Autour du roman À bout de souffle interdit – Par Nelly Delas Écrire de l’érotisme telle une dentelle sur la peau de l’âme. Ecrire de l’érotisme comme je l’ai fait dans mon roman À bout de souffle interdit, ce n’est pas seulement écrire des corps qui se cherchent. C’est toucher la dentelle du bout des doigts, la porter pas seulement sur la peau, mais dans l’âme. C’est écrire avec les sens éveillés, le souffle court, le cœur aux aguets. C’est effleurer sans jamais brusquer, suggérer plus que montrer, frôler l’indicible avec la précision d’un soupir. L’érotisme n’est pas une exposition. C’est une invitation, un murmure glissé à l’oreille de l’imaginaire, une tension qui monte entre deux silences, une caresse posée entre les lignes. C’est la lenteur des corps qui devient vertige. C’est la pudeur qui se déshabille doucement sous la plume jusqu’à ce que la vérité du désir s’impose, nue, mais jamais brutale.Écrire l’érotisme, c’est honorer le mystère. Écrire pour sentir, pas pour choquer. C’est dévoiler pour éveiller, pas pour forcer. Créer un espace intime, sacré où le corps devient langage, et le langage, un corps. Et dans À bout de souffle interdit, c’est aussi cela : l’histoire d’un souffle retenu trop longtemps, d’une femme qui apprend à respirer autrement avec la peau, avec le ventre, avec le cœur. C’est une brûlure douce, une fièvre élégante, un interdit qui ne détruit pas, mais qui révèle, une lumière qui passe par les failles. L’érotisme, une écriture de chair, d’ombre et de lumière L’érotisme vrai ne s’écrit pas pour séduire l’extérieur, mais pour réveiller l’intérieur. Il traverse. Il relie. Il transforme. Il parle la langue du corps, mais aussi celle du silence. Il écrit l’invisible dans les gestes,la beauté dans l’attente, la puissance dans la lenteur. Dans mon roman, cette dimension est partout dans les silences entre les personnages, dans les frôlements, dans les mots retenus, dans les gestes qui parlent plus fort que les dialogues. Écrire l’érotisme, c’est écrire l’intime universel. C’est écrire la vulnérabilité dans la jouissance, la présence dans l’abandon. C’est écrire le sacré du désir. Et toi ? Veux-tu écrire de la littérature érotique ? Voici deux exercices d’écriture pour explorer ton propre souffle érotique avec lenteur, avec respect, avec puissance. 1. Le frisson comme guide Ferme les yeux. Souviens-toi d’un moment intense, pas forcément sexuel mais chargé de désir, d’émotion, de tension.Quelque chose qui t’a fait frissonner, attendre, vibrer. Maintenant, écris ce que ton corps a ressenti :la chaleur, la peau, l’air autour, les odeurs, les micro-gestes. Ne raconte pas l’histoire. Raconte la sensation. 2. Le dialogue de peau Imagine deux personnes qui se désirent, mais qui ne se sont pas encore touchées. Pas un mot entre elles. Seulement des regards. Des gestes retenus. Des silences. Écris ce qu’ils se disent sans parler, ce que leurs corps se murmurent. Écris ce qui palpite dans l’attente.Ce qui vibre dans l’entre-deux. Pour aller plus loin : À bout de souffle interdit Ce roman n’est pas seulement une romance ou une histoire de peau. C’est un chemin de réconciliation avec le désir, une traversée de l’interdit, une respiration nouvelle dans le corps d’une femme qui apprend à s’écouter. Si tu veux découvrir À bout de souffle interdit pour le lire ou l’offrir, c’est ici :A bout de souffle interdit Ateliers d’écriture : écrire de l’érotisme conscient Je propose aussi des ateliers d’écriture érotique intuitive pour explorer cette écriture avec délicatesse, intensité et vérité. Des espaces pour écrire sans jugement, depuis ton corps, ton histoire, ton mystère. Tu peux m’écrire à nellydelasauteure@gmail.com Écrire de l’érotisme,c’est écrire avec la peau ouverte sur l’âme.Un feu doux, une offrande.Une écriture du vivant.
4 rituels d’écriture thérapeutique pour se libérer, pour vivre à nouveau pleinement. Il y a des mots qu’on a tus trop longtemps. Ce sont des phrases jamais prononcées, des vérités retenues derrière les dents, comme si le monde n’était pas prêt ou que nous ne l’étions pas. Et pourtant, au fond du ventre, dans le creux du cœur, quelque chose continue de murmurer comme un écho, une tension, un appel. Écrire devient alors un chemin, un geste de retour à soi. Ce n’est pas une performance, ni une posture. Cela devient une permission, celle de déposer, de transmuter, de panser par les mots ce que la vie a parfois blessé en silence. Dans la lignée de mes livres publiés sous le nom de Nelly Delas, tels que Le guide de l’autothérapie par l’écriture ou 50 exercices d’écriture thérapeutique, je t’invite ici à découvrir quatre rituels d’écriture thérapeutique, simples et puissants, pour ouvrir un espace à l’intérieur de toi. ÉCRIRE POUR DIRE CE QUI N’A PAS ÉTÉ DIT Exercice 1 : La lettre jamais envoyée Écris à quelqu’un à qui tu n’as jamais pu parler vraiment : un parent, un ex, un proche disparu, une version ancienne de toi.Dis-lui tout. Le vrai, le brut, le tendre, le douloureux.Ne te retiens pas. Il n’y a personne pour juger ici.Quand c’est fini, brûle ou enterre cette lettre. Ou relis-la comme un rite de clôture.Écrire pour poser le point final à ce qui restait ouvert. ÉCRIRE AVEC TES ÉMOTIONS, PAS CONTRE ELLES Exercice 2 : La page émotion Choisis une émotion qui te traverse souvent — tristesse, peur, colère, joie…Écris une page en laissant cette émotion s’exprimer.Tu peux commencer par : « Colère, qu’as-tu à me dire aujourd’hui ? »Laisse la colère écrire. Laisse la tristesse pleurer à travers tes mots.Tu ne l’écris pas pour l’analyser. Tu l’écris pour l’écouter. ÉCRIRE CE QUE TU AURAIS AIMÉ ENTENDRE Exercice 3 : Les mots manquants Ferme les yeux. Revie un moment de ta vie où tu aurais eu besoin d’être réconforté·e, soutenu·e, encouragé·e.Puis écris ce que tu aurais aimé qu’on te dise à ce moment-là.Fais-le avec douceur. Comme si c’était ton âme qui parlait à ton cœur.Ces mots, tu peux les relire chaque fois que tu en as besoin.Tu peux même les enregistrer avec ta propre voix. ÉCRIRE AVEC TON CORPS Exercice 4 : Mon corps se souvient Commence ton texte avec la phrase : « Mon corps se souvient de… »Et laisse venir. Une image. Une sensation. Un moment précis.Ne cherche pas à comprendre. Laisse le corps te guider.Parfois, il se souvient d’un lieu, d’un effleurement, d’un frisson.Parfois, il révèle un choc enfoui.Écrire, ici, c’est retrouver ton langage cellulaire. POUR ALLER PLUS LOIN : Ma formation en écriture thérapeutique Ma formation est pédagogiquement construite pour que tu puisses retrouver ton propre pouvoir en réalisant un processus d’écriture thérapeutique en 7 modules. S’épanouir grâce à l’écriture thérapeutique ATELIERS ET ACCOMPAGNEMENTS Je propose des ateliers d’écriture thérapeutique et intuitive, en ligne ou en présentiel, pour celles et ceux qui souhaitent :– écrire en profondeur– se reconnecter à leur intuition– traverser une étape de vie– libérer des mémoires par le mot Écrire, c’est parfois pleurer à travers l’encre.C’est aussi renaître à travers elle.Que tes mots deviennent refuge, feu et passage.Et que l’écriture t’offre ce que la vie t’a parfois refusé :l’espace d’être, sans condition.
Écrire avec l’invisible, c’est tendre l’oreille à ce qui ne fait pas de bruit. C’est s’asseoir face à la page blanche comme on s’assoit face au feu, pour écouter ce qui brûle doucement derrière les voiles du monde. Ce n’est pas une écriture de surface, ni de performance, c’est une écriture d’alliance et de profondeur avec soi. L’écriture avec l’invisible se tisse avec l’ombre, avec la mémoire ancienne, avec les voix qui parlent sans mots. Écrire avec l’invisible, c’est parfois ne pas savoir d’où viennent les phrases, mais sentir qu’elles savent où elles vont. C’est laisser le corps devenir passage, le cœur devenir antenne. C’est traduire les frissons, les visions, les silences pleins. C’est écrire non pas pour expliquer, mais pour révéler. Pour poser des mots sur ce qui palpite dans l’intime, pour accueillir ce qui vient sans forme, mais chargé de sens. C’est une danse lente, souvent fragile, entre soi et ce qui nous dépasse un peu.Écrire avec l’invisible, c’est se laisser traverser. C’est faire confiance à ce qui émerge dans l’instant, sans chercher à corriger, à ordonner, à maîtriser. C’est une écriture qui écoute plus qu’elle ne dirige. Une écriture qui se fait humble, poreuse, presque chuchotée. Deux exercices pour s’ouvrir à l’écriture de l’invisible : 1. L’écriture en état modifié :Installe-toi dans un endroit calme. Ferme les yeux. Respire profondément quelques minutes. Pose une intention intérieure, comme : « Je me rends disponible à ce qui veut être écrit à travers moi. » Puis, ouvre un carnet, une page blanche, et commence à écrire sans réfléchir. Ne relis pas, ne corrige pas, ne t’interromps pas. Laisse venir. Cela peut ressembler à un rêve, à un poème flou, à une voix ancienne. Accueille ce qui se manifeste. 2. L’écriture depuis un symbole :Choisis un objet ou un élément naturel (une plume, une pierre, une bougie, une photo, une branche, etc.). Observe-le longtemps, comme s’il avait un message à te transmettre. Quand tu sens un écho intérieur, commence à écrire comme si c’était lui qui te parlait. Laisse surgir ce que cet objet, chargé de présence, murmure à ton âme. Là aussi, ne cherche pas à comprendre. Laisse l’invisible te guider. Pour approfondir cette pratique, je propose des ateliers dédiés à l’écriture intuitive et à la connexion avec l’invisible. Ces espaces sont conçus pour t’accompagner à travers des rituels d’écriture, des temps de méditation, des partages en cercle et des explorations créatives. Ensemble, nous apprendrons à écouter cette voix intérieure, à accueillir les messages du corps et de l’âme, et à libérer une écriture authentique qui traverse le visible et l’invisible.Ces ateliers sont autant d’invitations à renouer avec ta sensibilité profonde, à cultiver la présence et à laisser jaillir ce qui veut éclore.Si tu souhaites te lancer dans ce voyage d’écriture sacrée, n’hésite pas à me contacter. Pour aller plu loin: Mes coaching