Le coeur d'une mère est rempli de pardons
Le coeur d’une mère est rempli de pardons oubliés, secrets, enfouis. Très souvent, nous restons sur l’apparence d’une maman avant de considérer qu’elle est aussi une femme qui a cheminé. Derrière chaque sourire apaisant, chaque mot réconfortant, se cache une histoire, un passé riche en expériences, en sacrifices et en rêves parfois mis de côté. On oublie que nos mères ont été des jeunes filles avec des espoirs, des ambitions et des aspirations. Elles ont connu des joies et des peines, ont traversé des tempêtes et savouré des moments de bonheur. Elles ont aimé, ont été aimées, et parfois, ont eu le cœur brisé. Chacune de ces expériences a façonné la femme qu’elles sont devenues, enrichissant leur cœur de leçons précieuses, de pardons silencieux et de résilience. Le pardon d’une mère est souvent silencieux et discret. Elle pardonne nos erreurs sans jamais les mentionner, elle efface nos fautes sans réclamer de reconnaissance. Ces pardons sont comme des trésors enfouis, des actes de bonté qui passent inaperçus mais qui sculptent notre vie et notre caractère. Leur amour inconditionnel est un testament de leur force intérieure, une force que nous ne reconnaissons pas toujours à sa juste valeur. Regarder au-delà de l’apparence d’une maman, c’est voir la femme qui a cheminé, qui a construit sa vie avec courage et détermination. C’est comprendre qu’elle a ses propres batailles, ses propres blessures et ses propres victoires. Elle a navigué dans des eaux tumultueuses, parfois seule, pour offrir à ses enfants ce qui est possible. Chaque ride sur son visage est le reflet d’un sacrifice, d’une nuit sans sommeil, d’une inquiétude ou d’un chagrin surmonté. Ses mains, peut-être usées par le temps, racontent l’histoire de mille caresses données, de repas préparés avec amour, de travaux accomplis sans relâche pour le bien-être de sa famille. Ses yeux, qui brillent de tendresse, cachent des larmes versées en silence, des moments de doute et de peur qu’elle a affrontés seule pour préserver le bonheur de ses enfants. Reconnaître la femme derrière la maman, c’est honorer sa vie, ses choix et ses sacrifices. C’est réaliser que son amour et son pardon ne sont pas seulement des devoirs maternels, mais les fruits d’une sagesse acquise au fil des ans. C’est aussi comprendre que, malgré son rôle de mère, elle reste une femme avec des besoins, des désirs et des rêves qui méritent d’être entendus et respectés. “Le cœur d’une mère est un abîme au fond duquel se trouve toujours un pardon.” Honoré de Balzac Ces mots résonnent avec une vérité profonde et universelle. Imaginez alors un abîme, vaste et insondable, rempli de l’amour inconditionnel et de la compassion infinie qu’une mère porte pour ses enfants. Chaque sourire, chaque larme, chaque moment partagé est une preuve tangible de ce lien indéfectible. Une mère, c’est cette présence constante, silencieuse mais puissante, qui nous accompagne tout au long de notre vie. C’est elle qui veille sur nous dans nos nuits de doutes, qui nous encourage à chaque pas incertain, qui nous console dans nos échecs et qui célèbre nos réussites comme si elles étaient les siennes. Son amour est un refuge, un endroit où l’on peut toujours revenir, peu importe les erreurs commises ou les chemins empruntés. Le pardon d’une mère est unique. Il n’est pas conditionné par des attentes ou des exigences. Il est offert librement, sans rancune, avec une générosité qui défie toute logique. Dans les moments de doute et de désespoir, c’est cette certitude d’être aimé et pardonné qui nous donne la force de nous relever, de croire en nous-mêmes et en notre capacité à changer et à grandir. On dit souvent que les mères ont une sagesse innée, une compréhension instinctive de ce que leurs enfants ressentent et de ce dont ils ont besoin. Cette intuition, cette empathie, est ce qui leur permet de nous pardonner, encore et encore, sans jamais perdre foi en nous. Elles voient au-delà de nos erreurs et de nos défauts, et elles nous aiment pour ce que nous sommes réellement, au plus profond de nous-mêmes. Le cœur d’une mère est un sanctuaire, un espace sacré où l’on peut toujours trouver réconfort et pardon. C’est un abîme d’amour dans lequel on peut plonger sans crainte, sachant que l’on en ressortira toujours plus fort, plus aimé et plus compris. À travers leur dévouement et leur amour, les mères nous enseignent la plus précieuse des leçons : celle du pardon, de la résilience et de l’amour inconditionnel. Pour aller plus loin: L’écriture et la maternité: la plume d’une mère entre le lait et l’encre L’amour maternel est sans limite
J’ai pardonné en amour jusqu’à m’oublier parce que je ne savais pas faire, parce que je ne me connaissais pas suffisamment. Le pardon en amour est une quête intense et éprouvante. Je ne savais pas ce que c’était que de s’aimer sans le regard des autres, sans leur accord silencieux que je m’imposais sans cesse. J’ai pourtant été blessée, trahie, déçue, incomprise, isolée aussi. Mais j’ai continué à chaque fois à pardonner comme un automatisme, comme une évidence imposée à moi-même. Pourquoi s’impose-t’on tant de pardons dans sa vie ? Comment sortir de ce verbe pardonner qu’on adresse aux autres et pas à soi-même en premier? Le pardon est un fantôme habituel chez les personnes qui s’oublient J’ai toujours fait passer les autres en premier avant moi. J’ai toujours cherché à faire plaisir à ceux que j’aimais avant de me combler moi-même avant toutes choses. Arriver à se donner de l’amour, en tous les cas suffisamment pour ne pas se fourvoyer, se tromper de personne ou de chemin n’est pas évident du tout. On se néglige, on se tait tout autant à l’intérieur qu’à l’extérieur et on devient son propre spectre face au pardon légitime ou non. A quel moment faut-il cesser de pardonner aux autres? Quand faut-il partir et refuser le pardon qu’on ne trouve décidément plus juste, plus authentique? Mais le pardon en amour est finalement facile lorsqu’on ne s’occupe pas de soi. On peut tout pardonner même l’impardonnable finalement et finir par s’oublier complètement. On devient alors ce fantôme sans nom, cette âme perdue et oubliée par les autres qui regarde l’amour avec tant de regrets et de remords. Les 7 étapes du pardon en amour En amour, il y a 7 étapes du pardon qu’il faut connaître et dans lesquelles vous passez sans vous en rendre compte forcément. Je décide de ne plus souffrir. Quand la coupe est pleine, une force nous pousse à dire stop. J’exprime ma colère. Une fois la décision prise, on trouve suffisamment de force pour dire nos sentiments dont notre colère. La compréhension de l’autre. Etrangement, nous allons d’abord comprendre l’autre celui qui nous a blessé. Pourquoi a-t’il fait cela? Nous lui trouvons toutes les raisons possibles qui nous mènent à lui pardonner. J’agis. Lorsque vous êtes sur le chemin du pardon, il arrive ce moment où nous redevenons notre propre acteur de notre vie. C’est à cet instant où l’on devrait finalement partir et se concentrer sur nous-même. Je reconnais la faute de l’autre et la mienne. C’est le stade de la responsabilité des deux personnes. Si l’autre personne ne fait pas également ce travail et que vous êtes la seule à le faire c’est là que l’oubli de vous-même n’est pas normal. Dans cette cinquième étape, si les deux personnes s’aiment alors le pardon en amour est juste et équilibré à ce moment de reconnaissance de la faute. Les torts sont partagés car nous sommes tous les deux responsables de ce qui arrive. Je ne me rends pas coupable. Pardonner en amour c’est également ne pas se culpabiliser éternellement car si nous nous accusons sans cesse alors nous finissons par nous oublier complètement. J’ai pardonné en amour jusqu’à m’oublier c’est exactement ici le sens de cette phrase. La culpabilité est terrible dans une relation amoureuse. Se sentir sans cesse coupable d’avoir fait ou dit quelque chose ternit les véritables liens. Je prends le temps. A force de tout le temps pardonner à l’autre ces erreurs ou les souffrances psychologique sou physiques qu’il le fait subir devient une sorte d’habitude qui perd de son sens certes mais surtout qui finit par m’éteindre moi aussi dans mon humanité, ma présence. Pour cela, il est important de prendre le temps pour chaque pardon pour que je m’implique moi aussi dans ce processus sans me négliger et sans passer à côté de moi-même. Trouver le véritable pardon en amour J’ai pardonné en amour jusqu’à m’oublier est une phrase qui peut résonner des années au coeur de soi. Prendre conscience que notre place est ailleurs, que notre être a besoin d’exister librement sans le poids de l’autre est un processus qui nécessite du temps. Pour ma part, même si je n’ai pas souffert de violences terribles comme d’autres personnes pourraient le vivre malheureusement avec des gens toxiques, j’ai mis du temps à comprendre que le pardon en amour c’était avant tout se pardonner soi. C’est grâce à aux ateliers d’écriture que j’ai eu la chance de faire avec une personne qui m’y a initiée que j’ai retrouvé ce chemin de la confiance et de la présence à mon coeur. En vivant plus alignée avec moi-même, mes choix, mes décisions, le pardon s’est manifesté au travers de mes mots que j’écrivais sur mes carnets d’écriture. J’ai pris de la hauteur en me relisant et j’ai lâché prise grâce au verbe écrire. Chacun trouvera son processus de libération. L’art thérapie en écriture par exemple est une façon de se retrouver dans un acte créateur qui vous permettra de vous retrouver. Le pardon en amour demande de l’humilité, de l’alignement et beaucoup d’harmonie avec soi. On n’est pas toujours prêts à prendre cette place. Combien de personnes préfèrent rester dans le silence dans leur colère sans pardonner à l’autre, sans ce pardon d’amour envers soi. Se priver de ceux qu’on aime ou qu’on a aimé ne nécessite pas l’absolue absence, l’indifférence. Parfois un simple pardon rentre dans le lien pour aider à poursuivre le chemin chacun de son côté. A lire Le pardon dans la famille. Les femmes résilientes ont vécu les blessures de l’âme et les ont écrites
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