Quand vous vous réveillez la nuit et que le ventre féminin vous ramène à tant d’émotions. Le ventre féminin a des douleurs écrites: comment guérir nos blessures et nos lignées? Ce ventre de la mère, ce ventre de la femme, ce ventre de la sexualité, ce ventre de la douleur, ce ventre de l’oubli, ce ventre de cicatrices, ce ventre des traumatismes d’enfance qui vous fait mal et qui vous ramène à ce que vous êtes. Le ventre féminin, une identité cachée, une origine étouffée, une lumière en quête, celle que nous souhaitons révéler et qui nécessite tant de force et de courage de notre part. Le ventre féminin a des douleurs écrites : Comment les guérir ? Le ventre féminin a des douleurs écrites Notre ventre de femme est rempli de traces, de cicatrices, de mémoires et il vous réveillera des nuits avec cette douleur au départ infime puis vous ne penserez qu’à elle et elle s’amplifiera alors. Il vous troublera de son encre indélébile pour écrire son histoire, pour aller vers cette lumière en quête, ce mystère qui sommeille en chacune. Le ventre féminin a des douleurs écrites qui s’inscrivent sans cesse dans nos différents rôles féminins : celui de la femme, de la mère, de l’amante, de l’amie, de la maîtresse, de la pute, de la salope, de la timide, de l’audacieuse, de tous ces cœurs de femme. Ces douleurs écrites qui invitent à l’écriture de leur chemin, de leur traversée dans notre corps, dans notre âme. Écrire sur le ventre féminin, c’est aller au cœur de l’histoire de toutes nos lignées de femmes. Ces lignées féminines, maternelles qui nous laissent des héritages parfois tellement compliqués à guérir. Apprendre à accepter, se réconcilier et guérir cette lignée de femmes, cette transmission silencieuse consciente et inconsciente qui laisse tant de douleurs écrites en nous. Toutes ces écritures influent la femme que vous êtes aujourd’hui et il est très difficile pour une femme d’être épanouie, d’être dans le bonheur si votre mère ne l’a pas été. C’est pour cela que le cœur de la renaissance, de la réparation se situe dans notre utérus. Notre utérus est porteur de ces mémoires ancestrales. Il garde en lui toutes les traces de notre sexualité mais aussi celles appartenant à notre mère qui elle-même a reçu celles de sa mère. Autant de générations que nous portons dans notre ventre féminin. L’écriture du ventre masculin L’écriture de son histoire au féminin est bien là mais nous portons aussi la mémoire écrite d’un masculin qui parfois nous assaille, nous étouffe. Nous qui devons soi-disant être, nous qui soi-disant devons ne rien laisser paraître pour faire comme les autres comme eux et surtout pas comme nous sommes. Nous héritons aussi de nos lignées paternelles qui nous envoient tant de réconciliation dans notre cœur pour arriver à trouver notre place dans une société d’action et où l’homme ne peut pas pleurer comme il le pourrait. Il faut écrire aussi sur ce ventre masculin et arriver à trouver cet équilibre dans notre ventre. Chercher cette place naturelle et dans son entièreté. Prendre soin de son ventre Le ventre féminin a des douleurs écrites et nous aimerions tant en prendre soin. J’aimerais simplement le caresser et le masser si souvent mais je ne prends pas le temps. Je subis une nouvelle fois cette nuit son cri à plus de place, à davantage de conscience, à plus de guérison. Alors qu’est-ce que j’attends pour emmener ce ventre féminin vers cette lumière ? Il m’appelle une nouvelle fois cette nuit. Il me chuchote dans mon inconscient et il me tire vers mon intuition. Je me laisse alors guider et je me laisse porter par les mots que je laisse glisser de ma main pour comprendre ce qu’il a à me dire. J’utilise l’écriture intuitive pour entendre sa parole et comprendre la voie de son silence et de sa réalisation. Il me réveille avec un cauchemar où j’étais prisonnière dans l’eau où je n’arrivais pas à remonter. Une sorte d’emprise par le fond de l’eau qui m’attirait et où j’étais bien incapable de combattre et c’est alors l’impuissance à remonter à la surface qui s’est imposée à moi. Je glisse dans le fond et je ne remonterai pas c’est certain. Je m’enfonce dans ce ventre des profondeurs, dans ce ventre de la nuit en quittant cette lumière du haut. Mais paradoxalement c’est bien en m’enfonçant que je me suis réveillée dans mon lit comme un ultime appel à mon âme lumineuse, celle qui me dit que la vie est aussi plus haut. Le ventre de la vie Le ventre de la peur, le ventre de la colère, le ventre du silence, le ventre de la vie, le ventre de la naissance. Ce ventre de la femme où pourtant tout naît, tout vit mais dont on ne prend pas soin de lui. On l’étouffe. On lui demande d’être moins gros. On lui demande de ne pas respirer. Mais on lui met la vie. On lui souffle les mots d’amour, on lui donne les caresses de l’âme et de la douceur pour l’enfant qui viendra. Comme j’ai honte de le détester parfois, comme j’ai honte de vouloir le cacher quand il s’impose un peu plus avec mes angoisses, mes tristesses mais comme j’ai été fière de montrer le ventre de la vie, celui qui a porté mes deux fils. Le ventre qui crée le chemin, qui m’a tant fait comprendre ma nouvelle place. La femme que je fus a évolué avec mes enfants. Elle s’est imposée, elle a fait ses choix et elle écrit son histoire avec authenticité le plus possible. Ne pas savoir quoi faire une nouvelle fois dans ce trouble de la nuit, me questionner et me faire submerger par tant de doutes autour du ventre féminin. Me laisser une nouvelle fois bouleverser par tant de douleurs nocturnes qui s’effaceront au matin parce que je serai dans mon masculin où il faut y aller et se taire et surtout ne rien dire sur cette