Je te laisse partir maintenant parce qu’il faut que j’avance, que j’apprenne à vivre sans toi. Je laisse partir cette étape de ma vie parce qu’il faut tourner la page et c’est bien. Laisse moi vivre ce que je ressens au plus profond de moi. Je te laisse partir pour de vrai cette fois-ci. Je ne veux plus me retenir toute seule parce que je crois que c’est toi qui me retiens dans cette étape de ma vie alors que je ressens un changement au fond de moi. Je ne veux plus m’empêcher de comprendre qui je suis. Je te laisse partir chère première étape de ma vie, cher premier cycle, chère première vibration de mon coeur , cher amour et je pars vers cette deuxième étape qui me fait comprendre ma nouvelle place. Toi ma vie qui as essayé tant de fois de me faire comprendre qu’il y a de la place pour autre chose aussi. Que la vie n’est pas linéaire mais un éternel regard nouveau. Et que l’amour évolue. A quel moment sentons-nous qu’il est temps de laisser partir? COMMENT SE RECONSTRUIRE APRÈS QUELQUE CHOSE? COMMENT ARRIVER À UNE AUTRE ÉTAPE QUAND ON SENT QUE C’EST LA FIN D’UNE PRÉCÉDENTE? Ce quelque chose d’après qu’on n’identifie finalement pas toujours. Mais on le sent si fort. On sent que c’est le passage et qu’il faut oser y aller. C’est un élan si puissant qu’en y pensant on ne sait pas identifier les raisons. Mais on a alors le coeur rempli d’angoisse. Et si on se trompe, et si on se ment, et si ce n’était pas vrai cette intuition. Mais on finit par trouver quand même ce nouveau virage. Tant de faux départs avant de laisser partir Ce départ qui à maintes reprises a été un faux. Un faux qu’on n’ a pas osé regarder en face. Un départ qui est resté sur le quai. Un départ qui a laissé les autres prendre nos valises et qui nous a laissé les mains vides de tout. Nos mains perdues, nos mains enlacées qui nous ont retenu dans un amour qui n’était plus le nôtre au fond. A NE PLUS SAVOIR À QUI DONNER LA MAIN. Puis attendre le prochain passage. C’est parfois si long d’attendre, de ne pas avoir osé choisir une destination inconnue, de ne pas s’être laissé aller où le coeur le ressentait si fort. L’intuition silencieuse Cette intuition incroyable qu’on tait toujours trop parce qu’on a peur, parce qu’on n’a pas confiance en soi. Alors que c’est un pouvoir de s’entendre dire la vérité de la manière la plus authentique, juste dans ce face-à-face. De s’entendre chuchoter que c’est un instant de départ au haut parleur de la vie. Mais non les valises sont restées et elles ont été prises par quelqu’un d’autre. ALORS ON ATTEND UNE NOUVELLE FOIS ET LA VIE DÉFILE. ET ON APPREND D’AUTRES CHOSES. ON SE LAISSE POUSSER PAR LE VENT ET PUIS ON TOMBE PARFOIS À FORCE DE NE PAS METTRE LES PIEDS EN AVANT. On accumule, on reste et c’est tout ce qu’on sait faire. On reste et on devient étrange. On ne se connait finalement jamais et c’est là à cet instant précis qu’on n’en peut plus, qu’on se sent perdu. On se sent vide. On touche ce qu’on ne savait pas faire, ce qu’on se laissait découvrir peut-être un peu la nuit quand on est seul dans sa tête. Mais le faux départ a ce quelque chose de merveilleux et il ne faut pas se culpabiliser car c’est une étape nécessaire au vrai départ, à celui qui va ouvrir le ciel à nos bras. Le départ C’est à ce moment-là qu’on décide de se relever et d’aller plus haut, de monter cette fois-ci au dessus du train et de porter nos valises. C’est lourd oui c’est lourd et puis on les jette rapidement car c’était trop intense. On se met au-dessus du train avec nos valises. On ne monte plus avec les autres. Il n’y a pas de place. On est tout seul là-haut et on se baisse pour passer sous le tunnel. On se met les mains sur la tête pour tout ce qui va nous tomber peut-être dessus et puis en traversant le tunnel même en se protégeant, on attend le bout. On ferme les yeux en espérant qu’il y a un bout quand même. Les rails, le bruit, sont toujours là et ça roule oui ça continue pour recommencer autre chose. Accepter de se laisser bousculer un peu plus encore dans la vitesse, de ne pas se tenir finalement debout et alors. Et peut-être laisser tomber quelques valises, se délester. Accepter de quitter une situation qui nous est chère. On peut aussi se recroqueviller pour ne pas encore s’étendre et croire que tout est fini. Se mettre en coquille, en foetus en tout ce que vous voudrez pour entendre votre coeur un peu plus près de vous comme quand on est enfant et qu’on est assis dans un coin à pleurer alors que les autres jouent ou se moquent de vous. Dire au revoir Pleurer quoi, pleurer ce qui fut, pleurer ce qui sera et pleurer ce qui peut enfin. On lâche et on se laisse couler dans son flot. A ce moment-là, quand on a pleuré, on respire ensuite et on se redit alors en silence qu’on peut marcher tout seul et trouver. Trouver ce qui est pour nous. PEUT-ÊTRE EST-CE LE NOUVEAU QUI SE DÉVOILE ENFIN DEVANT NOUS, CELUI QUI TAPAIT EN NOUS, QUI NOUS DISAIT IL EST TEMPS. On ose marcher sur le train, et on laisse à nouveau quelques valises. C’est trop lourd. On se met aussi sûrement, à oser quelques pas de jeux, de danse, de petite fille qui tourne, qui rit, quelques élans vers le ciel et puis on saute du train. On tombe ailleurs. Ce renouveau, ce changement qui viennent, qui crient, qui nous brûlent à l’intérieur. On est prêt à un nouvel accouchement. On est prêt
Article original écrit pour le site www.lesmotspositifs.com Il y a des blessures personnelles qui nous habitent toute notre vie. Cette impression de déjà vécu, ce boulet à la cheville dont vous n’arrivez pas à vous débarrasser. Il est fort possible alors que vous ayez à régler une dette karmique. Vous avez certainement commis des erreurs, fait du mal à des personnes, des membres de votre famille dans des vies antérieures. Cela a créé en votre âme une blessure profonde que vous éprouvez difficilement et qui ne s’efface pas car cela s’est inscrit en vous. Il s’agit de nos héritages familiaux ; ces blessures que des membres de notre famille ont vécu et qui n’ont pas été résolues et qui deviennent les nôtres sans en avoir le contrôle. La dette karmique familiale Vous devenez alors un maillon de cette blessure dans cette vie présente. Vous récupérez la ou les blessures de ces transmissions familiales qui se décline en deux formes : La transmission intergénérationnelle, c’est-dire que la transmission se fait directement et de manière consciente entre personnes d’une même génération qui se connait. On identifie clairement ce qui est transmis dans la famille ( par exemple un deuil d’un enfant, une dette financière…) La transmission transgénérationnelle, qui cette fois-ci se vit sur plusieurs générations comme une blessure non guérie, une souffrance non résolue, une douleur inachevée qui est un traumatisme caché, non-dit depuis des générations et qui reste toujours actif (la perte d’un enfant, d’un parent, une relation amoureuse secrète.) Vous allez donc devoir régler cette dette karmique familiale pour éviter qu’elle se transmette de nouveau à vos enfants et ainsi de suite. Comment identifier la dette karmique ? Lorsque nous avons une dette karmique on a ce sentiment de vivre la répétition d’une situation, ou d’un sentiment ou d’une relation qui vous tire tant que possible en arrière ou vous donne l’impression de remplir le tonneau des Danaïdes sans fin. Cette dette vous fait ressentir un poids et vous amène à devoir supporter parfois l’irréparable en vous. Une dette karmique vous trouble l’existence et éveille des blessures ancrées. Ce passif psychologique vous tord le ventre, il bouleverse tout votre amour propre et votre amour relationnel avec les autres. Il vient toucher le fond de votre être, tellement au bout de tout, que le sens à la vie peut disparaître. Vous ressentez une sensation d’accumulation négative qui vous fait parfois agir dans une forme de destruction et vous emmène à aller explorer les abysses. Ces blessures deviennent alors des traumatismes. Vous portez une culpabilité insupportable dont vous aimeriez tant vous libérer. La dette karmique se réfère aux épreuves que vous vivez durant cette vie et qui sont la conséquence d’actions passées dans le présent mais aussi dans une vie antérieure qui n’ont donc jamais été résolues, qui sont restées en suspens. Vous ressentirez alors ce ras-le-bol et l’envie irrépressible de régler une bonne fois pour toute cette dette. Une fois cet obstacle résolu, ce conflit conjuré, votre karma s’envisagera alors sous un autre prisme. En effet, le principe même du karma est relié au concept de réincarnation qui serait assujetti aux actions que vous aurez réalisées pour vous sortir de cette dette mais aussi aux épreuves que vous aurez réussies à dépasser. Il existe quatre types de dette karmique en lien avec la numérologie. Pour identifier votre dette, vous pouvez faire confiance en votre intuition mais aussi en la répétition de rencontres avec des nombres à deux chiffres : 13, 14, 16, 19. Le 1 correspond à l’individu, votre conscience et votre inconscient. C’est donc le deuxième chiffre qui détermine votre dette karmique : Le 3 désigne le travail. Le 4 désigne la liberté et le sens à la vie. Le 6 désigne la foi et l’affectif dans sa vie. Le 9 désigne l’égo, l’orgueil. Si votre dette karmique n’est pas identifiée dans la numérologie, c’est dans la relation aux autres qu’elle se joue. Comment se libérer d’une dette karmique ? L’un des premiers messages de l’univers pour nous sortir d’une dette karmique c’est notre lien avec les autres, le monde du vivant qui se présente à nous et qui vient toucher la profondeur relationnelle que nous entretenons avec les autres. Viennent en effet ces instants de prise de conscience durant lesquels nos relations humaines dans la vie nous offrent la possibilité de nous sauver, de nous transformer, de régler notre dette karmique. Elles ne sont pas des rencontres au hasard mais de réelles rencontres organisées pour nous enseigner. Il y aura en effet des relations difficiles, et terribles et elles viendront, même si vous avez du mal, vous apprendre à faire des choix et à transgresser le chemin de cette dette karmique. Et il y aura enfin ces relations de l’amour véritable, authentique qui vous aideront à régler définitivement votre dette karmique. Que ces dernières soient au cœur d’un couple ou au cœur de la famille, elles sont un messager puissant sur notre chemin qui nous met face à notre existence et nous emmènera vers le chemin de la guérison de notre âme, vers la libération de notre dette karmique. La relation la plus déterminante pour régler notre dette karmique familiale est celle qui nous unit à notre enfant. En effet, le lien karmique avec notre enfant peut nous sauver inévitablement si nous prenons conscience de cela et si nous agissons en tant que parents responsables. Le lien karmique avec son enfant est une relation puissante car l’âme de l’enfant choisit ses parents avant son incarnation sur terre. En effet, lorsque nous devenons parents, nous n’imaginons pas à quel point ce lien unique d’amour avec notre enfant est porteur de sens sur notre chemin de vie. Ils font partie de ces familles d’âme et elles nous aident à développer une expérience unique de vie, et fondamentale pour notre évolution personnelle. Lorsque nous devenons parents, nous entrons dans une responsabilité conjointe sans en prendre forcément conscience au départ. C’est la dette karmique entre vous et votre enfant. D’un point de vue spirituel, votre enfant qui arrive au cœur de votre famille
Être aimé dans sa faiblesse et chercher les réponses dans l’écriture. Il y a une évidence en amour. Être aimé soutient notre bonheur. On ne peut vivre sans amour des autres. On ne peut vivre isolé en s’aimant seul. Être aimé dans sa faiblesse c’est être aimé dans sa globalité d’âme et c’est en même temps apprendre à s’aimer soi dans sa vulnérabilité totale. La faiblesse ou l’amour fragile, vulnérable, sensible est un partage pluriel permanent. Il est une étincelle vivante quand nous savons nous rendre atteignable et bouleversant. ÊTRE AIMÉ DANS SA FRAGILITÉ C’EST SE PERMETTRE UN REGARD DIFFÉRENT DANS L’INTIMITÉ DE L’AMOUR. C’est se dire sans cesse que nous pouvons tomber, frôler les bords de route et oser l’envol. Être atteignable et bouleversant, une douce fragilité qui nous va si bien quand on se regarde pour de vrai et qu’on finit par se dire que l’amour est tout sauf une certitude et une apparence. Il est un compagnon de route qui ne sait pas où aller au début du voyage. L’amour serait alors un oiseau que l’on observe dans le ciel. On le voit tout d’abord libre de tout, tantôt voyageur, migrateur, navigateur au gré du vent, toujours dans les risques du hasard et de l’aventure et puis un jour, il sait et on peut alors l’observer de plus près lorsqu’il se pose après tant de voyages et tant de secousses près des nuages. On le trouve fatigué, avec une note de courage sans aucun doute. On l’admire et on se dit quel voyage a t’il réalisé en quelques coups d’ailes. A vrai dire, il n’ y a rien de plus incertain que d’être un oiseau qui se retrouve loin des siens parfois, loin de tout mais qui finira par trouver un endroit où faire son nid. Mais cette arrivée n’est pas sans compter à son bon sens, à son intuition, à, sa sensibilité profondément reliée à cette solitude intérieure pour se rendre compte que l’amour c’est être aimé dans sa fragilité. C’est être atteignable et bouleversant pour de vrai. L’AMOUR EST INCERTAIN, L’AMOUR EST UNE QUESTION DE CHAQUE INSTANT, IL EST UNE DÉCOUVERTE ET UNE AVENTURE À QUI SAIT OUVRIR SON COEUR ET ÉCOUTER SES SENTIMENTS. Alors en amour, on essaie de voler tant bien que mal et de faire attention à nos ailes pour ne pas les brûler à côté de quelqu’un qui ne saurait pas nous aimer. Mais finalement sommes-nous si fragiles que cela en amour? Non pas tant que ça. Oui nous pouvons être brisés, oui nous pouvons avoir souffert, mais nous sommes surtout fait de douce fragilité que nous laissons apercevoir à celui ou celle qui saura nous aimer enfin un jour dans notre intégralité. Car tout simplement nous finissons par le sentir, nous finissons par le voir. Cette globalité profonde qu’on a touchée près des nuages, celle qui vient vous couvrir l’horizon quand plus rien ne va, celle qui vient aussi pleurer sur vous et que vous essayez parfois de tellement cacher dans votre vol éperdu. Être aimé dans sa faiblesse aussi, c’est accepter que l’amour a des ailes si fragiles qui peuvent se casser du jour au lendemain, qui peuvent se retrouver brisées et dans le mauvais sens de la plume. Il est alors essentiel d’écrire et d’écrire encore ce qui nous trouble et nous fait pleurer secrètement. Alors le nid n’est pas nécessaire, on n’a pas besoin de le connaître. On peut juste le ressentir dans son âme fragile et se laisser guider par la vie. Ne pas le chercher à tout prix mais le sentir et le rêver coûte que coûte. Ce nid de l’amour, celui qui se creuse dans notre coeur et qui se dévoile dans les mots écrits dans des ateliers d’écriture thérapeutique. On s’en va et on recherche encore et encore un endroit où il faudra à tire d’ailes aller plus loin pour atteindre l’endroit, la juste place où on peut se laisser regarder dans son courage et sa douce fragilité. Puis se dire finalement que j’ai réussi à arriver jusque là près de toi. ” TU SERAS AIMÉ LE JOUR OÙ TU POURRAS MONTRER TA FAIBLESSE, SANS QUE L’AUTRE S’EN SERVE POUR AFFIRMER SA FORCE.” CESARE PAVESE
Article original écrit pour le site www.lesmotspositifs.com Il y a des jours où on aimerait continuer notre nuit dans notre lit et ne plus avoir à regarder la réalité en face. Lorsque le cœur est blessé et que nous sentons ce pincement malheureux au fond de nous parce que parfois il y a des jours où on aimerait que cette histoire ne soit pas la nôtre. Où on aimerait ne jamais avoir aimé cette personne qui nous réveille notre part la plus sombre. Et qu’on sait déjà que ça va être long pour s’en remettre. Il y a toutes ces fois où la douleur en amour est tellement insupportable que le cœur devient rancœur. Cette amertume qui nous met l’être entier en rancœur. Te regarder, t’écouter n’est alors plus dans mon champ des possibles. ET que faudrait-il faire alors ? Que dire face à toi qui ne m’as pas écouté, qui n’as fait que me bousculer sans cesse. Que dire face à mon miroir où je n’ai pas su être avec toi, où je n’ai pas su t’avouer ma colère, voire ma haine à certains moments. [ads] Et puis lorsqu’enfin il est temps de regarder, de se regarder. Et d’accepter que ce qui se passe c’était pour moi, pour que j’avance. Et que si je veux apercevoir la lumière dans cette obscurité, il va certainement falloir que je me laisse aller, que je me laisse glisser dans l’eau et que je regarde enfin l’ouverture pour m’y diriger. Ya t’il un pardon possible en amour ? Lorsque le cœur est blessé, pardonner ou fuir ? Le pardon est une étape de vie pour soi et pour l’autre. Comment alors entrer dans ce cheminement pour avancer et apercevoir enfin la libération ? Lorsque le pardon est aussi une pleine conscience pour sa vie de tous les jours avec son partenaire. En quoi le pardon est-il un rendez-vous d’amour ? Le pardon un lâcher-prise collectif De plus en plus de praticiens en psychologie travaillent le pardon avec leurs patients. Beaucoup diront que le pardon serait une histoire de croyance, de foi. Or si on revient à l’essence simple du mot on voit bien toute sa signification :PAR DON ou encore PAR ‘D’ ON. Dans ce mot se dévoile la nature profonde. On y cerne le sens commun avec la partie du mot DON et le ON. Le don de soi vu ici comme un abandon de l’égo. Dans ce sens là, il y a le lâcher-prise tout simplement qui se dévoile. On pardonne en se détachant de son égo, son mental qui parfois nous fait rester dans le flot des bruits de la souffrance. Le pardon dans ses particules détachées : PAR le ON nous fait entrer dans l’accord commun qui est de s’apporter les uns les autres la part de délivrance. Le pardon est un acte libérateur. Lorsque vous tournez en rond dans votre souffrance, qu’il n’y a pas d’autres solutions que de pardonner pour enfin respirer pour vous. Le don aspire à retrouver un silence paisible en soi. Combien sommes-nous à ruminer pendant des jours, des semaines, des mois, voir des années, des situations, des êtres qui nous ont mis le cœur en chagrin, en blessures. Le chagrin qui arrive dans une rupture quelle qu’elle soit : amoureuse, amicale, familiale, professionnelle, sociale est une déchirure intérieure importante. Comment accepter alors de venir au pardon en amour ? Rester dans la vengeance ou pardonner ? Fuir ou pardonner ? Le pardon, un retour au JE de l’amour. Le pardon n’est pas l’oubli. Il faut déjà bien prendre conscience de cela. En effet, décider d’aller vers le pardon ne veut pas dire qu’on va mettre tous les déchirements de côté. Non décider de pardonner en amour c’est se regarder dans l’amour et regarder son partenaire passé. Le pardon c’est un retour à soi. Il est intérieur. Il élimine alors toute part de culpabilités, de jugements, de rancœurs , de souffrances qui nous encombrent le cœur. Il nous invite à revenir à notre JE de l’amour. Le pardon nous montre aussi quelle est notre part de responsabilité et quelle est sa part de responsabilité ? Il nous montre notre histoire dans l’amour. Et parfois si ce n’est pas la question de la responsabilité, c’est tout simplement grâce à ce travail personnel qui peut durer longtemps, qui nous permet de prendre conscience de quelles sont mes limites et celles de mon partenaire présent ou passé ? Oublier, fuir c’est éteindre sa part émotionnelle de vie. Si nous taisons nos émotions par la vengeance, la fuite, nous taisons notre JE d’amour, notre JE de l’amour au sens général. Nous perdons notre place. Nous éteignons notre amour pour soi, pour l’autre et nous risquons de reproduire ce schéma très régulièrement. Pardonner c’est se dire je t’aime et je t’aime au partenaire présent, ou futur en conscience. C’est se dire que je prends conscience du mal que j’ai vécu, je l’accueille, je l’accepte et je garde mon monde émotionnel qui est vital. Très souvent quand on dit je ne lui pardonnerai jamais, on se dit tout simplement à soi qu’on ne se pardonne pas et on utilise la stratégie la plus universelle qu’il soit à a savoir la survie. On survit à tout. On ne vit pas, on survit et on met dans l’ombre toutes les émotions que cette situation nous amène à vivre en pleine conscience. Alors oui, ce n’est pas toujours évident, voir humain, d’accepter de pardonner ce qui pourrait être l’impardonnable. Mais rester dans le rôle de la victime, du martyr c’est se blâmer soi-même au bout d’un certain temps, c’est mourir avec sa vie et son amour. C’est s’oublier soi et l’autre qui est sur notre chemin d’amour en devenir. Quand on souffre et que le monde nous écoute, nous console, panse nos blessures, on reste dans une phase de vie où la guérison et le pardon ne sont pas authentiques. Il faut savoir passer ce flot et regarder la lumière devant soi. Pardonner en amour c’est aussi IMAGINER, RESSENTIR, quand ce n’est pas possible de le faire concrètement pour soi et pour
Article original écrit pour le site www.lesmotspositifs.com Les ruptures laissent parfois des sentiments non résolus dans une famille qui peuvent générer des blessures profondes qui ne nous quitteront jamais. Dans une séparation, les enfants comme les parents doivent apprendre à vivre dans de nouveaux repères physiques et émotionnels. Ces nouveaux environnements relationnels déstabilisent et créent des zones d’inconfort en nous. Cet entre-deux, après la rupture, est compliqué à gérer car ils creusent des trous béants en nous que nous n’arrivons pas toujours à combler. Ces trous dans l’âme font naître alors ces blessures du silence. Celles-ci sont non visibles et laissent paradoxalement des empreintes au fond de soi. On ne les voit pas et pourtant elles font tant de bruit dans le cœur et créent tant de virages manqués dans notre chemin de vie. Ces dernières joueront un rôle dans notre relation aux autres et toucheront en plein cœur l’âme de l’enfant. Quelles sont ces blessures du silence ? Comment faire pour les guérir ? Les blessures, une porte vers notre âme Se séparer d’une personne relève très souvent d’un choix inévitable dans un couple. Cela peut mettre ensuite l’enfant et les deux parents dans une situation insécure, voire extrêmement douloureuse. Une rupture crée toujours des blessures profondes qui se mémorisent dans le corps sans que nous puissions réellement nous en rendre compte immédiatement. Elles naissent en nous telles des petites cellules qui petit à petit vont s’étendre dans tout notre espace intérieur. Elles ne se discernent pas à l’œil nu forcément. Elles sont invisibles et pourtant ces dernières seront présentes en nous et impacteront toute notre personnalité, tout notre amour avec soi et avec l’autre. Elles nous détruiront autant qu’elles nous apprendront à nous construire et à devenir des personnes résilientes. Si ces dernières seront déterminantes pour notre parcours de vie, elles seront pour les enfants des blessures silencieuses qui toucheront leur âme. Ces blessures de l’ombre naissent chez l’enfant comme des incompréhensions, des retours à l’abandon et une sensation de solitude irréversible. Ces blessures du silence viennent de tous ces non-dits accumulés à l’intérieur, toutes ces colères, toutes ces choses qu’ils n’osent tout simplement pas dire. Qu’ils gardent en eux comme des secrets inaccessibles. Ces blessures silencieuses sont celles que les adultes véhiculent dans la séparation et que l’enfant reçoit en plein cœur, absorbe comme une éponge. Dans toute séparation, les parents eux-mêmes ont des blessures du silence. Elles sont celles de la colère et de la rancœur et qui deviennent par ricochet des blessures du silence aussi chez l’enfant. Nous ne pouvons pas les contrôler et elles deviennent des fardeaux difficiles à porter. Ces blessures sont comme des aspirateurs de notre énergie. Elles nous pompent notre dynamisme, notre joie de vivre et finissent par éteindre l’envie d’aimer et de communiquer cet amour. Certains enfants auront tellement leur âme touchée qu’ils resteront dans le mutisme et chercheront à nous montrer leur mal de toute autre façon. Comment peuvent-ils exprimer ces trous béants à l’intérieur d’eux-mêmes, cette blessure à l’amour où le couple d’aimés se séparent ? C’est tout le sens à l’amour qui disparaît d’un seul coup et qui laissent un vide énorme en eux. Cela devient une misère de l’âme blessée, une blessure muette qui se divise en deux énergétiquement, une partie chez chaque parent. Et pour le parent, c’est la même chose. La blessure du silence appelle à l’intelligence relationnelle de l’amour. Apprendre à taire nos colères pour laisser encore un semblant de sentiment réuni autour de l’enfant. Mais cette âme blessée est encore en proie à l’autre pour éviter simplement de tout casser, et détruire l’amour. Ces blessures du silence sont toutes ces choses qu’il ne vaut mieux pas hurler parce que cela n’arrangera rien. Et l’enfant le sent profondément. Tous ces silences entre vous et votre enfant parce qu’il y a des mots qui ne traduiront jamais la douleur apparue à cause de la rupture. Et puis toutes ces choses que nous n’arrivons pas à exprimer nous en tant qu’adultes lorsque nous voyons notre enfant affecté par une séparation. Aucune parole ne peut exprimer tout ce que ressent votre enfant au cœur de ce tournant dans sa vie. Car il y a à la fois toutes ces choses qu’on n’ose pas dire et qu’on garde en soi parce que les sentiments non résolus deviennent des blessures, des douleurs psychologiques qui sont lourdes dans le cœur d’un enfant lorsqu’il vit cette séparation. Il ne s’agit aucunement de culpabiliser sur notre décision de se séparer de quelqu’un que vous n’aimez plus, ou qui vous a fait souffrir ou avec qui vous ne pouvez plus vivre. Il ne s’agit aucunement de prendre une responsabilité de protection à tout prix vis-à-vis de son enfant en disant que vous ne voulez pas qu’il soit au milieu de tout cela. Les blessures du silence peuvent apparaître dans le cadre d’une rupture mais peuvent aussi naître au sein même du foyer familial lorsque les deux adultes ne sont pas capables de communiquer et d’être dans une relation responsable. Il faut apprendre à être honnête, authentique et même si des choix entraînent des bouleversements. Les blessures du silence touchent l’âme des enfants à la fois dans le chaos mais aussi dans le renouveau. Tous les enfants ont des blessures du silence. Il faut apprendre à les détecter. Notre lien d’amour n’est pas que physique, il est aussi grandement spirituel. Nous avons l’un et l’autre dans notre lien un rôle à jouer. Des étapes dans la vie même si le chemin est commun, reste des enseignements individuels tant pour l’enfant que pour l’adulte. Si l’âme de l’enfant est touchée, c’est pour qu’il apprenne à transformer sa douleur en éclat de force. Boris Cyrulnik parle de force intérieure. Transformer la douleur en force motrice. C’est là tout le pouvoir de la résilience et nous en sommes tous capable grâce aux découvertes des neurosciences au travers de la neurogénèse. La rupture entraîne une séparation d’amour avec ces enfants qui n’est pas toujours facile à gérer. Comment guérir ces blessures du silence ?