Il est préférable parfois de ne rien dire. Il vaut mieux écrire. Les regrets sont associés à une émotion négative. Quels sont vos regrets? Comment vaincre nos regrets grâce à l’écriture? L’écriture apaise les regrets, les colères, les frustrations, les injustices, les laisser pour compte. Elle vient confronter ce que nous avons sans cesse garder comme des silences emmurés et qui ne cherchent qu’à tout casser lorsque le coeur n’en peut plus. Certains trouveront la libération par la parole et d’autres par l’écriture. Les regrets s’apaiseront et deviendront alors une force pour chacun d’entre nous. L’expression dit: ” Il vaut mieux des remords que des regrets.” Il vaut mieux agir plutôt que non. Comment nuancer cela pour mieux se comprendre et ne pas s’en vouloir? Les regrets enfouis Nous avons tous ces regrets enfouis qui ont trouvé leur cachette pour ne pas nous empêcher de vivre malgré tout. On attribue aux regrets ce sentiment d’avoir manqué quelque chose ou de ne pas l’avoir fait comme il faudrait. Pourtant les regrets ne sont pas à renier. Ils font partie de notre existence. Aussi étrange que cela puisse paraître c’est même très bon d’avoir des regrets enfouis car ils viennent oeuvrer avec vous dans un espace intime. Si vous vous refusez à accepter d’avoir des regrets ou si vous vous évertuez à bloquer vos émotions face à ces regrets, vous risquez de ne pas évoluer comme la vie nous le montre. Les regrets enfouis peuvent être terribles car ils nous renvoient à notre place, notre action que nous n’avons pas osé exprimer. Combien d’histoires d’amour avez-vous laissé au bord du chemin, combien de mots d’amour n’ont pas été écrits, combien de sentiments cachés et silencieux se sont éteints au fil du temps et combien de lettres vous n’avez pas envoyé pour dire ce qui vous pesait, pour dire ce que vous aviez sur le coeur? Les regrets sont soit bon pour nous soit ils nous empêchent de prendre des décisions. La différence entre les remords et les regrets Il y a les adeptes des remords et les adeptes des regrets. Cela montre combien nous sommes différents les uns et les autres. Cela dévoile combien notre vie dépend de notre action dans le monde, de notre perception du monde et surtout de tout l’amour que nous nous portons. On ne peut pas parler des remords et des regrets sans évoquer l’amour de soi en premier lieu. Les remords sont cette capacité à agir, à être audacieux, à oser faire et à voir ensuite ce qu’il se passera, à assumer les conséquences pleinement. Les regrets quant à eux se nichent dans la sécurité. La différence entre les deux est donc dans le champ du positionnement que vous aurez face à des choix. Prendre telle décision implique une rencontre entre les remords et les regrets. Quelle voie choisirez-vous? Ce n’est donc pas si simple. L’expression ” il vaut mieux des remords que des regrets” est donc largement à nuancer. Comment choisir entre les remords et les regrets? La réponse est en vous. Elle est au coeur de votre amour intime que vous vous portez avant toute chose. En effet, la meilleure des réponses entre les remords et les regrets c’est celle de s’écouter vraiment sans se laisser perturber par les autres. C’est aller au coeur de soi dans sa sincérité, sa vérité, sa spontanéité, sa confiance. Renouer avec sa confiance personnelle c’est dialoguer avec ses sentiments intimes et ouvrir son coeur à son intuition. Pour se relier à cette intériorité, l’écriture est une porte d’entrée qui vous aidera à trouver le chemin. Ecrire pour trouver la voie du regret salvateur Si nous revenons aux regrets, il faut savoir que le mot regret vient de l’étymologie suivante: re-quiritari, composé de quiritari qui veut dire se plaindre. On comprend alors combien la complainte et l’appel à la consolation prennent leur place au fond de nous dès qu’il s’agit des regrets. On se plaint de ne pas avoir réussi, on se plaint de ne pas avoir agi. Autant de plaintes qui ne sont que des jugements contre soi. Nous sommes le pire tribunal qu’il soit. Certaines personnes se chargeront aussi de ces regards accusateurs et verront toujours ce que vous n’avez pas fait plutôt que le petit pas que vous aurez réussi à réaliser. Il n’empêche que ces plaintes sont des cris silencieux ou partagés qui nous creusent et nous alourdissent tant que nous ne trouvons pas un moyen de nous libérer. Si une plainte a le droit d’exister, une consolation doit immédiatement faire sa place et c’est en cela que les regrets sont bons car dans cette dynamique vous prenez votre lampe et vous allez dans vos pénombres pour trouver les trous de lumière où vous faufiler, où exister ai-je envie de dire. Alors pour trouver cette voie, l’écriture va vous accompagner vers ce chemin de réalisation, vers cette transformation des regrets en forces de vie. Joachim Du Bellay dans son recueil ” Les regrets” nous partagent ses regrets autour de sonnets pour témoigner de son exil qui ne fut pas accidentel mais bien inévitable à sa vie. C’est bien dans ce côté consubstanciel que les regrets trouveront cette voie de la libération. Ecrire pour trouver la voie du regret salvateur. Pousser la porte de l’inévitable, de l’inconnu sans chercher à l’éviter Comment vaincre nos regrets grâce à l’écriture? Apprendre à gérer nos regrets de manière positive n’est pas toujours facile. Nous nous laissons plus envahir qu’autre chose la plupart du temps. Pour cela, voici quelques étapes à réaliser avec des exercices d’écriture: Accepter: L’acceptation d’avoir des regrets est la première des étapes. Il est normal de ressentir des regrets. Un instant est toujours relié à cette forme d’idéal que nous projetons sans cesse sur la vie. L’exercice que je vous propose est d’écrire vos regrets du moment pour ensuite déterminer pourquoi ce sont des regrets. Qu’est-ce qui vous enferme dans ces regrets? Qu’est-ce qui vous a empêché d’après vous à la non réalisation de certaines
Il y a des réveils qui n’en sont pas. Il y a des nuits qui vous égratignent. Il y a ces sommeils qui en disent longs et puis ces levers qui devraient rester là où ils ont laissé leur âme. Les ricochets de notre âme sont comme ces ronds dans l’eau que nous essayons de réaliser, lorsque nous jetons une pierre plate dans celle-ci en espérant qu’elle rebondira sur la surface pour ensuite refaire un bond et continuer autant que possibles. Les ricochets de notre âme c’est la résilience qui s’écrit. C’est celle qu’on essaie de réaliser dans tous ces moments perdus, incompris où on aimerait refaire mieux et repartir encore plus fort en écrivant notre histoire. A lire sur mon blog: Dans la vie, il faut oser écrire La résilience au creux de notre être La résilience a ce don de soi. Elle sait exactement là où le corps, l’âme et l’esprit sont capables de se retrouver pour rebondir et avancer. Tout comme la nature, tout est un processus de développement. Vous passez d’un cycle à l’autre. Parfois vous allez au bout de quelque chose et là vous avez l’impression d’avoir beaucoup grandi. Ces moments de grande extase où l’accomplissement de soi semble être atteint est rare et reste malgré tout peu fréquent dans une vie. Il y a surtout tous ces moments où les ricochets de notre âme nous ramènent à notre résilience au creux de notre être. Au creux de ce qui nous assaille intimement chacun, au trou béant de tous ces regrets, ces remords et ces silences qui nous ont laissés là tant bien que mal. Alors c’est dans cette résilience profonde qu’il va falloir encore avoir la force de jeter cette pierre pour faire des ricochets et repartir. La résilience au creux de notre être c’est tout ce qui fait un retour en arrière dans nos traumatismes de l’enfance, dans nos amours manqués, dans nos histoires ratées, dans nos relations estompées mais qui malgré tout nous renvoient à ce que nous avons réussi à dépasser envers et contre tout. Car nous avons beau regretté, vous avez beau vous mentir, vous avez beau en vouloir à quelqu’un ou à quelque chose, ce qui nous arrive est là certes pour nous enseigner mais surtout pour nous rejoindre au creux de notre être. Dans son oeuvre “Requiem pour les dieux” l’auteur Christian Gobyn Degraeve nous mêle dans les méandres aliénants d’une saga familiale en proie au pouvoir, à la domination, aux vices de l’argent qui révèlent combien les traumatismes de l’enfance peuvent laisser des plaies ouvertes. Charles, l’un des personnages de l’histoire veut assouvir sa soif de désir de puissance quitte à brûler les ailes de ses propres enfants. C’est un long travail que de renouer avec cette résilience brisée par la domination familiale qui nous laisse des empreintes blessantes et humiliantes. C’est le travail de toute une vie et plus encore car la résilience au creux de notre être celle qui nous fait croire que tous ces ricochets viennent de nous ne sont qu’illusion éphémère. Les ricochets de notre âme et les relations L’illusion de croire que tout nous appartient, que tout est le fruit de notre oeuvre. Si vous prenez conscience de ces ricochets de votre âme, vous vous rendrez compte que ces derniers ont un lien avec vos relations diverses. On ne peut vivre sans les autres, on ne peut grandir sans ses liens familiaux. Chaque personne est un sens, un espoir, une force, un sacré pour soi, un messager de vie. On ne peut rebondir sans croire que nous sommes connectés à ce qui fut, à tous ces tiroirs du passé familial. Ce sont toutes ces relations intergénérationnelles qui vont nous guider en partie vers une rédemption de soi, vers une transformation. Une génération porte une douleur pour que la suivante puisse vivre et guérir. C’est à ce moment-là que vous réaliserez toute l’importance des ricochets de notre âme. Il y a des choses à régler, il y a des choses à laisser du passé. Comprendre ce qui nous appartient et qu’il faut guérir. Comprendre qu’il ne faut surtout pas garder pour laisser des ricochets si lourds que la pierre tombera immédiatement dans l’eau. Ne pas se détruire mais aller vers notre guérison et oser jeter cette pierre pour qu’elle rebondisse encore et encore. Regarder avec espoir ce qu’il adviendra plutôt que ce qui n’adviendra pas. Notre résilience s’apparente à ce destin qui existe, j’en suis certaine mais avec lequel il faut oeuvrer avec une intelligence émotionnelle, avec une intelligence réceptrice au monde. Le destin prend la main à la résilience Certains croiront en leur destin et se laisseront guider par une main inconnue vers ce qu’ils estimeront être leur voie. D’autres s’acharneront à le changer en ne lâchant jamais prise. D’autres n’y croiront jamais et seront les pantins d’une vie laissée pour compte, d’autres s’associeront avec le destin en essayant de comprendre les messages envoyés. Autant d’emprise, de délivrance qui nous feront osciller. Mais le destin prend la main à la résilience. Cette résilience qui s’écrit chaque jour. Cette résilience qui dévoile chaque mot, chaque idée, chaque béatitude, chaque doute, chaque souffrance infantile ou adulte comme une échappée de son âme. Non pas pour fuir mais pour se libérer de quelque chose que nous sentons sans cesse en nous. Lorsque le destin prend la main à la résilience, il vaut mieux cette fois-ci se laisser emmener vers un endroit inconnu. Car on n’est jamais sûr de ce drôle de destin. On n’est jamais certain de ce qui se passera demain. Ce destin comme un arbre, cette résilience comme une arborescence où des branches naîtront et d’autres casseront. Finalement, le seul destin dont nous sommes sûrs c’est le présent, celui où deux mains se touchent et sont là ensemble à commencer le chemin ou à lancer cette pierre en même temps côte à côte sur une plage et à voir celui qui en fera le plus. Les ricochets de notre âme c’est la
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