Ces fins d’année ne demandent pas toujours de bilans chiffrés, mais bien du silence intérieur et de la vérité profonde.
2025 fait partie de celles-là.
Avant de basculer vers 2026, quelque chose en nous sait qu’il est temps de clôturer un cycle, non pas dans la précipitation, mais dans l’écoute. Fermer doucement. Reconnaître. Déposer.
L’écriture intuitive devient alors une main posée sur l’épaule : elle n’exige rien, elle accompagne.
2025 : une année à intégrer plutôt qu’à juger
2025 n’a pas été linéaire.
Elle a peut-être remué, déplacé, fissuré des certitudes. Elle a demandé plus de présence que de contrôle, plus de vérité que de performance.
Clôturer ce cycle, ce n’est pas décider si l’année a été « bonne » ou « mauvaise ».
C’est accepter qu’elle a été juste, à sa manière.
L’écriture intuitive permet cette reconnaissance subtile : elle donne la parole à ce qui n’a pas toujours su se dire à voix haute. Les fatigues silencieuses. Les élans retenus. Les transformations invisibles.
L’écriture intuitive comme lieu de dépôt
Écrire intuitivement, c’est ralentir suffisamment pour entendre ce qui murmure encore.
Ce n’est pas chercher les bons mots, mais laisser venir les mots vrais.
Dans ce passage de 2025 à 2026, l’écriture devient :
- un espace de respiration
- un lieu où les émotions se déposent sans être analysées
- un seuil entre ce qui a été et ce qui s’annonce
La page accueille ce que le corps sait déjà.
Clôturer 2025 : une invitation d’écriture intuitive
Installe-toi. Respire.
Laisse ta main écrire avant ta tête.
- Qu’est-ce que 2025 m’a demandé de lâcher ?
- Qu’est-ce que j’ai porté trop longtemps cette année ?
- Qu’est-ce qui s’est transformé en moi, même sans bruit ?
- De quoi ai-je besoin de me détacher pour entrer en 2026 plus légère ?
- Si je pouvais dire merci à 2025 pour une seule chose, laquelle serait-ce ?
N’explique pas. Écris.
L’écriture intuitive sait exactement où aller.
De la clôture à l’ouverture : sentir 2026 avant de la nommer
2026 n’a pas besoin d’être définie.
Elle a surtout besoin d’être ressentie.
Après avoir clôturé 2025, une autre écriture peut émerger, plus douce encore :
- Quelle énergie ai-je envie d’habiter en 2026 ?
- Comment ai-je envie de me sentir, au quotidien ?
- Quel mot, simple et vivant, pourrait accompagner mon année ?
Ces mots ne sont pas des objectifs.
Ce sont des points d’ancrage.
Transition 2025–2026 : écrire pour passer le seuil
Chaque passage mérite d’être honoré.
Clôturer le cycle 2025 par l’écriture intuitive, c’est reconnaître que nous ne traversons pas les années indemnes. Et que c’est précisément là que réside la beauté.
L’écriture devient un rituel de seuil.
Elle ne force rien.
Elle accompagne ce mouvement discret où quelque chose se termine… et autre chose commence à respirer.
Entrer en 2026 sans avoir écouté 2025, c’est risquer d’emporter trop de poids inutile.
L’écriture intuitive offre un espace de vérité, de lenteur et de sens pour clôturer le cycle 2025 avec douceur.
Écrire, parfois, c’est simplement se dire : je peux avancer maintenant.
Pour aller plus loin:
Formation en écriture thérapeutique