Le carnet ” Je t’aime” est un écrin pour l’amour de soi, l’amour pour l’autre. Il y a des mots que l’on pense trop fort mais que l’on dit trop peu. Des élans de tendresse que l’on retient, des émotions que l’on garde pour soi, de peur qu’elles ne soient trop grandes, trop fragiles, ou simplement parce qu’on croit avoir le temps. Pourtant, l’amour, sous toutes ses formes, mérite d’être inscrit quelque part, ancré dans une trace qui ne s’efface pas avec le temps. C’est ainsi qu’est née l’idée du carnet “Je t’aime”. Un refuge intime où l’on peut coucher les mots que l’on n’ose pas toujours dire à voix haute. Un espace où chaque page devient un battement de cœur, une confession tendre et intime, une empreinte indélébile de ce que l’on ressent. Dans ce carnet, pas de règles, seulement de la sincérité. On y inscrit un “je t’aime” furtif, griffonné au détour d’une journée ordinaire, ou une déclaration profonde, façonnée avec soin. On y consigne l’amour d’un instant, d’un regard, d’un souvenir précieux. On y parle à ceux que l’on chérit, qu’ils soient là ou loin, proches ou absents. On peut y noter une phrase entendue et qui a fait vibrer, un poème écrit au creux d’une nuit silencieuse, un simple mot pour soi-même, pour se rappeler que l’amour commence aussi par là. Car aimer, c’est aussi se donner la douceur que l’on offre toujours plus aux autres. Jour après jour, page après page, le carnet “Je t’aime” devient un témoin silencieux de tout ce qui nous lie, de tout ce que l’on ose enfin exprimer. Et peut-être qu’un jour, en le relisant, on réalisera à quel point l’amour était là, partout, dans ces pages que l’on avait remplies sans même s’en apercevoir. Alors, ouvre un carnet, prends un stylo. Et écrit. Pour dire, pour ressentir, pour ne jamais oublier. Pour aller plus loin: Ecrire un carnet d’âme Enfin honorer mon je suis
Les choix que nous portons en nous sont les fils invisibles qui tissent notre histoire. Faire un choix de vie, qu’il soit amoureux, amical ou familial, n’est jamais anodin. Chaque décision s’imprime en nous comme une empreinte indélébile. C’est une trace que nous allons porter toute notre vie parfois avec fierté, parfois avec douleur. Il y a des choix qui éclairent notre chemin, qui nous élèvent, qui nous apaisent, et qui nous font sentir à notre juste place. C’est une évidence et c’est tout. Et puis, il ya ceux que nous faisons dans l’urgence, dans l’émotion, sans toujours en mesurer leur portée. Ces choix qui, avec le temps, pèsent sur nos épaules comme un poids silencieux On apprend alors à les apprivoiser ou à les regretter. Choisir d’aimer, c’est accepter d’être vulnérable. Choisir de quitter, c’est accepter de porter l’absence. Choisir de rester, c’est parfois porter le poids des non-dits et des mensonges à soi-même. Chaque décision forge une partie de notre existence en dessinant les contours de qui nous sommes et de qui nous devenons. Pourtant, malgré les doutes, malgré les incertitudes, il faut choisir. Car avancer, c’est aussi accepter de porter ses choix, les bons comme les moins bons, en en faisant des leçons, des tremplins, et non des chaînes qui vous retiennent à un endroit où vous ne voulez pas être. Alors, lorsqu’un choix se présente à nous, posons-nous cette question : voulons-nous le porter comme un fardeau ou comme une promesse ? Pour aller plus loin: Quand notre coeur est trop lourd à porter 50 exercices d’écriture thérapeutique pour libérer ces blocages
Ecrire quand on est hypersensible, c’est comme si vous trouviez une voix. L’écriture devenant un refuge et pourtant lorsque nous avons une hypersensibilité intense, les mots fuient de notre coeur. Ils tentent de trouver un chemin d’existence. Je n’ai pas toujours les mots justes pour exprimer ce que je ressens. Parfois, ils m’échappent, se dérobent comme du sable entre mes doigts. Hypersensible, je perçois les émotions avec une intensité qui m’étreint, mais lorsque vient le moment de les traduire en paroles, tout semble s’effacer ou perdre de sa substance. C’est comme si le langage, pourtant si riche, devenait soudain insuffisant, incapable de contenir l’immensité de ce qui m’habite. Dans mon monde intérieur, chaque sensation est vive, chaque frisson est une onde qui se propage et résonne. Mais à l’extérieur, tout paraît plus terne, plus fade. Les mots échouent à restituer la profondeur des ressentis, et ce décalage crée en moi une fatigue silencieuse, une lassitude qui me pèse. Je voudrais pouvoir composer avec les émotions, les transformer en quelque chose de beau, de compréhensible, mais il arrive que l’inspiration s’étiole, que l’énergie me manque. Car mes émotions hypersensibles sont si profondes, si intenses que je perds le fil de ce que je voudrais dévoiler. Transformer l’indicible en mots est difficile. Ecrire une lettre à l’hypersensible que je suis, lui laisser l’espace pour mieux dire ce qui la dévore à l’intérieur. Mais, peu à peu, on se replie sur soi-même comme une feuille qui se referme à la moindre brise, comme une mélodie qui s’éteint faute d’être entendue. On se recroqueville dans ce refuge intérieur, là où tout est plus intense, plus vrai, mais aussi plus solitaire. Et malgré tout, l’écriture est là telle un journal de vie. L’écriture thérapeutique peut être une alliée précieuse pour notre épanouissement personnel. Elle est ce pont fragile mais puissant entre mon monde intérieur et celui des autres. À travers elle, je peux modeler les émotions, leur donner une forme, une voix, une existence tangible. Elle est ma délivrance, mon échappatoire, ma vérité. Les mots couchés sur le papier deviennent un écho fidèle de ce que je ressens, sans filtre ni déformation. Grâce à eux, je ne me perds plus dans le silence ; je me retrouve. Écrire, c’est se libérer. C’est exister autrement, pleinement. Peut-être qu’avec le temps, ces mots sauront également toucher, résonner en d’autres âmes, et créer ce lien que je cherche tant à tisser. Je vous propose un exercice d’écriture thérapeutique: Exercice d’écriture : Le dialogue intérieur apaisant ✨ Quand les émotions sont trop intenses et que les mots semblent inaccessibles, il peut être difficile d’exprimer ce qui nous traverse. Cet exercice permet de mettre en lumière ces ressentis d’hypersensible en leur donnant une voix bienveillante et apaisante. Les consignes d’écriture: Exemple :“Chère tristesse, tu es là aujourd’hui, lourde et pesante. Tu me fais croire que je suis seule, mais au fond, tu n’es qu’un passage. Peut-être veux-tu juste me dire que j’ai besoin de repos ? Je t’accueille sans te laisser m’envahir.” Cet exercice permet de se détacher des émotions trop envahissantes et d’instaurer un dialogue intérieur bienveillant. En les extériorisant, on les comprend mieux et on les apaise naturellement. Pour aller plus loin: Quand notre coeur est trop lourd à porter Le guide de l’autothérapie par l’écriture