Comment cultiver la gentillesse comme un trésor et non comme une faiblesse? Pourquoi est-il si important d’être gentil avec soi et avec les autres ? Comment faire pour que notre gentillesse ne finisse pas par nous rendre vulnérable ? Comment cultiver la gentillesse dans nos relations tout en ne se faisant pas abuser ? Combien sommes-nous de personnes qu’on a qualifié de trop gentilles ! La gentillesse est très souvent catégorisée dans la case défaut plutôt que dans celle de qualité. En effet, cette tendance fâcheuse que nous avons à faire de la gentillesse une faiblesse est bien dommage car elle revêt de véritables bienfaits pour notre santé physique et morale. La gentillesse est une perle rare, un trésor précieux enfoui au plus profond de l’âme humaine. C’est une véritable qualité qui brille de sa propre lumière. Elle rayonne de chaleur et tout simplement d’authenticité. Pourtant dans un monde où la compétition, la méfiance et la froideur semblent parfois régner en maîtres, la gentillesse peut être mal interprétée voir abusée, bafouée et perçue comme une faiblesse. Apprendre à cultiver sa gentillesse comme un trésor demeure néanmoins la plus grande intelligence émotionnelle. C’est préserver sa gentillesse tout en affirmant sa force. Cultiver sa gentillesse ne signifie donc absolument pas être faible, au contraire. La gentillesse revêt une force intérieure profonde, un courage que peu de personnes sont capables de garder vivant. La gentillesse nécessite une vulnérabilité. C’est un acte de donner sans attendre en retour. C’est une ouverture sur l’autre sans défense. Derrière la gentillesse, se cachent des individus qui ont une volonté de comprendre, d’écouter, d’accepter et de pardonner. Cette force intérieure qui permet d’être gentil dévoile une source inestimable de résilience et ce malgré les défis, malgré les blessures et les épreuves. Comment cultiver la gentillesse comme un trésor ? Pour cultiver la gentillesse comme un trésor, il est essentiel de commencer par son estime de soi. En effet, la gentillesse envers autrui trouve sa source première dans l’amour-propre. Si nous ne nous aimons pas, comment pouvons-nous aimer les autres ? Apprendre à s’aimer, à se respecter, à prendre soin de soi, à s’accorder des moments de repos et de réflexion est le premier pas vers une gentillesse authentique. Se traiter avec douceur et compassion est la clé pour développer une gentillesse qui n’est pas une faiblesse mais une puissance. Je vous propose pour renforcer cet amour profond pour vous-même d’écrire une lettre d’amour que vous vous adresserez. Dans celle-ci, vous pourrez vous adresser des mots apaisants et aimants mais aussi mettre en valeur tout ce que vous aimez de vous. S’aimer est donc l’une des premières étapes nécessaires à la gentillesse. La pratique de l’empathie est également cruciale pour cultiver la gentillesse. Se mettre à la place des autres, chercher à comprendre leurs besoins, leurs joies, leurs peines, est une manière d’approfondir notre propre gentillesse. L’empathie est un reflet de notre humanité partagée, nous rappelant ainsi que nous sommes tous liés par les fils invisibles de l’expérience humaine. En exprimant cette empathie, en tendant la main à ceux qui souffrent ou qui ont besoin d’un geste de bonté, nous fortifions notre gentillesse. Derrière cette empathie, ne se cache aucunement une complaisance. En effet, la gentillesse doit être assortie de limites. Une gentillesse sans discernement peut être exploitée, abusée et ainsi devenir une faiblesse. Il est donc essentiel de connaître ses propres limites et de savoir dire non pour préserver notre bien-être tout en continuant d’offrir notre gentillesse. Pour identifier ses limites, je vous propose un exercice d’écriture simple où vous pourrez noter dans un tableau les situations où vous vous sentez obligé de dire oui alors qu’au fond de vous , vous n’en avez pas envie du tout. Une fois que vous avez listé ces situations, essayez d’expliquer avec vos mots pourquoi vous dîtes oui au lieu de non. Et enfin, imaginez à nouveau ces situations où vous dites oui avec cette fois-ci un non en face. Écrivez ce que cela pourrait engendrer comme conséquence. Puis, prenez du recul en relisant ce que vous avez écrit lors de cet exercice et permettez-vous d’équilibrer vos oui et vos non pour de prochaines situations. Cultiver la gentillesse comme un trésor signifie aussi reconnaître que chaque petit acte de gentillesse a un pouvoir inestimable. Un sourire, un mot aimable, une oreille attentive, un câlin, une caresse peuvent illuminer la journée de quelqu’un. La gentillesse telle une douce cascade peut changer la vie de beaucoup de personnes. Par sa puissance, elle crée un cercle vertueux, un épanouissement émotionnel mutuel. La gentillesse n’est en aucun cas une faiblesse. Elle est une force intérieure incroyable qui peut bouleverser notre propre vie et celle des autres. Apprendre à la cultiver comme un trésor et non comme une faiblesse est un acte merveilleux car elle transcende les frontières de la superficialité. Elle éclaire un chemin vers un monde meilleur humainement où chacun peut briller et exprimer sans crainte sa propre lumière bienveillante. Pour aller plus loin: L’écriture, le miroir de l’âme pour développer l’empathie Savoir écouter les messages de son coeur
On a tous dans le cœur un sentiment d’abandon, une histoire qui n’a jamais abouti, une séparation douloureuse, une enfance blessée, un ourson perdu, une crevaison en plein cœur qui vient nous rendre vulnérable et creuser le sillon d’une solitude profonde en soi et qui ne nous quittera jamais. On a tous dans le cœur un sentiment d’abandon comme une mélodie intérieure, un champ de verdure anonyme et si vaste, une chanson si triste qui nous suit éternellement et cela peut avoir lieu dès le premier souffle de notre vie quand nous quittons le ventre de notre mère, il est vrai. C’est un abandon qui se crée comme une présence discrète et intime qui obscurcira notre ciel pendant très longtemps. Ce sentiment d’abandon, nous le portons tous comme un héritage, une part de notre humanité. Mais alors pourquoi ce sentiment d’abandon se réveille t’il parfois dans notre vie alors que nous faisons en sorte de ne pas nous laisser submerger par celui-ci ? Parce que parfois dans un regard échangé, dans une étreinte furtive ou vers un horizon lointain, nous sommes submergés par cette nostalgie de la vie, par cette mélancolie suprême qui enveloppe notre âme comme un voile de soie. Nous laissons de la place à ce sentiment d’abandon dans notre coeur. On se surprend alors à écouter et à se laisser guider par cette rêverie mélancolique qui nous ramène cet écho de l’homme et la femme seule dans sa conscience. Ce sentiment d’abandon telle une entaille, telle une rupture avec l’amour maternel n’est pourtant pas une blessure en soi car c’est une sorte de contemplation à la réflexion personnelle qui nous pousse à explorer les recoins les plus intimes de notre être. On cherche alors le sens caché des choses. On plonge dans l’océan de notre propre mystère. Le sentiment d’abandon ne doit pas se fuir. Nous devons apprendre à vivre avec, à le chérir à notre façon. On peut aussi décider de l’accueillir comme un guide silencieux qui nous conduit vers notre lumière intérieure, notre résilience de l’âme. On réalise alors que c’est dans l’abandon de soi que l’on trouve sa véritable essence, sa fidèle liberté. Car ce n’est pas avec des compagnons de route que nous pouvons construire notre abri solitaire. Ils peuvent nous aider certes mais c’est bel et bien avec notre créativité que nous savons intimement ce qui nous protègera et ce qui nous préservera du danger. On a tous dans le cœur un sentiment d’abandon qui devient au fil du temps notre inspiration telle une source d’amour pour soi. Nous découvrons notre profondeur et nous œuvrons pour qu’elle devienne une ouverture au monde. Le sentiment d’abandon nous guide sur le chemin de la découverte de soi, de la quête de sens qui peut mener à l’émerveillement de la puissance que nous possédons tous en nous. Dans l’abandon, au plus profond de notre être, nous découvrons une authenticité qui transcende alors les masques que nous portons devant les autres. Car c’est bien au cœur de ce sentiment d’abandon que se cache notre véritable nature, notre histoire qui ne ressemble à aucune autre. Dépouillés de ces artifices, nous tenons la main à ce sentiment d’abandon et nous apprenons à révéler notre splendeur intime. L’abandon est le miroir de notre âme. C’est dans ces moments de grande vulnérabilité, quand l’âme est touchée dans sa corde sensible au plus près du sentiment d’abandon que nous comprenons le sens de la vie. Celle qui est une danse complexe entre la lumière et l’obscurité. Nous apprenons à accueillir nos ombres et à les accepter. C’est dans cette acceptation que réside la clé de notre transformation intérieure. C’est au cœur de ce sentiment d’abandon que nous devenons en quelque sorte nos propres gardiens de l’âme, nos propres gardiens de l’amour. Dans le sentiment d’abandon, nous trouvons notre maison, notre véritable soi. Nous devenons plus libres d’être nous-mêmes une fois que nous prenons près de nous cet abandon intime et sans avoir besoin des autres. Apprenons alors à chérir cet abandon, ce qui nous fait tellement mal. Apprenons à cueillir les fruits de notre résilience face à ce qui nous a abandonné, ce qui nous a rejeté. Tout ce qui nous a isolé, perdu dans le berceau de l’abandon nous rend plus forts à l’intérieur. On a tous dans le cœur un sentiment d’abandon, une faille, une entaille qui nous fait mal. Cela fait partie de la souffrance collective. Mais c’est bel et bien dans l’acte personnel et véritable que chaque individu pourra prendre son envol en gardant une main tenue par l’abandon et une autre tournée vers le réconfort, le soutien de ceux qui nous aimeront dans ce chemin de solitude. Et si vous ressentez le besoin de comprendre et aller vers la transformation de ce sentiment d’abandon, l’écriture est la voie de l’expression personnelle qui permet de déposer son âme au repos. Écrire vous aidera à prendre non seulement conscience de cette trace de l’abandon en vous mais cet acte vous accompagnera également sur le chemin du développement personnel pour ne pas subir cette fois-ci ce qui vous affecte éperdument. Pour vous aider, j’ai écrit ce guide de l’autothérapie par l’écriture. Pour aller plus loin: Tenir bon devant les autres et s’effondrer à l’intérieur Trouver la paix au coeur de l’incertitude