La sagesse du voyage, c’est savoir partir parfois sans rien dire, de certaines relations qui vous ont blessé dans votre âme. C’est décider de tendre ses mains à de l’authenticité et à de véritables liens d’âme qui vous touchent profondément éternellement dans la douceur et dans l’amour. C’est quitter une situation qui vous est chère ou abandonner celles qui sont finalement impersonnelles et ne vous nourrissent aucunement. Combien de fois avez-vous entendu des personnes parler à votre sujet dans votre dos ? Combien de fois avez-vous souffert de l’hypocrisie, de la méchanceté, de la médisance ? Il y aura toujours des personnes pour vous mettre un coup de poignard dans le dos. Il y aura toujours des personnes pour faire semblant avec vos sentiments et écrire une histoire qui n’est pas la vôtre. Il y aura toujours des gens pour faire de votre vie un tissus de mensonges qui ne vous appartiennent pas. La sagesse du voyage est de considérer que nous ne possédons rien sauf le pouvoir de nous aimer personnellement et intimement. Nous sommes les seuls écrivains de notre vie. Nous seuls, savons comment nous en sortir pour s’échapper de ces ragots, de ces mépris et manques de respect envers nous-même. J’ai écrit le texte qui va suivre en écriture intuitive dans un premier temps puis je l’ai retravaillé pour qu’il raconte une histoire. Un jour, j’ai entendu deux personnes parler de moi. Deux âmes complices tissaient des fils de paroles à mon sujet, inconscients de ma présence. J’étais dans un coin, arrivée soudainement et c’est comme si mon âme m’avait stoppé et chuchoté : « n’avance pas plus, reste-là et écoute ce qu’elles disent. » J’ai écouté et d’un doux mouvement de tête, j’ai esquissé un sourire, je crois et me suis retirée de la scène, en restant invisible. Les mots, je les avais entendus, saisis et consommés dans mon cœur vulnérable. Je suis repartie triste, il est vrai, mais épargnée finalement du contact de ces deux âmes. Une autre fois, j’ai été transparente, me suis figée devant une porte fermée et j’ai saisi les mots aigres couler de la bouche d’une autre comme un ruisseau empoisonné, sans soupçonner que mon oreille attentive avait saisi le poison de la confidence. En silence, j’ai préféré dérober mon cœur à la tristesse et m’éloigner de l’ombre de cette amitié déchue. Une autre fois, j’ai entendu des proches dire que je n’étais jamais là. Pourquoi traverser des océans alors qu’on ne m’avait pas aidé à me relever lorsque je trébuchais sur les cailloux d’un chemin qui n’était pas le mien ? Autant d’âmes qui vous accompagnent et jettent des ombres de trahisons sur votre existence. Cependant, à chaque fois, mon âme m’a chanté la symphonie de la sagesse du voyage. J’ai appris que la clé n’est pas la colère car elle est un gouffre sans fond. À ceux qui m’ont blessée et qui le feront encore, je préfère offrir une révérence digne, me retirant tel un soleil déclinant pour éclairer d’autres horizons. J’ai assez lutté, assez souffert en somme. Je laisse la place à de nouvelles personnes, à de nouvelles perspectives honnêtes et véritables qui chériront mon cœur en laissant de côté le désert aride des personnes méprisantes. La sagesse du voyage réside en cette capacité à quitter, à partir et à se combler de cette merveilleuse résilience qui nous permet de ne pas souffrir face à l’ignorance ou l’indifférence des personnes qui ne nous méritent pas, mais plutôt nous aidant à construire de vraies valeurs pour des relations authentiques. J’apprends à célébrer les nouveaux visages que le destin placera sur mon chemin, comme autant de constellations étincelantes, soigneusement tissées par les mains divines. Il y aura toujours des relations effectives dans l’acte, des relations éphémères, des relations durables. La sagesse du voyage développe l’accueil de toute cette diversité sans jugements pour soi et envers l’autre. Apprendre à grandir dans ce mouvement de la vie et considérer que tout n’est que cycle. Ressentir également qu’il y a des relations avec qui vous pouvez tout créer dans le meilleur de l’amour. La sagesse du voyage ouvre ces destinées, ces familles d’âmes qui se retrouvent parfois, se réunissant à nouveau et en créant de nouveaux espaces pour l’âme humaine. Pour aller plus loin dans la découverte de l’écriture intuitive, je vous propose mon atelier d’écriture.
Se réparer sans se juger
Être en harmonie avec soi est un chemin d’apprentissage. Il est des instants dans sa vie où on aimerait juste se dire que tout cela était normal. Mais les épreuves de vie peuvent être bouleversantes. Et il faut savoir alors se réparer sans se juger. La restauration de son être après les douleurs peut être lourde de sens et coûteuse pour trouver le diapason de notre vie. Alors il faut toucher une certaine sagesse. Mais quand ce mot sagesse à lui tout seul nous met dans un jugement de nous-même. Pourquoi me réparer ? Peut-être que je mérite cela? Peut-être que finalement je ne suis pas une si bonne personne que cela? Ces jugements détruisent notre état d’âme, rendent pénibles la moindre de nos actions ou de nos pensées. A force d’entretenir la volonté de faire ou d’avoir toujours plus, cela nous emmène dans une perte de notre être. Dans ce processus nous oublions de cultiver notre capacité à agir dans notre vie en harmonie avec notre être et le monde qui nous entoure.Il est une sagesse d’ailleurs pourtant qui dit qu’il faut se réparer sans se juger.Et dans la réparation il y a l’acte d’amour qui ouvre notre coeur. Cette ouverture nous amène alors à retrouver le lien avec qui nous sommes dans le monde et face aux autres. Si cette porte n’est pas poussée alors commencent les jugements que nous laissons venir à nous-mêmes. Nous nous effaçons et perdons l’énergie de notre centre. La sagesse du HOZHO des indiens Navajos a de quoi nous inspirer pour rester dans notre essence de la réparation humaine. Le HOZHO désigne le symbole d’un cercle dans lequel se trouvent la beauté, la joie, l’amour, la prospérité, la conscience, la santé, l’harmonie et l’humour. Tant que nous sommes reliés à cela alors nous sommes dans la résilience de notre réparation d’homme et de femme. Nous sommes pour les indiens Navajos, symboliquement dans le passage entre ciel et terre, dans ce lien permanent que la nature nous a offert. Il ne s’agit pas de parler de spiritualité ici mais bien de revenir au coeur du cercle. Si nous sommes étirés par les épreuves de notre vie, il faut se concentrer sur le cercle. Et c’est là que le cheminement de la réparation peut avoir lieu sans le déséquilibre lié à nos jugements qui nous sabotent et nous font sortir du cercle. C’est un symbole fort de sens pour celui qui veut se réparer en conscience. Cela relève d’une psychologie positive et non spirituelle. Ce n’est pas l’univers qui va agir pour vous mais bien vous-même qui allez comprendre le principe de la voie du HOZHO. Si une souffrance apparaît, si un jugement apparaît, si une dualité nous confronte, si un traumatisme nous hante, ON NE JUGE PAS. ON INTEGRE. Se préoccuper des jugements c’est se détourner de son centre.  Se réparer sans se juger c’est revenir à son unité, à son centre, à son cercle de vie, à son coeur d’âme. Il ne s’agit pas de faire un focus sur ce qui ne va pas et d’en rajouter mais plutôt d’aller dans la création de son unité. On cherche les moyens pour l’atteindre. Se réparer sans se juger c’est retirer de son chemin notre propre ennemi juge de nous-même. C’est une paix avec soi et c’est tellement humain de vouloir s’entourer pour y arriver. Quand les autres sont là pour nous accompagner alors la réparation restera dans le cercle mais si les autres sont dans le jugement alors le cercle n’existe plus. C’est la dysharmonie de la guérison.La résilience est une voie de la beauté de son être. Revenir à son être originel celui du centre, celui du coeur c’est se réparer, se guérir sans se juger. Nelly
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