J'ai arrêté de parler avec ceux qui ne m'écoutaient pas

J’ai arrêté de parler avec ceux qui ne m’écoutaient pas avec ceux qui sont là pour de faux, avec ceux qui croient tout savoir sans jamais véritablement se mettre à votre place un peu, juste un peu. Je me suis longtemps épuisée à croire que je pouvais tout confier à n’importe qui.

Mais j’ai compris, parfois dans la douleur, que toutes les oreilles ne savent pas écouter et que tous les cœurs ne savent pas accueillir ce qu’on y dépose. J’ai compris que le partage n’a de sens que lorsqu’il est reçu avec respect, avec cette attention sincère qui dit : “Je te vois. Je t’entends. Ce que tu sens compte pour toi mais aussi pour moi.”

Alors, j’ai arrêté. J’ai arrêté de chercher des refuges là où il n’y avait que des murs et un froid glacial qui me paralysait à chaque tentative. J’ai cessé d’expliquer, de me justifier, de m’épuiser à vouloir être comprise par ceux qui n’en avaient pas envie, ou pire, par ceux qui prenaient mes mots comme une faiblesse à exploiter.

Et vous savez quoi ? Cela m’a libérée de prendre cette décision car nous n’avons pas besoin d’être entourés de trop de personnes.

J’ai appris à choisir avec soin à qui je confiais mes pensées, mes doutes et mes blessures. J’ai découvert la douceur du silence bienveillant, celui qui n’est pas vide, mais chargé de respect et d’amour pour soi-même. Parler à tout le monde, c’est parfois comme jeter des graines dans le vent. Mais parler à ceux qui vous regardent avec des yeux d’âme, c’est semer dans un sol fertile.

Alors j’ai choisi mes sols d’amour. J’ai choisi les regards qui ne fuient pas, les présences qui n’ont pas besoin de mots pour dire “je suis là”. Et j’ai appris, aussi, à garder pour moi certains fragments de mon histoire intime. Parce que tout n’a pas besoin d’être exposé. Parce que certains morceaux de nous sont trop précieux pour être laissés à la merci d’une compréhension superficielle.

Je me suis retrouvée dans cette solitude choisie. J’ai compris que ce n’était pas un isolement, mais un tri, une purification, un acte d’amour envers moi-même. Et, étrangement, c’est là, dans ce calme retrouvé, que j’ai commencé à entendre ma propre voix plus clairement. Celle qui ne m’avait jamais abandonnée, mais que j’avais trop souvent noyée dans le bruit des autres.

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