Ecrire ce qui nous dévore de l'intérieur
Écrire ce qui nous dévore de l’intérieur, c’est comme poser des mots sur des flammes, c’est aussi essayer de traduire en lettres ce feu qui brûle sans jamais vraiment s’éteindre. C’est creuser dans l’obscurité de notre âme et en extraire ce qui nous étouffe, ce qui nous alourdit, ce qui déchire notre coeur et qui parfois nous fait peur. Ce n’est pas facile, non. Chaque mot ressemble à une plaie ouverte, une vérité que nous n’osons pas regarder en face. C’est le coeur béant, cassé en mille morceaux où tous les éclats nous tranchent encore et encore à l’intérieur. Ecrire, c’est aussi libérer. C’est permettre à ce poids de trouver un exutoire, une porte de sortie. Ce qui restait emprisonné dans nos silences, ce que nous n’arrivons pas à exprimer, à faire sortir de nous, à crier, se glisse maintenant dans les lignes de notre carnet d’âme. Écrire, c’est nous permettre de respirer un peu mieux, de ne pas exploser sous la pression de tout ce que nous ressentons à l’intérieur et qui nous dévore et que nous n’arrivons pas à dire à voix haute. C’est étrange, pourtant, parce qu’en écrivant, nous sommes face à nous-même. Il faut du courage, oui car nous ne pouvons plus fuir face à ce qui nous hante. Les mots nous renvoient un miroir brutal, mais honnête. Ils nous forcent à nous arrêter, à regarder notre douleur en face, à lui donner une forme, un visage. Et une fois qu’elle est là, couchée sur le papier, elle nous semble soudain moins insurmontable. Écrire ce qui nous dévore de l’intérieur, c’est transformer l’invisible douleur en quelque chose de tangible. C’est reprendre le contrôle, un peu, sur ce chaos intérieur. C’est une forme de courage, peut-être, de ne plus cacher ce qui nous ronge et de le laisser exister, même si ce n’est qu’entre les lignes d’un carnet ou d’un fichier perdu sur mon ordinateur. Et parfois, dans cet acte d’écrire, une lumière se glissera. Une compréhension, une lucidité dans ce qui nous dévorait car dans ce vide laissé par les mots sortis, nous trouvons alors l’espace pour autre chose. Une douceur, une paix fragile, une force que nous ne pensions pas posséder. Écrire ce qui nous dévore de l’intérieur, c’est le premier pas pour apprendre à vivre avec ces flammes sans qu’elles ne nous consomment totalement. Pour aller plus loin: Le guide de l’autothérapie par l’écriture L’écriture créative Force et victoire: nos victoires silencieuses
J'ai arrêté de parler avec ceux qui ne m'écoutaient pas
J’ai arrêté de parler avec ceux qui ne m’écoutaient pas avec ceux qui sont là pour de faux, avec ceux qui croient tout savoir sans jamais véritablement se mettre à votre place un peu, juste un peu. Je me suis longtemps épuisée à croire que je pouvais tout confier à n’importe qui. Mais j’ai compris, parfois dans la douleur, que toutes les oreilles ne savent pas écouter et que tous les cœurs ne savent pas accueillir ce qu’on y dépose. J’ai compris que le partage n’a de sens que lorsqu’il est reçu avec respect, avec cette attention sincère qui dit : “Je te vois. Je t’entends. Ce que tu sens compte pour toi mais aussi pour moi.” Alors, j’ai arrêté. J’ai arrêté de chercher des refuges là où il n’y avait que des murs et un froid glacial qui me paralysait à chaque tentative. J’ai cessé d’expliquer, de me justifier, de m’épuiser à vouloir être comprise par ceux qui n’en avaient pas envie, ou pire, par ceux qui prenaient mes mots comme une faiblesse à exploiter. Et vous savez quoi ? Cela m’a libérée de prendre cette décision car nous n’avons pas besoin d’être entourés de trop de personnes. J’ai appris à choisir avec soin à qui je confiais mes pensées, mes doutes et mes blessures. J’ai découvert la douceur du silence bienveillant, celui qui n’est pas vide, mais chargé de respect et d’amour pour soi-même. Parler à tout le monde, c’est parfois comme jeter des graines dans le vent. Mais parler à ceux qui vous regardent avec des yeux d’âme, c’est semer dans un sol fertile. Alors j’ai choisi mes sols d’amour. J’ai choisi les regards qui ne fuient pas, les présences qui n’ont pas besoin de mots pour dire “je suis là”. Et j’ai appris, aussi, à garder pour moi certains fragments de mon histoire intime. Parce que tout n’a pas besoin d’être exposé. Parce que certains morceaux de nous sont trop précieux pour être laissés à la merci d’une compréhension superficielle. Je me suis retrouvée dans cette solitude choisie. J’ai compris que ce n’était pas un isolement, mais un tri, une purification, un acte d’amour envers moi-même. Et, étrangement, c’est là, dans ce calme retrouvé, que j’ai commencé à entendre ma propre voix plus clairement. Celle qui ne m’avait jamais abandonnée, mais que j’avais trop souvent noyée dans le bruit des autres. Pour aller plus loin: Force et patience sont nos victoires silencieuses Coaching en écriture intuitive
Force et patience: nos victoires silencieuses
Force et patience sont nos victoires silencieuses. Lorsque tout s’éteint le soir et que vous posez le poids de vos doutes et de vos angoisses sur l’oreiller, il vient en nous un courage que peu de personnes arrivent à accueillir. Car il ne s’agit pas de tout laisser de côté quand on veut avancer véritablement dans sa vérité. Il faut aussi se reposer sur ce que nous vivons, ressentons voir éprouvons douloureusment dans notre coeur, notre corps et notre âme. Notre force, notre patience sont nos victoires silencieuses dans le creux de la nuit. Lorsque tout semble s’effondrer autour de nous, lorsque les bruits du jour s’éteignent et que l’obscurité enveloppe nos pensées, c’est là que se révèle la véritable nature de notre force. Elle n’est pas toujours spectaculaire, elle n’a pas besoin d’être visible ou applaudie. Elle est dans ce simple acte de continuer à respirer, à croire que demain portera un éclat nouveau, même infime. La patience, elle, agit comme une flamme vacillante qui refuse de s’éteindre. On la sent en soi. On sait qu’il faudra encore du temps pour y arriver et toucher l’impalpable qui nous relie à notre profonde essence. Elle nous apprend à attendre, à écouter le silence, à faire la paix avec l’incertitude. C’est dans cette attente que se tissent nos plus grandes victoires, souvent invisibles aux regards extérieurs. Ce sont ces petits instants où, malgré la douleur, on choisit de ne pas abandonner. On accepte de porter nos blessures comme des médailles, non pour glorifier la souffrance, mais pour honorer la force qu’elles ont fait naître en nous. Force et patience ne sont pas des états faciles à atteindre, et pourtant, elles sont déjà là, ancrées en nous. Dans chaque larme séchée, dans chaque soupir de soulagement, dans chaque décision de recommencer malgré tout, elles prennent la vie. Ce sont elles qui transforment les nuits les plus sombres en espaces de reconstruction, où l’âme trouve refuge pour se réparer en silence. Nos victoires silencieuses ne sont pas toujours remarquées, mais elles sont les fondations sur lesquelles se construit notre avenir. Dans ces moments intimes où l’on choisit de ne pas céder, même face à effondrement intérieur, nous prouvons que la lumière, si ténue soit-elle, finit toujours par renaître. Il ne faut pas abandonner et il faut continuer de croire en cette force et cette patience qui sont en chacun de nous. Pour cela, nous pouvons écrire dans notre carnet d’âme et ainsi dévoiler ce qui nous relève et nous révèle dans notre profonde intimité.
Les silences dans l'amour
Les silences dans l’amour sont comme des échos des mots non prononcés et qui restent au plus profond de notre âme. Il existe, dans chaque relation humaine, un territoire fait de silences, de non-dits et de mots qui se coïncident quelque part entre le cœur et les lèvres. Ces absences de paroles, pourtant si présentes, sculptent nos relations autant que les mots échangent. Dans Elle, lui et la Mer , d’Hélène Appert, ce sont justement ces silences, ces vérités retenues et ces “je t’aime” avortés qui donnent à l’histoire une profondeur émouvante. Le roman explore avec finesse la manière dont les silences peuvent à la fois protéger et fragiliser les liens, tout en nous rappelant que, malgré les années, on n’oublie jamais ce que l’on a vécu. Les silences dans l’amour : un langage à part entière Dans le couple formé par Merryl, Jeff, Almira et les autres, les silences sont omniprésents, mais jamais vides. Ils portent le poids des émotions inexprimées, des blessures camouflées et des désirs inavoués. Ces moments où l’on aurait voulu parler, mais où les mots semblent nous trahir. Les silences dans l’amour ne sont pas toujours synonymes de distance. Parfois, ils sont au contraire le signe d’une compréhension profonde. Ils traduisent une complicité si forte qu’il n’y a pas besoin de mots pour se comprendre. Mais ces silences, lorsqu’ils s’accumulent, peuvent aussi devenir des barrières invisibles. Dans Elle, lui et la Mer , Merryl découvre que les non-dits, bien qu’oubliés ou ignorés, finissent toujours par resurgir. Ces “je t’aime” qui restent bloqués Une des thématiques centrales du roman est l’amour tu, celui qui n’a jamais été prononcé, mais qui a laissé une empreinte indélébile. Qui, dans une vie, n’a jamais retenu un “je t’aime” par peur de briser un amour, de changer une dynamique, ou simplement de ne pas être aimé en retour ? Merryl et Jeff incarnent cette tension, ce fil fragile qui lie l’amour au destin. Les moments qu’ils ont partagés, leur proximité évidente, tout semble crier ce que leurs bouches refusent de dire. Pourtant, par crainte de perdre ce qu’ils ont ou par manque de courage, ils préfèrent se réfugier dans un silence confortable, mais douloureux. Ces “je t’aime” avortés ne disparaissent jamais vraiment. Ils flottent dans l’air, dans les regards échangés et les gestes esquissés. Ils restent suspendus, comme un chapitre inachevé de leur histoire. Et même des années plus tard, ils continuent de hanter Merryl, comme une marée qui revient inlassablement, rappelant ce qui aurait pu être. Les non-dits : des fantômes du passé Ce qui rend les non-dits si puissants, c’est leur capacité à survivre au temps. Contrairement aux mots qui s’étiolent ou se perdent, les silences restent intacts. Ils s’imprègnent dans nos souvenirs, nous rappelons nos failles et nos regrets. Dans Elle, lui et la Mer , la disparition d’un être cher agit comme un révélateur, brisant la surface calme et obligeant chacun à affronter les vérités qu’il a longtemps évitées. C’est dans ces moments de crise que les non-dits se transforment en fardeaux. Ils deviennent des obstacles à la réconciliation, des fissures dans des liens autrefois solides. Mais ils offrent aussi une opportunité : celle de libérer enfin ce qui a été retenu, de faire la paix avec le passé et de réinventer l’avenir. On n’oublie jamais ce que l’on a vécu Ce que Elle, lui et la Mer nous rappelle, c’est que les souvenirs, même ceux que l’on croit enfouis, ne s’effacent jamais vraiment. Les silences, les non-dits et même les mots jamais prononcés continuent de résonner en nous, comme un écho qui refuse de s’éteindre. Merryl, en revenant à Bellavista, ne redécouvre pas seulement les lieux de son enfance. Elle se replonge dans un océan d’émotions, de regrets et de souvenirs. Chaque coin de rue, chaque souffle de vent chargé d’embruns ravive en elle ces moments qu’elle pensait oubliés. Ces “je t’aime” non dits, ces disputes jamais vraiment résolues, ces regards échappés qu’elle avait enfermés dans une boîte, quelque part dans son esprit, se libérent occasionnellement. Ce que Merryl comprend – et ce que le lecteur ressent intensément – ​​c’est que tout ce que nous avons vécu fait partie de nous, pour toujours. Les non-dits ne disparaissent pas. Ils se transforment en canapés invisibles de notre identité, en souvenirs parfois doux, parfois amers, mais toujours présents. Leçons d’une histoire tissée de silences À travers Elle, lui et la Mer , le silence prend une forme universelle. Il nous interroge sur nos propres vies : combien de mots avons-nous retenus ? Combien de “je t’aime” avons-nous cachés ? Combien de vérités avons-nous préféré taire, par peur ou par fierté ? Mais ce roman va plus loin en montrant que ces silences, bien que lourds, ne sont pas des condamnations. Ils sont une invitation à agir différemment, à apprendre à mieux écouter, à oser dire ce que l’on ressent, même quand cela semble difficile. C’est une histoire qui nous pousse à renouer avec nos souvenirs, à accepter nos regrets, mais aussi à trouver le courage de briser ces silences qui pèsent sur nos cœurs. Car, au fond, ce que nous avons vécu même les moments marqués par les non-dits reste une part précieuse de nous-mêmes. Et si, comme Merryl, nous osions un jour revenir sur nos propres rivages pour y libérer les mots retenus ? Pour vous procurer le livre d’Hélène Appert: Elle, lui et la mer
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