quand on est déçu par ceux qu'on aime
Quand on est déçu par ceux qu’on aime, c’est une solitude du cœur et une profonde blessure qui s’installent au fond de nous. Il n’est pas nécessaire de toucher une personne pour lui faire du mal. Un mot, un silence, un manque, un mépris, une indifférence font mal. Lorsqu’on croit avoir autour de soi des bonnes relations et qu’en fait celles-ci ne vous respectent pas à votre juste valeur, quand ces relations ne sont aucunement affectivement responsables envers vous, il est alors nécessaire de s’éloigner pour faire une introspection de soi et revenir à sa source véritable. Pourquoi sommes-nous souvent déçus des autres ? Comment ne pas se laisser envahir par la déception ? « La déception est une éclaboussure que l’on essuie avec ses sentiments. » Sonia Lahsaini Au cœur de la déception J’ai tendance à rapidement octroyer ma confiance et à penser que ce que je ressens est réciproque. Or nous sommes tous différents face au lien que nous souhaitons créer finalement. Rapidement, je me suis rendu compte que certaines personnes donnent tout autant que moi, d’autres donnent moins ou plus. Mais là n’est finalement pas la question dans l’équilibre et la justesse d’une relation. C’est bel et bien dans l’affection responsable envers l’autre que le lien se crée mais surtout dans les limites que je dois mettre pour ne pas être dans la spirale du cœur de la déception. La déception vis-à-vis des autres se définit comme un sentiment de tristesse et de frustration que l’on éprouve lorsque les personnes en qui l’on a placé sa confiance ne répondent pas à nos attentes ou ne se comportent pas de manière respectueuse envers nous. Cela peut être causé par un comportement inattendu, une trahison, un manque de soutien ou d’affection, un manque de communication ou tout autre comportement qui ne correspond pas à ce que nous espérions ou ce que nous avions imaginé vis-à-vis de la personne. Cette déception entraîne des sentiments de solitude, de colère, de ressentiment et de tristesse. Elle affecte notre estime de soi et notre confiance en nous-mêmes, car nous avons souvent tendance à nous remettre en question et à nous demander si nous avons fait quelque chose de mal pour mériter un tel comportement. Cependant, la déception est un sentiment normal que tout le monde peut ressentir à un moment donné de sa vie. Pourquoi sommes-nous déçus des autres ? C’est une question qui nous taraude tous, une interrogation qui nous laisse parfois le cœur en lambeaux. Nous avons des attentes trop élevées. Nous rêvons d’un monde où tout le monde serait bon et bienveillant envers nous. Mais en réalité, nous sommes tous imparfaits, avec nos faiblesses, nos limites, nos défauts et nos égarements. Il y a quelque chose de profondément douloureux dans la déception, quelque chose qui nous rappelle la fragilité de notre existence, la vulnérabilité de nos cœurs. Nous voulons croire en l’amour, en l’amitié, en la bienveillance, mais parfois, la réalité nous rattrape, nous ramène à la dureté du monde, à la cruauté des autres. Nous prenons conscience que nous ne nous engageons pas tous avec la même responsabilité affective envers l’autre. C’est un constat douloureux quand on a un cœur hypersensible. On souhaite intimement que l’autre personne se mette à votre place, exprime des excuses et que le pardon balaie toutes les animosités passées. Le moment est compliqué mais il remet chacun dans sa vérité et sa justesse lorsque les actes et les paroles reviennent. Malgré ces déceptions relationnelles, je crois que nous passons vite à autre chose aussi car nous continuons à espérer, à rêver, à croire en l’humanité. Il y a quelque chose de merveilleux dans la capacité de l’être humain à aimer, à créer des liens, à se dépasser, à être meilleur que lui-même. La déception fait partie de ce voyage, de cette quête de sens, de cette exploration de soi et des autres. J’ai pu constater finalement qu’’elle nous apprend quelque chose sur nous-mêmes, sur nos limites, sur nos désirs, sur nos peurs. Elle nous pousse à grandir, à évoluer, à nous transformer. Pour cela, la déception ne doit pas nous envahir, nous laisser dans la colère, la rancœur ou la tristesse car ces émotions nous étouffent. Comment surmonter la déception causée par ceux qu’on aime ? La déception causée par ceux qu’on aime est éprouvante à surmonter, mais il est possible de guérir de cette blessure et de se reconstruire. C’est l’écriture aujourd’hui qui me ramène à mon cœur, à mes émotions avec apaisement. J’accepte de reconnaître et d’accepter mes émotions. Il est évidemment normal de ressentir de la tristesse, de la colère, de la frustration ou de la déception face à un comportement décevant de la part d’un être cher mais je décide de les accueillir avec bienveillance et compassion en les exprimant par écrit. Ensuite, il faut apprendre à faire le deuil éventuel de cette relation en tournant la page et en relevant tous les enseignements de cette relation passée pour ne pas répéter le même schéma de déception relationnelle. Cela prendra du temps, il est vrai, voire de la patience pour se libérer complètement de cette ancienne relation. Grâce à l’écriture thérapeutique notamment, vous pouvez poser vos besoins, vos envies, vos limites et vos projets. En faisant ce travail d’introspection, vous renforcez votre estime de vous-même et vous vous rapprochez des personnes qui vous aiment et vous soutiennent vraiment. La déception affective est une expérience douloureuse et éprouvante qui nous laisse avec un sentiment de tristesse, de confusion et de vulnérabilité. Il faut se protéger et se recentrer sur soi-même pour mieux faire face à cette situation. C’est en privilégiant cette relation saine avec vous-même que vous saurez vous aimer tel que vous êtes sans attendre davantage des autres. Quand la déception frappe à la porte de notre cœur, elle s’y installe avec une profondeur et une force inégalées. Surtout lorsqu’elle est infligée par ceux-là mêmes que l’on chérit, que l’on adore, que l’on respecte. Une blessure qui se tait, mais qui se fait ressentir
Ce n’est pas facile de parler des larmes dans son cœur, c’est comme manquer d’air à un moment où on en a le plus besoin. Je ne dirais pas que cela se résume à du chagrin, c’est bien plus que cela. Les larmes dans son cœur sont celles d’une histoire propre à chacun et chacune et qu’il est nécessaire d’écrire dans toute sa sincérité. Nous avons tous des émotions intimes profondément solitaires qui ne peuvent être comprises par quiconque. On a alors le sentiment de faire beaucoup de tentatives pour que quelqu’un nous comprenne. On essaie de faire entrer cette personne dans notre solitude intérieure et pourtant que se passe-t-il dans ces moments-là : des moments de compassion, d’aide, d’empathie, d’écoute mais rien qui ne puisse nous libérer, nous transcender. L’aide est précieuse, il est vrai. L’amour ne pourrait être seul toute la vie. Et malgré tout, dans ces instants où les larmes sont dans notre cœur, plus rien autour n’a de sens, de vérité à part celle de rentrer au plus profond de nous-même pour trouver la voie de la danse sous la pluie de nos larmes. Que le chemin est parfois difficile, qu’il est compliqué de faire face à nos émotions bouleversantes ! Car c’est un acte de courage et de vulnérabilité sans aucun doute et il vous faudra également du temps, peut-être toute une vie, pour accueillir sans jugement, sans honte, sans culpabilité les larmes dans votre cœur. Car l’éloge de la vulnérabilité ne fait pas partie des habitudes humaines. Elle est là, présente plus que jamais pour certaines personnes mais elle joue ce rôle fantôme des “au revoir” rapides pour ne pas déranger. Elle tire sa révérence pour ne pas troubler les relations. Elle esquisse un sourire quand on lui demande si tout va bien. Et puis, elle finit par disparaître, comme un mouchoir qu’on a laissé s’envoler au vent pour un adieu qu’on n’a pas voulu si vite. Parler des larmes dans son cœur, c’est plonger dans nos profondeurs de l’âme masculine, féminine car tout homme et toute femme a pleuré en silence. Ces larmes sont alors étouffées, enfouies comme des secrets perdus, ou effacés pour ne plus avoir à y revenir et pourtant cela ressurgit toujours encore et toujours. Notre vulnérabilité est remplie de tendresse et de tristesse. Il faut apprendre à lire dans notre vulnérabilité. Chaque larme qui coule est une émotion de la peur, une émotion blessée comme des cicatrices qu’on a tentées de fermer en soi. En écrivant l’histoire de nos larmes dans notre cœur, on apprend à se libérer et on s’ouvre à l’amour et à la vie. Que cet amour ou cette vie soit solitaire peu importe, le plus important est d’aller vers le chemin tracé des larmes. C’est un voyage émouvant dans le cœur d’un homme et d’une femme car c’est comme une grande décision existentielle pour soi. C’est regarder les larmes comme étant le reflet d’une vulnérabilité puissante, d’une force intérieure qui peut transcender les blessures et les guérir. C’est une invitation à explorer les profondeurs de notre propre cœur pour découvrir la vulnérabilité qui y sommeille, et à la cultiver pour construire des relations plus riches et plus significatives. Ce n’est pas facile de parler des larmes dans son cœur, ces gouttes salées qui jaillissent sans qu’on les contrôle, qui envahissent l’âme sans qu’on puisse les arrêter, et qui laissent derrière elles une empreinte indélébile. Elles sont le reflet de nos peines les plus profondes, le témoignage de nos souffrances les plus intenses. Elles coulent sans bruit, mais leur message est éloquent car elles disent la douleur qui nous ronge, sans ambages. Parler des larmes dans son cœur, c’est ouvrir une blessure. C’est aussi mettre à nu sa fragilité, son humanité, c’est accepter de montrer son côté vulnérable pour laisser l’autre entrer dans son intimité. Les larmes sont les gouttes de l’âme qui coulent de notre tristesse et c’est un honneur de pouvoir alors en parler pour se considérer légitime d’être un homme et une femme authentique. “Il y a un certain plaisir dans les larmes que nous ne pouvons pas nier. C’est comme une tristesse qui a été sanctifiée” – J.D. Salinger Ce sanctuaire des larmes est comme une preuve d’amour à soi et à l’autre. C’est comme une dernière et meilleure façon d’exprimer ce quelque chose terré dans notre cœur et qui trouvera la voie grâce aux larmes. C’est oser marcher dans la forêt sombre et s’apercevoir que l’on ne fait plus qu’un avec elle. C’est prendre son journal intime pour parler des larmes dans son coeur et écrire ce qui nous revient, ce qui nous fait entendre notre vie profonde. Pour aller plus loin: La tristesse a cette écriture thérapeutique qui nous fait grandir Guérir la solitude du coeur grâce à l’écriture thérapeutique La cicatrice de l’humiliation Pourquoi je pleure?
La tristesse a cette écriture thérapeutique qui nous fait grandir. La tristesse n’a pas forcément de coupable. Elle nous appartient dans son verbe « écrire » si singulier et si merveilleux. Personne n’a le droit de la juger. Si beaucoup la considèrent et la vivent uniquement comme une émotion douloureuse et désagréable alors la tendance sera en effet à se replier sur soi et à ne pas aller vers la guérison de sa thérapie véritable. Dans la tristesse, il y a pourtant quelque chose de merveilleux que nous pouvons accueillir sans crainte. Elle est un état passager que nous choisissons d’explorer encore plus intimement pour nous comprendre et nous dépasser. Son écriture thérapeutique est salvatrice et prometteuse pour notre développement personnel. Notre comportement face à la tristesse  Contrairement à la joie nous cherchons à fuir la tristesse. Elle est associée à la douleur, la perte. Elle soulève beaucoup de questionnements existentiels : Pourquoi sommes-nous tristes ? A quoi sert la tristesse finalement ? La tristesse nous entoure de sa carapace de protection. Elle attire les autres dans leur élan empathique. Elle n’est pas faiblesse, elle est puissance à réagir face aux événements qui nous dépassent et nous affaiblissent. Contrôler la tristesse c’est comme s’empêcher de respirer l’air. Étouffer sa tristesse, c’est éteindre le cœur battant à la vie. Notre comportement face à la tristesse dépend de qui nous sommes avant toutes choses et de notre capacité à prendre notre place dans le monde. La tristesse est un mouvement de vie qui s’en va et qui vient à son rythme lorsqu’elle a trouvé sa maison accueillante. Nous intégrons dans notre comportement, dans notre philosophie et dans notre autothérapie son écriture personnelle qui nous appartient. Pourquoi la tristesse a cette écriture thérapeutique qui nous fait grandir? Il ne faut pas refouler la tristesse de sa vie. Il y a des étapes, des épreuves à vivre profondément au fond de soi comme une traversée initiatique qui nous emmènera dans des contrées que nul autre ne pourra apercevoir ou connaître. Ces espaces intimes ont cette écriture merveilleuse et singulière qui nous ramène à des moments plus ou moins précis de notre vie. La tristesse est en lien avec nos souvenirs et ces réminiscences de regrets et de remords. C’est alors qu’il faut écrire pour connaître ce refoulement de l’âme, ce désaccord intime avec la volonté d’accomplir quelque chose de meilleur pour soi. L’écriture thérapeutique de la tristesse En quoi la tristesse est une autothérapie pour soi ? Comment l’écrire dans son corps et la communiquer aux autres dans la sincérité ? Nos larmes viennent de l’intensité de notre être. Parfois, elles ont ce goût du passé lointain, de notre âme qui a tant vécu. De blessures, en chagrins volés et détruits par les autres parce que personne ne peut vraiment comprendre ce que nous ressentons au plus profond de nous. Il faut alors apprendre à vivre avec cette tristesse solitaire, avec ces maux de l’âme qui viennent nous troubler le cœur et l’envie de continuer parfois. Accepter que nos différents deuils de la vie fassent partie de nous sans que quiconque vienne les blesser davantage ou les détruire. La tristesse nous appartient comme ce linceul que nous acceptons de poser sur le sol de nos pensées, sur le parterre de notre amour. La tristesse est ce fantôme de notre âme qui nous questionne sur notre identité, sur nos capacités à grandir et à devenir plus résilients encore. Mais elle est cette parfaite étrangère déstabilisante que nous écrivons avec nos larmes qui viennent de notre corps. Nous nous engageons dans son écriture thérapeutique en acceptant de laisser couler ce qui doit se montrer ou être dit. Certaines mains trouveront le chemin des mots au travers de l’écriture thérapeutique, intuitive ou créative pour exprimer cette tristesse de l’âme de notre cœur. Notre tristesse est autothérapeutique. Elle traverse nos peurs, nos faiblesses et notre résilience à la dépasser pour aller vers une harmonie avec soi et même vers l’émotion de la joie. La douceur thérapeutique de la tristesse Il faut savoir que la tristesse est empreinte d’une douceur que nous n’osons pas toujours caresser car nous en avons peur, il est vrai, nous la trouvons parfois désagréable. Et pourtant, elle a cette capacité à nous faire évoluer dans notre compréhension de la vie, dans cette perception subtile de ce qui nous échappe encore, qui nous affaiblit parfois et s’exprime par le chagrin, les larmes, la solitude et le refus de ce qui nous assaille. La tristesse est douce et chère à notre cœur. Elle est sensible et demeure notre maison intime. Elle nous appartient vivement et véritablement. Ne laissez personne la juger ou l’envahir de compassions hypocrites. Personne ne peut traverser la porte de votre tristesse. Ils resteront au seuil de celle-ci sans jamais comprendre ce qui se passe derrière. C’est vous qui vous confronterez à la compréhension de votre tristesse. La tristesse a cette écriture thérapeutique qui nous fait grandir. Comment ne plus lui mentir ? Tout simplement en la laissant venir avec douceur et naturellement. A certains moments de notre vie, nous avons besoin d’être tristes. Ce besoin de passer seul l’autre porte pour voir ce qui se cache dans l’entre deux de ce cœur larmoyant et terriblement troublant. L’âme de la tristesse est une histoire personnelle que nous pouvons écrire dans la douceur thérapeutique. Il n’est pas nécessaire de se lamenter, de culpabiliser davantage dans ces instants d’émotion du chagrin. L’écriture est là pour apaiser ces douleurs, ces chagrins, ces tristesses. Mettre des mots sur ces émotions est important pour comprendre et prendre de la hauteur également. L’écriture peut vous accompagner dans ces moments tristes. La tristesse nous appartient et elle a cette écriture singulière et merveilleuse qui peut nous guérir. Son écriture thérapeutique nous fait grandir indéniablement dans notre résilience. A lire sur mon blog: L’écriture est faite d’amour, d’enfance et encore d’amour L’écriture créative, c’est voler avec son âme
Quitter une situation qui nous est chère
Quitter une situation qui nous est chère, c’est aussi dire au revoir à quelqu’un qu’on aime encore ou qu’on a tellement aimé au plus profond de soi. Il arrive alors que l’on frissonne à certains moments de sa vie, qu’on aie le vertige et qu’on aie envie de pleurer car on ne sait pas où on en est. La tristesse n’a pas forcément de coupable. Elle arrive au corps de son être et elle dialogue avec nous pour nous ouvrir les yeux à ce qui doit partir même quand l’amour est là encore. Quitter une situation qui nous est chère est une décision douloureuse C’est le coeur en tristesse et en solitude que les petites morts de notre vie arrivent. Et c’est là que viennent les décisions les plus bouleversantes aux repères qu’on avait tellement l’habitude d’avoir. Ça vient bouleverser tous les moments inscrits au temps, tous les sourires par évidence, tous les projets qui se dessinaient.Quitter une situation qui nous est chère est une décision douloureuse qui pourtant peut s’avérer nécessaire.Il arrive que dans votre vie vous êtes tellement attachés au bonheur des autres et du cocon que vous créez dans votre famille que vous oubliez. Oui vous oubliez ce qui est. Au fil du temps cela devient des situations qui nous sont essentielles, qui semblent répondre au profond équilibre de votre vie. L’amour se faufile entre les interstices du quotidien et des extraordinaires émotions que les enfants peuvent vous procurer. Et puis un jour, il y a cette petite mort qui se fait sentir. Une odeur qu’on n’ a pas l’habitude de sentir, une odeur qui laisse un goût étrange dans le coeur. On se dit que c’est un nuage. Que ce nuage est de passage, alors la situation qui nous est chère continue son installation et on s’invente des repères nouveaux, on vit très bien l’apparence quand on aime la personne avec qui on est , quand on voit ses enfants heureux, épanouis dans une maison où tout résonne dans leurs chants et leurs mouvements. Et puis la petite mort vient cette fois-ci souffler au creux de mon cou. Cette fois-ci j’ai eu froid, je ne vous le cache pas. J’ai eu le sentiment que cette parole évanescente avait certainement dû côtoyer avec les inconnus de ceux qui me regardent vivre de je ne sais où.J’ai eu froid et j’ai fini par me mettre des foulards autour du cou. Quitter une situation qui nous est chère, c’est aussi retrouver sa voie. J’avais toujours froid et j’en ai perdu ma voix. Oui j’en ai perdu ma voix jusqu’à finalement comprendre que j’avais perdu ma voie, mon chemin.Alors vous savez quand on se couvre le cou de peur que cette petite mort revienne vous souffler dans le cou, on commence à partir, à s’évanouir au fond de soi. On commence à réunir ses mains vers son coeur et à éprouver le besoin d’entendre ce que cette petite mort veut nous dire.Je n’ai pas tout compris tout de suite car une situation chère est remplie d’amour. On s’aime au travers de l’amour que l’on porte aux autres. Et ça nous va si bien les situations chères. On aime cet amour encore dans notre coeur et ça nous comble. Et si ce souffle venait me dire que l’amour revient à mon propre souvenir de l’amour de soi car je l’ai perdu pour les autres. Mon coeur a toujours aimé profondément les êtres auprès de moi. J’ai semé des bouts de mon coeur dans chacune de mes relations avec beaucoup de sincérité. Que ce soit enfants ou compagnon, la place à l’amour existe au plus profond de l’âme. Dire au revoir à la situation qui nous est chère Mais il y a cette fois de trop où j’en ai eu assez de porter des foulards où j’en ai eu marre de ne pas parler, où j’ai dit à la petite mort qu’as-tu à me dire finalement. Et c’est là que j’ai pris conscience qu’il fallait partir. Qu’il fallait tout simplement revenir à ce qui est. Et qu’est-ce que le verbe être.Alors j’ai quitté une situation qui m’est chère et encore aujourd’hui le vertige me prend car quand on meurt de petites morts, il faut apprendre à renaître. Et quand on accouche au monde, il n’y a que votre souffle qui vous tiendra en vie coûte que coûte. Quand on quitte une situation chère à son coeur, on ne quitte pas des personnes pour ne plus les aimer car l’amour dans notre coeur a son existence; cependant on quitte son être au travers de cet environnement qui n’est plus le vôtre. On laisse un amour en abandon qui ne nous correspond plus. A lire: Le coeur n’aime pas la solitude Pouvoir regarder son intériorité et se dire qu’il y avait besoin de laisser mourir tant de choses, tant de brûlures, de blessures émotionnelles au corps et au coeur. Ces sensations de ne plus pouvoir revenir en arrière, ces sentiments de ne plus rien tenir, posséder et se retrouver démunie de tout. Alors je décide d’accueillir ces petites morts et quitter cette situation qui m’est chère Je ne demande pas à ce qu’on le comprenne ma décision car les petites morts ne tuent pas les autres. C’est à vous de les gérer. Oui, elles peuvent faire souffrir d’autres personnes, elles  touchent la vie de celui qui sent l’odeur et le souffle de la petite mort, mais aussi la vie de ceux qui font partie de ces situations chères. Alors c’est à ce moment-là que vous vous sentirez seul, infiniment seule car peu de personnes comprendront votre décision. On y cherchera toutes les explications possibles, toutes les raisons possibles. On vous verra comme une égoïste, une irresponsable. On ne vous reconnaîtra plus. On ne vous comprendra plus, on vous jugera aussi. A lire: Comment être résilient face aux jugements des autres. Pour peu que vous renaissiez dans une autre forme d’amour et là c’est le tremblement de toutes les âmes autour de vous qui font partie
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