Le syndrome du jumeau perdu c’est quand lors de la grossesse de votre mère, l’un des deux foetus ne s’est pas développé et que celui qui a vécu ne l’a jamais su. Alors inexorablement, vous allez ressentir en vous un amour sans fin, une quête vers l’autre toute votre vie. Vous vivez des symptômes liés à la disparition de ce jumeau. Et vous pouvez mettre des années avant de l’identifier comme une réponse à votre profond mal-être, votre solitude insurmontable et votre hypersensibilité. Parfois cette vérité du jumeau perdu n’est jamais révélée et parfois elle est découverte de façon inattendue. Une chose est certaine, ce syndrome du jumeau perdu est relié à votre existence et il peut vous faire énormément souffrir. Vous aurez du mal à aimer, à être dans des relations. Vous êtes dans une quête d’un amour sans fin. Seule la personne qui saura dialoguer avec votre âme, pourra vous redonner foi en l’amour. Ce syndrome est difficile à diagnostiquer. Il faut pour cela faire un retour à soi très profond pour essayer de comprendre si nous avons eu cet attachement in utéro. Ce sentiment de solitude, de manque d’amour, de sensibilité qui pourrait être exacerbée, d’une culpabilité sans cesse en vous sont des troubles psychiques qui peuvent endommager votre vie et vous empêcher d’aller vers les autres. Vous vivez une peur profonde d’être déçu par l’autre. Cette altérité positive devient une adversité en vous. Quand un enfant survit et que l’autre non, vous portez en vous ce syndrome du survivant revenu peut-être d’une bataille à la vie. Cette guerre avec vous-même, cette place que vous avez eue alors que l’autre non peut vous rendre vulnérable et coupable. Je mettrai alors en parallèle ceux qui ont un jumeau qui a vécu. Le lien géméllaire est aussi source de symptômes ambivalents. Vous sentez une antinomie, une opposition parfois. Certains seront liés corps et âme dans la réalité. D’autres s’affronteront encore pour vivre coûte que coûte dans cette vie. Autant de liens et d’explications qui troublent notre place certaine et notre accomplissement. Le monde du jumeau amène au pouvoir de chacun et se retrouve en proie à sa propre résilience. Tout est une question de survie et pour cela il faut sentir en soi son monde et cette volonté d’être avec soi et avec les autres. Ce travail d’acceptation de la perte de l’autre ou du détachement avec son jumeau est la quête d’un amour sans fin que vous retransférez vers l’autre. Vous chercherez l’amour exclusif avec un homme ou une femme, vous ne pourrez ressentir votre vérité et votre entièreté qu’au travers l’échange fusionnel. Pour combler cet amour sans fin, il faudra pourtant faire des choix pour éviter de s’enfermer dans la solitude. Se faire confiance en ce que vous pouvez offrir même avec des trous dans l’âme. En effet, le tout pour le tout avec quelqu’un ne peut laisser de place à votre espace individuel. Soyez en confiance avec cet amour et acceptez que l’autre puisse simplement vous apporter son amour sans attente ou sans espoir de tout combler. Le risque d’être en relation avec quelqu’un qui souffre de ce syndrome du jumeau perdu c’est qu’il vous culpabilisera de ne pas donner assez d’amour. Mais l’amour n’est pas une unicité, il est un pluriel sans cesse. L’unicité est un leurre et une douleur. Car jamais personne ne peut faire un avec vous. Cela n’existe pas. En revanche, l’autre peut faire partie de votre équipe, de votre monde si il sait le caresser avec amour. Si vous cherchez à vous reconnecter à votre jumeau perdu, ou si vous cherchez à savoir si vous avez vécu ce lien géméllaire lors de la grossesse de votre maman, vous pouvez faire un exercice simple thérapeutique. Prenez un carnet d’écriture et un crayon. Ecrivez sur une page tout ce que le jumeau évoque pour vous. Puis, fermez les yeux et méditez sur la grossesse de votre maman. Imaginez-vous dans ce cocon du ventre maternel. ressentez la chaleur du liquide amniotique. Imaginez cette retrouvaille à votre vie in utéro. Puis de retour, de cette méditation que vous pouvez faire avec une musique relaxante, écrivez sur votre carnet en écriture automatique c’est-à-dire sans réfléchir, sans blocage. Libérez votre expression. Accueillez ce qui s’écrit comme un message pour vous, pour avoir des réponses. Une fois que vous sentirez le crayon s’arrêter, relisez ce que vous avez écrit et voyez si des messages à ce lien du jumeau perdu apparaît. L’écriture automatique est une source incroyable. Elle a cette capacité à nous retirer du monde contraint pour aller vers celui de nos ressentis. La connexion à notre inconscient peut être révélatrice de vérités sur notre passé, notre présent et notre futur. Ecrire sans penser à rien. Laissez couler les mots, les phrases sans contrôle. L’écriture automatique est un mode d’écriture où ni la volonté, ni le contrôle, ni la conscience n’interviennent directement. Le syndrome du jumeau perdu , un amour sans fin est un mystère pour soi et pour les autres. N’ayez pas peur de découvrir cette vérité. Ne craignez pas de dire aux autres que vous souffrez de cette quête. Certains ne comprendront pas cette personne atypique que vous êtes et d’autres l’aimeront profondément. Ecrivez votre histoire, témoignez de ce que vous vivez.
Article original écrit pour le site www.lesmotspositifs.com  Comment l’écriture thérapeutique permet-elle de se pardonner à soi-même et aux autres ? Il y a les pardons simples et les pardons compliqués. Il y a les lettres d’amour et les lettres du pardon. Pardonner à soi-même et aux autres quand on a été blessé peut-être difficile. Tout le monde n’est pas prêt à accepter de pardonner parfois l’impardonnable. Pourtant, nous en sommes tous capables car nous avons tous cette résilience en nous qui nous aide à nous reconstruire après l’irréparable. Le pardon reste une libération qui nous permettra d’aller vers l’avant après avoir eu mal. L’écriture demeure un moyen authentique pour nous accompagner vers le chemin du pardon. Écrire pour pardonner à soi-même et aux autres va nous guider vers le chemin de la sincérité en nous aidant à tourner la page tout en étant dans un processus de reconstruction émotionnelle de soi. Quand l’écriture thérapeutique devient une ressource pour faire de notre vie un terreau de lumière et d’horizon pour se pardonner nos erreurs, nos actes manqués, nos virages ratés, nos blessures. Quand écrire nous permet également d’offrir notre pardon à ceux qui nous ont blessé. Le verbe pardonner signifie « donner complètement, remettre, du latin per et donare. » L’écriture touche ce don du pardon en revenant à la vérité de nous-même. Il y a ces pardons de vie comme une simplicité et ces pardons extraordinaires qu’il va falloir trouver au cœur de nous-même quand nous avons été tellement bouleversés, blessés, anéantis. En quoi l’acte d’écrire va-t-il nous aider à comprendre la nécessité du pardon dans notre vie ?Comment pardonner à soi-même et aux autres grâce à l’écriture thérapeutique quand on a été blessé ? L’écriture du pardon à soi avant de pardonner aux autres. Écrire pour pardonner à soi-même et aux autres est une porte ouverte au cœur de la vie, au centre de notre présence unique et du lien essentiel que nous pouvons créer avec nous-même et avec les autres. Il y a les mots et les paroles qui témoignent de nos excuses. Il y a les pardons que nous acceptons spontanément de faire et les pardons que nous recevrons des autres dans certaines situations. Mais il y a ces pardons silencieux que nous portons comme de lourdes responsabilités. Ces pardons qui sont des blessures du silence que nous gardons au fond de nous et que nous n’arrivons pas à libérer. Mais le pardon ne veut pas dire que vous devez rester dans une situation qui ne vous correspond plus. Le pardon amène des choix de vie. Il vous aidera à quitter des relations, ou des environnements qui vous ont déstabilisés et fait du mal. À lire aussi : Les blessures du silence touchent l’âme de nos enfants L’écriture du pardon à soi avant de pardonner aux autres est la première étape. En effet, si nous ne nous pardons pas en premier nos erreurs, comment pouvons-nous pardonner aux autres. C’est comme l’amour. Ne dit-on pas qu’il faut tout d’abord s’aimer avant d’aimer les autres. SI nous n’arrivons pas à nous aimer, à être dans une estime de soi à sa juste valeur, n’y a-t-il pas ce risque de reprocher à l’autre son manque d’amour ? C’est la même chose pour le pardon. Si nous n’arrivons pas à pardonner certaines choses c’est que nous n’avons pas fait ce chemin du pardon à soi-même. Soit nous pardonnons, soit nous restons dans une honte à soi. Et derrière cela se cache tout le poids des responsabilités propres à chacun. Parfois, lorsque nous ne pardonnons pas c’est que nous laissons à l’autre tout le poids de la responsabilité de la situation. Mais force est de constater que les responsabilités de la vie appartiennent à chaque personne qui sont dans la relation. Se pardonner ne veut pas dire se faire des reproches. C’est s’octroyer un acte de bienveillance envers soi. Je vous propose pour cela une liste de pardons à soi à écrire sur un journal intime par exemple ou sur un simple petit carnet d’écriture. Cet acte d’écrire constitue en lui-même une autothérapie bienfaisante et génératrice de positivité. En effet, lorsque nous avons du mal à nous pardonner, à être dans cette réconciliation authentique c’est que nous avons des peurs liées à nos fragilités qui nous ont laissé dans des relations parfois toxiques. Aller vers nos auto pardons, c’est se regarder sincèrement dans nos erreurs commises, dans le mal que nous avons aussi fait. Il est important d’être compatissant avec soi-même. Je me pardonne de t’avoir fait mal. Je me pardonne de t’avoir menti. Je me pardonne de t’avoir trahi. Je me pardonne de te laisser seul. Je me pardonne d’avoir échoué Je me pardonne d’avoir fait ce choix. Je me pardonne de t’avoir fait pleuré. Voici une liste de pardons à soi-même à écrire quand vous vous êtes retrouvés dans une situation de tristesse, de souffrance, de chagrin. La vie n’est pas un tribunal ou une fatalité ou vous devez vous jugez. Elle est un mouvement sans cesse sur lequel chacun oeuvre comme il le peut. Parfois, les épreuves de le vie nous retranche dans une solitude si forte après une rupture douloureuse, un deuil. Nous avons alors cette tendance à nous auto juger, nous auto flageller encore plus pour nous briser davantage. À lire aussi : Comment surmonter un deuil périnatal ? Passer par l’écriture thérapie pour noter ces pardons de la vie va vous aider à dépasser ces épreuves, à être au cœur de votre puissante résilience en regardant et en intégrant ce que vous avez vécu. Je me pardonne d’avoir connu cette séparation. Je me pardonne d’avoir vécu cette mort. Je me pardonne d’avoir été trompée. Je me pardonne d’avoir été frappée. Je me pardonne de ne pas avoir fait le choix de partir. Autant de pardons que vous pourrez trouver en fonction de votre parcours personnel. Le fait décrire ces pardons nous aident à faire cette introspection et à réaliser que nous avons cette responsabilité indéniable dans le processus du pardon à adresser à l’autre. Vous entrez alors dans une réconciliation
Article original écrit pour le site www.lesmotspositifs.com pour la Journée Internationale des droits des femmes. Célébrez la femme, c’est rendre hommage à sa puissance féminine, à tout son chemin qu’elle parcourt depuis toujours. Femme blessée, femme résiliente, femme inspirante, nous cherchons toutes notre place. La thérapie par la rose, une voie d’amour pour les femmes et un processus de guérison l’amenant vers plus de confiance en elle et plus de conscience à son intériorité et à sa relation aux autres. Le cœur d’une femme est un océan de secrets et une immense vague de tourments. Au cœur de son être, la femme peut parfois se taire et calmer ses blessures grâce à son pouvoir de résilience. Elle possède une force incroyable qui l’aide à passer de la femme blessée à la femme accomplie. Mais force est de constater, qu’une femme dans ce chemin d’initiation a aussi la fatigue qui la submerge et qui peut la rendre si fragile aux yeux des autres. Une femme résiliente se relèvera quoiqu’il en coûte malgré tout. Nous avons toutes nos secrets, nos énergies pour combattre les difficultés et répondre à l’adversité. Nous trouverons chacune différentes voies d’amour pour nous retrouver au cœur de nous-même. Il existe une thérapie incroyable qui n’est pas très connue car elle revêt une identité sacrée. Pourtant, c’est une médecine merveilleuse qui viendra réveiller tout le pouvoir de la femme dans sa douceur et son harmonie. La thérapie par la rose est une voie d’amour pour les femmes. Elle va la révéler et lui permettre de dépasser les traumatismes qui l’empêchent encore aujourd’hui d’exister pleinement. La rose rouge, rose, blanche, jaune, bleue ou orange est une fleur à haute vibration. Elle apporte une guérison et une puissance à notre féminité. Au cœur de son essence, la rose va vous revitaliser en vous amenant vers une harmonie. La rose touche le cœur des femmes. En quoi la médecine de la rose est-elle un pouvoir de guérison ? Tout d’abord, revenons à son histoire, ses origines pour comprendre ce que la rose a laissé comme empreinte dans nos mentalités et croyances. L’origine et la légende de la rose rouge. La rose est une fleur qui depuis l’antiquité est associée au romantisme du cœur. Elle dégage à elle toute seule toute l’inspiration des poètes et des auteurs qui ont écrit tant de poèmes. Elle est le symbole de l’amour, de la passion, de la beauté et aurait été créée par la déesse de l’amour Aphrodite. Plus précisément, l’origine de la rose rouge est due à une histoire d’amour. Dans la mythologie romaine, la rose est associée à Vénus et dans la mythologie grecque la rose correspond à la divinité Aphrodite. La déesse Aphrodite est éperdument amoureuse d’Adonis. Malheureusement lors d’une partie de chasse, Adonis se blesse mortellement. En voulant le sauver, Aphrodite s’est piquée à des ronces. Son sang aurait donc coulé sur des rosiers et c’est ainsi que naquit la rose rouge. Il existe une autre légende où cette fois-ci c’est Cupidon qui serait à l’origine de cette naissance. Il aurait versé de son vin rouge sur une rose qui serait donc devenue rouge. Autant de légendes qui nous ramènent à l’amour et la beauté de cette fleur. De nos jours, elle est la reine des fleurs et la fleur préférée des français. En effet, sur 15 fleurs, 45% des personnes interrogées choisissent la rose en premier. Féminité, fécondité, amour, passion, la rose raconte tant de chemins traversés au fil du temps. Aujourd’hui, elle est également utilisée lors de la cérémonie de mariage. Après avoir fait l’échange des vœux et des alliances, les mariés peuvent s’offrir réciproquement une rose comme symbole de leur lien d’amour fidèle. La rose c’est aussi la passion, les conquêtes. On garde alors en mémoire Cléopâtre allongée sur un lit de pétales de rose pour recevoir ses amants. Entre liberté, élégance et éternité, la rose porte en elle tous les secrets d’une histoire féminine. Pour aller plus loin, la rose est associée au sacré des divinités. Selon plusieurs traditions, on l’identifie à Marie Madeleine, à la vierge, à la mère Terre ou encore appelée Pachamama. Marie Madeleine étant la disciple de Jésus, la vierge Marie, la mère de Jésus, Pachamama la terre-mère dans la culture inca. Autant de références sacrées qui peuvent résonner chez certaines femmes comme des icônes et qui utilisent alors la rose dans des rituels sacrés de cérémonie pour attirer l’amour ou se protéger des maléfices. Pour d’autres comme moi, la rose est avant tout la vie d’une femme, le cœur de sa féminité et de sa sexualité consciente. La rose symbolise un réceptacle de l’énergie féminine qui va l’accompagner dans sa résilience et sa guérison profonde, non pas comme une magicienne mais comme une métaphore de son chemin, de son mouvement de vie. La rose thérapie, une voie d’amour pour les femmes : la résilience en plein cœur.  La rose est une guérisseuse et une facilitatrice pour tisser au cœur de la femme les réponses à son être. Elle enseigne à la femme de par son apparence tout un processus de vie qui peut nous aider à comprendre nos troubles, nos hésitations, nos choix. Sa forme représente une géométrie sacrée. En effet, lorsque nous regardons la rose avec attention, nous nous ancrons davantage. Elle nous apprend le centrage à soi. Pourquoi ? Les pétales de la rose dessinent une spirale tout en mouvement en faisant apparaître le cœur de la fleur. Ce dernier nous rappelle notre cœur intérieur, notre but, notre direction sur notre chemin. En regardant cette spirale du chemin, on reste concentré au cœur de cette fleur qui nous donne l’intention de toujours rester au plus près de soi et ne jamais perdre notre source essentielle à savoir qui nous sommes ? La thérapie par la rose est une réponse à sa source, son feu intérieur. Ne jamais perdre de vue que nous sommes les créateurs de notre vie. Le cœur de notre être nous appartient et nous ne devons jamais en perdre la connexion. Si nous restons dans