peut sembler impossible pour beaucoup d’entre nous. Beaucoup de mes amies me demandent souvent comment je fais. Comment trouver le temps d’écrire lorsque les enfants ont besoin d’attention constante ? Comment trouver l’inspiration lorsque votre esprit est occupé par les tâches de la vie quotidienne ? Et comment gérer les sentiments de culpabilité qui accompagnent la prise de temps pour écrire au lieu de passer du temps avec les enfants ? Les défis de la maternité semblent décourageants pour les mères écrivaines, mais il existe des stratégies pour trouver un équilibre entre les deux rôles. La première étape consiste à trouver du temps pour écrire. Cela paraît impossible au début, mais il y a toujours des moments de la journée où vous pouvez écrire un peu, même si c’est juste quelques minutes. L’un des moyens les plus simples de trouver du temps pour écrire est de se lever plus tôt ou de rester debout plus tard. Beaucoup d’écrivains trouvent que les heures calmes du matin ou de la nuit sont les moments les plus propices à l’écriture. Si vous êtes une mère de jeunes enfants, vous pourriez avoir besoin de faire une sieste plus courte pour trouver un peu de temps pour écrire pendant que vos enfants dorment. Une autre stratégie consiste à utiliser le temps de transport pour écrire. Si vous prenez le métro, le bus ou le train pour vous rendre au travail ou à l’école, profitez de ce temps pour écrire quelques paragraphes. Si vous êtes en voiture, vous pouvez utiliser la reconnaissance vocale pour dicter vos idées pendant que vous conduisez. Enfin, vous pouvez impliquer vos enfants dans le processus d’écriture. Si vos enfants sont assez âgés, vous pouvez leur demander de vous aider à écrire des histoires ou des poèmes. Si vos enfants sont plus jeunes, vous pouvez écrire des histoires pour eux et les lire ensemble. Prendre du temps pour écrire peut sembler difficile, mais il est possible de trouver des moments de la journée où vous pouvez vous consacrer à votre passion tout en répondant aux besoins de vos enfants. Écrire en étant maman engendre des défis émotionnels dans cette combinaison de  la maternité et de l’écriture. Comment la créativité peut-elle aider à nourrir et équilibrer la vie de famille ? Concilier l’écriture et la maternité Trouver du temps pour écrire est une chose, mais jongler entre la maternité et l’écriture peut également être difficile sur le plan émotionnel. Les mères écrivaines se sentent souvent coupables de prendre du temps pour écrire au lieu de s’occuper de leurs enfants. Elles éprouvent un conflit intérieur entre leur rôle de mère et leur désir d’écrire. Cependant, prendre du temps pour soi-même et pour ses passions est en réalité bénéfique. En écrivant, vous pouvez vous connecter avec vous-même, trouver une
Dans mes écrits, les enfants ont des ailes. Au cœur de cette danse subtile entre l’écriture intuitive et l’âme, se trouvent des êtres d’une pureté infinie, des enfants qui portent en eux des ailes invisibles. Leurs esprits libres s’élèvent au-delà des contraintes du quotidien, embrassant l’essence même de l’écriture comme une véritable peinture de l’âme. Ces enfants, véritables artistes en herbe, transforment chaque mot en un trait de pinceau qui éclaire leur monde intérieur. Dans mes écrits, les enfants ont des ailes imaginaires qu’ils déploient avec une audace incroyable. Ils osent rêver, osent exprimer leur amour, leur douleur, leurs aspirations les plus profondes. Chaque mot est une échappée vers des horizons infinis, une invitation à un voyage intérieur où les frontières du possible s’effacent. Dans la pureté de leur vision, les enfants donnent vie à des mondes enchantés, peuplés de créatures fantastiques et de paysages féeriques. Leurs ailes d’encre et de papier les emportent vers des contrées lointaines où règnent l’imagination et la magie. Ils explorent l’inconnu, dévoilant des vérités profondes et des vérités cachées. Ces enfants aux ailes délicates trouvent dans ce chemin de l’écriture intuitive un moyen de transcender les barrières de la réalité, de s’affranchir des limites de l’existence quotidienne. Ils deviennent des explorateurs courageux, des aventuriers de l’esprit, naviguant à travers les océans d’idées et les galaxies de possibilités. Dans mes mots, dans leurs mots, les enfants se révèlent à eux-mêmes, se découvrent dans toute leur splendeur. Leurs écrits sont une fenêtre ouverte sur leur monde intérieur, une porte vers leur véritable nature. Les ailes qu’ils portent dans leurs écrits sont le symbole de leur liberté, de leur capacité à s’envoler vers des hauteurs insoupçonnées. Ces enfants aux ailes d’encre et de papier nous rappellent la beauté de l’innocence, la magie de l’enfance. Leurs mots sont empreints de vérité pure, de sincérité sans faille. Ils nous guident vers un univers où les rêves prennent forme, où les mots guérissent et transforment. Dans mes écrits, les enfants ont des ailes et ils m’aident à me reconnecter à mon enfant intérieur, à cette part de moi-même qui possède des ailes prêtes à s’envoler. Dans l’écriture, nous trouvons une porte vers l’infini, un lien précieux avec notre essence la plus profonde. Nous devenons les artistes de nos propres vies, les créateurs de mondes nouveaux. Avec nos ailes d’encre et de papier, nous nous envolons vers des horizons inexplorés. Dans mes écrits, les enfants ont des ailes pour danser avec les étoiles, pour s’envoler au-dessus des nuages et toucher les confins célestes de l’imaginaire. Mes mots, tels des pinceaux magiques, transforment leur innocence en pure poésie, libérant leur esprit des limites du réel. Dans mes écrits, les enfants ont des ailes pour explorer des contrées enchantées, où les rêves se mêlent à la réalité. Ils deviennent des héros intrépides, des explorateurs de mondes inconnus, bravant les dangers et surmontant les épreuves avec courage. Leurs ailes d’imaginaire les portent vers des horizons infinis, où la magie règne en maîtresse. Ils découvrent des terres peuplées de créatures fantastiques, des forêts ensorcelées où les arbres murmurent des contes oubliés. Les mots, telles des notes de musique, s’élèvent dans l’air, accompagnant leur danse légère et gracieuse. Dans mes écrits, les enfants ont des ailes pour exprimer leurs émotions les plus profondes, leurs joies éclatantes et leurs chagrins les plus intimes. Les mots deviennent leur refuge, leur confident, leur allié fidèle dans les moments de solitude et de doute. Ils apprennent à se connaître, à s’accepter, à s’aimer à travers les lignes tracées avec tendresse. Ces ailes imaginaires les transportent vers des contrées de compassion, où ils apprennent la valeur de l’empathie et de la bienveillance. Ils tendent la main à ceux qui sont dans le besoin, répandant des éclats de lumière et d’espoir sur leur chemin. Leurs écrits deviennent des ponts qui relient les cœurs, des cadeaux précieux offerts au monde. Dans mes écrits, les enfants ont des ailes pour voler au-delà des barrières de l’âge et des préjugés. Ils deviennent des messagers d’un avenir meilleur, porteurs de rêves et de promesses. Leurs mots transmettent une énergie vive, une force créatrice qui transcende les frontières et ouvre de nouveaux horizons. Car dans l’écriture, les enfants trouvent leur voix, leur pouvoir de transformation. Ils apprennent à rêver sans limites, à croire en leur potentiel infini. Leurs ailes d’encre et de papier les emportent vers un monde où tout est possible, où l’impossible se fait possible. Que mes écrits soient les ailes qui portent les enfants vers des cieux étoilés. Qu’ils découvrent dans mes mots, dans leurs mots la beauté de leur propre être, la richesse de leur imaginaire. Qu’ils trouvent dans mes histoires, dans leurs histoires des échos de leurs propres rêves, une invitation à s’épanouir et à réaliser leur destinée. Dans mes écrits, les enfants ont des ailes pour s’envoler vers un avenir où la magie et la poésie éclatent dans chaque instant de leur vie. Je souhaite qu’ils croient en la puissance de leur imagination, en la force de leurs mots, et en la capacité qu’ils ont de transformer le monde avec leur essence lumineuse. L’écriture et le coeur d’enfant Qu’ils grandissent en gardant leur cœur d’enfant, cette flamme vive qui brille dans leurs yeux. Qu’ils n’oublient jamais que leurs ailes ne sont pas seulement des rêves éphémères, mais des vérités profondes qui les propulseront vers des horizons infinis. Dans mes écrits, les enfants ont des ailes pour s’élever au-dessus des limites de la réalité, pour explorer les méandres de leur propre être. Ils deviennent des artistes de la vie, des créateurs de mondes merveilleux. Leurs ailes les portent vers des galaxies d’idées, où chaque étoile est une pensée éclairée, chaque constellation est une histoire à raconter. Qu’ils utilisent leurs ailes d’encre et de papier pour transformer leurs rêves en réalité, pour dessiner des arcs-en-ciel de possibilités. Que leurs mots résonnent avec la force des orages, qu’ils soient des éclairs illuminant les ténèbres et guidant les pas des autres. Dans mes écrits,
Je n’imagine pas ma vie sans mes proches. Je n’imagine pas me lever un matin et constater que tout le monde est parti me laissant là seule face à moi-même. J’aurais du mal à ouvrir les yeux, j’aurais du mal à me rappeler ces brises et ces coups de froid quand le cœur a parfois mal dans les reproches mais où il a tellement chaud quand on s’aime. Mon cœur a besoin de vivre, s’exprimer dans des relations d’amour quelle qu’elles soient. Je n’imagine pas ma vie sans mes proches, car ils sont les étoiles qui illuminent mon ciel nocturne, les doux rayons qui réchauffent mon âme en hiver. Ils sont les mélodies enchanteresses qui accompagnent mes jours, les pages d’un livre où se déroule l’histoire de notre amour inconditionnel. Dans le théâtre de ma vie, mes proches sont les acteurs qui donnent vie à chaque scène, ils sont les protagonistes d’un récit tissé d’affection et de complicité. Leurs sourires éclatants sont des tableaux vivants, empreints de bonheur et de sincérité. Leurs étreintes sont des poèmes émotionnels, où chaque bras enlace une part de mon être et m’envoûte de chaleur réconfortante. Ils sont les gardiens de mes secrets les plus profonds, les confidents qui écoutent mes rêves et mes peines, et les complices de mes aventures les plus audacieuses. Leurs encouragements sont des symphonies célestes, qui résonnent en moi et me poussent à atteindre des sommets insoupçonnés. Leurs mots résonnent comme des vers poétiques, doux et réconfortants, qui caressent mon âme avec délicatesse et que parfois je laisse glisser sous ma plume.. Dans leurs yeux, je trouve des reflets de moi-même, des miroirs qui me renvoient une image authentique et bienveillante. Ils sont mes remparts solides, mes piliers dans les tempêtes de la vie, m’offrant un abri sûr où je peux me réfugier lorsque les vents soufflent trop fort. Leurs mains tendues sont des phares dans l’obscurité, me guidant sur le chemin de l’amour et de la vérité. Je ne peux concevoir ma vie sans la danse des émotions partagées, sans les rires qui résonnent comme des éclats de cristal et les larmes qui tissent des liens indestructibles. Ils sont les pages d’un livre vivant, dont chaque chapitre est une histoire d’amour unique et précieuse. Mes proches, vous êtes la poésie incarnée, l’encre qui colore les pages de ma vie. Ma vie, entrelacée avec la vôtre, est un chef-d’œuvre d’amour et de gratitude, une ode à la beauté de ces relations qui transcendent le temps et l’espace. Ainsi, je marche sur ce chemin de vie, main dans la main avec mes proches, sachant que je suis béni d’avoir ces âmes précieuses à mes côtés. Je suis comblé par cette toile tissée de liens familiaux et amicaux, où chaque fil est un trésor à chérir. Et dans chaque battement de mon cœur, résonne le doux écho de l’amour que je vous porte, pour toujours et à jamais. Je crois qu’il est tout à fait compréhensible que l’on ne puisse pas imaginer notre vie sans nos proches. Les relations humaines sont une partie importante de nos vies, elles nous offrent du soutien, de la joie, de l’amour et de l’attention. Et tous ces repères émotionnels sont essentiels pour se sentir épanoui dans sa vie. Mais la vie est imprévisible. Nous sommes parfois confrontés à des situations qui nous obligent à nous séparer temporairement ou définitivement de nos proches. Dans ces moments-là, rappelez-vous que vous avez la force intérieure pour faire face à ces situations et que vous pouvez trouver du soutien auprès d’autres personnes ou de ressources communautaires. Cultiver des relations saines et durables avec les personnes qui sont importantes pour nous, de communiquer avec elles régulièrement et de leur exprimer notre amour et notre appréciation fait partie de notre construction personnelle et de notre épanouissement émotionnel. De cette manière, même si nous sommes séparés de nos proches, nous pouvons toujours maintenir une relation solide et significative avec eux. La vie sans les êtres aimés est un monde sans couleurs. Je n’imagine pas ma vie sans mes proches. J’y vois un univers froid et vide, sans joie ni bonheur. Nos proches nous animent, nous font vibrer, nous offrent un cœur chaleureux, une épaule sur laquelle pleurer. L’amour relationnel est alors si précieux, si intense, si vivant que nous ne pouvons pas nous en passer. Nos proches sont nos racines, nos piliers, notre terre. Ils nous offrent une boussole émotionnelle quand nous sommes perdus, quand le monde devient amer. Nos proches sont les étoiles dans la nuit, les rayons de soleil dans le jour. Je n’arrive pas à imaginer ma vie sans mes proches et j’ai peur de les perdre. Mais il faut accepter cette vérité, celle que la vie est incertaine, remplie d’imprévus et de complexités, Et parfois nous sommes obligés de les quitter pour un temps, de les laisser partir vers de nouveaux horizons, vers d’autres vents. Mais nos proches ne partent jamais entièrement car leur amour reste éternel. Ils continuent de briller, de nous réchauffer de façon exceptionnelle. Nous trouvons alors la force et la sagesse de continuer notre chemin avec eux en nous, comme une douce caresse accompagnatrice. La vie est ainsi faite, avec ses hauts et ses bas, mais avec nos proches à nos côtés, rien ne nous est jamais impossible. La présence de nos proches dans nos vies est un véritable trésor. La distance, la séparation ne brisent pas les liens qui nous unissent. Nos proches restent près de nous, dans notre cœur, dans nos esprits. L’importance des proches dans nos vies est souvent sous-estimée, mais elle ne peut être niée. En effet, les relations humaines sont essentielles pour notre bien-être et notre épanouissement personnel. Nos proches sont là pour nous accompagner dans les moments les plus difficiles de notre vie, pour nous offrir leur soutien et leur amour inconditionnel. Ils sont là pour nous guider sur le chemin de la vie, pour nous aider à surmonter les obstacles qui se dressent devant nous. Mais la
la brise de l'innocence c'est écrire l'amour pour ses enfants
La brise de l’innocence, c’est écrire l’amour pour ses enfants avec légèreté et tendresse. Lorsque nous avons des enfants, nous sommes naturellement portés à vouloir les protéger de tout danger et à veiller à leur bien-être. Prendre soin d’eux est un devoir sacré, mais aussi une joie immense. Pourtant, il n’est pas toujours facile de savoir comment s’y prendre pour les aider à grandir dans les meilleures conditions possibles. En regardant le vent, je me laisse porter par l’image poétique de la brise qui me rappelle qu’il est possible de prendre soin de nos enfants avec douceur et légèreté, tout en les enveloppant de bienveillance et de protection, comme une douce brise qui caresse les feuilles et notre visage. Envelopper nos enfants d’amour, de bienveillance et de protection Prendre soin de nos enfants en les enveloppant d’amour, de bienveillance et de protection. Sentir la brise de l’innocence s’envoler avec légèreté sans conflit ou blocage. Veiller à nos enfants sans être trop intrusifs, sans les étouffer sous le poids de nos attentes parfois si lourdes pour eux. Cela semble évident, mais il n’est pas toujours facile de trouver le bon équilibre entre l’attention nécessaire et la surprotection. Nous sommes tentés de tout contrôler, de tout réguler, de tout prévoir pour que notre enfant grandisse dans les meilleures conditions. Mais cela peut parfois créer un sentiment de pression et de stress chez l’enfant, qui se sent alors surveillé et épié en permanence. Nous avons une tendance à l’étouffer plutôt qu’à lui donner les élans de respiration. Il y a quelques jours, nous sommes allés à la montagne avec mes enfants et mon mari.  Je ne sais même plus pour quelles raisons exactes mais mon fils de 6 ans m’a dit : « arrête d’avoir peur pour moi maman, je suis grand ! » La brise de l’innocence nous invite à une approche plus subtile et plus souple de la parentalité. En effet, comme la brise, les parents peuvent être présents sans être trop visibles, guider sans contrôler, soutenir sans porter le poids de leur enfant. Cela se traduit par une attention aimante, mais pas envahissante, une écoute attentive, mais pas oppressive, et une présence discrète, mais constante. Cette approche parentale douce et légère a de nombreux bienfaits pour nos enfants. En effet, ils se sentent alors libres d’explorer le monde. Ils prennent des risques sans avoir peur de se tromper ou de craindre le jugement ou la réprimande des adultes. Ils se réalisent pleinement dans leur pouvoir. Ils développent leur confiance en eux, leur estime de soi, leur créativité, leur curiosité et leur indépendance. Et surtout dans cette brise de l’innocence que nous laissons s’installer, nous favorisons le renforcement de notre lien parental avec nos enfants en créant ce climat de confiance, de respect et d’affection réciproques. Comme la brise qui protège les feuilles des intempéries et des agressions extérieures, les parents créent un environnement sécurisé et bienveillant pour leur enfant. Comment laisser cette brise de l’innocence nous transporter dans l’amour ? Pour laisser cette brise de l’innocence nous transporter, nous pouvons initier ce mouvement par des gestes simples, mais importants, comme des câlins, des paroles douces, des encouragements, des sourires, des regards bienveillants, des actions concrètes, comme la mise en place de règles claires et cohérentes, la gestion des conflits avec respect et bienveillance, l’écoute attentive et la prise en compte des besoins de l’enfant. Cette brise de l’innocence nous transporte dans l’amour et crée des envols merveilleux d’existence pour nos enfants et pour nous en tant qu’adultes. En enveloppant nos enfants de bienveillance et de protection, nous leur offrons les conditions idéales pour grandir en toute sécurité, en toute confiance, en toute sérénité. Leur épanouissement émotionnel, intellectuel, social, physique et spirituel se développent dans la légèreté. En effet, les enfants qui se sentent aimés, soutenus et protégés sont plus à même d’explorer le monde, de découvrir de nouvelles choses, de nouer des relations positives avec les autres, de développer leur curiosité et leur créativité, et de trouver leur place dans la vie. La brise de l’innocence c’est écrire l’amour pour ses enfants avec légèreté, cette attitude nous invite à un équilibre subtil entre douceur et légèreté d’une part, et bienveillance et protection d’autre part. En pratiquant cette approche dans notre rôle de parents, nous offrons à nos enfants le meilleur des mondes, où la liberté et la sécurité se conjuguent harmonieusement. Écrire cette histoire d’amour avec liberté et ouverture sans se meurtrir des dangers possibles mais plutôt avec une vision meilleure d’avenirs authentiques et remplis d’amour pour eux. Ce texte, je le dédie à mes fils Charli et Aubin. A lire: Le bien-être des enfants n’est pas dans la perfection mais dans une enfance heureuse et pleinement consciente. L’amour est la chose la plus forte au monde mais c’est aussi la chose la plus fragile
Les femmes résilientes ont vécu les blessures de l’âme et les ont écrites. Elles possèdent ce cœur qui a éprouvé le rejet, l’abandon, l’humiliation, la trahison, l’injustice. Autant de blessures de l’âme qui viennent effleurer notre capacité à dire stop aux situations et aux personnes qui nous blessent. Une femme résiliente identifie ses blessures pour se guérir et pour continuer son chemin. Il ne suffit pas de les connaître, il faut les accepter et se construire au travers d’elles. Pour aller vers la guérison et la résilience, il est essentiel de comprendre cette souffrance avec laquelle nous mettons un masque. L’écriture est un chemin d’expression et de compréhension de ces blessures. Elle dévoile une vérité qui pourtant est cachée par les apparences dans la vie de tous les jours. Le masque que ces femmes résilientes mettent pour ne plus vivre le chagrin et la faiblesse de ces instants éprouvants et reconnus en elles. Elles cherchent alors des réponses, elles sont dans cette quête pour trouver une place qui sera la leur en claquant la porte au passé et enfin prendre toute leurs responsabilités. Viviane Guini, auteure a écrit sur ces blessures du silence que nous percevons au travers de ces personnages et surtout Aurore, cette femme qui va tout faire pour trouver un sens à sa vie dans un chaos social et émotionnel qui la bouleverse et la pousse à aller ailleurs. “Toute la violence du monde“, son livre est un musée d’âmes, de blessures, d’émotions. Nous plongeons dans la psychologie des personnages qui nous ramène alors à peut-être l’essentiel comment dépasser le plus dur, les épreuves de la vie pour enfin trouver certainement une version de l’amour. La résilience dans toute sa force indéniablement ! Les 5 blessures de l’âme peuvent nous freiner dans notre existence et notre place dans le monde. Elles dirigent nos états émotionnels et nous devenons des sortes de marionnettes qui subissent leur influence. Cependant, les femmes résilientes qui ont vécu les blessures de l’âme savent comment s’en sortir. Elles trouvent le bâton de pouvoir pour témoigner de cet impact dans nos choix de vie, dans nos décisions d’amour et dans nos empreintes féminines. D’où viennent les blessures de l’âme et comment aller vers la résilience grâce à l’écriture? Elles viennent de notre enfance. Elles tissent en nous des schémas et des prisons intérieures qui nous rendront parfois si vulnérables. Lorsque nous sommes enfant, nous ne possédons pas les outils psycho-affectifs pour conjurer ces blessures, les guérir et se sauver. Nous intégrons cette empreinte dans notre génétique et nous œuvrons sur ce chemin les pieds et mains liées. Il faudra donc du temps, parfois beaucoup de temps car notre première stratégie sera celle de se protéger des autres et des souffrances répétitives. Les relations sont celles qui vont venir réactiver sans cesse ces blessures de l’âme. Notre défense se renforcera jusqu’à ce que cette blessure se confonde avec notre être, notre personnalité. Nous porterons ce masque du faux-semblant qui nous entravera dans notre liberté jusqu’à un point de rupture intense qui nous fera tomber inévitablement. La résilience d’une femme trouvera la réponse à cette chute abyssale. L’altérité aura joué son rôle déterminant dans cette perte de conscience de qui nous sommes profondément et comment nous pouvons nous en sortir libre. Les femmes résilientes sentiront venir cet instant de vérité où elles se retrouveront face à leur blessure d’âme. Elles la reconnaitront tout d’abord. Elles l’écriront pour la mettre en lumière dans la réponse de leur vie. L’écriture les sauvera du chaos intérieur, de l’incompréhension. Une fois que cette blessure sera écrite, alors il faudra accepter que cette dernière vous appartienne pleinement. Elle ne vient pas d’autres personnes. Elle fait partie de vous et vous devez l’accepter indépendamment de la personne qui vous l’a infligée. C’est dans cette décision consciente que les femmes iront vers leur résilience. Vivre et comprendre ses blessures de l’âme, c’est prendre sa responsabilité de ses propres ressentis, de ses propres réactions, de ses propres émotions. Aller vers la résilience de son histoire tout en étant engagée dans ce chemin sans reculer et sans offrir nos mains et nos pieds aux chaînes du passé. Les différents masques portés sont le fruit de notre égo qui nous assaille et nous coupe le chemin de notre évolution. Lorsqu’une femme va vers sa résilience, elle ne bloque pas son développement. Elle cherche les ressources en elle qui vont l’aider à conjurer ces blessures de l’âme. L’épanouissement se construit et se crée des chemins de traverse en déposant les boucliers et les masques. Quels sont les masques des blessures de l’âme ? Pour chaque blessure de l’âme, il y a un masque que vous reconnaîtrez forcément. Pour la blessure du rejet, il s’agit de celui du fuyant. La femme ne s’autorise pas à exister. La discrétion, l’oubli, l’effacement sont les stratégies d’évitement face aux autres. Elle ne prend pas sa place dans son entourage et devient le spectre d’une solitude qu’elle s’impose. La blessure d’abandon se farde du masque du dépendant affectif. C’est la tristesse qui envahira et qui affaiblira le soutien dont elle a besoin. Selon cette personne, seuls les autres peuvent combler son vide intérieur. Son émotion se fige et elle choisit de fusionner dans ses relations, dans les émotions des autres. Elle a besoin d’être rassurée constamment. La blessure d’humiliation quant à elle fragilise le lien aux autres car le masque du masochiste éteint les autres et les brise car elle souhaite se rendre indispensable quitte à infantiliser les autres. La tendance à ne pas dire des choses blessantes ou qui pourraient nuire aux autres l’empêchent d’être dans l’authenticité. La liberté est bafouée car la personne l’associe à l’absence de limites qu’elle a vécues et dont elle a été victime (abus sexuels, punitions…) au risque de ressentir du plaisir. Elle se sacrifie sans cesse pour les autres et ne s’autorise rien au risque d’être perçue comme quelqu’un d’égoïste. La blessure de la trahison couvre son visage du masque du contrôlant. La personne qui a vécu
Je me lève et me demande ce que mon coeur a envie d’écrire ce matin. Et je ressens alors une merveilleuse sensation de retrouvaille intime avec mon enfance. L’écriture est faite d’amour, d’enfance et encore d’amour parce que ce matin, je me sens libérée de quelque chose qui est partie et que j’ai choisi. Je revois mes yeux de petite fille qui aimait être avec ses parents, sa soeur et qui rêvait de tant de choses.Ecrire ses peines, ses émotions mais aussi ses joies et ses libérations intimes et profondes pour commencer à nouveau. Je me relie à ma petite fille intérieure et je te retrouve avec tellement plus d’intimité et d’amour et j’ai envie d’écrire avec toi ce matin. Se laisser porter par le flot de son écriture Il n’est pas besoin d’être un auteur ou de se considérer plus avancé dans l’écriture ou non. Il suffit de se laisser porter par le flot de son écriture, par le flow de sa vie, de notre identité et d’aller vers ce qui nous appartient sensiblement et éternellement. Ecrire l’amour, c’est aussi se rappeler tout ce que nous avons vécu et qui fait de nous la personne que nous sommes. De ses bribes d’enfance à ses instants d’adulte que nous survolons pour devenir plus grand plus vite et plus en avance que d’autres. L’écriture est faite d’amour, d’enfance et encore d’amour parce que c’est notre histoire, notre parcours et nulle personne n’a l’autorisation de vous attribuer des sentiments, des émotions qui ne sont pas en vous. Il faut alors ne laisser personne entrer dans notre vie sauf si elle vient avec amour. Car écrire l’amour c’est comme se faire l’amour délicatement dans un instant alchimique entre vous et votre histoire et ce besoin d’écrire. Accepter d’aller vers ses blessures, ce qui nous a freiné, emprisonné mais aussi libéré de ces chemins tortueux. Ecrire et accepter qu’on avance pour soi et pas pour les autres. Ecrire ce que nous ressentons, écrire ce qui nous appelle intuitivement dans l’expression de son âme, dans l’expression de ses rêves. Entendre ses messages et ouvrir encore plus son coeur à d’autres horizons. C’est se laisser porter par le flot de son écriture intime reliée à son enfance. L’écriture est faite de votre amour Il y a quelque jours une personne m’a dit que cette phrase ne voulait rien dire: “Faire l’amour à l’écriture.” Ne permettez jamais à des personnes de vous juger sur ce que vous avez envie d’écrire intimement, profondément. Il n’est pas acceptable de critiquer ce qui vous chavire, ce qui vous émerveille, ce qui bat dans votre coeur lorsque vous écrivez. Faire l’amour à l’écriture c’est tout d’abord entendre son chant murmuré de “je t’aime” pour vous accompagner sur le chemin de la libération et de la connaissance de soi. L’écriture personnelle, thérapeutique, intuitive, expressive ou créative fait partie de votre monde. Que vous soyez poète ou pragmatique dans l’écriture, les frontières n’appartiennent qu’à ceux qui jugent mais vous avez le droit d’aller vers ce qui vous parle et résonne en vous. L’écriture est faite d’amour car elle a ce ruissellement du conscient et de l’inconscient. Accepter que des mots viennent, que des phrases s’écrivent parfois sans y avoir pensé au préalable mais dont le coeur se souvient. L’écriture est faite d’enfance L’écriture est faite d’enfance car tout ce que vous déciderez d’écrire vous ramènera inévitablement à votre passé, votre histoire personnelle. Les souvenirs, les blessures, les émois, les bonheurs, les oublis resurgiront dans le verbe écrire. Certaines personnes s’octroieront le droit de penser qu’ils vous comprennent ou veulent vous aider dans votre monde, dans votre souffrance stagnante ou votre résilience et qui fait votre signature. Qui peut prétendre cela, de savoir ce que l’autre vit, ce que l’autre ressent. Qui peut se permettre de décider pour vous. L’écriture est faite d’enfance et elle est le seul témoin intime de ce mouvement de l’amour. Votre enfance même douloureuse ou merveilleuse sera faite d’amour. Vous vivrez cet instant où vous vous reverrez le crayon à la main dans ce pacte scellé avec l’écriture et où vous déciderez d’écrire votre histoire et qui vous êtes. Alors dans le chemin de l’écriture, le pardon viendra à vous et vous pourrez continuer à grandir dans votre conscience. Dans un atelier d’écriture, vous sentirez les larmes couler et les sourires s’esquisser en tenant le crayon de l’enfance. Combien de femmes j’ai pu serrer dans mes bras après qu’elles aient laissé leur coeur s’écrire avec les yeux de la petite fille. Ecrire avec amour et sans tabou Ecrire avec amour et sans tabou c’est se permettre d’écrire cette phrase: ” Faire l’amour avec l’écriture”. Je vois certains écarquiller les yeux et voir l’accouplement des mots avec le corps. Oui c’est exactement cela, c’est se laisser traverser cette rencontre intime entre ce corps qui vibre comme le mien lorsque je me lance dans l’écriture d’un texte plus intime; profond qui parle de mon lien avec l’écriture. C’est un duo qui vous appartient. Quand on aime quelqu’un on a toujours quelque chose à lui dire. On a toujours envie de le prendre dans ses bras. Quand on aime écrire, on a toujours quelque chose à raconter, à déposer avec les yeux de la petite fille ou de la femme. Parfois, c’est une retrouvaille faite de caresse, parfois c’est une rencontre dent pour dent et parfois c’est l’alchimie d’un moment où naissent des mots, des phrases inattendues qui parlent d’amour sans aucun doute. L’écriture est faite d’amour, d’enfance et encore d’amour car il faut commencer par une rencontre amoureuse, revenir en arrière pour comprendre notre lien à nous-même et y laisser quelques traces écrites et enfin revenir au bonheur de se retrouver au lever ou au coucher du soleil dans cet élan de tendresse d’amour qui nous fait tellement du bien. A lire sur mon blog: Ecrire, une thérapie. L’écriture créative, c’est voler avec son âme. L’écriture intuitive, une voie vers notre âme
Il y a des réveils qui n’en sont pas. Il y a des nuits qui vous égratignent. Il y a ces sommeils qui en disent longs et puis ces levers qui devraient rester là où ils ont laissé leur âme. Les ricochets de notre âme sont comme ces ronds dans l’eau que nous essayons de réaliser, lorsque nous jetons une pierre plate dans celle-ci en espérant qu’elle rebondira sur la surface pour ensuite refaire un bond et continuer autant que possibles. Les ricochets de notre âme c’est la résilience qui s’écrit. C’est celle qu’on essaie de réaliser dans tous ces moments perdus, incompris où on aimerait refaire mieux et repartir encore plus fort en écrivant notre histoire. A lire sur mon blog: Dans la vie, il faut oser écrire La résilience au creux de notre être La résilience a ce don de soi. Elle sait exactement là où le corps, l’âme et l’esprit sont capables de se retrouver pour rebondir et avancer. Tout comme la nature, tout est un processus de développement. Vous passez d’un cycle à l’autre. Parfois vous allez au bout de quelque chose et là vous avez l’impression d’avoir beaucoup grandi. Ces moments de grande extase où l’accomplissement de soi semble être atteint est rare et reste malgré tout peu fréquent dans une vie. Il y a surtout tous ces moments où les ricochets de notre âme nous ramènent à notre résilience au creux de notre être. Au creux de ce qui nous assaille intimement chacun, au trou béant de tous ces regrets, ces remords et ces silences qui nous ont laissés là tant bien que mal. Alors c’est dans cette résilience profonde qu’il va falloir encore avoir la force de jeter cette pierre pour faire des ricochets et repartir. La résilience au creux de notre être c’est tout ce qui fait un retour en arrière dans nos traumatismes de l’enfance, dans nos amours manqués, dans nos histoires ratées, dans nos relations estompées mais qui malgré tout nous renvoient à ce que nous avons réussi à dépasser envers et contre tout. Car nous avons beau regretté, vous avez beau vous mentir, vous avez beau en vouloir à quelqu’un ou à quelque chose, ce qui nous arrive est là certes pour nous enseigner mais surtout pour nous rejoindre au creux de notre être. Dans son oeuvre “Requiem pour les dieux” l’auteur Christian Gobyn Degraeve nous mêle dans les méandres aliénants d’une saga familiale en proie au pouvoir, à la domination, aux vices de l’argent qui révèlent combien les traumatismes de l’enfance peuvent laisser des plaies ouvertes. Charles, l’un des personnages de l’histoire veut assouvir sa soif de désir de puissance quitte à brûler les ailes de ses propres enfants. C’est un long travail que de renouer avec cette résilience brisée par la domination familiale qui nous laisse des empreintes blessantes et humiliantes. C’est le travail de toute une vie et plus encore car la résilience au creux de notre être celle qui nous fait croire que tous ces ricochets viennent de nous ne sont qu’illusion éphémère. Les ricochets de notre âme et les relations L’illusion de croire que tout nous appartient, que tout est le fruit de notre oeuvre. Si vous prenez conscience de ces ricochets de votre âme, vous vous rendrez compte que ces derniers ont un lien avec vos relations diverses. On ne peut vivre sans les autres, on ne peut grandir sans ses liens familiaux. Chaque personne est un sens, un espoir, une force, un sacré pour soi, un messager de vie. On ne peut rebondir sans croire que nous sommes connectés à ce qui fut, à tous ces tiroirs du passé familial. Ce sont toutes ces relations intergénérationnelles qui vont nous guider en partie vers une rédemption de soi, vers une transformation. Une génération porte une douleur pour que la suivante puisse vivre et guérir. C’est à ce moment-là que vous réaliserez toute l’importance des ricochets de notre âme. Il y a des choses à régler, il y a des choses à laisser du passé. Comprendre ce qui nous appartient et qu’il faut guérir. Comprendre qu’il ne faut surtout pas garder pour laisser des ricochets si lourds que la pierre tombera immédiatement dans l’eau. Ne pas se détruire mais aller vers notre guérison et oser jeter cette pierre pour qu’elle rebondisse encore et encore. Regarder avec espoir ce qu’il adviendra plutôt que ce qui n’adviendra pas. Notre résilience s’apparente à ce destin qui existe, j’en suis certaine mais avec lequel il faut oeuvrer avec une intelligence émotionnelle, avec une intelligence réceptrice au monde. Le destin prend la main à la résilience Certains croiront en leur destin et se laisseront guider par une main inconnue vers ce qu’ils estimeront être leur voie. D’autres s’acharneront à le changer en ne lâchant jamais prise. D’autres n’y croiront jamais et seront les pantins d’une vie laissée pour compte, d’autres s’associeront avec le destin en essayant de comprendre les messages envoyés. Autant d’emprise, de délivrance qui nous feront osciller. Mais le destin prend la main à la résilience. Cette résilience qui s’écrit chaque jour. Cette résilience qui dévoile chaque mot, chaque idée, chaque béatitude, chaque doute, chaque souffrance infantile ou adulte comme une échappée de son âme. Non pas pour fuir mais pour se libérer de quelque chose que nous sentons sans cesse en nous. Lorsque le destin prend la main à la résilience, il vaut mieux cette fois-ci se laisser emmener vers un endroit inconnu. Car on n’est jamais sûr de ce drôle de destin. On n’est jamais certain de ce qui se passera demain. Ce destin comme un arbre, cette résilience comme une arborescence où des branches naîtront et d’autres casseront. Finalement, le seul destin dont nous sommes sûrs c’est le présent, celui où deux mains se touchent et sont là ensemble à commencer le chemin ou à lancer cette pierre en même temps côte à côte sur une plage et à voir celui qui en fera le plus. Les ricochets de notre âme c’est la
La mort et l’âme sont des sujets que l’on n’ose pas aborder simplement avec nos enfants. C’est malheureusement souvent lors de la perte d’une personne que l’on se retrouve face aux difficultés d’expliquer ces mots, cette idée, cette énergie ou ce que je nommerai cette vérité. Pourquoi parler de la mort et de l’âme à nos enfants est-il nécessaire? La mort et l’âme sont des thématiques auxquelles les enfants sont confrontés dès leur plus jeune âge et ils ont cette capacité incroyable à les intégrer dans leur processus d’apprentissage pour connaître le monde, l’appréhender et le vivre. Ils ont cette acuité merveilleuse de ressentir le monde dans tous les champs possibles. Rien ne peut leur bloquer cette connexion à la spiritualité de la vie, celle du cycle de mort et de renaissance. Cependant, force est de constater que c’est en grandissant que les enfants perdent cette sensibilité à la connaissance du cycle de la vie, du cycle de l’homme dans le monde du visible et de l’invisible. Les peurs, les croyances familiales, les préjugés, les ont déjà envahis et les ont influencés dans cette dimension spirituelle. En effet, plus ils grandissent et sont en contact avec les adultes, plus ils s’imprègnent de l’environnement social et affectif. Ils deviennent à l’intérieur d’eux-mêmes le miroir émotif de leurs parents mais aussi le miroir de leurs perceptions et de leurs pensées envers la mort et l’âme. Alors que dès notre naissance nous possédons cette force, ce pouvoir de reliance à la mort et à l’âme. Sans entrer dans de quelconques croyances ou dogmes spirituels, l’être que nous sommes avant notre naissance était une énergie, une âme qui a choisi ses parents pour s’incarner. Nous avons donc un lien avec notre âme, avec le mouvement de la vie dans toutes ses formes.  Y aurait-il donc un début, une fin à l’existence à expliquer à nos enfants? Sommes-nous des hommes et des femmes de vie, de mort dans un cycle interminable ? Y ‘a t’il une vie après la mort ? Sommes-nous des âmes de passage ? La mort et l’âme n’ont pas d’explications Autant de questions existentielles qui ont autant de réponses que de personnes vivant sur cette terre car il nous appartient à chacun d’expérimenter ce mouvement de notre être. Et pour que cette ouverture à la vie se fasse chez l’enfant, il est nécessaire de partager avec lui en toute sincérité ces thèmes de la mort et de l’âme en lui laissant mener sa propre expérience. Cependant il n’est en effet pas facile de répondre à leurs questionnements, à leurs idées, voire même à leurs ressentis. Comment parler de l’âme à nos enfants ? Pourquoi est-ce si important d’en parler avec eux ? La mort est un cycle, l’âme est un mouvement. La mort est associée au deuil, à la perte de quelqu’un. Quelqu’un qu’on ne verra plus. Quelqu’un qui a disparu dans la réalité concrète et matérielle de la vie. Parler de la mort aux enfants avant 3 ans n’est pas utile car il n’a pas encore pris conscience de cette disparition. C’est en effet entre 3 et 5 ans que l’enfant peut comprendre cette vérité en l’associant à ce qu’il pourra avoir vu et vécu : la mort d’un animal, la mort d’un être cher. La mort c’est quand on ne respire plus, qu’on ne peut plus manger et répondre à nos besoins vitaux. Tous les êtres vivants meurent un jour. Du petit âge au vieil âge mais là encore il n’y a pas de règle. Nous pouvons mourir à n’importe quel âge. La mort est associée très souvent à la tristesse. Elle est une fin, une absence, un trou dans le chemin, une fêlure dans le miroir. La peine, le chagrin que génère la mort sont normales. La mort n’est pas une maladie, c’est une étape de notre vie qui nous arrête. Parler de la mort et de l’âme est nécessaire à nos enfants. Que se passe t’il alors après la mort ? Certains parlent d’un long sommeil paisible quelque part. D’autres parlent de réincarnation en un autre être vivant (homme ou animal). Et puis il y a ceux qui parle du passage après la mort vers un endroit de reliance entre âmes, un paradis, un lieu d’éveil spirituel et protecteur. Mélodie Ducoeur, dans son roman «  Le royaume de Séraphin » nous fait voyager dans un monde parallèle celui des chérubins, celui des êtres ailés qui sont là pour aider des personnes sur terre. Un enfant quitte la terre, meurt lorsqu’il n’a plus sa place. Par exemple lorsqu’il a été trop malheureux. C’est le cas de Dimitri, petit garçon hypersensible et atteint de TDA qui subit un harcèlement de la part de ses camarades. Malgré tout l’amour et la tendresse de sa maman, Dimitri, le personnage subit et chaque jour qui passe crée un vide en lui qui lui fera quitter l’envie de vivre. Le livre de l’auteure nous emmène alors dans ce monde merveilleux des anges, de ces personnages hauts en couleur parfois avec un rôle d’arc-en-ciel ou de rêves. Ces personnages après la mort vont déposer ces magnifiques idées dans le cerveau des humains endormis. Dimitri comme ses autres nouveaux amis dans le royaume peuvent avoir des sachets de poudres d’étoiles et c’est ainsi merveilleux de découvrir l’après mort dans une énergie d’amour et de réparation de l’être, de l’âme. Si ce roman est une merveilleuse entrée pour parler de la mort et de l’âme, il y a encore beaucoup d’idées qui peuvent accompagner une image de la mort à votre enfant. Mais ce qui est le plus important c’est cette empreinte dans notre cœur que laisse un être aimé dans cette absence. Une personne morte ne revient jamais en l’état physique. Il est donc important de parler de la mort aux enfants avec des mots concrets et avec vérité. La mort n’est pas un sommeil, n’est pas un départ vers un ailleurs. Les mots tels que « partir, s’en aller au ciel, dormir » ne sont pas adaptés pour construire la compréhension chez le jeune
Le premier regard est en étroite collaboration avec notre cerveau. Ce dernier juge les personnes en un clin d’oeil et cela peut être difficile de sortir de ce jugement. Cette attitude peut s’avérer pourtant dévastatrice pour les personnes différentes qui subissent ce premier regard. On ne doit pas juger quelqu’un au premier regard car vous avez de fortes chances de vous tromper sur la profondeur de la personne et de passer à côté de quelqu’un d’essentiel et de profondément riche pour vous. Au-delà du fait que nous sommes influencés par cette première impression. Les apparences n’en demeurent pas moins trompeuses parfois. Cependant j’irai plus loin dans mon propos car au travers du jugement, vous amplifiez la différence de certaines personnes qui tentent de vivre au milieu des normes soit- disant acceptables. J’aborderai donc la différence chez les enfants. Certains enfants hypersensibles et/ou souffrant du Trouble Déficitaire de l’Attention ou de l’autisme et/ou de toute autre forme de troubles sont les proies à beaucoup de jugements. C’est une douleur à l’intérieur avec laquelle ils doivent sans cesse vivre. Dans le livre ” Le royaume de Séraphin” de Mélodie Ducoeur, on est frappé en plein coeur par la souffrance muette de Dimitri, le petit garçon de l’histoire. Il est hypersensible et atteint du TDA. Il est rejeté par ses amis. Il tait son coeur meurtri à l’intérieur de lui pour ne pas que sa maman s’inquiète et parce qu’il pense ne pas avoir sa place. Sa maman déborde d’amour pour son fils mais elle se retrouve démunie face aux jugements des autres à l’égard de son fils. Le harcèlement que subit Dimitri lui brise les ailes. Être harcelé, c’est connaître les noirceurs du jugement. Comment se manifeste le premier jugement? Avez-vous entendu parler de “l’effet de halo ». Cette tendance à juger quelqu’un dans son ensemble d’après un détail ou simplement une première impression. L’effet de halo fait référence à l’auréole que l’on retrouve dans les tableaux d’inspiration religieuse. Placée au-dessus d’un personnage, elle suffit à rappeler qu’il s’agit d’un saint, c’est-à-dire qu’il est globalement bon et digne d’estime ! Je vous laisse donc imaginer combien cet effet de halo peut être prégnant dans le jugement de la personne. Il suffit que vous soyez en dehors de certaines normes dites conventionnelles, dites structurantes pour la société pour que vous soyez relégué au rang des différents et à mettre de côté. Dimitri, le petit garçon de l’histoire de Mélodie est attiré sans cesse par l’extérieur. Tous ses sens sont sans arrêt en éveil. Ce n’est donc pas de sa faute s’il ne dit pas tout de suite bonjour à quelqu’un. Son esprit sera préoccupé par toute autre chose, comme un papillon qui passe devant lui. Cela ne fait pas de lui un garçon impoli. Le jugement est dévastateur Il est difficile de ne pas se laisser influencer par l’effet de halo. Ce dernier agira toujours de façon inconsciente. Juger quelqu’un est un acte éminemment social. La cible et la source du jugement sont en lien avec la relation. La relation impliquant tout ce qui est d’ordre affectif, cognitif, comportemental. A cela s’ajoutent différentes dimensions: -La dimension culturelle -l’environnement social -le contexte organisationnel. Ces différentes dimensions sont ancrées dans des normes et des valeurs qui vont diriger le processus d’évaluation envers la personne. Juger quoi? Pourquoi? Comment? Au travers du jugement, vous estimez la valeur d’autrui. Cela est donc très limitant et nous enferme dans des croyances empêchant les liens humains de se réaliser pleinement. Juger ce petit garçon Dimitri parce qu’il n’a pas dit bonjour limite grandement ce qu’est ce petit garçon au fond de lui. Il porte dans son coeur tout un monde avec lequel il essaie de vivre au milieu des autres. Il essaie de s’adapter mais cela est compliqué pour lui de faire comme tous les autres. A lire sur mon blog: Chacun porte son monde dans son coeur. Vous comprendrez donc qu’il y a toute une éducation à entreprendre dans le jugement d’autrui. Comment sortir des jugements? Comment aller vers une acceptation des autres dans leur globalité d’être plutôt qu’une tolérance? L’autre ne doit pas être toléré mais accepté. Quelle est la différence entre tolérer et accepter? La tolérance est le fait d’admettre quelque chose de manière passive sans pour autant y adhérer. Celle-ci ne peut exister sans le conflit. L’acceptation est l’adhésion enthousiaste à la différence, même si elle n’est plus à proprement parler une tolérance car elle ne fait plus suite à un conflit, celui-ci étant résolu. Il y a donc une nette différence car dans la tolérance, vous êtes toujours dans le conflit alors que dans l’acceptation celui-ci a disparu pour laisser place à la relation. Il est donc important d’éduquer le plus tôt possible les jeunes à l’acceptation. Car derrière la tolérance prône le juge. Dans l’acceptation, il y a une ouverture du coeur, une libération vers l’autre qui peut être différent de moi. L’importance dans l’éducation d’expliquer la différence plutôt que de réprimander dès que les autres n’acceptent pas cette différence. Le personnage Dimitri ne fait pas exprès d’être ainsi et ce n’est pas une raison pour le rejeter, le punir, le harceler ou le haïr. Pourquoi ne faut- il pas juger les personnes? On ne doit pas juger quelqu’un au premier regard. On ne doit pas juger quelqu’un sans le connaître, sans avoir une compréhension de ce qu’il vit, de qui il est. Le jugement mêlé au harcèlement peut avoir des conséquences dramatiques. Il crée un vide à l’intérieur de la personne avec cette sensation de ne jamais être compris, d’être toujours en marge et d’être toujours seul au milieu des autres. Se libérer du regard des autres est difficile pour les adultes, alors pour des enfants cela est encore plus pénible. Car l’enfant est en construction. Son développement personnel va être en lien avec sa relation aux autres. L’altérité va lui renvoyer beaucoup de choses sur lui-même. C’est malheureusement dans le regard des autres qu’il se verra la plupart du temps. Juger quelqu’un au premier
Le pardon dans la famille, c’est si difficile quand on nous a fait mal.  Le pardon dans la famille fait partie des actes et des moments les plus difficiles parfois à vivre dans son existence surtout quand on nous a fait mal. Les histoires familiales douloureuses sont souvent inscrites dans nos mémoires et il est compliqué de s’en sortir. J’ai la chance d’être avec une maman et une soeur avec qui on se réconcilie facilement, vite. Nous mettons l’énergie de notre amour dans ce magnifique lien que nous avons. Mais ce n’est pas le cas de toutes les familles. Quand un parent a vécu un tourment avec ses propres parents et n’a pas pardonné, les enfants à leur tour auront du mal à être dans le pardon. C’est une répétition sans fin qui laisse des traces dans le cœur de toute une génération. Pourtant les enfants seront ceux qui pardonneront plus facilement que les adultes et seront certainement la clé d’un passage plus vertueux et salvateur. Comment aller vers le pardon dans la famille même quand cela est impardonnable? Comment faire en sorte que le passé ne déborde pas sur le présent ? Le pardon dans la famille face aux traumatismes de l’enfance Quand il s’agit du pardon, cela vient toucher l’intimité de la personne, sa volonté à faire face à la douleur incommensurable que nous pouvons ressentir lorsqu’un parent nous a fait mal. L’enfance crée des traumatismes profonds qui feront de nous des adultes blessés, blessants ou pulsionnels. ???? À lire aussi : Quand le narcissique instrumentalise les enfants après la rupture Pour mieux identifier les différentes blessures, il est important tout d’abord de poser la véritable blessure du passé. Il existe 5 traumatismes de l’enfance : Les maltraitances émotionnelles et physiques L’humiliation verbale Les abus sexuels La présence d’un membre de la famille sous addiction ou malade mental L’abandon parental (divorce, décès, perte, emprisonnement) Ces traumatismes sont extrêmement difficiles à dépasser. Parfois, on a même mis beaucoup de temps avant d’identifier clairement ce qui cause la rancœur, la perte de soi dans nos relations. C’est par conséquent en plein cœur de sa résilience que l’acte de pardonner vient toucher notre propre responsabilité. Cela peut prendre des années avant de passer à l’acte du pardon. Certaines familles vivent la rancœur, l’attente, l’oubli, la solitude, l’éloignement et tant d’autres peines sans en voir l’issue. Le pardon peut venir tardivement mais parfois cela ne peut jamais arriver. Les ressentiments peuvent avoir la dent dure et peuvent par conséquent laisser des séquelles, des fardeaux lourds pour toute une famille, toute une génération. L’impardonnable a pris sa place et rien ne semble dégager la route. Comment pardonner à un membre de sa famille sans éternellement lui en vouloir ? Comment arriver à dépasser la rancœur, la haine, la tristesse vis-à-vis de ses parents, de sa famille ? Pardonner c’est refuser de se venger Quand on accepte de pardonner, on refuse de se venger. C’est de cela dont il faut prendre conscience. Quand on ne pardonne pas, on reste dans les ressentiments. On nourrit un espace toxique dans notre cœur. On alimente la blessure existante avec de la colère, de la tristesse. Ces sentiments sont complètement légitimes quand on a eu mal ou quand on a encore le mal à vif. L’étape à intégrer c’est le refus de perpétuer un mal. Lorsqu’on pardonne, on repousse l’idée de refaire du mal. On ne répond pas à la douleur vécue par une autre douleur. On ne souhaite pas du mal. On éloigne la vengeance de sa vie. Le pardon est donc thérapeutique. Mais parfois c’est éprouvant d’arriver à cette prise de conscience. Des thérapeutes peuvent nous y aider mais i vous ne voulez pas pour la énième fois raconter votre histoire, vous pouvez aussi vous auto-guérir grâce à l’écriture thérapeutique. Je peux aujourd’hui constater grâce à mes différents ateliers d’écriture combien l’acte d’écrire en étant accompagné peut libérer et donner un autre sens et une autre énergie à sa vie. Raconter son histoire ou mettre en place de nouvelles perspectives pour soi sont essentiels pour se reconstruire. On dit que la vengeance ne répare pas un tort, mais elle en prévient cent autres. A quel prix ? Notre responsabilité humaine serait-elle celle de croire que nous pouvons sans cesse faire la justice de l’homme pour qu’il comprenne. Dans l’acte de se venger, nous devenons nous-mêmes des bourreaux, nous ouvrons une porte à la violence, celle qu’on refuse d’endosser. La vengeance c’est un défouloir, une volonté de se soulager. Parfois elle est incontrôlable car la douleur est trop vive. Les blessures de l’enfance sont l’histoire de notre vie, notre épée de Damoclès. Mais nous ne pouvons avoir cette responsabilité de les reproduire. Pour cela il faut apprendre à s’en détacher. L’une des raisons fondamentales à ce détachement de l’âme est la présence de nos enfants au milieu de cette souffrance intérieure. Ce sont nos enfants qui vont nous aider à pardonner. Les enfants pardonnent plus facilement que les adultes Les enfants commencent par aimer leurs parents ; devenus grands, ils les jugent ; quelquefois, ils leur pardonnent. Comment pardonner un traumatisme de l’enfance ? Comment pardonner une trahison familiale ? Comment vivre le pardon ? Lorsqu’on devient à son tour parents, c’est tout un monde de croyances qui s’ébranle. Nos enfants nous apportent un nouveau regard sur la vie. L’amour maternel, paternel sont des viviers de transformation personnels puissants. Ils nous guident vers une responsabilité face à la vie. Lorsqu’on ne pardonne pas à quelqu’un qui nous a fait mal dans la famille, plusieurs raisons conflictuelles nous animent : J’ai mal et je ne te pardonnerai jamais ce que tu m’as fait subir. Je veux me protéger et protéger mes enfants. Je ne veux pas que cela se reproduise. La peur prend le dessus et nous restons dans cet égrégore de souffrance. Et c’est un jour que nous pouvons prendre conscience de la nécessité et de l’évidence d’aller vers le pardon. La présence de nos enfants, notre responsabilité vis-à-vis d’eux peut nous accompagner sur ce chemin du pardon. Et surtout l’amour de
Article original écrit pour le site www.lesmotspositifs.com Comment se reconstruire après un deuil périnatal ? Comment dire au revoir à l’enfant qui n’a pas pu exister ? Pourquoi certaines âmes d’enfants vivent et d’autres meurent rapidement ? Perdre son enfant est certainement l’un des traumatismes les plus violents qu’une femme puisse connaître. Que cette perte se passe durant la grossesse ou juste après, elle laisse une empreinte à vie dans notre matrice énergétique de femme. Beaucoup diront que la relation avec son enfant n’a pas eu le temps de s’installer dans le sillon de la famille pour amenuiser cette perte. Pourtant c’est sans aucun doute le deuil le plus paradoxal, le plus douloureux, le plus profond qu’une femme puisse vivre dans son existence. Certaines femmes qui sont confrontées à ce deuil ne se remettent jamais de cette souffrance. Comment pouvons-nous nous remettre de la mort d’un enfant alors qu’il était destiné à la vie ? C’est une question bouleversante qui pour beaucoup d’entre nous renferme tout son lot d’injustice, de colère quand nous y sommes confrontées. Si un accompagnement psychologique est nécessaire dans ces cas-là, il est important aussi de trouver une voie de guérison personnelle et intime pour accompagner cette douleur. Je vous propose ici un chemin de compréhension du deuil périnatal afin que vous puissiez chacune mettre un message sur cette séparation d’amour et envisager une autre destinée de cette âme perdue. La complexité du deuil périnatal Le deuil de la vie est complexe. En effet, lorsqu’une femme attend son bébé, tous les projets d’avenir se profilent, la mort qui s’impose alors est une source d’incompréhensions quand elle vient sans qu’on s’y attende. Le deuil périnatal peut se manifester pendant la grossesse, à la naissance ou pendant les sept premiers jours. La mort d’un nourrisson ou d’un fœtus in utéro est encore minimisé dans notre société. Le deuil périnatal est même tabou dans de nombreux pays. Les femmes ou les couples qui vivent ce traumatisme peuvent refuser d’en parler. Cela crée un vide et génère un questionnement existentiel sur la vie des enfants : Pourquoi certaines âmes d’enfants vivent et d’autres meurent rapidement ? Pourquoi est-ce moi qui vis cela et pas d’autres ? Autant de questions sur la naissance, la mort, l’accouchement, donner la vie, perdre la vie, l’amour que l’on porte à son enfant, le lien d’amour qui nous unit à notre bébé, notre enfant que nous mettrons au monde neuf mois plus tard. La douleur est dure. C’est le chagrin d’amour qui nous retranche dans notre solitude intérieure en se répétant que personne ne peut comprendre ce que nous vivons. Il faut donc apprendre à se reconstruire émotionnellement pour faire face à cette épreuve. Il faut apprendre à poser des mots à ces maux de désespoir et de souffrance. Fort heureusement, de nos jours, certains personnels médicaux proposent d’accompagner ce moment douloureux en conscience car un indicateur très fort subsiste : une grossesse sur quatre n’aboutit pas. On estime à 15% le nombre de fausses couches durant les grossesses. Ces données reflètent combien nous sommes nombreuses à être certainement passées par ce chemin bouleversant et rempli de chagrin. Le deuil périnatal n’est pas un deuil du passé mais il est un deuil de l’avenir. Comment définit-on le deuil périnatal ? Selon l’organisation mondiale de la santé (OMS), même si ce deuil est reconnu en tant que tel, il le catégorise comme un deuil de la vie qui n’aura pas lieu, un deuil de projets. Celui-ci concerne les grossesses non abouties mais aussi la perte de l’enfant dans les 7 jours de l’accouchement. L’être n’a pas existé et la relation n’a donc pas eu lieu concrètement. Les souvenirs, les liens ne se sont pas créés physiquement ou très peu. Au travers de cette définition, c’est donc une souffrance qui peut rester silencieuse durant toute une vie à laquelle on aura porté qu’un intérêt rapide. Comment est vécu un deuil périnatal au sein du couple parental et dans l’entourage ? Perdre un enfant n’est pas dans la logique naturelle du cycle de la vie. Certains parents souffrent et se retrouvent confrontés au regard des autres et aux consolations malheureusement souvent maladroites. « Vous en aurez un autre ». Comme si un enfant pouvait se remplacer, s’oublier. Perdre un enfant si tôt fait de lui un être qui n’est pas reconnu socialement. Il n’a pas laissé de traces et par conséquent il laisse un vide qui pour les parents ne peut se résumer quoiqu’il en soit à un passage quand la souffrance prend le dessus. On peut donc ressentir toute la complexité émotionnelle à comprendre cette réalité du deuil expliquée sous ce paradigme. Vous ressentirez de la honte, de la culpabilité de ne pas avoir été au bout de cette grossesse. Vous souffrirez et devrez dans un laps de temps court pour prendre des décisions suite au décès de votre enfant: Lui donner un prénom, habiller l’enfant, garder une empreinte du pied, de la main, organiser des obsèques ? Autant de décisions qui glacent le cœur de la mère, du père, du couple parental. Sommes-nous prêts à garder un souvenir du bébé pour toute la vie ? Faut-il considérer cette épreuve uniquement comme un passage ? Pouvons-nous réenvisager d’avoir un autre enfant ? Doit-on comprendre que chaque cycle de vie est un cycle d’âmes qui viennent s’incarner dans des durées diverses ? Pourquoi certaines âmes d’enfants vivent et d’autres meurent rapidement alors? Comment pouvons-nous considérer qu’une relation ne s’est pas établie entre l’enfant et sa mère durant la grossesse ? Pourquoi certaines grossesses aboutissent et d’autres non ? Beaucoup de questions autour du deuil périnatal qui méritent des explications conscientes sur le sens que nous pouvons donner à la vie et à l’amour inconditionnel pour un être cher absent. Vivre un deuil périnatal c’est mettre une conscience sur l’existence d’un être de passage dans son corps sans qu’il puisse s’incarner dans la vie. Et si on reconsidérait le rôle de l’âme de l’enfant ? Lorsqu’on considère que l’incarnation de chaque être est un mouvement de la vie. C’est nous qui mettons une règle dans la durée et estimons que lorsqu’un enfant meurt
Article original écrit pour le site www.lesmotspositifs.com Aimons nos enfants tels qu’ils sont. Cette affirmation semble évidente à première vue. Lorsque notre enfant arrive dans notre vie, nous voulons le meilleur qu’il soit pour lui. Nous lui souhaitons du bonheur et nous lui promettons un avenir serein. Votre amour l’accompagnera coûte que coûte et vous serez toujours là pour l’aider. Autant d’intentions positives qui assurent évidemment à l’enfant une sécurité affective et primordiale pour son développement d’être. Pourtant, derrière cet amour immense se cachent toutes nos maladresses de parents. A vouloir être des parents anticipateurs en calculant tout à l’avance pour éviter que votre enfant se retrouve en difficulté, en voulant trop le protéger parfois, nous empêchons inconsciemment nos enfants de s’accomplir sur leur chemin de vie. Car sommes-nous vraiment prêts à accueillir notre enfant tel qu’il est ? Sommes-nous vraiment prêts à aimer nos enfants dans tout leur chemin faits de choix, de changements, de blessures, de vérités ? Sommes-nous vraiment prêts en tant que parents à accueillir cette puissance d’incarnation de notre enfant ? C’est mon 100ème article sur le site et je voulais témoigner combien cette relation d’amour avec nos enfants peut être déterminante sur son parcours de vie. En effet, j’ai toujours été aimée par mes parents et je n’ai manqué de rien. J’ai accompli ma réussite professionnelle en faisant en sorte de dépasser mes difficultés. Puis, je suis arrivée à un moment de ma vie où j’ai fait de multiples choix notamment celui d’écrire en plus de ma carrière professionnelle pour témoigner des sentiments et des expériences multiples au regard de ma vie pour que chacun retrouve dans mes écrits une part de son histoire. Même si mes parents m’ont accompagnée incontestablement sur mon parcours, ce choix d’écrire et de dire des choses fortes sur mon intériorité les a bouleversés. Étaient-ils prêts à entendre cela de leur fille ? Étaient-ils prêts à comprendre tout mon cheminement ? Ce sont des questions fondamentales aujourd’hui qui doivent se poser dans l’éducation positive parentale. La responsabilité parentale ne repose pas uniquement sur la réponse des besoins selon l’échelle de Maslow, elle est aussi et surtout un positionnement de parents pour faire en sorte de considérer son enfant comme un être à part entière qui doit accomplir son chemin. Même si aujourd’hui, ce stade semble dépassé par mes parents et je les remercie. Ils ont dû apprendre à accueillir cela. Combien de parents se retrouvent face aux choix de leurs enfants et ne les comprennent pas voire les refusent… En tant qu’auteure relation, je voulais mettre au cœur de ce centième texte, mon âme d’amour dans ce lien véritable avec son enfant. En quoi cet amour peut-il être un accompagnement côte à côte même si ça vient chercher au fond de vous des choses inconfortables, déstabilisantes en tant qu’adultes parents ? Quelle posture parentale devons-nous adopter pour permettre à nos enfants de s’accomplir dans leur personnalité authentique ? Comment alors aimer nos enfants pour ce qu’ils sont ? Comment aimer nos enfants tels qu’ils sont ? Ne soyons pas des parents parfaits, mais soyons des parents en pleine présence. Lorsqu’un enfant arrive dans le couple parental, nous l’aimons déjà et nous allons au fil du temps renforcer cet amour. Mais force est de constater que parfois maladroitement nous brisons les rêves de nos enfants à cause d’un amour étouffant qui freine la puissance d’être des enfants. Derrière notre éducation parentale, nous érigeons souvent et de façon parfois involontaire et inconsciente, des barrières qui deviendront des obstacles. Lorsqu’un enfant n’a pas réussi sa vie professionnelle par exemple, selon notre paradigme, nous sommes déçus et nous remettons en question notre légitimité parentale dans l’éducation que nous lui avons apportée. Nous doutons de notre éventuelle surprotection, de notre présence trop importante. Autant de questionnements normaux qui nous bouleversent. Nous avons cherché durant toute leur enfance à leur apporter la sécurité affective, matérielle et nous tombons parfois de haut quand la suite ne se présage pas comme on aurait aimé pour notre enfant. Mais le véritable problème c’est qu’au travers de cette éducation basique nous attendons une sorte de réciprocité. « Je t’ai donné tout ce dont tu avais besoin et je veux maintenant un retour sur tout ce que je t’ai offert. » Cette attitude maladroite que nous adoptons tous à un moment en tant que parents, est narcissique. En effet, au travers de notre enfant, nous avons tout simplement cherché à réparer ce que nous n’avons pas pu réaliser par nous-même. Nous projetons nos rêves sur nos enfants et nous attendons d’eux qu’ils poursuivent cette transmission familiale. Nous exigeons même ce devoir de réalisation de leur part. En tout état de cause, nous croyons que nous sommes des parents parfaits et des guides incontournables pour la réussite que nous croyons percevoir de nos enfants en leur attribuant cette responsabilité de réussite. Mais c’est un leurre qui aura ses conséquences car nous freinons à la fois l’accomplissement véritable de notre enfant et nous ne sommes pas dans notre rôle essentiel de parents qui est celui d’être pleinement présents à nos enfants pour leur offrir une confiance totale en la vie. Je ne parle pas de la présence physique, je parle de cette pleine présence consciente qui est celle d’accueillir l’autre dans ses spécificités individuelles. Ne brisons pas les rêves de nos enfants. Portons-les le plus haut possible dans leur réalisation en les laissant s’exprimer tels qu’ils sont. Soyons déçus s’il le faut, gérons notre frustration, notre colère et laissons-les être. Vous aurez beau vouloir être parfaits en leur apportant tout, vous ne les accompagnerez pas comme il se doit. Si votre enfant est en opposition avec vous c’est qu’il affirme son indépendance, son individualité. Permettez-lui cela ! Aimez-le tel qu’il est même si vous le trouvez pénible ! Un enfant peut vous surprendre et aller vous rencontrer là où vous n’auriez pas imaginé en tant que parents. C’est cela la pleine présence : être à l’endroit du cœur avec votre enfant, là où vous n’auriez jamais pensé, là où vous devez vous pardonner d’abord à vous -même de ne pas avoir
Article original écrit pour le site www.lesmotspositifs.com Il y a de ces matins où vous vous sentez double. Vous ressentez à l’intérieur de vous une présence, quelque chose de mystérieux qui vous ramène à votre enfant inconsciemment. Vous avez cette sorte d’intuition qui vous bouleverse comme si ce lien vous unissait tous les deux même dans l’absence, la séparation. Une force d’amour qui vous fait ressentir intuitivement sans aucune explication votre enfant même quand il n’est pas là. Vous vibrez au fond de vous, vous êtes capable de savoir s’il va bien ou mal. Il est arrivé même que certaines femmes soient en capacité de ressentir au même instant la scène que leur enfant était en train de vivre. On pourrait apparenter cela à une connexion télépathique ou télépsychique. Certaines mamans ont sauvé leurs enfants de la vie en captant leurs blessures, leurs douleurs, leurs épreuves. Il ne s’agit pourtant pas de magie. Il y a une explication scientifique merveilleuse à cela. Lorsque nous devenons maman, il y a déjà en nous tout un espace féminin à ressentir en pleine conscience, cette sève qui circule en nous, cette énergie d’amour qui va augmenter et se partager à vie. Et dans ces matins où vous vous sentez attirée à votre enfant où vous captez tout de lui, il est essentiel de revenir à votre rencontre de vie celle où la femme que vous étiez avant la naissance est devenue une femme maman. Il y a de ces jours où la femme et la maman viennent dialoguer à l’intérieur de nous et nous remuons notre intériorité intime. Pourtant le temps a passé, vous avez eu des enfants, vous avez aussi dans la plupart du temps compris beaucoup de choses sur votre féminité. Vous avez fait en sorte d’équilibrer votre rôle de maman avec celui de la femme. Un jonglage permanent qui vous a valu parfois des pleurs, des doutes, des ras-le bol et puis à un moment un je m’en fous. Je suis ainsi avec ce physique, cette force, cet amour et vous vous incarnez dans votre puissance féminine cherchant toujours plus à apporter des enseignements à toutes celles qui ont encore du mal à trouver cet espace d’amour en soi quand tout a été remué, bouleversé avec l’arrivée d’un enfant. Il y a des baby blues, des douleurs intimes morales et physiques qui font de vous une femme qui ne sera plus jamais celle qui était avant l’arrivée de vos enfants. Ça vous a renforcé, ça vous a apporté une énergie différente, ça a gonflé votre cœur d’amour. On vous a regardé différemment à l’extérieur et dans votre propre foyer. Certains hommes n’arrivent pas à voir, à aimer cette transformation en vous qui a été bouleversante, d’autres hommes ou femmes vous ont accompagnée dans ce chemin de métamorphose et ont agrandi cet espace d’amour pour vous aimer telle que vous êtes tout simplement. Être une femme, une maman ça vient toucher votre cœur, ça vient couler sur vos joues et ça vous dit que c’est parfois tellement difficile, épuisant de s’aligner avec ces deux identités. Entre douleur sûrement et euphorie des instants où nous devenons maman, cette rencontre avec notre enfant nous emmène dans le miroir de notre existence en tant que femme. Et nous avons ce sentiment que cet amour qui nous unit à notre enfant fait partie de l’unicité qui ne vous quittera jamais. C’est plus fort que tout, nous ressentons à l’intérieur de nous comme un écho qui nous ramène sans cesse à notre enfant même quand celui-ci grandit et vous quitte vers d’autres horizons. Nous éprouvons intensément ce mouvement de la vie et nous accomplissons l’irréversibilité de l’amour. Cet amour inconditionnel, celui qui se détache de notre égo pour s’ouvrir à plus grand que soi, celui qui tend ses bras à la vie. Accueillir en soi un être et le faire grandir dans son espace intime c’est un mystère qui ne saurait passer inaperçu dans votre cœur, dans votre présence, dans ce que vous deviendrez une fois la naissance réalisée. Il y a une explication merveilleuse qui vous unit à jamais à la femme que vous êtes et la maman que vous êtes devenue. Connaissez-vous le microchimérisme fœtal-maternel ? C’est le partage de l’amour en cellules. En effet, durant toute la gestation, les cellules à la fois de la femme maman et celles du bébé vont venir voyager dans le sang des deux êtres. Au travers de cet échange vital, il y a surtout une explication bien plus impressionnante. Au-delà du partage des cellules, celles-ci vont fusionner après la naissance du bébé et vont donc laisser dans le corps de la femme maman une empreinte pendant des années voire des décennies. Cette empreinte se marquera dans le cerveau, dans les os, dans la peau de la femme maman. Les études scientifiques ont même montré que cette empreinte génétique laisse apparaître des cellules du fœtus dans le corps de la mère une vingtaine d’années après l’accouchement. L’explication est encore plus merveilleuse car lorsque nous devenons maman, l’échange des cellules est guérisseur. En tant que femme maman nous construisons notre bébé et en retour notre bébé nous protège. Il s’avère que si lors de la grossesse, nous tombons malades par exemple si le cœur de la maman est blessé, les cellules du bébé vont venir immédiatement vers la blessure du cœur et vont à son contact se transformer en cellules réparatrices du cœur. Ce lien entre la femme maman qui développe son enfant et le bébé qui protège et guérit les blessures est une rencontre unique. Elle fait partie de celle qui vous fera vivre parfois l’inexplicable dans la vie, celle qui vous ramènera au fait incontournable que même quand votre enfant n’est pas là, vous ressentez votre enfant. L’évidence de cette preuve scientifique m’amène à conclure par cette belle vérité d’amour que nous portons nos enfants toute notre vie. Ils ont ce pouvoir de nous guérir, nous avons le pouvoir en tant que maman de les faire grandir.