S'écrire une lettre à soi-même
Découvrez 10 idées de lettres à s’écrire à soi Pourquoi écrire une lettre à soi est-il une auto-thérapie puissante ? S’écrire une lettre à soi-même, c’est se parler, se dire des paroles secrètes, authentiques, révélatrices et extrêmement puissantes pour aller vers le développement personnel et la transformation de soi. En quoi écrire cette correspondance épistolaire personnelle est-elle bénéfique pour soi ? Quel est son intérêt dans notre vie ? Quelles idées de lettres pouvons-nous nous écrire dans l’intimité ? L’écriture de lettres est positive pour chacun d’entre nous car cela permet à la fois de nous reconnecter à nous-même  d’une part et cela aide à nous sentir mieux lorsque nous nous sentons perdus émotionnellement. Les lettres destinées à soi-même ont un réel pouvoir guérisseur tant par leur dimension thérapeutique que créative. Écrire une lettre à soi-même, c’est simple, accessible à tous et cela revêt de véritables bienfaits guérisseurs après une épreuve difficile, une situation incomprise, une nécessité pour se retrouver. Comment s’écrire une lettre à soi? Quelles sont les lettres que nous pouvons nous écrire en étant au plus près de notre âme, de notre conscience ? « Une lettre est une âme, elle est le fidèle écho de la voix qui vous parle ». Balzac Le pouvoir de l’auto-thérapie par l’écriture des lettres Il existe différentes façons d’écrire des lettres. On sait surtout le faire quand il s’agit de l’adresser à quelqu’un mais quand il s’agit de l’écrire à soi-même, cela peut être plus difficile à réaliser. Pour cela, vous pouvez être accompagné dans des ateliers d’écriture pour arriver à des créations uniques, de véritables lettres personnelles et introspectives. Mais vous pouvez aussi écrire seul. L’auto-thérapie par l’écriture est une œuvre indépendante et profondément libératrice. Les lettres à soi-même ouvrent la porte intérieure de son être, de son âme tout en prenant une forme de distanciation. C’est comme si vous vous adressiez à un moi supérieur, à votre âme, à un ami que vous êtes pour vous-même à qui vous avez envie de vous confier. Pour arriver à l’écriture de lettres personnelles, la sincérité est la clé essentielle de sa réussite. La sincérité, c’est vivre dans l’alignement de son coeur, l’écouter et lui laisser suffisamment de place pour s’exprimer. Écrire une lettre à soi a de réels bienfaits. C’est un exercice d’écriture pour vous : Apprendre à vous aimer Vous libérer de vos blocages émotionnels Vous apaiser dans les quatre émotions primaires : joie, tristesse, colère, peur. Vous aider à prendre des décisions Vous reconnecter à votre cœur Vous exprimer librement Vous sécuriser dans l’intimité de l’écriture Vous accompagner sur votre chemin personnel Vous aider à développer votre intuition, votre créativité Vous aider à guérir les blessures de l’âme Vous permettre de créer de nouvelles connexions dans votre cerveau en vous aidant dans votre résilience. Vous favoriser l’acceptation de votre personne avec sa singularité : hypersensibilité, haut potentiel, autant de diversités cognitives qui trouvent leur place grâce à l’écriture d’u point de vue général mais aussi grâce aux lettres à soi. Pour compléter l’explication de ces bienfaits vous pouvez lire ce texte sur la neurogenèse, un texte qui vous expliquera le pouvoir du cerveau et un autre sur le pouvoir de l’écriture pour soulager son cœur hypersensible. A lire: La résilience tout au long de sa vie grâce au pouvoir du cerveau Soulager son coeur hypersensible grâce à l’écriture thérapeutique Le pouvoir de l’auto-thérapie par l’écriture est puissant. En d’autres termes, à partir du moment où vous souhaitez vous auto-guérir par l’écriture, il va falloir faire tomber les masques et aller au cœur de votre profondeur intime. Dans l’auto-thérapie par l’écriture, vous allez toucher au verbe écrire sous toutes ces facettes : Dans sa dimension expressive tout d’abord en apprenant à écrire vos sentiments, vos émotions, vos événements, vos épreuves, votre vie au sens général. Dans sa dimension thérapeutique en prenant conscience de ce que vous avez écrit. Pour cela, il est toujours important de relire à haute voix ce que vous avez écrit à la fois pour prendre de la hauteur mais aussi pour comprendre. Dans sa dimension intuitive, plus vous aurez une discipline de l’écriture, plus vous apprendrez à lâcher-prise. Il faut accepter dans cette exploration de l’écriture que l’objectif n’est pas la phrase travaillée, l’idée parfaite. L’essentiel se situe dans le verbe puissant qui se laisse aller dans la connexion à son cœur, à son corps, à son âme, à son esprit sans aucun contrôle. S’écrire une lettre doit être une véritable intention de sincérité et de bienveillance. Il ne s’agit pas de se juger, de se faire du mal au travers de cet atelier d’écriture. Bien au contraire, en ayant l’intention d’écrire une lettre à soi, vous acceptez d’accueillir qui vous êtes à l’instant présent, vous affirmez votre pouvoir en agissant par l’écriture. Qu’aimeriez-vous vous dire ? Qu’aimeriez-vous recevoir comme mots d’amour, comme mots de vie ? Comment vous dire aussi merci pour ce que vous avez réussi, accompli ? Quels souvenirs voulez-vous écrire pour les garder dans votre mémoire ? Les lettres à soi permettent tout cela. Comment s’écrire des lettres ? Quels sont les conseils d’écriture pour réussir cet exercice ? Les conseils d’écriture pour s’écrire des lettres à soi-même Il est certain que vous ne pouvez pas entreprendre cet exercice d’écriture à n’importe quel moment. Il faut choisir cet instant de créativité pour être au plus près de vous-même. Les conditions doivent donc être favorables et propices au verbe écrire intime. L’écriture des lettres demande une atmosphère douce et bienveillante. Voici quelques conseils pour écrire une lettre à soi-même Choisissez un endroit calme dans lequel vous vous sentez bien pour faire ce genre d’exercice d’écriture. Allumez une bougie si vous le faites en soirée ou bien soyez proche d’une lumière (une fenêtre) ou alors en pleine nature dans un lieu de votre choix dans lequel vous aimez vous y retrouver seul. Avoir du temps pour soi : Ne le faîtes pas en 5 minutes, prenez un réel moment pour vous. Prendre une feuille et un crayon. Il faudra en effet privilégier l’écriture manuscrite pour ce genre d’exercice d’écriture. Une fois que
Je me suis oubliée
Je me suis oubliée. Donner sans compter. Tout faire pour les autres jusqu’à ne plus faire ce que j’aime ou voir les personnes que j’apprécie. Je me suis oubliée et je suis restée sur le bord du quai en voyant les autres monter dans le train de la vie. Je me vois alors aujourd’hui lourde de toutes ces valises que j’ai laissées fermées. Parce que je n’ai pas osé découvrir mes propres ressources; trésors que je me suis imposée à cacher pour ne pas déranger les autres. Je me suis oubliée en plaçant toute mon énergie entre les mains d’un autre en me maltraitant psychologiquement et physiquement en faisant passer en premier cet amour pour un autre avant même celui de mes enfants. Je reçois aujourd’hui le message d’un nouveau départ où cette fois-ci je ne manquerai plus le train. Je veux découvrir le monde et prendre enfin ma place légitime et entière de la femme que je suis. Je vais m’asseoir dans ce train regarder les paysages défiler, le sourire aux lèvres et profiter de chaque instant des miens. Je ressentirai alors la chaleur de ces liens profonds avec mon être et mon âme et je me promets désormais de ne plus m’oublier. Je suis ma priorité pour mon bien-être et celui de mes enfants me regardant dans le miroir. Je suis fière d’être la femme douce, bienveillante et généreuse que je suis. Texte écrit dans le cadre d’un atelier en écriture thérapeutique à deux mains: Christine Bastos et Nelly Delas. A lire pour aller plus loin Saute et le filet apparaîtra, quand l’impossible devient possible. Le chemin d’amour vers sa petite fille intérieure J’ai donné du sens à ma vie grâce à l’écriture Comment soulager son coeur hypersensible grâce à l’écriture thérapeutique?
saute et le filet apparaîtra
« Saute et le filet apparaîtra » John Burroughs. Quand l’impossible devient possible. Avant d’arriver à se dire cela, on passe par beaucoup de doutes, de questionnements. Cette citation de John Burroughs est l’une des phrases du développement personnel pour prendre conscience que notre confiance se créé avec nous seul. Il y a cette peur de sauter et on ne sait pas ce qui nous attend ensuite. Qu’est-ce qui nous empêche d’aller vers notre épanouissement personnel, vers notre accomplissement ? Avoir le courage de prendre le risque, avoir la force d’aller de l’avant sans savoir ce qui nous attend, franchir le cap sans la sécurité. Sauter dans le vide sans savoir et pourtant en ayant confiance en soi, au pouvoir de la loi de l’attraction. Sauter avec la peur au ventre et les mains tendues d’espoir vers ce qui se présentera. Combien sommes-nous à tergiverser, à se poser des tas de questions, à se limiter avant de prendre une décision, avant d’oser? Transformer l’impossible en possible, comment faire? En ayant confiance en nous-même, en ayant confiance en la vie en ce qui est juste au bon moment. Qu’est-ce qui nous empêche tellement de sauter et de manifester ce filet qui nous soutiendra dans nos aspirations, dans nos rêves, dans ce qui sera meilleur pour soi ? Quelle est la solution pour sauter dans le vide et faire confiance en l’apparition de ce filet qui nous aidera dans n’importe quelle situation ? Comment mettre en place ce mouvement de transformation en soi afin d’aller vers l’engagement de davantage de prises de risques pour atteindre l’inconnu surprenant qui nous permettra de développer notre véritable potentiel ? Les zones des croyances, des limites Notre vie est constellée de multiples frontières qui créent des zones de sécurité et des zones de turbulences en quelque sorte. C’est en quelque sorte un voyage durant lequel nous avons des épreuves, des étapes à franchir et des destinations à atteindre. La vie est un mouvement constant. Nous pouvons en effet décider de la vivre en restant du côté de la zone de confort en s’assurant une sécurité en toutes situations et face à tout. Mais on se rend vite compte bien évidemment que nous ne maîtrisons pas grand-chose et que les épreuves sur notre parcours sont inévitables tant il y a de facteurs extérieurs liés à notre environnement social, éducatif, affectif et intérieurs liés à notre personnalité, cette singularité propre à chacun. Tous ces paramètres constituent donc nos limites, nos croyances envers nos possibilités d’actions, nos saisies d’opportunités et nos élans vers des prises de risques qui nous feront nous dépasser. Ces zones sont en perpétuel en mouvement mais nous n’avons aucune envie de tomber et de nous faire mal alors nous restons la plupart d’entre nous dans nos zones confortables, sécurisantes et avec des limites infranchissables que nous érigeons tels des sanctuaires. Ce dont nous ne prenons pas forcément conscience c’est que la vie, l’univers nous enverra parfois des signes, des événements sur notre chemin pour nous sortir de ces zones emprisonnantes qui nous empêchent de nous développer personnellement. Et là une nouvelle fois, nous réagissons différemment face à cela. Soit nous décidons de franchir ces frontières de ces zones pour aller voir ce qu’il se passe de l’autre côté, pour comprendre, soit nous restons là où nous sommes derrière et nous gérons avec nos stratégies que nous maîtrisons et ça passe ou ça casse. C’est-à-dire, que la plupart du temps en restant dans nos zones de croyances et de nos limites, nous reproduisons les mêmes schémas, nous adoptons les mêmes comportements et la vie stagne. Rien n’évolue mais cela est tout à fait convenable pour beaucoup de personnes et cela peut durer très longtemps.  Il n’y a pas de jugement à porter sur ce que chacun se sent en capacité de faire et d’accueillir dans sa vie. Pourquoi n’osons-nous pas franchir ces zones ? “Saute et le filet apparaîtra.” La peur nous empêche de sauter L’une des principales raisons à cette édification des zones de sécurité, de ces limites c’est notre peur face à la vie. Nous envisageons tout sous le prisme de cette peur omniprésente qui nous paralyse et nous freine dans le mouvement. Cette peur s’explique de différentes façons. Elle se niche en nous et détermine notre comportement et notre vision face à la vie dès notre enfance. Mais d’où vient cette peur ? La peur est un sentiment qui accompagne la prise de conscience d’un danger ou d’une menace. Il y a trois origines de la peur : L’éducation : on sait que certaines peurs peuvent avoir été transmises par nos parents. En effet, ces derniers peuvent nous induire ce sentiment en nous ayant accompagnés durant notre enfance avec de la prudence et des recommandations parfois excessives qui sont devenues angoissantes. La biologie : Notre cerveau a des circuits cérébraux reliés à l’émotion et notamment celle de la peur. Ces circuits reliant le cortex (superficie du cerveau) aux structures sous corticales (structures profondes du cerveau) sont dites limbiques et si ces circuits sont en hyperfonctionnement régulièrement, une anxiété excessive s’installe et devient une habitude comportementale. La psychanalyse : Les conflits inconscients qu’on ne mesure pas, des problèmes de sexualité refoulée, un traumatisme de l’enfance sont autant de symptômes cachés qui expliquent la peur, la phobie d’une personne. Tout ce qui sortira de l’inconnu, d’un cadre, d’une limite, d’une zone constitue alors une source de danger car nous avons été élevés ainsi dès notre enfance. « Ne fais pas ce ceci car tu vas te blesser. » « Je te préviens, si tu fais ça va t’attirer des ennuis. » Toute l’éducation parentale repose sur ces avertissements et ces cadres de sécurité qui nous emprisonnent dans cette peur et adultes nous continuons à développer ce sentiment de peur. Quelle est la solution pour sauter et nous faire confiance ? Saute et le filet apparaîtra ! Quand l’impossible devient possible. La confiance en soi se construit. Apprendre à se faire confiance, à avoir une estime de soi demande du temps mais aussi une intelligence émotionnelle. Vous ne devenez pas audacieux du jour
Carnet d'écriture
10 idées de carnets d’écriture pour vous aider à vous sentir mieux! Des carnets d’écriture à mettre en place afin d’écrire ses objectifs, ses intentions, ses émotions, ses rêves, ses blessures, ses confidences intimes. Journaux intimes, bullet journal, carnet de route, journal de bord, agenda spirituel? En quoi ces carnets d’écriture sont-ils une bonne idée pour se sentir mieux et pour attirer la réussite, l’abondance, la santé et l’amour? Comment tenir un journal à idées et objectifs? Qu’est-ce que je peux écrire dans un carnet? Adopter l’attitude “carnets d’écriture” Il n’y a pas une personne que j’ai rencontrée et qui ne craque pas sur les carnets d’écriture en tous genres. On est attirés par leur style, leur esthétisme. C’est devenu une habitude de se procurer un carnet sur lequel on écrit tout: de la liste de courses à la phrase inspirante, à la recette rapide au coup de coeur du moment. Il y a différentes façons d’adopter l’attitude ” carnets d’écriture”. Qu’est-ce qui nous attire dans les carnets d’écriture? Pourquoi sommes-nous devenus addicts de ce petit objet? Les carnets, c’est joli. On va tout d’abord avoir une envie d’acheter ce carnet d’écriture parce qu’ils nous attirent l’oeil. On aime posséder des jolies choses. Et puis le carnet d’écriture va vous faire remonter des souvenirs. Journal intime de l’enfance ou l’auteur cachée en vous qui veut écrire. De nos jours, nos agendas, nos intentions, nos objectifs, nos projets, nos activités, nos bonnes résolutions prennent de la place dans nos quotidiens et nous avons envie de les vivre avec le plus de créativité possible: bullet journal avec stickers en tous genres, crayons de couleur, collage, carnet de route, journal de bord, carnet du quotidien, journal de mémoire: ce sont tous des alliés de tous les jours et on aurait tort de s’en priver car ils peuvent nous accompagner dans notre routine avec beaucoup d’originalité. Quels sont les bienfaits de tenir des carnets d’écriture? Adopter l’attitude “carnets d’écriture”, c’est retrouver le plaisir d’écrire à la main. C’est se connecter à sa créativité, son originalité mais aussi avoir une habitude saine et dynamique pour son développement personnel. En effet, en écrivant régulièrement vous allez libérer vos pensées, y voir plus clair dans votre vie, accroître vos différents talents et déployer vos ressources intérieures qui vous donneront davantage confiance en vous. Ecrire sur un carnet d’écriture c’est entretenir avec soi une relation privilégiée. Cela devient votre espace intime, de confidence et de rêve. Et cela contribue à un bienfait essentiel: le bien-être. Tenir des carnets d’écriture, ça fait du bien au moral. Ça envoie à notre cerveau des hormones de plaisir, de douceur, de créativité. Grâce à l’écriture, vous augmentez les 4 hormones essentielles au bonheur et au sentiment d’amour: la dopamine les endorphines l’ocytocine la sérotonine Ces hormones développent des sensations agréables qui nous donnent du plaisir et nous permettent ainsi de libérer de nombreux potentiels dans notre développement personnel tels que: Pour la dopamine: La réussite La récompense Dans le fait de créer, nous célébrons une part de nous-même qui nous permet de passer de la décision à l’action grâce à l’écriture. Pour l’endorphine: L’émotion Le corps En écrivant vous allez vous relier à deux émotions essentielles celle de la joie et de la tristesse. Laissez venir les rires, les pleurs qui permettent d’activer cette hormone. Mais également en restant connecté à son corps dans l’activité d’écriture, pensez à vous étirer, à faire quelques mouvements laissant ainsi le corps en éveil. Pour l’ocytocine: Le lien La confiance L’amour Sur vos carnets d’écriture, vous vous reconnectez à vous-même. Il n’y a pas relation plus merveilleuse que celle que nous pouvons entretenir avec nous-même dans le fait d’écrire. Les carnets d’écriture nous permettent de nous sentir mieux et ce serait dommage de s’en priver. Tenir un crayon dans la main en laissant les mots s’exprimer permet de développer le lien avec soi et les autres, la confiance et l’amour. Ce petit cocon de bien-être contribue à la sécrétion de cette hormone. Pour la sérotonine: Le respect La sécurité L’écriture développe le sentiment de fierté. En écrivant tous les jours, vous faîtes quelque chose de bien. Cette opportunité accentuera votre relation sociale aux autres également. Vous pèserez le pour, le contre en toutes situations. En écrivant, vous devenez acteur de vos décisions, de vos prises de hauteur et vous saurez lâcher-prise quand il faut tout en ayant une influence positive sur les autres. Ce qui assurera cette sécurité ou cette prédominance sociale qui vous positionne comme un individu stable et acceuillant. Les bienfaits de tenir un carnet d’écriture sont multiples. Il serait donc dommage de s’en passer. Voici pour vous aider 10 idées de carnets d’écriture à mettre en place au quotidien. Il n’est pas nécessaire d’en faire plusieurs. Commencez déjà par un carnet d’écriture et mettez en place cette discipline d’écriture. Quels sont ces 10 idées de carnets d’écriture pour se sentir mieux? Et qu’est-ce que je peux écrire dans un carnet? Les carnets d’écriture et les exercices d’écriture à mettre en place 1. Le carnet d’écriture des émotions Sur ce carnet, vous pouvez écrire au quotidien vos émotions et les événements en lien avec celles-ci. Décrivez ce que vous ressentez, ce qui a provoqué ces ressentis. Vous pouvez sur votre carnet prendre une page par jour et la partagez en 2 parties: Une partie dédiée à l’écriture expressive et descriptive de votre émotion du moment associée aux événements de la journée. Une deuxième partie où vous pouvez coller, dessiner ce qui vous fait du bien sur le moment ( pour cela il est important d’avoir des magazines et choisissez une image qui vous fera du bien). 2. Le carnet d’écriture des rêves Sur ce carnet, il s’agit à la fois de noter vos rêves durant une période au mois un mois. Ecrivez ce dont vous vous souvenez. Puis, vous pouvez aller chercher la signification de ces rêves en faisant des recherches. Il ne fait pas tout expliquer sous le prisme des différents symboles
Nous avons tendance à trouver les solutions à nos problèmes à l’extérieur de nous-même alors qu’il s’agit plutôt d’ouvrir notre porte intérieure pour mieux aimer l’autre. Quand on est dans une histoire d’amour, il faut garder à l’esprit pour rester dans la conscience de soi, de toujours laisser ouverte cette porte au fond de nous-même. En effet, sans que la relation ne soit pour autant étouffante, nous avons tendance à voir chez l’autre la solution à nos manques, la réponse à nos inquiétudes. C’est alors vers l’extérieur que nous nous tournons. Nous sommes dans une attente perpétuelle vis-à-vis de l’autre. Finalement notre partenaire devient une sorte de tuteur à nos épreuves de la vie. Or un partenaire d’amour n’est pas là pour cela. Ouvrir la porte intérieure de son coeur Votre relation d’amour a besoin d’être nourrie par deux personnes existantes qui ont appris à ouvrir leur porte intérieure c’est-à-dire à être connectées à leur espace du coeur. La porte intérieure, c’est celle qui contient votre coeur, votre étincelle, votre âme éveillée. Cela vous paraît simple à lire car finalement on voudrait tous atteindre cette capacité à rester connecté à notre espace du coeur tout en aimant l’autre. Pourtant, ce n’est pas facile car nous nous ignorons la plupart du tard. Nous oublions l’alignement avec notre coeur et nous vivons dans un amour fusionnel avec l’autre sans être indépendant soi-même. Ouvrir la porte intérieure de son coeur, c’est oser regarder ce qui chagrine, ce qui trouble ce qui bouleverser et ce qui est fort aussi. Car nous avons un potentiel incroyable qui sauvegarde nos secrets les plus puissants pour nous reconstruire. Mais alors où se situe la difficulté à ouvrir cette porte intérieure dans la relation d’amour? Pourquoi sommes-nous en quelque sorte absorbés par l’extérieur de la relation? La peur ferme la porte intérieure La difficulté qui prend sa place chez l’homme et chez la femme qui empêche d’ouvrir la porte intérieure est celle de la peur. Nous avons sans cesse cette peur qui nous ronge, cette angoisse de ne plus être aimé, cette crainte de ne pas savoir aimer. Comme si l’amour avait des règles, des cadres à respecter, des cases à cocher pour être heureux. Alors on cherche à l’extérieur la solution à notre état et on va plonger dans les bras de l’autre, la peur au ventre de ne pas y arriver seul finalement. Pourtant c’est bien dans ce creux de la vérité de notre peur, de notre existence et de nos propres blessures qu’il va falloir mettre nos mains pour aller creuser plus en profondeur et pour affronter notre propre peur.La réponse à notre amour n’est pas en l’autre mais elle est en nous. Regarder la peur en face et prendre le risque de la considérer et de reconstruire. L’une des principales peur en amour est le manque d’amour. Ce manque d’amour qu’on cherche éperdument en l’autre. Cependant le partenaire, le confident n’est pas là pour vous offrir vos parts manquantes. C’est à vous de mettre du sens dans votre vie et de grandir. Votre relation doit être une complétude et cette dernière ne s’atteint que dans l’ouverture de la porte intérieure. Cette porte intérieure de votre coeur, celle que vous avez parfois laissé fermée par peur qu’on vous la claque en pleine face, par peur qu’on vous la ferme définitivement. Oui ouvrir la porte intérieure, c’est laisser entrer à l’intérieur de soi tous ces souffles perdus, blessés et heureux qui font de vous qui vous êtes. Ouvrir notre porte intérieure pour mieux aimer son partenaire. Oser dire ce que nous ressentons. Oser toucher ensemble parfois le château de cartes qui s’écroulera parce que ça ne se passe pas comme prévu. Quand on décide d’ouvrir sa porte intérieure à son amour de vie on décide de ne plus la fermer, on la laisse ouverte à l’inattendu, l’inconnu qu’est ce mystère de la vie. Et finalement de quoi avons-nous peur? De cette incertitude? De ce silence inconnu? Lorsqu’on décide d’ouvrir sa porte intérieure à celui ou celle qu’on aime, on entre sur les sentiers de la vie, sur les chemins rocailleux qu’on n’avait pas choisis. Mais où finalement l’aventure permet à la relation d’exister pleinement dans son espace du coeur. On décide d’écrire notre histoire dans toutes ses lignes thérapeutiques, conscientes et présentes. Le coeur n’est pas un lieu confortable, il est un espace vivant en mutation constante. Il surprend par sa force, par son pouvoir puissant de réparation, de résilience, de transformation personnelle. Ouvrir notre porte intérieure pour mieux aimer, c’est trouver en quelque sorte la voie de l’étreinte qui ne se limitera pas à la rencontre charnelle mais qui témoignera de la beauté relationnelle entre deux êtres si vulnérables et si forts aussi. Cette étreinte de la vie où deux personnes s’embrassent dans l’ouverture d’une porte intérieure. Pour aller plus loin: J’ai donné du sens à ma vie grâce à l’écriture Les retrouvailles sont des instants précieux d’amour
Il existe 4 anges gardiens qui guident notre vie. Ils nous délivrent des messages au quotidien. Ils ont le rôle de nous orienter et de nous guider durant toute notre incarnation. Croyez-vous aux anges protecteurs? Avez-vous eu déjà des signes évidents de leur présence dans votre vie? Les anges gardiens nous guident tout au long de notre vie. Ils sont là dans les bons moments comme dans les épreuves. Leur protection est positive et bienveillante. Comment se manifestent-ils sur notre chemin? Qui sont ces 4 anges gardiens qui guident notre vie? Comment les invoquer simplement grâce à l’écriture pour recevoir leur guidance? Comment les anges gardiens se manifestent-ils sur notre chemin? Qui n’a jamais vu une plume sur son chemin, l’a ramassée et a pensé qu’un ange pensait à lui ? Les plumes font partie de ces signes de présence. Elles font partie des cieux et sont des messages de nos anges gardiens. Si vous trouvez une plume sur votre chemin, c’est que votre ange protecteur sait que vous avez besoin d’une réponse ou d’un réconfort. Face à ce signe, remerciez-le et gardez la plume. Vous pourrez la déposer chez vous sur un autel ou près d’une bougie, d’une plante, selon ce que vous sentirez être le plus juste. Pour vous aider dans la signification des messages des plumes, il faut savoir que la couleur de la plume est très importante. Elle a une signification. Il existe 14 types de plumes. La plume blanche: votre ange gardien est près de vous. Il vous protège. C’est aussi le signe qu’un de vos proches défunts veille sur vous. La plume brune vous rassure sur votre santé. La sérénité sera bientôt de retour. La plume grise: Votre ange gardien met tout en oeuvre pour débloquer une situation. La paix arrive. La plume noire, on la trouve sur noter chemin dans nos moments de tristesse. Votre ange gardien vous envoie le message suivant qu’il entend votre tristesse et que tout va s’apaiser. La plume bleue est celle en lien avec votre spiritualité. C’est le moment de vous connecter à vous-même en écrivant sur votre carnet d’écriture. Votre inspiration et intuition seront très fortes. La plume jaune signifie que tout est sur la bonne voie pour vous. C’est positif. La plume rose, c’est la manifestation de l’amour. Cela peut annoncer la naissance prochaine d’un enfant ou que l’amour sera bonheur prochain. La plume rouge comble votre soif de séduction, de passion amoureuse. Votre ange gardien vous dit que vous allez certainement rencontrer l’amour et que vous allez mettre en avant votre séduction. La plume verte manifeste la chance, une rentrée d’argent possible mais aussi une guérison potentielle à venir. La plume brune et blanche signifie que le bonheur est en chemin. Il faudra être patient. La plume noire et blanche invoque l’espoir. Cela veut dire qu’il ne faut pas perdre espoir, tout va vers du mieux. La protection de votre ange gardien est là. La plume verte et rouge est en lien avec une situation financière qui va s’améliorer. Une rentrée d’argent devrait venir. La plume grise et noire vous envoie le message suivant: en dépit d’une période difficile pour vous, tout va s’arranger prochainement. Le bonheur reviendra. La plume orange vous invite à la créativité. Vous êtes dans une période d’ingéniosité, d’idées. Prenez un stylo et écrivez vos histoires. Soyez dans l’écriture créative. Les anges protecteurs se manifestent de différentes façons au travers des plumes, de nos émotions, nos ressentis. Il est important pour cela d’être bien aligné avec son coeur et à l’écoute de celui-ci. Les anges gardiens nous chuchotent également leurs conseils en s’exprimant au travers de cette petite voix, cette intuition qui nous effleure et à laquelle nous ne prêtons pas toujours attention malheureusement. Les opportunités qui nous sont offertes sont également une manifestation de la présence de nos anges gardiens. Les heures miroirs, les odeurs, les musiques, les animaux, des synchronicités, des sujets qui se manifestent dans des discussions, des images, à la télévision sont autant de signes que votre ange gardien est là près de vous. Il vous envoie un message. Un ange gardien se lie à nous dès notre naissance. Mais nous pouvons aussi invoquer d’autres anges pour nous aider sur notre chemin afin de nous soutenir dans des situations précises ou à des étapes importantes de notre vie. Qui sont ces 4 anges gardiens qui guident notre vie? Théliel, l’ange de l’amour On l’invoque pour attirer l’amour ou pour convaincre l’être aimé. Il peut nous aider à séduire et à provoquer l’amour. Mais il ne peut en aucun cas influencer ou forcer une personne contre sa volonté. Aladiah, l’ange de la guérison Il est l’ange de la santé, de la régénération physique et émotionnelle. Il nous aide dans la libération de nos blocages émotionnels, de notre passé, de nos blessures physiques et de nos maux psychiques. Il nous guide vers notre confiance en soi et lutte contre la nervosité et la dépression. Gadiel, l’ange de la prospérité C’est l’ange qui apporte l’abondance, la réussite professionnelle, matérielle. Il appelle à la richesse et à l’amélioration de votre vie au quotidien. Aniel, l’ange du courage et de la persévérance C’est l’ange de la résilience qui nous aide à combattre nos pensées limitantes, négatives qui nous bloquent dans notre chemin de confiance. Mais il est aussi là pour nous aider à surmonter nos épreuves, nos difficultés en nous apportant le courage, la persévérance, la détermination, la volonté, nécessaires pour agir dans le bien. Ces 4 anges gardiens qui guident notre vie ou qui peuvent influencer nos choix sont des ressources à connaître pour soi. Comment les invoquer grâce à l’écriture ? Comment invoquer nos 4 anges protecteurs? Avoir la connaissance des ces 4 anges gardiens est une étape. La plus déterminante sera maintenant de les invoquer concrètement grâce à l’écriture pour que leur guidance soit authentique et pleine de justesse. Il existe différentes façons pour invoquer des anges protecteurs. Vous pouvez méditer, danser, chanter ou tout simplement prononcer leur
Le chemin d’amour vers sa petite fille intérieure est un texte écrit à deux mains lors d’un atelier d’écriture intuitive avec Christine. Après avoir fait une méditation et visualisation sur le chemin d’amour avec l’énergie de la couleur rose, les mots sont venus sur le carnet d’écriture simplement, imperceptiblement dans le lâcher-prise. Comme dans tout atelier d’écriture intuitive, nous avons laissé nos deux âmes communiquer au travers des mots, de la parole d’écriture. Le chemin d’amour de l’enfance Mon chemin rose d’amour m’amène à sentir le parfum des roses. Mes pieds nus sont légers et apprécient le contact de ce chemin de douceur tel de l’angora. Le chant des oiseaux me fait fermer les yeux et inspirer la légèreté des lieux. Un goût sucré de fraises tagada me transporte en arrière dans mon enfance insouciante. Je regarde ce chemin avec beaucoup d’amour. Et je donne alors la main à ma petite fille intérieure qui aime rêver et se laisser porter par les nuages de l’amour. Ma petite fille intérieure me rappelle combien il est important que je me tourne vers l’amour inconditionnel, celui que personne ne peut détruire au fond de mon âme. Des plumes virevoltent autour de moi et leur légèreté me laisse penser que tout est léger et doux. Plus rien n’a d’importance. Je savoure ce moment de douceur où seul l’instant existe. le chemin est bordé de fleurs qui se laissent aller au gré du vent sans se soucier du temps. Je pense que mon coeur a envie de lâcher-prise face aux événements de la vie. Pour y arriver, je me connecte à ma petite fille intérieure et je la regarde dans les yeux. Que vois-tu alors, me dit-elle? L’amour de ma petite fille intérieure Je vois une enfant dont le sourire jusqu’aux oreilles n’est que douceur et rayons de soleil. Ses cheveux bouclés lui retombent jusqu’aux épaules. Elle est paisible. Son sourire est vraiment quelque chose de revigorant. Elle me rassure par sa douceur et ses messages d’amour. Il est important que je me laisse aller dans ses petits bras pour entendre mes émotions que je tente d’atténuer dans ma vie d’adulte. Mais je sais qu’ à son contact, je redeviens authentique. Je me retrouve telle que je suis dans ma nature profonde sans peur, sans jugements et sans colère. Je me sens libérée. Il émane de cette petite fille quelque chose d’indescriptible, de chaleureux, paisible. Je me sens tranquille à ses côtés. Elle irradie de lumière douce et bienveillante. Je suis heureuse de l’avoir retrouvée sur mon chemin d’amour rose. Je sais désormais que je peux la retrouver ainsi en me connectant à mon chemin d’amour. Mes pas sont légers sur ce chemin serein et dont la douceur est semblable à du coton. Je marche sans me retourner, réchauffée par les rayons du soleil accompagnée par ces plumes légères et rassurantes. A lire pour aller plus loin: L’écriture intuitive, une voie vers notre âme J’ai accepté difficilement de lâcher-prise face aux événements de la vie
J’ai donné du sens à ma vie grâce à l’écriture. Qu’est-ce que ça veut dire : écrire pour donner du sens à sa vie ? C’est la présentation d’innombrables occasions qui se manifestent à nous et que nous osons déposer sur un carnet d’écriture ou sur un joli cahier. Écrire tous ses chemins du cœur, tous ses parcours de l’âme : idées, projets, sentiments, émotions, sensibilités, vulnérabilités, douceurs, tendresse, fragilités, blessures, traumatismes de l’enfance, souffrances adultes sans aucune peur, sans aucune restriction. Tout simplement être dans sa globalité humaine et prendre ce rendez-vous avec nous-même. Cette action engage la personne dans sa vie. Je fais coïncider ma vie avec le verbe créateur qui appartient à l’écriture. Écrire pour donner du sens : une quête d’amour Lorsqu’on donne un sens dans ses actions, ses décisions, ses rêves, nous devenons quelqu’un. Ce nouveau soi sera inconnu, étranger pour tant d’autres. Il sera critiqué, isolé et parfois oublié comme si rien ne s’était passé. Devenir une version de soi-même de la façon la plus authentique grâce à l’écriture laisse des traces sur son passage. Pourtant, il n’y a pas de freins possibles à l’évolution de notre personne. Il faut poursuivre, continuer, aller de l’avant et l’écriture thérapie le permet simplement. Parfois, vous ressentirez plus fort que tout cet abandon possible de ce qui fut pour trouver une autre quête à son bonheur. Chacun doit trouver sa quête d’amour, sa quête de vie pour ressentir cette évolution de soi. Car il n’y a qu’une quête mais tant de chemins possibles pour y arriver et pardonner en amour ce qui doit. Laisser entrer le verbe écrire dans notre vie, c’est lui donner de la profondeur, une intention, une direction simplement. Il n’y a pas de prétention à devenir écrivain. L’écriture dont je vous parle est celle de l’être et non du faire. Il s’agit de mettre des mots sur une parole qui nous ressemble, une parole que je décide d’incarner par l’écriture. Trouver l’essence de sa parole, la rendre présente entièrement et tenir bon dans cet alignement ou cette discipline avec cette persévérance crayon à la main ou clavier sous vos doigts : rituels d’écriture, mises en place de journaux intimes, exercices ou ateliers d’écriture thérapeutique, intuitive, créative pour travailler mon lien étroit entre mon univers intime, mon intuition, mon pouvoir avec l’écriture. Il faut trouver son processus de réalisation et d’accomplissement de soi-même pour atteindre une sérénité. L’écriture m’a aidée à atteindre ce bonheur sincère et véritable. Lorsque j’écris, je décide de ne pas me mentir, je décide de ne pas raconter des mensonges à mon âme pour la perdre. Je cherche ce qui me relie et m’aligne le plus possible en me disant enfin que j’existe et que j’ai donné du sens à ma vie grâce à l’écriture. L’écriture est une délivrance, un accouchement de son âme au monde. C’est comme une porte inconnue que nous décidons de pousser. On se laisse alors aller lorsqu’on lâche prise et qu’on laisse venir le mystère qui se cache derrière la porte sous l’apparence de mots, de phrases, de messages, d’images et d’histoires. On répond à nos questions. On nourrit son cœur, son corps, sa tête grâce à l’écriture. On ébranle également nos convictions, nos prises de contrôle pour nous mettre en mouvement et aller vers la connaissance de soi. Cette révélation de soi est salvatrice et incroyable pour incarner véritablement notre personne. 20 questions pour donner du sens à sa vie et se connaître grâce à l’écriture Vous pouvez écrire ces 20 questions et ses réponses sur un journal intime thérapeutique par exemple: Vous aimez-vous autant que vous désirez être aimé par les autres ? Ressentez-vous une culpabilité dès que vous ne vous occupez pas de vous ? Prenez-vous soin de vous dans la journée, dans la semaine, dans le mois ? A quelle fréquence ? Aimez-vous recevoir un compliment ? Savez-vous dire non ou stop quand vous n’avez pas envie ? Avez-vous tendance à vous excuser ? Préoccupez-vous de votre apparence continuellement ? Êtes-vous dans l’instant présent ? Qu’est-ce qui vous met en colère ? Qu’est-ce qui vous rend triste ? Qu’est-ce qui vous rend heureux ? Ressentez-vous de la jalousie ? Avez-vous des peurs ? Riez-vous souvent ? Vous sentez-vous libre dans votre vie ? Que faîtes-vous pour lâcher-prise ? Quels sont vos talents ? Qu’est-ce qui donne du sens à votre vie ? Où aimeriez-vous voyager ? Qui souhaitez-vous devenir dans 5 ans, dans 10 ans ? Pourquoi l’écriture est-elle une parole puissante pour donner du sens à sa vie ? Vaut-il mieux écrire que parler ? Certains pratiqueront différentes formes d’art thérapie pour s’exprimer comme la peinture, la danse, le chant. Moi j’ai choisi l’art thérapie de l’écriture, il y a des années et elle s’est imposée à moi comme une évidence, une récurrence, une discipline, une résilience, une reprogrammation de mon cerveau qui cherche à dépasser la raison en me laissant porter par l’énergie de l’acte d’écrire et la puissance des mots qui se déposent ainsi pour laisser apparaître ma parole créatrice. Entre l’incapacité parfois à dire ce qu’on ressent, l’acte de parler demande chez certaines personnes beaucoup d’engagements ou d’énergie qui peuvent épuiser psychologiquement et physiquement. La parole de l’écriture invite à l’introspection. Elle met à distance et pousse à la « métabolisation », cette rencontre chimique révélée par nos réactions pour se maintenir en vie. Lorsqu’on utilise la parole orale, nous sommes confrontés à la réaction immédiate des autres. Tout le langage non verbal se manifeste : soupirs, gestes de gêne, mimiques de l’autre. Alors qu’en écrivant, nous allons dans notre imaginaire, dans notre monde intérieur. Nous nous adressons à une sorte de guide, une personne invisible avec laquelle nous aimons communiquer. L’écriture résonne dans la douceur, et elle fait naître un lien affectif entre nous et elle. Et lorsqu’on se dégage d’un langage raisonnable, logique, anticipé, contrôlé, nous nous enfermons dans une prison intérieure. Alors qu’à l’inverse si nous cassons ce lien emprisonnant nous nous permettons une rencontre différente avec l’écriture. C’est une relation certes affective mais aussi irrationnelle qui va nous emmener dans des sphères plus intimes et une connaissance du monde que nous n’aurions même pas
J’ai pardonné en amour jusqu’à m’oublier parce que je ne savais pas faire, parce que je ne me connaissais pas suffisamment. Le pardon en amour est une quête intense et éprouvante. Je ne savais pas ce que c’était que de s’aimer sans le regard des autres, sans leur accord silencieux que je m’imposais sans cesse. J’ai pourtant été blessée, trahie, déçue, incomprise, isolée aussi. Mais j’ai continué à chaque fois à pardonner comme un automatisme, comme une évidence imposée à moi-même. Pourquoi s’impose-t’on tant de pardons dans sa vie ? Comment sortir de ce verbe pardonner qu’on adresse aux autres et pas à soi-même en premier? Le pardon est un fantôme habituel chez les personnes qui s’oublient J’ai toujours fait passer les autres en premier avant moi. J’ai toujours cherché à faire plaisir à ceux que j’aimais avant de me combler moi-même avant toutes choses. Arriver à se donner de l’amour, en tous les cas suffisamment pour ne pas se fourvoyer, se tromper de personne ou de chemin n’est pas évident du tout. On se néglige, on se tait tout autant à l’intérieur qu’à l’extérieur et on devient son propre spectre face au pardon légitime ou non. A quel moment faut-il cesser de pardonner aux autres? Quand faut-il partir et refuser le pardon qu’on ne trouve décidément plus juste, plus authentique? Mais le pardon en amour est finalement facile lorsqu’on ne s’occupe pas de soi. On peut tout pardonner même l’impardonnable finalement et finir par s’oublier complètement. On devient alors ce fantôme sans nom, cette âme perdue et oubliée par les autres qui regarde l’amour avec tant de regrets et de remords. Les 7 étapes du pardon en amour En amour, il y a 7 étapes du pardon qu’il faut connaître et dans lesquelles vous passez sans vous en rendre compte forcément. Je décide de ne plus souffrir. Quand la coupe est pleine, une force nous pousse à dire stop. J’exprime ma colère. Une fois la décision prise, on trouve suffisamment de force pour dire nos sentiments dont notre colère. La compréhension de l’autre. Etrangement, nous allons d’abord comprendre l’autre celui qui nous a blessé. Pourquoi a-t’il fait cela? Nous lui trouvons toutes les raisons possibles qui nous mènent à lui pardonner. J’agis. Lorsque vous êtes sur le chemin du pardon, il arrive ce moment où nous redevenons notre propre acteur de notre vie. C’est à cet instant où l’on devrait finalement partir et se concentrer sur nous-même. Je reconnais la faute de l’autre et la mienne. C’est le stade de la responsabilité des deux personnes. Si l’autre personne ne fait pas également ce travail et que vous êtes la seule à le faire c’est là que l’oubli de vous-même n’est pas normal. Dans cette cinquième étape, si les deux personnes s’aiment alors le pardon en amour est juste et équilibré à ce moment de reconnaissance de la faute. Les torts sont partagés car nous sommes tous les deux responsables de ce qui arrive. Je ne me rends pas coupable. Pardonner en amour c’est également ne pas se culpabiliser éternellement car si nous nous accusons sans cesse alors nous finissons par nous oublier complètement. J’ai pardonné en amour jusqu’à m’oublier c’est exactement ici le sens de cette phrase. La culpabilité est terrible dans une relation amoureuse. Se sentir sans cesse coupable d’avoir fait ou dit quelque chose ternit les véritables liens. Je prends le temps. A force de tout le temps pardonner à l’autre ces erreurs ou les souffrances psychologique sou physiques qu’il le fait subir devient une sorte d’habitude qui perd de son sens certes mais surtout qui finit par m’éteindre moi aussi dans mon humanité, ma présence. Pour cela, il est important de prendre le temps pour chaque pardon pour que je m’implique moi aussi dans ce processus sans me négliger et sans passer à côté de moi-même. Trouver le véritable pardon en amour J’ai pardonné en amour jusqu’à m’oublier est une phrase qui peut résonner des années au coeur de soi. Prendre conscience que notre place est ailleurs, que notre être a besoin d’exister librement sans le poids de l’autre est un processus qui nécessite du temps. Pour ma part, même si je n’ai pas souffert de violences terribles comme d’autres personnes pourraient le vivre malheureusement avec des gens toxiques, j’ai mis du temps à comprendre que le pardon en amour c’était avant tout se pardonner soi. C’est grâce à aux ateliers d’écriture que j’ai eu la chance de faire avec une personne qui m’y a initiée que j’ai retrouvé ce chemin de la confiance et de la présence à mon coeur. En vivant plus alignée avec moi-même, mes choix, mes décisions, le pardon s’est manifesté au travers de mes mots que j’écrivais sur mes carnets d’écriture. J’ai pris de la hauteur en me relisant et j’ai lâché prise grâce au verbe écrire. Chacun trouvera son processus de libération. L’art thérapie en écriture par exemple est une façon de se retrouver dans un acte créateur qui vous permettra de vous retrouver. Le pardon en amour demande de l’humilité, de l’alignement et beaucoup d’harmonie avec soi. On n’est pas toujours prêts à prendre cette place. Combien de personnes préfèrent rester dans le silence dans leur colère sans pardonner à l’autre, sans ce pardon d’amour envers soi. Se priver de ceux qu’on aime ou qu’on a aimé ne nécessite pas l’absolue absence, l’indifférence. Parfois un simple pardon rentre dans le lien pour aider à poursuivre le chemin chacun de son côté. A lire Le pardon dans la famille. Les femmes résilientes ont vécu les blessures de l’âme et les ont écrites
Les femmes résilientes ont vécu les blessures de l’âme et les ont écrites. Elles possèdent ce cœur qui a éprouvé le rejet, l’abandon, l’humiliation, la trahison, l’injustice. Autant de blessures de l’âme qui viennent effleurer notre capacité à dire stop aux situations et aux personnes qui nous blessent. Une femme résiliente identifie ses blessures pour se guérir et pour continuer son chemin. Il ne suffit pas de les connaître, il faut les accepter et se construire au travers d’elles. Pour aller vers la guérison et la résilience, il est essentiel de comprendre cette souffrance avec laquelle nous mettons un masque. L’écriture est un chemin d’expression et de compréhension de ces blessures. Elle dévoile une vérité qui pourtant est cachée par les apparences dans la vie de tous les jours. Le masque que ces femmes résilientes mettent pour ne plus vivre le chagrin et la faiblesse de ces instants éprouvants et reconnus en elles. Elles cherchent alors des réponses, elles sont dans cette quête pour trouver une place qui sera la leur en claquant la porte au passé et enfin prendre toute leurs responsabilités. Viviane Guini, auteure a écrit sur ces blessures du silence que nous percevons au travers de ces personnages et surtout Aurore, cette femme qui va tout faire pour trouver un sens à sa vie dans un chaos social et émotionnel qui la bouleverse et la pousse à aller ailleurs. “Toute la violence du monde“, son livre est un musée d’âmes, de blessures, d’émotions. Nous plongeons dans la psychologie des personnages qui nous ramène alors à peut-être l’essentiel comment dépasser le plus dur, les épreuves de la vie pour enfin trouver certainement une version de l’amour. La résilience dans toute sa force indéniablement ! Les 5 blessures de l’âme peuvent nous freiner dans notre existence et notre place dans le monde. Elles dirigent nos états émotionnels et nous devenons des sortes de marionnettes qui subissent leur influence. Cependant, les femmes résilientes qui ont vécu les blessures de l’âme savent comment s’en sortir. Elles trouvent le bâton de pouvoir pour témoigner de cet impact dans nos choix de vie, dans nos décisions d’amour et dans nos empreintes féminines. D’où viennent les blessures de l’âme et comment aller vers la résilience grâce à l’écriture? Elles viennent de notre enfance. Elles tissent en nous des schémas et des prisons intérieures qui nous rendront parfois si vulnérables. Lorsque nous sommes enfant, nous ne possédons pas les outils psycho-affectifs pour conjurer ces blessures, les guérir et se sauver. Nous intégrons cette empreinte dans notre génétique et nous œuvrons sur ce chemin les pieds et mains liées. Il faudra donc du temps, parfois beaucoup de temps car notre première stratégie sera celle de se protéger des autres et des souffrances répétitives. Les relations sont celles qui vont venir réactiver sans cesse ces blessures de l’âme. Notre défense se renforcera jusqu’à ce que cette blessure se confonde avec notre être, notre personnalité. Nous porterons ce masque du faux-semblant qui nous entravera dans notre liberté jusqu’à un point de rupture intense qui nous fera tomber inévitablement. La résilience d’une femme trouvera la réponse à cette chute abyssale. L’altérité aura joué son rôle déterminant dans cette perte de conscience de qui nous sommes profondément et comment nous pouvons nous en sortir libre. Les femmes résilientes sentiront venir cet instant de vérité où elles se retrouveront face à leur blessure d’âme. Elles la reconnaitront tout d’abord. Elles l’écriront pour la mettre en lumière dans la réponse de leur vie. L’écriture les sauvera du chaos intérieur, de l’incompréhension. Une fois que cette blessure sera écrite, alors il faudra accepter que cette dernière vous appartienne pleinement. Elle ne vient pas d’autres personnes. Elle fait partie de vous et vous devez l’accepter indépendamment de la personne qui vous l’a infligée. C’est dans cette décision consciente que les femmes iront vers leur résilience. Vivre et comprendre ses blessures de l’âme, c’est prendre sa responsabilité de ses propres ressentis, de ses propres réactions, de ses propres émotions. Aller vers la résilience de son histoire tout en étant engagée dans ce chemin sans reculer et sans offrir nos mains et nos pieds aux chaînes du passé. Les différents masques portés sont le fruit de notre égo qui nous assaille et nous coupe le chemin de notre évolution. Lorsqu’une femme va vers sa résilience, elle ne bloque pas son développement. Elle cherche les ressources en elle qui vont l’aider à conjurer ces blessures de l’âme. L’épanouissement se construit et se crée des chemins de traverse en déposant les boucliers et les masques. Quels sont les masques des blessures de l’âme ? Pour chaque blessure de l’âme, il y a un masque que vous reconnaîtrez forcément. Pour la blessure du rejet, il s’agit de celui du fuyant. La femme ne s’autorise pas à exister. La discrétion, l’oubli, l’effacement sont les stratégies d’évitement face aux autres. Elle ne prend pas sa place dans son entourage et devient le spectre d’une solitude qu’elle s’impose. La blessure d’abandon se farde du masque du dépendant affectif. C’est la tristesse qui envahira et qui affaiblira le soutien dont elle a besoin. Selon cette personne, seuls les autres peuvent combler son vide intérieur. Son émotion se fige et elle choisit de fusionner dans ses relations, dans les émotions des autres. Elle a besoin d’être rassurée constamment. La blessure d’humiliation quant à elle fragilise le lien aux autres car le masque du masochiste éteint les autres et les brise car elle souhaite se rendre indispensable quitte à infantiliser les autres. La tendance à ne pas dire des choses blessantes ou qui pourraient nuire aux autres l’empêchent d’être dans l’authenticité. La liberté est bafouée car la personne l’associe à l’absence de limites qu’elle a vécues et dont elle a été victime (abus sexuels, punitions…) au risque de ressentir du plaisir. Elle se sacrifie sans cesse pour les autres et ne s’autorise rien au risque d’être perçue comme quelqu’un d’égoïste. La blessure de la trahison couvre son visage du masque du contrôlant. La personne qui a vécu
J’ai vécu un voyage sensoriel qui m’a ré unie dans mon écriture, qui m’a fait me retrouver profondément et authentiquement dans ma bulle de créativité. J’attendais ce moment avec impatience. Un instant de lâcher-prise, de soin que je voulais m’offrir depuis des mois. Les ressentis du passé Toute la journée en attendant ce soin, j’étais baignée par les flots de ma petite fille intérieure. Celle qui a besoin de pleurer, de se laisser câliner. Celle qui doute, celle qui s’élance. Une pluie d’émotions que j’avais emmurés depuis quelques semaines. Mais que je gardais bien encore au fond de moi sans oser me libérer. J’ai eu beaucoup de ressentis, des remontées de mon passé, des choses encore à régler qui n’en finissent pas. Ces douleurs qui restent, qui s’estompent, qui se perdent mais qui retrouvent toujours le chemin émotionnel de mon cœur. Les ressentis du passé ne sont pas forcément négatifs. Ils viennent de plusieurs liens qu’on crée, qui disparaissent, qui se fragilisent aussi et qui deviennent des morceaux de puzzle qu’on essaie de rassembler tant bien que mal pour se comprendre, pour comprendre sa vie et sa place. Les ressentis du passé se mêlent au présent et au futur et c’est une quête incessante qui peut s’avérer épuisante si on ne garde que l’après et pas le pas à l’instant présent. Écrire ma bulle intérieure Il y a quelques temps, je me suis dit qu’il fallait que je reprenne un journal intime pour écrire ma bulle intérieure quotidiennement. A force de le conseiller aux autres, il m’arrive de me négliger. Et en fait, c’est ce que mon écriture m’envoie aujourd’hui, ce besoin de ressourcement émotionnel. Au travers du carnet intime, je vais pourvoir exprimer mes ressentis, mes émotions et y apporter une dimension plus douce en passant par les mots. J’avais donc envie d’une bulle, d’un cocon que pour moi. J’étais ouverte à tout ce que ce moment de solitude avec moi-même allait pouvoir me donner. Ce voyage sensoriel était attendu dans toute ma vibration. Je trépignais, je respirais déjà les bienfaits de ce soin. Je suis très réceptive à ces introspections, ces connexions à mon corps, mon esprit et mon âme. C’est d’ailleurs avec eux que je me relie dans l’écriture. Écrire est un acte de reliance intime avec soi. Si vous êtes dans cette ouverture et cet accueil de l’incontrôle alors les mots deviennent des caresses subtiles pour soi. L’écriture est un voyage sensoriel extrêmement puissant quand tout est relié en soi. Cependant, depuis des semaines, mon corps a besoin de temps, de repli, de sensations et de sensorialités. Je n’ai pas envie d’aller dans la foule. Je n’ai pas envie de discuter et d’expliquer. J’ai juste besoin d’être avec moi et de me retrouver. C’est pour cela que j’ai choisi de m’offrir ce moment personnel et singulier pour entendre et ressentir ce que mon corps avait à me dire. Je ressentais cette nécessité d’une ré union, d’une renaissance avec ma personne et mon écriture en réalité. Tout est lié depuis toutes ces semaines. L’écriture est une respiration qu’il faut ressentir dans son corps Je ne commence jamais un atelier d’écriture sans demander à la personne de faire quelques respirations. Il est important de ressentir son souffle dans l’inspiration et l’expiration pour être dans son enracinement ou son ancrage. On ne peut aller travailler l’émotionnel, les blocages, les peurs, les dépendances sans avoir ce lien vivant avec soi et son corps. Lorsque j’écris au quotidien les idées ne manquent pas. Je me laisse souvent portée par mon intuition, mon inspiration et ma respiration du moment. C’est une pratique habituelle qui se met en place comme si c’était une activité sportive, une méditation ou une activité artistique. Cependant, il arrive qu’il soit nécessaire de faire comme une réinitialisation, une restauration, une reconstruction de cette habitude, de ce mouvement qu’on connaît bien. Le rapport avec notre corps est alors important car c’est lui qui va vous envoyer les premiers signes de fatigue et de besoins. Ces derniers temps, j’étais très fatiguée d’écrire. Ce n’est pas l’envie qui me manquait car j’ai la créativité tellement forte que l’écriture me permet d’apaiser ce tourbillon dans mon cerveau. J’avais plutôt un ressenti de répétition qui m’invitait de plus en plus à un renouveau. Mon voyage sensoriel Hier, je suis donc allée voir Chloé masseuse, praticienne en soins sonores, énergétiques et ayurvédiques. Quelques échanges au début sur mon état d’esprit, mon état corporel. Ce n’est pas facile tout de suite d’identifier comment on se sent. Quels mots choisir pour être au plus juste. Ce que j’ai dit c’est ce besoin de lâcher-prise et de laisser venir ce qui doit sans réfléchir et sans être trop dure avec moi. Je me suis installée sur la table de massage et j’ai accueilli cet instant de grâce. Le toucher est merveilleux. Les mains glissent avec l’huile essentielle et je sens mon corps flotter quelques instants pour ensuite revenir à son état physique proche d’un endormissement, ou d’un contact avec la terre à même le sol. Les mouvements se suivent, les gestes se répètent et prennent soin de mon corps. Je relâche petit à petit les quelques tensions encore existantes. Je ne dors pas, je sens chaque mouvement et j’ai l’impression de laisser mon corps danser, onduler grâce aux mains de Chloé, la masseuse. Les sensations sont agréables. Mes sens sont en éveil : je laisse venir les couleurs, les lumières plus exactement qui se manifestent à moi en ayant les yeux fermés, je laisse venir cette sensation d’être dans l’eau comme dans un bercement intime qui m’a fait me retrouver si petite dans les bras de ma maman. Et surtout ce voyage sensoriel où j’entends son souffle et le mien presque comme un chant, une ré union, une communion entre femmes. Puis, vient le moment du massage de l’endroit sensible actuellement, qui me fait mal, celui du plexus solaire. Je souffre depuis quelques temps à cet endroit. Ce sont des brûlures intenses qui me réveillent la nuit. Angoisse,
L’écriture intime interdite Monachopsis c’est ce sentiment de ne pas se sentir à sa place. C’est l’écriture intime interdite. Une émotion subtile et persistante envahit notre être et devient un mal que nous devons écrire pour ne pas se retrouver isoler complètement. Cependant l’interdit nous submerge et nous devenons ces tristes observateurs de pensées qui s’envolent sans que nous ne puissions les exprimer aux autres. Tant de tentatives pour essayer de trouver notre place et d’écrire notre histoire avec l’altérité. Comment conjurer ce sentiment de ne pas se sentir à sa place? Comment retrouver notre confiance en soi? Comment construire notre résilience face à cette émotion troublante? Monachopsis, ce mot inconnu Nous sommes nombreux à ressentir cette frontière entre nous et les autres. Nous avons aussi parfois tant de mal à mettre des mots sur cette émotion subtile et douloureuse. Monachopsis est ce mot qui fut inconnu encore à moi, il y a quelques jours. Je l’ai découvert dans un livre que je suis en train de dévorer actuellement : « Femme parfaite » de JP Delaney. Abbie est morte mais elle se réveille cinq ans plus tard sous les traits d’un robot conçu par son mari. L’histoire est troublante car la femme robot est sous tous les traits, ressemblante à Abbie jusqu’aux sentiments qui ont été téléchargés en elle. Elle dira alors ce mot incroyable « monachopsis » décrivant ce sentiment de ne pas se sentir à sa place. Monachopsis, ce mot inconnu et étonnant qui m’inspire cette histoire entre nous et le monde. Mot étranger qui est cependant si familier en moi. Une émotion que j’ai tant vécue et qui bizarrement n’est pas que mon ressenti mais bel et bien celui de beaucoup de personnes quand on échange avec elles. Ne pas se sentir à notre place C’est ce rapport parfois tellement difficile et fragile que nous entretenons avec notre environnement et qui nous déstabilise profondément. Nous avons cette impression alors de ne pas se sentir à notre place, de nous interdire cette écriture intime avec les autres parce qu’en nous demeure une autre histoire, un autre lieu que nous seuls connaissons. Ce lieu, nous n’arrivons que très rarement à le partager, à le chuchoter à quelques personnes. Les liens d’âme sauront alors se reconnaître dans ce trouble existentiel. Elles trouveront le chemin d’écriture ensemble pour traduire ce mal-être ou ce décalage permanent de ne pas se sentir à notre place. Ce lien aux autres rend par conséquent vulnérable notre existence, notre personne, notre individualité, notre propre signature car nous nous interdisons d’écrire notre vérité finalement. Ces bribes de moments suspendus, ces retards avec les autres, ces trains que nous ne prenons pas en marche comme les autres ancrent notre solitude qui cherche des chemins de traverse pour s’en sortir. Hypersensible, atypique, incompris, inutile sont autant de différences qui deviennent nos vérités. Notre écriture personnelle devient un tourment intérieur et nous cherchons à nous raccrocher aux branches des autres sans cesse. Elles casseront inévitablement car elles ne sont pas bénéfiques pour nous. C’est notre propre arbre sur lequel nous pourrons nous appuyer. Que faire lorsqu’on ne trouve pas sa place dans la vie ? Cette lutte perpétuelle entre vous et le monde est une vallée sur laquelle vous vous épuiserez parfois. Vous chercherez sans cesse cette présence physique face aux autres, face au monde, dans un environnement qui vous paraîtra hostile et malveillant parfois. Monachopsis, ce sentiment de ne pas se sentir à sa place est un terrain hostile. Il faudra par conséquent être conscient que l’écriture de sa vie nous appartient avant toutes choses. Monachopsis vous enroule de sa possessivité, de son interdit qui nous empêche d’être entièrement et authentiquement. Il est alors essentiel de revenir au cœur de nous-même et de reprendre la plume d’écriture de sa vie pour trouver sa véritable place. Monachopsis est un trouble que nous pouvons tous ressentir plus ou moins fortement. La difficile connexion avec les autres quand on se sent à part et différent peut être douloureux. Il est primordial de revenir à l’essentiel, à l’affirmation de qui nous sommes profondément sans penser aux autres. Sortir de ce blocage émotionnel pour devenir véritable et authentique à soi. L’affirmation de soi est une pensée positive qui sera l’étape essentielle pour reprendre l’écriture de sa place, l’empreinte de sa vie. Ce besoin de sens, de plus de reliance et d’humanité dans les relations est une chance finalement car vous ne vous imposerez plus l’inconfort et le mensonge ou l’écriture inventée. Vous reviendrez à l’intime, à votre écriture personnelle, votre écriture d’âme celle qui vous fait voyager, celle qui vous fait exister. C’est ce journal intime que vous déciderez enfin d’écrire sans y mettre un cadenas. Se priver de cette liberté c’est se laisser mourir petit à petit comme une plante qui manquerait de lumière. La personne ressentant ce trouble tenace de ne pas se sentir à sa place a besoin de relations de qualités. Elle doit rester dans ses propres valeurs intimes et ne pas s’interdire l’écriture de sa vie. Ressentez ce trouble plutôt comme une intelligence émotionnelle ! Trouver son écriture intime Je ne suis pas différente, je suis une écriture de ma vie. Je ne sais pas faire comme tout le monde. Je ne sais pas être dans un moule. Je ne suis pas associable mais sélective. Je ne vous aime pas tous, j’aime ceux qui m’aime. Je choisis avec qui je veux être et avec qui je veux vivre. Je choisis ce que je veux faire et j’essaie d’atteindre mes rêves comme je peux mais surtout avec authenticité. Trouver son écriture intime, ressentir son écriture d’âme, son écriture personnelle, sa signature, c’est un chemin de traverse qui est nécessaire si l’on veut respecter sa sensibilité, sa vérité et ses valeurs intimes. Il faut à la fois assumer ce qui est à l’intérieur et ce qui se projette à l’extérieur quitte à faire des choix et laisser les personnes ou les situations qui sont froides pour vous et ne résonnent pas. Je peux imaginer parfois jouer
Article écrit pour le magazine collaboratif: Les mots positifs « Malheureusement je t’aime » sont les paroles de Damien, le pervers narcissique dans la série « A la folie » disponible en replay sur M6. Au fil des épisodes, ce personnage nous écœure. Nous assistons avec impuissance à la mort psychique d’Anna causée par les manipulations de Damien. Au travers de cette phrase « Malheureusement, je t’aime », nous sommes en plein détournement cognitif utilisé par le pervers narcissique afin de détruire sa victime. C’est ce qu’on appelle le gaslighting qui met littéralement en danger de mort psychique la personne qui subit cette manipulation. Elle se retrouve isolée et violée dans toute son intimité. Qu’est-ce que le gaslighting ? Quelles sont les conséquences du détournement cognitif sur une victime ? Comment éviter et combattre le danger de mort psychique lorsqu’on se retrouve prisonnier d’une telle situation ? Le gasligting ou l’abus mental, qu’est-ce que c’est ? Le gaslighting est traduit en français par le mot « décervelage » ou encore lavage de cerveau. Le principe étant de choisir sa victime, de gagner sa confiance pour ensuite prendre le pouvoir complètement et la faire douter. Le gaslighter détourne la réalité En une phrase, le pervers narcissique détruit sa proie. Mais ce sont tant d’autres qu’il dira chaque jour pour anéantir et diminuer psychiquement sa victime. « Malheureusement je t’aime » pourrait nous ramener sans ce contexte effroyable à un poète maudit qui est en proie à une passion dévorante. Ici ce n’est pas le cas. Au travers de ces mots, le pervers narcissique associe l’amour à la mort et c’est bien là tout le principe du gaslignting. L’information donnée qui est celle de mots d’amour « je t’aime » est détournée par le mot « malheureusement ». Comment peut-on parler d’amour avec le malheur ? Un pervers narcissique se délectera de cet usage de la langue. Il cherche dans cette manipulation à favoriser sa propre personne, en l’occurrence ici à se placer en tant que victime qui subit l’amour et qui est appuyé par le mot « malheureusement » et en même temps il désoriente sa victime. Le gaslignting est donc associé à l’abus mental puisque à la fois il installe chez la victime des doutes et il fait aussi changer la perception normale des choses. L’amour ne peut en aucun cas faire main dans la main avec le malheur ! Il arrive à faire croire à sa victime que l’amour est un véritable problème et que c’est elle la cause et que lui en est la victime. On assiste alors dans cette série à la totale perversité de Damien cherchant à rendre folle Anna et à se faire passer pour le malheureux dans l’histoire. 9 signes de gaslighting à repérer Comment reconnaître le gaslighter dans son lot de perversités et ainsi l’éviter ? Voici 9 comportements toxiques que nous retrouvons chez la personne perverse narcissique cherchant à mettre en place un détournement cognitif chez sa victime : Il ment : les mensonges font partie intégrante de leur personnalité narcissique. Il invente tout et n’importe quoi. Il a sans cesse cette double personnalité. Ses actions ne suivent pas ses paroles. Il invente tout. Il nie ce qu’il a dit : Même si vous apportez la preuve de ce qu’il a fait, il niera en esquivant la conversation et en passant rapidement à autre chose. Il humilie : Les humiliations sont courantes chez le gaslighter. Il n’hésite pas à vous faire passer pour ce que vous n’êtes pas. Il vous rabaisse et vous qualifie de tous les mots inacceptables. Il attaque votre être et vous attribue tous les défauts. Les commentaires injurieux, acerbes font partie de son langage courant à votre égard. Il rejette : Les rejets sont également sa pratique manipulatoire favorite. En effet, sa stratégie est de vous rendre coupable de tout ce qu’il se passe et il va vous rejeter en mettant à de multiples reprises un terme à votre histoire en vous disant qu’il a besoin d’air et que vous l’étouffez avec vos crises. Il est violent : Les violences physiques et psychologiques font malheureusement partie du quotidien. Ils vous séquestrent, vous renferment et vous poussent sans cesse dans vos retranchements. Cet abus mental et aussi physique arrive sans crier gare. Malheureusement il arrivera que certaines victimes soient violées par leur conjoint gaslighter. Il se permet tout : Tout pousse le gaslighter à l’extrême. Rien ne lui est interdit dans son esprit. Tout doit être possible et même l’interdit. Il joue : il répète son jeu par petits coups et votre mental enregistre cette façon de faire. Vous êtes dans l’attente, l’expectative d’une tentative de vous déstabiliser. Vous vivez dans la peur du jeu. Arriverez-vous alors à en sortir ? Le pervers narcissique joue avec vous et vous empêchera de gagner. Il vous isole : l’isolement accentuée d’une dépendance affective qu’il veut créer en vous est sa technique manipulatoire pour vous affaiblir. Il cherche à créer des tensions avec les personnes de votre entourage pour finalement arriver à les monter contre vous. Il leur attribue des actes et des paroles et à un moment vous ne savez plus qui croire, qui dit la vérité. En bref il a réussi son coup ! Au travers de ces verbes manipulateurs, l’inversion des rôles bourreau-victime devient une pièce de théâtre où la véritable victime finit par ne plus savoir où elle en est. La victime s’attribue toutes les responsabilités, toutes les culpabilités. La confusion psychique s’installe. Le gaslighting a réussi à troubler votre personnalité. Vous passez d’un état à l’autre sans vous rendre compte tout comme le pervers narcissique fait : un coup il vous noie d’attentions avec cette technique du love bombing et puis à l’inverse il devient méchant, agressif dans toute sa façade de gaslighter. Plus la technique manipulatrice s’installe au quotidien, plus l’abus mental, va créer dans le cerveau de la victime un détournement cognitif de la réalité qui créera de terribles conséquences allant du stress post-narcissique jusqu’au danger de mort psychique. Quelles sont les conséquences du détournement cognitif ? Le gaslighting revire la situation où la victime devient coupable de tout. Je vous laisse donc imaginer la détresse, la perdition de soi au fil du temps. Au départ tout dégouline
La guérison de notre corps, la guérison de notre âme, la guérison de notre esprit sont autant de processus nécessaires que nous cherchons à réaliser par le biais de thérapies salvatrices pouvant nous accompagner sur notre chemin avec douceur, vérité et justesse. Écrire, une thérapie ? Une question à laquelle je réponds depuis des années au travers de mon histoire personnelle, de mon vécu et dans mes ateliers d’écriture thérapeutique. L’écriture est une entrée profondément intime et réalisatrice pour soi qui va vous aider à guérir des maux liés aux blessures de l’enfance, aux relations compliquées, aux situations douloureuses, aux bouleversements tant positifs que négatifs. Car écrire est une thérapie et plus précisément une auto-thérapie. La thérapie se définissant comme une méthode de traitement pour guérir certains troubles psychologiques, psychosomatiques. Écrire est une psychothérapie qui va vous aider à puiser dans vos ressources cachées et parfois oubliées afin d’en extraire une lumière, une force pour trouver une voie de guérison. Quels sont les bienfaits de l’écriture thérapeutique finalement ? Comment se passe un atelier d’écriture thérapie avec une coach ? Les bienfaits de l’écriture thérapeutique. 1.L’expression libérée L’écriture peut arriver dans notre vie dès le plus jeune âge. Elle peut donc se manifester de différentes façons au travers d’un journal intime, d’un carnet d’expression de ses émotions mais aussi au travers d’une écriture créative en inventant des histoires. Le simple fait d’écrire au quotidien ou de façon régulière amène une libération de ce qui peut parfois nous alourdir. Certains se guérissent au travers de la parole orale et d’autres au travers d’une parole écrite. Ce qui est à retenir dans l’un des premiers bienfaits de l’écriture thérapeutique est l’expression libérée. En effet, si vous taisez vos émotions, si vous cherchez à toujours ne voir qu’une face de votre vie sans aller dans toutes les facettes de l’expression humaine, vous risquez de tuer votre être et de devenir une version masquée de votre personne. 2.L’authenticité de soi L’autre bienfait incontestable de l’écriture thérapeutique est l’authenticité de soi. En effet, si l’expression libérée trouve son chemin, au fil de vos écrits, une compréhension personnelle de votre existence va se tisser. Déposer ses émotions, ses expériences, ses ressentis permet d’avoir une prise de hauteur. Comme les yeux de l’aigle, vous regarderez d’en haut ce que vous avez écrit et vous ouvrirez alors la porte à votre histoire, à ce qui se passe dans votre intériorité et dans votre vie. Être authentique c’est oser se regarder, c’est avoir l’audace d’aller en profondeur de ce que vous avez exprimé dans votre écrit. Et lorsque cette étape est franchie, alors la reconstruction de soi peut avoir lieu. 3.La reconstruction émotionnelle L’écriture thérapeutique est un pilier de reconstruction de soi. Si écrire permet de se libérer des poids émotionnels ou tout simplement des événements de notre vie, elle a ce don de nous accompagner vers une réparation. Si vous vous laissez aller dans l’écriture thérapeutique, c’est-à-dire à tracer un chemin de guérison, vous renforcerez votre pouvoir. A lire: Comment se reconstruire émotionnellement grâce à l’écriture? La vulnérabilité, la sensibilité, la fragilité ne sont pas des défauts, loin de là. Elles ont besoin d’être renforcées à leur juste place. A la question: écrire, une thérapie? On peut y trouver un chemin d’accès en passant par l’écriture thérapeutique. Vous ne considérerez pas ces pseudo faiblesses comme des freins mais plutôt comme des leviers de reconstruction émotionnelle. Vous apprendrez à analyser votre façon de voir les choses, de vivre vos relations. L’écriture thérapeutique dévoile les questionnements intérieurs, les doutes et les incompréhensions. Et lorsque nous commençons à aller dans ce travail personnel, vous êtes dans la réalité du développement personnel. Vous arrivez par vous-même au travers de votre écriture à vous reconstruire émotionnellement. Et il n’y a rien de plus précieux que d’exister pleinement pour soi afin d’être à sa juste place avec sa vraie valeur. A la question écrire, une thérapie ? Oui elle constitue indéniablement un appui pour sa guérison. Si elle peut être une auto-thérapie, elle peut aussi être accompagnée par un ou une coach qui vous aidera alors dans ce processus de guérison. Car parfois, il nous manque des clés de compréhension et nous avons cette tendance fâcheuse à nous juger, ce qui nous empêche profondément de nous guérir. En quoi consiste un atelier d’écriture thérapeutique ? Il existe de multiples ateliers d’écriture thérapeutique que vous pouvez faire en totale autonomie. Mais si vous voulez vraiment être dans un processus de guérison alors il vaut mieux être accompagné par une coach en écriture thérapeutique. Son expérience et son expertise seront des clés que vous pourrez saisir pour mieux vous guérir et vous libérer de ce qui vous emprisonne. Une thérapeute en écriture ne va pas expliquer votre situation au travers de théories psychanalytiques ou tout autre expertise médicale. Là n’est pas sa compétence. Elle va s’appuyer sur ce que vous êtes aujourd’hui et vous aider à lâcher-prise pour produire des textes qui vous apporteront des enseignements, des prises de conscience. Puis l’échange la relation que vous entretiendrez avec la coach en écriture deviendra également un levier de reconstruction. Il arrivera alors que l’écriture thérapeutique prenne la voie de la créativité. En devenant le propre créateur de son écriture, la guérison par l’acte d’écrire devient une ressource essentielle pour soi. Ce que je vous écris est le fruit de mon expérience passée et présente. Je constate combien l’écriture est une force, un creuset dans lequel chaque jour je puise mon énergie, je crée ma place. Lorsque je prépare un atelier d’écriture thérapeutique, je rejoins toujours un espace en moi qui a vécu, traversé ce processus de guérison. Je cherche à être au plus près de la personne qui me contacte non pas en connaissant tout d’elle mais en étant connectée à son espace intérieur et plus précisément à son cœur, le siège d’émotions, de résilience et de vie. Mes ateliers d’écriture thérapeutique commencent toujours par une présence à soi qui se déclinera de différentes façons. On ne se lance pas dans
Il y a des réveils qui n’en sont pas. Il y a des nuits qui vous égratignent. Il y a ces sommeils qui en disent longs et puis ces levers qui devraient rester là où ils ont laissé leur âme. Les ricochets de notre âme sont comme ces ronds dans l’eau que nous essayons de réaliser, lorsque nous jetons une pierre plate dans celle-ci en espérant qu’elle rebondira sur la surface pour ensuite refaire un bond et continuer autant que possibles. Les ricochets de notre âme c’est la résilience qui s’écrit. C’est celle qu’on essaie de réaliser dans tous ces moments perdus, incompris où on aimerait refaire mieux et repartir encore plus fort en écrivant notre histoire. A lire sur mon blog: Dans la vie, il faut oser écrire La résilience au creux de notre être La résilience a ce don de soi. Elle sait exactement là où le corps, l’âme et l’esprit sont capables de se retrouver pour rebondir et avancer. Tout comme la nature, tout est un processus de développement. Vous passez d’un cycle à l’autre. Parfois vous allez au bout de quelque chose et là vous avez l’impression d’avoir beaucoup grandi. Ces moments de grande extase où l’accomplissement de soi semble être atteint est rare et reste malgré tout peu fréquent dans une vie. Il y a surtout tous ces moments où les ricochets de notre âme nous ramènent à notre résilience au creux de notre être. Au creux de ce qui nous assaille intimement chacun, au trou béant de tous ces regrets, ces remords et ces silences qui nous ont laissés là tant bien que mal. Alors c’est dans cette résilience profonde qu’il va falloir encore avoir la force de jeter cette pierre pour faire des ricochets et repartir. La résilience au creux de notre être c’est tout ce qui fait un retour en arrière dans nos traumatismes de l’enfance, dans nos amours manqués, dans nos histoires ratées, dans nos relations estompées mais qui malgré tout nous renvoient à ce que nous avons réussi à dépasser envers et contre tout. Car nous avons beau regretté, vous avez beau vous mentir, vous avez beau en vouloir à quelqu’un ou à quelque chose, ce qui nous arrive est là certes pour nous enseigner mais surtout pour nous rejoindre au creux de notre être. Dans son oeuvre “Requiem pour les dieux” l’auteur Christian Gobyn Degraeve nous mêle dans les méandres aliénants d’une saga familiale en proie au pouvoir, à la domination, aux vices de l’argent qui révèlent combien les traumatismes de l’enfance peuvent laisser des plaies ouvertes. Charles, l’un des personnages de l’histoire veut assouvir sa soif de désir de puissance quitte à brûler les ailes de ses propres enfants. C’est un long travail que de renouer avec cette résilience brisée par la domination familiale qui nous laisse des empreintes blessantes et humiliantes. C’est le travail de toute une vie et plus encore car la résilience au creux de notre être celle qui nous fait croire que tous ces ricochets viennent de nous ne sont qu’illusion éphémère. Les ricochets de notre âme et les relations L’illusion de croire que tout nous appartient, que tout est le fruit de notre oeuvre. Si vous prenez conscience de ces ricochets de votre âme, vous vous rendrez compte que ces derniers ont un lien avec vos relations diverses. On ne peut vivre sans les autres, on ne peut grandir sans ses liens familiaux. Chaque personne est un sens, un espoir, une force, un sacré pour soi, un messager de vie. On ne peut rebondir sans croire que nous sommes connectés à ce qui fut, à tous ces tiroirs du passé familial. Ce sont toutes ces relations intergénérationnelles qui vont nous guider en partie vers une rédemption de soi, vers une transformation. Une génération porte une douleur pour que la suivante puisse vivre et guérir. C’est à ce moment-là que vous réaliserez toute l’importance des ricochets de notre âme. Il y a des choses à régler, il y a des choses à laisser du passé. Comprendre ce qui nous appartient et qu’il faut guérir. Comprendre qu’il ne faut surtout pas garder pour laisser des ricochets si lourds que la pierre tombera immédiatement dans l’eau. Ne pas se détruire mais aller vers notre guérison et oser jeter cette pierre pour qu’elle rebondisse encore et encore. Regarder avec espoir ce qu’il adviendra plutôt que ce qui n’adviendra pas. Notre résilience s’apparente à ce destin qui existe, j’en suis certaine mais avec lequel il faut oeuvrer avec une intelligence émotionnelle, avec une intelligence réceptrice au monde. Le destin prend la main à la résilience Certains croiront en leur destin et se laisseront guider par une main inconnue vers ce qu’ils estimeront être leur voie. D’autres s’acharneront à le changer en ne lâchant jamais prise. D’autres n’y croiront jamais et seront les pantins d’une vie laissée pour compte, d’autres s’associeront avec le destin en essayant de comprendre les messages envoyés. Autant d’emprise, de délivrance qui nous feront osciller. Mais le destin prend la main à la résilience. Cette résilience qui s’écrit chaque jour. Cette résilience qui dévoile chaque mot, chaque idée, chaque béatitude, chaque doute, chaque souffrance infantile ou adulte comme une échappée de son âme. Non pas pour fuir mais pour se libérer de quelque chose que nous sentons sans cesse en nous. Lorsque le destin prend la main à la résilience, il vaut mieux cette fois-ci se laisser emmener vers un endroit inconnu. Car on n’est jamais sûr de ce drôle de destin. On n’est jamais certain de ce qui se passera demain. Ce destin comme un arbre, cette résilience comme une arborescence où des branches naîtront et d’autres casseront. Finalement, le seul destin dont nous sommes sûrs c’est le présent, celui où deux mains se touchent et sont là ensemble à commencer le chemin ou à lancer cette pierre en même temps côte à côte sur une plage et à voir celui qui en fera le plus. Les ricochets de notre âme c’est la