Il est arrivé que je ne sache plus où j’en étais. Cette sensation intime où vous restez un étranger face à votre vie. Vous l’observez de loin cette vie en cherchant un horizon. Vous vous retrouvez dans une situation sans trop savoir finalement ce qui vous a poussé à y être. Puis, vous regardez alors votre chemin comme des étapes nécessaires qu’il a fallu passer, voire parfois dépasser tant les épreuves ont été nombreuses. Alors on doute de soi, on doute de sa vie on se demande quel est cet équilibre qu’on appelle le bonheur. ET SI DOUTER SERAIT CETTE CLÉ QUI PEUT PARFOIS VOUS METTRE DANS UNE ZONE D’INCONFORT DÉSAGRÉABLE ET QUI VOUS DONNERA L’IMPRESSION DE RECULER MAIS QUI VOUS POUSSERA QUAND MÊME À AVANCER SANS TROP SAVOIR POURQUOI. Et finalement prendre un chemin qu’on n’avait pas vu arriver. Décider de quelque chose; plutôt ce virage à droite que celui de gauche, sans être vraiment sûr. Cela peut entraîner un trouble intérieur que nous avons du mal à gérer. Nous avons tellement l’habitude de nous rassurer en faisant tout ce qui nous semblerait normal. C’est ce doute qui nous envahit et que nous n’aimons pas. Ce doute qui vient chuchoter au creux de votre oreille que c’est un choix étrange qu’une main de l’univers semble avoir décidé pour nous. Vous vous sentez alors bien seul. Pourtant il est une sorte de solitude bénéfique pour soi qui vient toucher la connaissance de vous-même. Et j’irai même plus loin le doute est l’allié incontournable de notre confiance. En effet, plus vous doutez, plus vous êtes dans un champ de créativité et d’ouverture car il n’y a rien de plus enfermant que les certitudes. Il faut donc se laisser aller dans la solitude du doute. Ce doute qui vient titiller, caresser votre intimité, celui qui vous souffle l’inconnu de vous-même et qui vous invite à aller vers l’inconnu, vers l’étrangeté de la nature humaine, vers votre pleine créativité de l’âme. Vous vous connaîtrez dans l’inconnu, dans l’étranger de vous-même que vous n’avez pas encore tutoyé. Celui que vous oserez peut-être à peine déshabiller mais avec qui vous serez tenté de faire l’amour une bonne fois pour toute. CAR LE DOUTE EST L’AMOUR DE SOI, IL EST L’AMOUR DE TOUT CE QUE NOUS NE SOMMES PAS ENCORE ET DE TOUT CE QUE NOUS NE SAVONS PAS. Nelly
Article original écrit pour le site www.lesmotspositifs.com La réconciliation est un pardon authentique. Cette sincérité vient toucher profondément notre relation que nous entretenons tant avec nous-même qu’avec les autres et le monde extérieur. La réconciliation implique donc d’aller au cœur de nous-même avant tout et d’envisager le pardon envers l’autre aussi. La réconciliation vient réveiller notre globalité humaine tant dans son ombre que dans sa lumière. L’acte d’amour qui se crée au travers de la réconciliation est une force dont on ne devrait pas se passer dans les épreuves de notre vie. Réconcilier vient du latin « reconciliare » qui veut dire remettre en état, rétablir. On sent alors toutes les fêlures, les cassures qui ont mené à cette réparation. Pour illustrer cette caractéristique de la réconciliation, l’art du Kintsugi en est un bon exemple. Dans son livre le kintsugi, l’art de la résilience, Céline Santini décrit cet art japonais qui consiste à réparer les objets brisés en mettant de l’or. Cette technique redonne alors une deuxième vie aux objets. Dans cette délicate transformation, il y a la métaphore de l’amour au travers de l’or qui se crée son chemin pour redonner une existence à ce qui fut brisé, blessé dans l’âme. Remplir, embellir les cassures par des jointures d’or est un geste d’amour déposé sur ce qui a eu mal, sur ce qui fut détruit tout en découvrant, tout en assumant cette nouvelle image de soi. Au travers de cette définition et de cet art, on perçoit la dimension d’une restauration, d’une reconstruction bordée d’amour dont chacun a besoin pour passer d’un cœur blessé à un cœur guéri. On pousse notre responsabilité de guérison jusqu’à la réconciliation de soi avec son être profond, en caressant son âme. On ose aller plus loin dans la puissance de la réconciliation qui devient alors un acte de guérison puissant qui nous aidera à dépasser nos difficultés de la vie. C’est une résilience aux multiples visages car derrière ce pardon à soi se cache toute notre profondeur et notre force à regarder la vie non plus comme des épreuves mais comme un chemin d’existence que nous seuls pouvons traverser dans la sincérité, la tendresse ou pas. Des séparations à la réconciliation Nous vivons tous de nombreux deuils d’amour dans notre vie qui se caractérisent par des séparations d’amour. Qu’elles soient amicales, familiales ou sentimentales, elles peuvent nous bouleverser, nous retourner l’âme et créer des blessures dont on a du mal à se remettre. Très souvent c’est alors la spirale aux tourments qui commence. Les remords, les regrets, les souvenirs, les doutes, les inquiétudes, les peurs, les jugements sont autant de troubles qui nous encombrent le corps et l’âme. On se juge et on se laisse également jugé par les autres. On s’accuse de beaucoup de choses. La culpabilité nous envahit et s’installe. Elle revient à notre porte alors que nous l’avions laissé enfouie en nous lors de notre enfance. C’est la blessure de la honte qui revient adulte. Et une fois que nous entamons ce tribunal à soi, il est souvent difficile de s’en sortir si nous ne prenons pas la mesure de notre responsabilité. Cette responsabilité va nécessairement passer par une prise de conscience. Quand on a honte de quelque chose, soit on reste dans la honte à soi soit on cherche le pardon. C’est un choix simple en apparence qui laisse planer une évidence. Pourtant soit nous irons vers une décision authentique en étant dans une relation sincère avec soi et avec les autres, soit nous resterons des clandestins de notre vie derrière le masque de la honte. Nous ferons du mal ou nous nous ferons du mal sans conscience véritable. Carl Gustav Jung parle de « la psychologie des profondeurs » en expliquant que si quelqu’un nous a fait mal, est-ce que son intention était vraiment de nous blesser ? Les hommes sont adeptes de cette mascarade, de se cacher derrière des intentions purement intimes mais qui ne seront ni explicites pour la personne qui subira ou partagera cette situation ni claires pour nous-mêmes. C’est une blessure que nous créons envers nous-même ou envers l’autre pour la plupart du temps de façon inconsciente. C’est pour cela qu’il est si difficile de revenir à notre responsabilité de relation authentique avec soi. Nous nous persuadons sans cesse de notre honnêteté dans un choix, pourtant nous sommes des menteurs qui ne regardons pas nos écarts, nos manquements, nos ratages, nos ombres de la vie. Alors quand il s’agit de quitter cette zone et revenir à une humilité de soi, tout un chemin d’apprentissage est nécessaire. Accepter nos agissements et notre façon d’être dans le monde revient à donner une place à notre globalité humaine quitte à en pleurer parfois, à en douter, à haïr nos actes et détester nos peurs. Comment se sortir de cette zone inconfortable de l’existence? Comment faire en sorte d’être authentique avec soi-même et accepter d’entrer dans une réconciliation à soi et avec l’autre également, nous permettant ainsi de regarder sans œillère toute la complexité de notre vie, et de notre être. Choisir entre le clandestinement ou l’authenticité, c’est considérer le pardon à soi et à l’autre dont nous sommes réellement capables et responsables. Nos actes ont des causes et des conséquences. Pour atteindre la réconciliation authentique, il revient à trouver une voie qui nous permettra de dépasser notre cercle vicieux de remords. Comment se réconcilier avec authenticité ? Pour vous aider, voici 5 étapes pour atteindre la réconciliation authentique au cœur de vous-même 1. Le remord est une blessure positive, acceptez-le! Le remord est une douleur que nous nous imposons comme une sanction, une peine maximale à ce que nous avons réalisé et que nous jugeons de néfaste. Le remords est une blessure que nous faisons naître si quelque chose ne s’est pas déroulé comme nous l’aurions espéré. Pourtant dans le remord il y a le mouvement de la vie qui n’est pas à considérer comme un châtiment mais plutôt comme une ouverture de l’être à se dire qu’il a agi comme il le sentait. Il arrive que certaines choses nous échappent parfois
Je me suis habituée à aimer quand même dans ces instants où on ne me donne plus rien, où le passé devient une trace sur le chemin que je n’ose à peine regarder. J’ai gardé en moi ce sentiment d’amour malgré l’adversité, la colère. Et ce n’est pas si facile que ça de ne plus aimer finalement. On peut détester, haïr très vite mais désaimer c’est beaucoup plus long et laborieux. Aimer malgré tout Désaimer est un deuil inatteignable pour les coeurs remplis d’amour. Car même quand on croit l’amour parti loin, il revient toujours comme une nostalgie, une mélancolie qui vous envahit le ventre. Vous vous séparez alors de quelques personnes, et puis vous sentez au creux du ventre, au bord des lèvres que l’amour est encore là, il reste. C’est un sentiment quelque peu différent forcément car vous ne vivez plus les mêmes choses. Vous ne battez plus en même temps que le coeur de l’autre. Et pourtant…on s’habitue en quelque sorte. Quitter une situation qui nous est chère peut-être douloureux. Je me suis habituée à aimer quand même dans ces instants où on perd peut-être tout ce qu’on croyait intouchable et immuable. Je me suis habituée à aimer quand même tous ceux qui ont quitté mon coeur parce que je l’ai voulu. Apprendre à quitter certaines personnes, à rendre notre coeur plus seul, c’est simplement considérer un espace qu’on ne permet plus parce que ce n’était plus possible de vivre ainsi. Mais on s’habitue quand même à une nouvelle rencontre avec l’amour car le coeur a besoin de retrouvailles aimantes. On laisse glisser sur soi toutes les gouttes, tout le teint de l’amour passé et on garde juste ce qu’il faut en soi pour continuer et surtout ne pas regretter de l’avoir aimé, ne pas souffrir du manque d’amour qui ne s’est jamais fait la joyeuse aventure éternelle. On ouvre alors son espace du coeur à l’amour plus grand que tout ça. Cela devient une forme inconnue qu’on ose regarder et goûter. Le sens que je donnais à l’amour Je me suis habituée à aimer quand même toutes ces personnes qui n’ont pas compris le sens que je donnais à l’amour. Je me suis habituée quand même à aimer ceux qui ne me veulent plus dans leur vie. Chacun aime à sa façon. Je me suis habituée à aimer quand même la vie et à respirer tout ce que j’ai gardé en moi sans trop savoir quoi en faire. On s’habitue à aimer quand même tous ces aux revoirs dits ou silencieux que j’ai exprimés à l’autre, dans l’étreinte que je ne ferai plus, dans le souvenir d’une histoire, dans le passage où on se tenait la main et où peut-être on s’est aussi racontés un peu de notre vie parfois dans l’espérance de se confier. J’ai appris à aimer quand même tous ceux qui sont partis et qui ne me verront plus mais que je croiserai sans doute dans la rue ou sur un autre chemin. J’ai compris qu’aimer finalement ce n’était pas si compliqué que cela à entretenir. Garder l’amour en soi Au lieu de détester, de réagir à chaque fois que le désagréable veut se faire une place à côté de moi, à chaque fois que tu envisages de me culpabiliser, j’ai plutôt décidé de garder de l’amour en moi. J’ai appris à aimer ces autres qui n’en sont plus et à qui j’envoie du coeur et de l’ouverture à d’autres horizons. J’ai appris à aimer ces êtres partis, ces âmes envolées, à semer des bouts de mon coeur encore et encore. J’ai appris à aimer quand même dans ma solitude. A lire sur mon blog: Guérir la solitude du coeur. Cet amour glisse un peu de mes mains et ça fait du bien de laisser l’amour faire son chemin sans le contrôler et lui montrer qu’il est assez puissant et qu’il peut bien continuer à diffuser tout de lui en moi et aux yeux du monde. Je me suis habituée à aimer quand même en disant au revoir à l’attente, aux regrets, aux mots laissés dans le silence, aux gens perdus, aux personnes parties. Et j’ai choisi d’écrire pour ne jamais oublier, pour ne jamais haïr ce qui n’est plus. M’aimer Je me suis habituée à aimer quand même les gens et puis moi tout simplement je me suis habituée à m’aimer quand même dans un simple flottement d’une fleur colorée dans un champ. C’est un amour qu’on observe, qu’on ressent et puis qui s’envole tout en laissant son air dans notre coeur. Je saisis tout ce qu’il reste de mon amour, de mes rêves pour aimer toujours et encore. L’amour est une habitude de la vie, et c’est très bien de ne jamais l’oublier. Cette habitude si consolable si merveilleuse ne meurt jamais et connaît chaque fois la renaissance que nous voulons bien lui donner. Combien de fois je ne me suis pas aimée. Nelly
UN PROVERBE AFRICAIN DIT QUE LORSQUE VOTRE MAIN VOUS FAIT MAL, LA BOUCHE SOUFFLE DESSUS ET LORSQUE LA BOUCHE EST BLESSÉE, LA MAIN CARESSE. Les émotions qui nous habitent sont des catalyseurs de prise de conscience. En effet, elles sont une entrée profonde dans votre âme. Plus vous tairez votre âme, plus celle-ci cherchera à vous faire comprendre au travers de votre corps, de votre esprit que tous les chemins mènent à la vie et que nier son âme émotionnelle c’est laisser mourir son corps sous le poids des maux. Taire son coeur c’est oublier qui on est. C’est laisser la peur et le jugement des autres communiquer à notre place. L’émotion n’a d’autre solution que de trouver une place, sa place. Elle se trace alors un chemin. Elle se grave dans votre corps. NOTRE CORPS TROUVE SES PROPRES RÉPONSES. CELA POURRA PASSER PAR LES PLEURS. C’est l’une des premières réponses à votre âme blessée dans votre amour. Les larmes coulent le long de votre joue et il vient ce sentiment que tout doit partir vers l’extérieur et se rendre visible aux yeux du monde. Les pleurs sont une expression de l’émotion gravée dans notre corps. ELLES ONT L’APPARENCE D’UNE ÂME TRANSPARENTE QUI VOYAGE SUR NOTRE SILLAGE CORPOREL. Les larmes se fraient un passage dans le cou et parfois elles nous gênent et notre main vient les essuyer. Elles sont aussi celles qui goûtent aux lèvres pour ne plus dire notre colère mais la laisser partir avec notre émotion. Pourquoi je pleure? Quand l’émotion se grave dans notre corps, nous portons en nous l’océan de notre souffrance, la vague de nos troubles passés et nous dévoilons face au monde une âme sensible et peut-être plus vulnérable à ce qui se passera par la suite. Au travers de nos pleurs, on touche à notre corps, on frôle notre conscience et on caresse notre âme. On touche son âme blessée dans l’amour et on offre à notre corps la possibilité de grandir un peu plus enfin. Ce corps émotionnel qui accepte de se dévoiler dans le flot des larmes qui deviennent une graine de la vie. Les larmes, notre âme transparente qui cherche à dialoguer avec le monde, avec nous au travers de l’émotion sensible avec l’autre que nous avons besoin d’éprouver dans la souffrance. Il arrivera que la main caressante sera celle d’un autre, sera celle de celui qu’on aime. Votre âme transparente alors deviendra différente et s’accueillera face au regard de l’amour d’un autre. L’émotion gravée aura sans aucun doute son ancre attachée au mouvement de l’océan, vous oserez naviguer dans le soubresaut des larmes et sourires sans ne plus jamais laisser la solitude combattre seule ou vous laisser sombrer dans le fond des eaux. Les pleurs, notre âme transparente et intime qui trouve un chemin vers l’offrande de nous -même. Notre âme transparente vers la douceur d’un geste d’amour qu’on appelle dans ces moments de profonde résilience où le corps lâche, où le corps dit que tout peut s’écouler simplement de soi sans rien attendre, juste peut-être une main: la nôtre ou la sienne pour nous caresser et permettre à notre âme transparente de vivre dans la douceur. Lorsque la main fait mal, soufflez dessus, lorsque la bouche est blessée et ne peut plus parler au monde, alors laissez couler les larmes et appelez la main pour vous caresser la joue et regardez votre âme transparente vivre. Nelly
L’oubli et l’amour deux mots entrelacés qui dévoilent le désir dans ce corps de femme. Je chuchote les souffrances de mon corps. Je dis à voix basse ce que je n’aime pas te dire. Aujourd’hui, je change et j’ose dévoiler ce que tu as aimé de moi et ce que tu désireras de moi. J’aime être dans l’oubli de ta mémoire car ainsi tu viendras toujours me revoir et je jouerai de ton absence passagère pour un peu plus de présence à moi. Le corps d’une femme Lorsqu’on est une femme, il y a cette fatigabilité à notre corps qui voudrait bien rester un peu plus endormi et juste ce qu’il faut de mouvement, de courbe pour danser dans le silence de ton regard. L’amour est une naissance qui meurt à chaque fois. C’est un oubli de soi, c’est une découverte à chaque fois. L’oubli et l’amour est une rencontre sensuelle mais c’est aussi une séparation de l’âme et du corps. Les rencontres de l’amour S’aimer sans raisons et revenir à l’oubli quand on se sépare, quand on se retrouve. J’ose me montrer à toi dans ma nonchalance, j’ose regarder cette femme sur cette photo et deviner que tu as déjà oublié l’essentiel de son âme, de son corps pour la laisser partir vers d’autres oublis de la vie. L’amour est un oubli. L’oubli est un amour et il faudrait toujours naviguer dans ce drôle de voyage pour oser être nue, pour oser se montrer à moitié joueur, à moitié honnête et laisser le corps prendre la place de l’âme devant les yeux de la vie. L’amour est l’oubli, c’est comme un duo qui dirait que j’ai cessé de m’aimer quand tu as commencé à m’aimer, qui dirait que j’ai cessé de t’aimer quand tu m’as aimé, qui dirait que l’amour est juste un sens à la vie et non une direction. Cet amour suppose l’oubli de soi tout simplement. L’oubli ou la liberté de soi dans l’amour Se laisser glisser sur ce fauteuil et deviner que je peux regarder ailleurs en oubliant le vertige sous mes pieds, en évitant une nouvelle fois ce contrôle sur ma vie. J’aime la sensation d’un frisson emporté qui me pousserait dans la vague sous mes pieds, dans la courbe de mes hanches, dans l’ondulation de mon corps que tu sauras toucher délicatement de tes yeux puis de tes mains. L’oubli ou la liberté de soi dans l’amour est une quête que j’aimerais tant vivre et revivre avec toi. Dans l’amour et l’oubli on pourrait se fondre ensemble telles de parfaites courbes invisibles à la vie. Tel un rêve qu’on ne saurait oublier. Ce rêve de l’amour, ce rêve que tu as parfois vécu en me regardant ainsi. On a beau dire que l’amour s’oublie aussi vite qu’il a parfois commencé sur le fauteuil mais il a déjà la forme du nouvel amour plus fort qui lui ne s’oubliera pas un instant. CET AMOUR OUBLIÉ, CET AMOUR PRÉSENT QUI RESTE DANS LE FANTÔME QUE JE SUIS DEVANT TOI, DANS LE FLOT DE TON PASSÉ ET DU MIEN QUE NOUS ARRIVERONS PEUT-ÊTRE SI TOUT VA BIEN À EMBRASSER ENSEMBLE. Je me lèverai alors de ce fauteuil et je me tiendrai debout devant toi plus droite ou courbée que jamais mais je t’inviterai à tout oublier pour m’aimer une nouvelle fois différemment. Je serai l’amour oublié, je serai l’oubli de l’amour. Mais je regarderai ce corps qui fut le sien ou le mien comme pour tant d’autres femmes. A lire : La femme résiliente Crédit photo: Steff MontanaModèle anonyme.
J’ai compris qu’il ne fallait rien attendre de l’amour. Partir pour ne plus se retourner, pour ne plus revenir en arrière. Partir pour mieux s’aimer et c’est alors que j’ai écrit. Comprendre ce qu’est l’amour au fond de soi, pour comprendre qui je suis enfin. Je te laisse pour vivre. Je te laisse pour écrire ma vivre. J’ai osé écrire dans ma vie. L’amour dans tout ça J’ai compris qu’il ne fallait rien attendre de l’amour car il est un mouvement vivant constant qui vous échappe et vous emmène loin dans le flot de vos émotions. Il faut écrire et écrire encore pour savoir ce que nous avons au plus profond de soi. Être dans l’écriture expressive, être et dire sa parole intérieure en déposant ses mots sur ses maux. J’ai appris aussi que l’amour n’est pas un guide pour soi. Il n’est pas celui qui vous fera vous lever le matin, ou vous prendra la main pour prendre vos décisions. Mais il pourra être votre compagnon tel un frère ou une sœur, tel un amant, une amoureuse qui vous soutiendra comme il peut. L’amour est un sens de la vie, il est une compréhension de celle-ci. Ça vient vous frôler le cœur au début, puis vous faire vibrer et enfin vous mettre à nu quand vous êtes prêts. Alors oui parfois vous partirez d’une histoire d’amour car vous sentirez que vous n’êtes plus au bon endroit car il ne faut rien attendre de l’amour. Et dans ce cas, il faut écrire, oui écrire ce qui fut, ce qui ne sera jamais et surtout ce qui est aujourd’hui pour savoir, pour toucher le fond de son coeur et les pleurs de son corps. Je te laisse pour trouver mon âme. Cela viendra troubler tout d’abord toutes les raisons imaginables et créées pour se donner une conscience à la séparation. Vous dîtes que c’est lui ou elle la raison à tout de vous mais lorsque vous écrivez, vous vous rendez compte qu’au travers l’écriture thérapie, vous avez tant de choses à comprendre et à guérir. A lire : Ecrire, une thérapie? Mais quand vous accepterez de trouver le cœur de votre âme alors vous comprendrez que la séparation est une chance pour vous, elle vient de nouveau ouvrir votre horizon et si vous allez plus loin, vous irez vers le soleil de votre amour sans en vouloir à l’autre ou à vous-même. Trouver l’amour Et peut-être alors que vous vous connecterez à quelqu’un qui sera au même endroit que vous. Quelqu’un qui vous assemble, vous unit à une âme soeur. Cet endroit, cet espace, cet au-delà où ensemble vous entrerez dans le creux de la vague, ensemble vous prendrez le risque de vous noyer en ayant la force de remonter. Aimer, c’est se comprendre ensemble ce n’est pas imaginer que la rencontre amoureuse va tout résoudre. Je te laisse alors ancienne histoire pour vivre mon espace d’amour. Et puis un jour, c’est un autre amour, une autre relation vibrante qui vient vous frôler, qui vient vous aimer. J’ai revu l’amour de mes yeux nouveaux après avoir laissé partir ce qui devait être. Mes hontes, mes jugements sont tous venus face à lui, face à mon nouveau partenaire de vie. Mon miroir s’est cassé maintes et maintes fois. Et il a fait pareil. Il a osé écrire sa vie avec moi. Il a pleuré, il a ri, il a détesté, il a rêvé et nous avons appris à nous aimer, à tomber dans ce qu’on appelle l’amour. L’amour ça se comprend, ça ne se rencontre pas. Il ne faut rien attendre de l’amour. Mais vous pouvez l’écrire c’est sûr. Nelly
Article original écrit pour le site www.lesmotspositifs.com Il y a des séparations d’amour douloureuses qui vous chavirent le cœur, vous transpercent profondément. Si rompre avec son partenaire ou plus précisément avec le papa ou la maman de vos enfants est toujours difficile, se séparer de ses enfants est aussi une séparation d’amour qui vous marquera à vie. Comment gérer la séparation d’amour avec ses enfants ? Comment faire pour que tout se passe au mieux ? Comment faire pour continuer à s’aimer ? Vous passerez alors par 7 étapes incontournables. Le manque d’amour et tous ses maux Après une séparation d’amour, s’installent d’autres habitudes, d’autres repères. Votre enfant ne se réveillera plus au quotidien dans la chambre d’à côté, vous ne lui préparerez plus son petit déjeuner, vous ne lui direz plus dépêche-toi on y va, viendra alors ce silence. Celui que vous ne connaissiez pas, celui qui vous met le cœur en attente, celui qui vous percera un trou dans l’âme. Il s’agit du manque. Ce manque d’eux, ce manque de présence, ce manque de l’amour pour ses enfants. Cette absence peut vous faire mal et vous déstabiliser. Vous passerez par conséquent par plusieurs phases : 1. La culpabilité Même si vous ne doutez pas de votre choix. Prendre la décision de se séparer, de divorcer n’est jamais simple. Vous êtes déjà passé inévitablement par cette phase de culpabilité et certaines personnes de votre entourage s’en seront également bien chargés de vous juger, de vous donner tous les conseils ou opinions à ce sujet. Ce temps- là est passé. Mais lorsque vient le moment de la séparation d’amour avec ses enfants, que vous voyez vos enfants moins et en souffrance parfois de comprendre que plus rien ne sera pareil, alors vous culpabilisez. Votre propre tribunal se met face à vous et vous deviendrez le pire des juges de vous-mêmes. Cette phase, elle est incontournable. J’ai même envie de dire qu’elle est normale quand on est dans l’amour. Il va falloir néanmoins dépasser cela et ouvrir son cœur à l’après. Apprendre à se réparer sans se juger oui c’est ça l’objectif. C’est purement personnel mais votre enfant aura besoin de sentir un papa et une maman bien dans sa tête et dans son cœur quand il viendra passer du temps avec vous. C’est le meilleur cadeau que vous pourrez lui faire. 2. Le déséquilibre émotionnel Vos repères vont changer. Vous ne sentirez plus la petite tête blonde du matin, ou le petit corps tout contre vous pour un câlin maternel ou paternel. Cela crée un déséquilibre dans vos émotions d’amour. Ces repères sensoriels, ces contacts d’émotion d’amour vont disparaître de votre quotidien. Mais ils resteront de la même intensité. L’amour, sa profondeur, sa force ne feront que grandir davantage. Il va falloir pour cela pour lutter contre ce déséquilibre émotionnel que vous ne pourrez alimenter au quotidien, continuer à l’entretenir, à le rendre de qualité lorsque vos enfants seront avec vous. Ce sera la clé pour retrouver votre équilibre. Vous offrir à vos retrouvailles des instants suspendus d’amour, des moments uniques qui viendront sceller votre lien d’amour. Des idées vous en aurez et permettez-vous des folies de vie car tout va si vite… 3. La perte d’envies Souvent, les enfants ont été durant les derniers temps de votre vie commune avant votre rupture amoureuse, un maintien de vie, cette envie de continuer à vivre, à sourire, à avancer sur le chemin. Vous vous êtes alors raccrochés à eux. Mais ils ne sont pas là pour ça nos enfants. Vous perdez alors tout le sens de votre dynamique de vie. Vos envies, vos projets ne tournent plus qu’autour d’eux. Et lorsque vient la distance avec eux, vous manquerez d’envies de faire ceci ou cela. Vous resterez dans le vide. Bien évidemment cette phase est aussi une étape nécessaire pour se reconnecter à soi. Très souvent, les personnes sensibles, émotives auront tendance à se refermer sur elles-mêmes et ne se nourriront plus de leurs propres envies. Apprenez à conjurer cette perte d’envies. Pour cela, occupez-vous de vous, entourez-vous d’amour de vos proches (partenaire, famille, amis). Faites des choses avec eux qui vont vous aider à régénérer vos envies. 4. La colère Vous serez en colère après vous, après les autres aussi. Ce sera le miroir de vos émotions que vous aurez bien du mal à intégrer. Être en colère envers soi après une séparation fait partie du processus de résilience. En effet, si vous ne mettez pas un bon coup sur la table en exprimant cette colère en vous alors vous resterez dans une transparence dépourvue de sentiments. Comme le dit mon chéri, on ne fait pas une omelette sans casser des œufs. Dans cette image, il y a tout le sens sacré qu’on doit mettre dans l’acceptation de notre colère intérieure. Celle-ci est personnelle et vient de nos blessures intimes. On ne doit pas cacher sa colère, on ne doit pas la taire. La véritable résilience c’est faire face à nos traumatismes sinon on se meurt et on brûle à l’intérieur de ce feu ardent qu’on n’a pas laissé sortir. Exprimez votre colère, laissez sortir ce qui doit quand vous serez seul. Pleurez votre soul, hurlez ce qui n’est jamais sorti auparavant. Offrez-vous ce droit ! Et si par chance vous avez un conjoint de vie qui saura accueillir tout cela alors ensuite, votre colère sera caressée, apaisée et vous grandirez une nouvelle fois. 5. L’abondance Lorsque vous serez loin de vos enfants, vous souffrirez de ne pas pouvoir tout leur donner : votre temps, votre amour. Alors vous chercherez à combler tout cela par de l’abondance qui se manifestera en demande de bisous, de câlins alors que lui peut-être ne ressentira pas ce même besoin. Vous aurez envie de lui offrir des tas de cadeaux aussi. Toute cette abondance est légitime, vous remplissez ce trou de votre âme en cherchant des palliatifs. Faîtes confiance au temps, cette opulence se rééquilibrera. Et surtout ne vous en voulez pas d’avoir offert un cadeau à votre enfant alors que peut-être vous ne l’auriez
Article original écrit pour le site www.lesmotspositifs.com Sa propre résilience face aux autres est un grand apprentissage de vie auquel nous sommes tous confrontés au quotidien. Apprendre à se réparer sans se juger c’est à la fois être capable d’accepter les difficultés de sa vie en considérant qu’autrui est là pour m’aider et en même temps c’est être capable de rester relié à soi sans se trouver sous le pouvoir d’autrui et donc sans se juger davantage. On saisit alors toute la nuance du pouvoir des autres sur notre chemin de résilience. Arriver à être dans un processus relationnel nous permettant de nous guérir, de nous construire au travers de nos souffrances tout en étant avec les autres dans une relation saine et résiliente serait l’équilibre parfait. Mais cela n’est pas toujours évident et on se rend vite compte que nous pouvons être de véritables pantins dépendants du regard des autres et remettant ainsi en leurs mains totalement notre guérison. Comment alors arriver à se réparer, se guérir sans être écrasé par le pouvoir des autres, sans être dans ce mouvement du jugement que nous nous appliquons à nous-même sans cesse? Le pouvoir du jugement des autres sur notre guérison émotionnelle Force est de constater que le pouvoir des autres dans notre résilience peut avoir plusieurs dynamiques éprouvantes parfois et nous freiner complètement dans notre guérison. Voici quelques illustrations simples que vous avez sûrement vécues : Quand on est au fond du trou déjà et que quelqu’un appuie encore sur votre tête pour davantage vous enfoncer, comment faut-il faire pour s’échapper de cette emprise des autres sur notre souffrance ? Quand on est en manque de confiance, qu’on doute de nos actes, de nos pensées face à des situations personnelles, émouvantes, voir bouleversantes dans sa vie et que les conseils fusent des uns et des autres, comment faire en sorte de s’en sortir en restant dans son libre arbitre ? Quand on vit des moments douloureux voir traumatisants dans sa vie : séparation, deuils, maladies, injustices, trahisons, abandon, humiliation, rejet, comment dépasser cela sans être dans les jugements de son être et de son âme ? Le jugement d’autrui et le nôtre sont extrêmement toxiques. Ils prennent le pouvoir sur nous-mêmes et nous empêchent d’évoluer. Ce qu’il faut comprendre immédiatement c’est que nos propres jugements sont ceux que les autres nous ont projetés face à notre souffrance intime. Très souvent, celle-ci est le miroir de ce que l’autre voit de lui-même. Le comportement que cela génère en l’autre va être celui de se guérir lui-même. En d’autres termes, l’autre ne va pas être là pour vous aider mais pour s’aider lui-même. Et c’est là que le tourbillon des jugements commencent. Votre famille, vos amis chercheront la plupart du temps à vous aider. A moins d’être avec une personne manipulatrice, l’intention de l’entourage est toujours reliée au fait de vouloir accompagner l’autre dans sa souffrance. Mais l’accompagnement dérive rapidement vers les jugements qui sont des projections de soi sur l’autre. « Il m’a dit : tu vas toujours être malheureux ! J’ai répondu : Si ça te fait plaisir de croire que je suis malheureux, fais-toi plaisir ! Maintenant, laisse-moi le plaisir de croire que tu fais de la projection de ta propre tristesse. »– Francis Machabée L’ami qui vous conseille de faire ceci, ou qui vous dit de ne pas être ainsi, qui vous amène vers des choix, pose inévitablement les fondements du jugement. Il réagit face à notre souffrance comme si c’était la sienne. Cette attitude est profondément humaine voire empathique mais pas responsable. Car elle va générer un tourbillon de questionnements, de jugements envers l’autre, celui qui nous a éventuellement fait mal, envers la situation que nous allons subir plutôt que dépasser. Le pouvoir des autres même s’il n’est pas mal intentionné est tribunal constant pour soi. On écoute les conseils, on acquiesce, puis on se questionne, et on a du mal à revenir à ce qui est vraiment pour moi dans cette souffrance. Le conseil face au pouvoir du jugement c’est donc d’écouter votre entourage, de rester dans cette connexion relationnelle car nous en avons besoin mais surtout de comprendre que l’autre va voir en votre souffrance la sienne et qu’il va se guérir d’abord lui-même. Mais alors me direz-vous : et moi alors comment je fais pour rester dans ma propre résilience avec les autres sans le jugement ? Pour cela, il faut aller sur le chemin de nos blessures. Il faut aller à l’intérieur de sa vie, de son âme pour se comprendre et ensuite se réparer sans ce jugement ineffable. Les 5 blessures de l’enfance Nous sommes tous des êtres résilients et très puissants. Il n’y a aucune raison à ce que vous n’arriviez pas à vous sortir des difficultés de la vie même des pires traumatismes car rien n’est inné et tout s’acquiert. Oui il y a des environnements plus favorables, oui notre cœur blessé peut aussi être fatigué et en avoir ras-le-bol de souffrir encore et encore. Cependant, nous sommes tous capables de nous réparer et sans se juger. Simplement en acceptant et en comprenant que nous sommes faits de 5 blessures, qui vont générer sur notre chemin de vie nos épreuves, nos douleurs, nos traumatismes. Je ne suis pas en train de dire que tout est écrit sur notre parchemin de vie mais j’apporte la connaissance que nous sommes tous des personnes marquées et nourries de 5 blessures et que nous avons tous le rôle de les comprendre pour les dépasser et faire justement en sorte que ces dernières ne deviennent pas un fardeau mais un levier d’élévation pour être dans une résilience puissante. Ces blessures ont le pouvoir d’évoluer avec vous. En effet, au départ, vous serez dans la dépendance de leur identité et vous développerez des comportements face à celles-ci puis au fil du temps si vous oeuvrez avec elles, vous aurez une toute autre attitude, vous apprendrez à vous en libérer et donc à ne plus générer des jugements des autres et envers vous-même. Voici les 5 blessures de l’enfance : La blessure de l’abandon : nous
Nous avons tendance à trouver les solutions à nos problèmes à l’extérieur de nous-même alors qu’il s’agit plutôt d’ouvrir notre porte intérieure. Quand on est dans une histoire d’amour, il faut garder à l’esprit pour rester dans la conscience de soi, de toujours laisser ouverte cette porte. En effet, sans que la relation ne soit pour autant étouffante, nous avons tendance à voir chez l’autre la solution à nos manques, la réponse à nos inquiétudes. C’est alors vers l’extérieur que nous nous tournons. Finalement notre partenaire devient une sorte de tuteur à nos épreuves de la vie. Or un partenaire d’amour n’est pas là pour cela. Votre relation a besoin d’être nourrie par deux personnes existantes qui ont appris à ouvrir leur porte intérieure c’est-à-dire à être connectées à leur espace du coeur. La porte intérieure c’est celle qui contient votre étincelle, votre âme éveillée. Cela vous paraît simple à lire car finalement on voudrait tous atteindre cette capacité à rester connecté à notre espace du coeur tout en aimant l’autre. Mais alors où se situe la difficulté à ouvrir cette porte intérieure dans la relation d’amour? Pourquoi sommes-nous en quelque sorte absorbés par l’extérieur de la relation? La difficulté qui prend sa place chez l’homme et chez la femme est celle de la peur. Nous avons sans cesse cette peur qui nous ronge, cette angoisse de ne plus être aimé. Alors on cherche à l’extérieur la solution à notre état et on va plonger dans les bras de l’autre. Pourtant c’est bien dans ce creux de la vérité de notre peur, de notre existence et de nos propres blessures qu’il va falloir mettre nos mains pour aller creuser plus en profondeur.La réponse à notre amour n’est pas en l’autre. L’autre n’est pas là pour vous offrir vos parts manquantes. Votre relation doit être une complétude et cette dernière ne s’atteint que dans l’ouverture de la porte intérieure. Cette porte intérieure de votre coeur, celle que vous avez parfois laissé fermée par peur qu’on vous la claque en pleine face, par peur qu’on vous la ferme définitivement. Oui ouvrir la porte intérieure c’est laisser entrer à l’intérieur de soi tous ces souffles perdus, blessés et heureux qui font de moi qui je suis. Ouvrir notre porte intérieure pour mieux aimer son partenaire. Oser dire ce que nous ressentons. Oser toucher ensemble parfois le château de cartes qui s’écroulera parce que ça ne se passe pas comme prévu. Quand on décide d’ouvrir sa porte intérieure à son amour de vie on décide de ne plus la fermer, on la laisse ouverte à l’inattendu, l’inconnu qu’est ce mystère de la vie. Et finalement de quoi avez vous peur? De cette incertitude? De ce silence inconnu? Lorsqu’on décide d’ouvrir sa porte intérieure à celui ou celle qu’on aime, on entre sur les sentiers de la vie, sur les chemins rocailleux qu’on n’avait pas choisis. Mais où finalement l’aventure permet à la relation d’exister pleinement dans son espace du coeur. Le coeur n’est pas un lieu confortable, il est un espace vivant en mutation constante. Ouvrir notre porte intérieure pour mieux aimer c’est trouver en quelque sorte la voie de l’étreinte qui ne se limitera pas à la rencontre charnelle mais qui témoignera de la beauté relationnelle entre deux êtres si vulnérables et si forts aussi.
Être en harmonie avec soi est un chemin d’apprentissage. Il est des instants dans sa vie où on aimerait juste se dire que tout cela était normal. Mais les épreuves de vie peuvent être bouleversantes. Et il faut savoir alors se réparer sans se juger. La restauration de son être après les douleurs peut être lourde de sens et coûteuse pour trouver le diapason de notre vie. Alors il faut toucher une certaine sagesse. Mais quand ce mot sagesse à lui tout seul nous met dans un jugement de nous-même. Pourquoi me réparer ? Peut-être que je mérite cela? Peut-être que finalement je ne suis pas une si bonne personne que cela? Ces jugements détruisent notre état d’âme, rendent pénibles la moindre de nos actions ou de nos pensées. A force d’entretenir la volonté de faire ou d’avoir toujours plus, cela nous emmène dans une perte de notre être. Dans ce processus nous oublions de cultiver notre capacité à agir dans notre vie en harmonie avec notre être et le monde qui nous entoure.Il est une sagesse d’ailleurs pourtant qui dit qu’il faut se réparer sans se juger.Et dans la réparation il y a l’acte d’amour qui ouvre notre coeur. Cette ouverture nous amène alors à retrouver le lien avec qui nous sommes dans le monde et face aux autres. Si cette porte n’est pas poussée alors commencent les jugements que nous laissons venir à nous-mêmes. Nous nous effaçons et perdons l’énergie de notre centre. La sagesse du HOZHO des indiens Navajos a de quoi nous inspirer pour rester dans notre essence de la réparation humaine. Le HOZHO désigne le symbole d’un cercle dans lequel se trouvent la beauté, la joie, l’amour, la prospérité, la conscience, la santé, l’harmonie et l’humour. Tant que nous sommes reliés à cela alors nous sommes dans la résilience de notre réparation d’homme et de femme. Nous sommes pour les indiens Navajos, symboliquement dans le passage entre ciel et terre, dans ce lien permanent que la nature nous a offert. Il ne s’agit pas de parler de spiritualité ici mais bien de revenir au coeur du cercle. Si nous sommes étirés par les épreuves de notre vie, il faut se concentrer sur le cercle. Et c’est là que le cheminement de la réparation peut avoir lieu sans le déséquilibre lié à nos jugements qui nous sabotent et nous font sortir du cercle. C’est un symbole fort de sens pour celui qui veut se réparer en conscience. Cela relève d’une psychologie positive et non spirituelle. Ce n’est pas l’univers qui va agir pour vous mais bien vous-même qui allez comprendre le principe de la voie du HOZHO. Si une souffrance apparaît, si un jugement apparaît, si une dualité nous confronte, si un traumatisme nous hante, ON NE JUGE PAS. ON INTEGRE. Se préoccuper des jugements c’est se détourner de son centre. Se réparer sans se juger c’est revenir à son unité, à son centre, à son cercle de vie, à son coeur d’âme. Il ne s’agit pas de faire un focus sur ce qui ne va pas et d’en rajouter mais plutôt d’aller dans la création de son unité. On cherche les moyens pour l’atteindre. Se réparer sans se juger c’est retirer de son chemin notre propre ennemi juge de nous-même. C’est une paix avec soi et c’est tellement humain de vouloir s’entourer pour y arriver. Quand les autres sont là pour nous accompagner alors la réparation restera dans le cercle mais si les autres sont dans le jugement alors le cercle n’existe plus. C’est la dysharmonie de la guérison.La résilience est une voie de la beauté de son être. Revenir à son être originel celui du centre, celui du coeur c’est se réparer, se guérir sans se juger. Nelly
Prendre la décision de se séparer de son partenaire quand une famille est construite impose des conséquences émotionnelles pour chaque membre qui la compose: enfants, papa, maman, grands-parents, tata, tonton etc. Il n’est jamais facile de rompre avec son conjoint quand il y a des enfants dans cette histoire d’amour. Alors comment y arriver? Comment ne pas culpabiliser de ce choix de vie? Comment aider chacun à continuer son chemin? Quelques soient les circonstances d’une séparation amoureuse, l’enjeu est de taille lorsque les enfants sont au coeur de la famille. Vous passerez par de grandes questions, vous avancerez, vous reculerez.Et puis viendront les jugements des personnes extérieures et le poids de la culpabilité. Quoique vous ferez: partir pour soi, partir pour aimer quelqu’un d’autre, partir parce que vous n’en pouvez plus, partir pour vous protéger, toutes ces raisons vous appartiennent, et de toute façon il y aura toujours des personnes pour vous critiquer, ne plus vous aimer et ne plus prendre de vos nouvelles. Car celui qui part, dans l’inconscient collectif on le considère comme celui qui va bien, celui qui n’a pas besoin d’aide ou bien celui qu’on doit rayer de sa vie car il a fait mal à l’autre. Une chose est certaine, personne n’a le droit de vous juger. Ne laissez pas ces attitudes extérieures négatives vous envahir. Et je défie quiconque d’agir dans une rupture amoureuse selon le meilleur mode d’emploi.Quand on prend cette décision de partir, j’ai envie de dire qu’on fait comme on peut et surtout comme on le sent. On ne pense pas forcément à protéger l’autre à ce moment-là, il y a quelque chose de plus fort qui naît en nous. Et plutôt que de mentir ou de faire les choses à moitié, on agit jusqu’au bout, on veut tourner la page. Très souvent, le point du rupture avec son conjoint frôle la question de survie. On pense à soi d’abord et même s’il y a des enfants. Les enfants ne sont pas les êtres qui vous font vivre. Il faut retirer cela de votre esprit. Ce ne sont pas eux qui vous réalisent. Mais c’est bien vous uniquement qui arriverez à atteindre votre accomplissement de vie. Les enfants c’est une question d’amour, c’est dans le coeur. Et ça n’a rien à voir. L’amour pour son enfant reste inaltérable. Mais quand on est au coeur de la famille avec les enfants, on pense d’abord à eux, on se dit qu’on n’ a pas le droit de prendre cette décision. On pense que pour leur bien-être c’est finalement la bonne décision de rester dans ce foyer même si au fond de nous notre coeur devient aride et nourri de peurs, de mensonges et de non dits.Alors, oui la rupture est un véritable tsunami dans l’intimité de l’amour.On a du mal à y croire. On se dit que c’est un cauchemar et qu’on va bientôt se réveiller mais très rapidement il faut revenir à la réalité. Cette réalité de la famille qui est là et qui ne peut tomber dans l’oubli. La culpabilité liée à votre décision n’a rien d’une pleine présence à soi. Car toutes les personnes qui vous jugeront, qui s’éloigneront même de vous en disant qu’ils ne vous reconnaissent pas ni dans votre choix, ni dans vos actes, ne sont que leurs propres projections de ce qu’ils ne sont pas capables d’assumer. Et par conséquent cette culpabilité ne doit pas vous envahir. Le chemin de chacun est libre. Et ce qu’il faut garder à l’esprit c’est que votre vie vous appartient et que les effets collatéraux dans une séparation sont inévitables mais vous avez le droit de refaire votre vie, d’aimer quelqu’un d’autre, de prendre un autre virage. La vie n’est pas linéaire. Mais alors comment dépasser cela et ne pas rester dans cette rancoeur mutuelle de celui qui en veut et de celui qui se sent coupable et donc aider chacun à avancer? Accepter et pardonner. Il y a celui qui prend la décision de se séparer. Il arrive que cela soit une décision commune mais ce n’est pas souvent le cas.Et puis il y a celui qui reçoit cette décision avec surprise, le coeur en effroi et où le temps s’arrête. C’est ce que j’ appelle le traumatisme glacial. Le coeur encaisse et l’autre devient un bourreau face à la victime.Et c’est dans ce ressenti que les choses se compliquent dans la séparation. La rancoeur, la colère, la douleur, et cette volonté de se raccrocher aux enfants bouleversent l’ordre de la vie qu’on pensait établie et rassurante.Ceux qui resteront dans cette dynamique éteinte et aucunement dans le mouvement de la vie ne dépasseront pas ce traumatisme de la rupture et emmèneront inévitablement les enfants dans la tourmente. Et cela peut s’avérer dramatique. On met toute la culpabilité sur la personne qui a pris la décision et l’enfant se construit dans ce sentiment d’adulte incapable de conjurer la souffrance. Vous l’aurez donc compris, il est nécessaire d’accepter ce qui vous pèse. Cela prendra du temps mais il faudra être un adulte responsable et dépasser cette blessure qui est venue réveillée vos sentiments les plus enfouis qui vous appartiennent. Une chose doit être clarifiée: Ce n’est pas la personne qui provoque la rupture qui crée la souffrance mais bien tout ce que la séparation éveille dans votre coeur d’adulte et celui de votre enfant intérieur que vous avez laissé en sourdine. Chacun est libre de partir, chacun est libre d’exprimer ce qu’il a en lui.Et viendra alors le temps du pardon en amour. Ce sont souvent les enfants qui nous emmèneront sur ce chemin du pardon. En effet, ils ont cette capacité du don inconditionnel du pardon. Pourquoi en vouloir indéfiniment à la personne qui part ? Pourquoi rester dans la rancoeur? Pourquoi penser que si on en veut à la personne, quelque part on se venge en espérant qu’elle se trompe sur ses choix? Bien évidemment, je ne dis pas qu’il faut pardonner l’impardonnable qui selon moi reste la violence physique et
Article original écrit pour le site : www.lesmotspositifs.com Il y a les personnes dures et celles qui sont tendres avec leur vie. La tendresse est plus forte que la rigidité. Elle a cette capacité alchimiste de mélanger la puissance et la légèreté, d’unir la vulnérabilité et l’intelligence émotionnelle. Les personnes tendres seront plus résilientes que les autres face aux traumatismes de la vie. Qui sont ces personnes tendres ? En faîtes-vous partie ? Et comment font- elles pour être plus résilientes que les autres ? La tendresse est un mouvement vivant. La tendresse est l’atout résilience. Elle est bien plus résistante que la dureté. Elle est cette image du roseau qui malgré la force des vents, se laisse courber sans jamais se détacher de son sol. Dans la fable d’Ésope, le roseau et l’olivier parlent de leur résistance, de leur endurance. L’olivier critique le roseau en le qualifiant d’impuissant. Mais c’est l’olivier qui dans la tempête se casse par la violence du vent tandis que le roseau lui a résisté. Ce dernier a été certes secoué, remué, bouleversé dans tous les sens mais il est toujours là enraciné. Il faut donc savoir céder aux circonstances et comprendre le mouvement qui a eu lieu. La tendresse est l’alliée de la résilience. Elle accompagne le mouvement, elle caresse les pleurs, elle caresse les colères, elle caresse les souffrances et guérit sans jamais faire disparaître la cicatrice. La tendresse apaise, la tendresse rentre dans les blessures et les accompagne en soufflant l’amour vivant. La tendresse est un mouvement humain et vivant. Elle ne se fige jamais. Elle ne s’arrête jamais. Elle marche parfois en avant, parfois en arrière mais elle continue et ne quitte jamais le chemin. Qui sont ces personnes tendres et résilientes ? En faîtes-vous partie ? L’attitude de la personne tendre. Tout vient de notre attitude et de notre intelligence psychologique face à la vie qui va déterminer notre comportement humain et notre résilience. Cette résilience ayant cette capacité d’affronter les situations difficiles et conflictuelles. Il y a ceux qui subiront, il y a ceux qui se battront encore et encore, il y a ceux qui seront dans la vengeance, il y a ceux qui détesteront, il y a ceux qui seront des victimes et il y a ceux qui se placeront à l’intérieur d’eux-mêmes. La tendresse vient d’abord de notre capacité à aller à l’intérieur de soi pour analyser ce qui nous met face aux difficultés de la vie voir face à de grands traumatismes qui nous suivront durant tout notre chemin. En effet, il s’agit de faire cette analyse intérieure plutôt que de trouver les réponses à l’extérieur. La personne tendre est capable de faire cette introspection. Elle trouve la cause des problèmes et il faut donc accepter d’aller dans sa fragilité intime, il faut accueillir ce qui sera désagréable en soi. La personne tendre est remplie d’obscurité et de lumière. Car la tendresse est un voyage dans les sens. La tendresse côtoie la douceur la plus terrible parfois. Elle vient confronter la lumière et l’ombre pour pouvoir donner ce qui lui correspondra dans un équilibre pas toujours facile à mesurer. La personne tendre vit ses émotions avec sincérité. Elle sait accueillir et apprend à rester calme dans les situations difficiles. Elle va vivre le mouvement traumatique avec intelligence émotionnelle. Dans le chaos, elle ne s’effondrera pas, elle trouvera une vague de sérénité en laissant couler et partir ce qui doit. La tendresse ce n’est pas occulter la réalité. La tendresse est une actrice confiante. La personne tendre restera dans sa vie coûte que coûte, fera les choix qui l’éloigneront aussi de certaines personnes qui ne sont pas ouvertes au mouvement de la vie. La confiance est donc un atout primordial dans la personne tendre résiliente. Les personnes tendres sont des empathes responsables, elles comprennent pourquoi elles en sont là avec les autres, elles se mettent dans le ressenti des émotions et cherchent à accompagner sans prendre à charge mais en mettant chaque personne qui se trouve dans la situation traumatique, dans une responsabilité de connivence et non d’opposition, dans une responsabilité d’action et non de soumission. L’attitude de la personne tendre prend sa source dans la motivation personnelle. En effet, certains vont trouver le cœur de leur motivation dans des défis et des ressources extérieures qui nourriront leur espace pour s’imposer et continuer le chemin, mais les personnes tendres vont chercher leur motivation à l’intérieur d’elles-mêmes. En effet, elles vont trouver en elles ce qui va pouvoir conjurer le traumatisme et leur apporter une satisfaction nouvelle, autre qui va par conséquent nourrir leur espace pour être présent dans leur douleur, dans leur mémoire. Trouver cet espace suspendu entre blessure et guérison. Seul un cœur tendre et des mains libres sauront trouver cet espace inconnu pour cheminer aussi avec le mot joie même si le cœur est blessé profondément. Si vous faîtes partie de ces personnes tendres, il y a une chose à laquelle vous serez très attentif dans votre capacité à dépasser les traumatismes de la vie : vous resterez un homme, une femme, un enfant aussi et vous ne vous considèrerez pas comme un super héros. La résilience et la tendresse sont un couple d’humilité. Une personne résiliente est humble et elle n’oublie jamais comment elle est montée jusqu’en haut de la montagne. Elle ne se pose pas la question du pourquoi mais plutôt du comment. Une personne qui ne ressent pas la tendresse, n’a pas envie d’être tendre, elle va toujours ressasser le pourquoi des problèmes sans jamais sortir de ce cycle. Elle s’accuse et reproche aussi aux autres ce qu’il se passe alors que les personnes tendres et résilientes vont chercher comment gérer cette situation. Elles ne vont pas plier sous l’angoisse mais au contraire trouver la réponse pour sortir de là. Et c’est bien dans cette attitude que tout l’état de résilience va se jouer. Tout le monde a cette capacité de résilience. Il n’y a rien d’inné. C’est un apprentissage qui s’acquiert au fil du temps. Il y a
Quitter une situation qui nous est chère, c’est aussi dire au revoir à quelqu’un qu’on aime encore ou qu’on a tellement aimé au plus profond de soi. Il arrive alors que l’on frissonne à certains moments de sa vie, qu’on aie le vertige et qu’on aie envie de pleurer car on ne sait pas où on en est. La tristesse n’a pas forcément de coupable. Elle arrive au corps de son être et elle dialogue avec nous pour nous ouvrir les yeux à ce qui doit partir même quand l’amour est là encore. Quitter une situation qui nous est chère est une décision douloureuse C’est le coeur en tristesse et en solitude que les petites morts de notre vie arrivent. Et c’est là que viennent les décisions les plus bouleversantes aux repères qu’on avait tellement l’habitude d’avoir. Ça vient bouleverser tous les moments inscrits au temps, tous les sourires par évidence, tous les projets qui se dessinaient.Quitter une situation qui nous est chère est une décision douloureuse qui pourtant peut s’avérer nécessaire.Il arrive que dans votre vie vous êtes tellement attachés au bonheur des autres et du cocon que vous créez dans votre famille que vous oubliez. Oui vous oubliez ce qui est. Au fil du temps cela devient des situations qui nous sont essentielles, qui semblent répondre au profond équilibre de votre vie. L’amour se faufile entre les interstices du quotidien et des extraordinaires émotions que les enfants peuvent vous procurer. Et puis un jour, il y a cette petite mort qui se fait sentir. Une odeur qu’on n’ a pas l’habitude de sentir, une odeur qui laisse un goût étrange dans le coeur. On se dit que c’est un nuage. Que ce nuage est de passage, alors la situation qui nous est chère continue son installation et on s’invente des repères nouveaux, on vit très bien l’apparence quand on aime la personne avec qui on est , quand on voit ses enfants heureux, épanouis dans une maison où tout résonne dans leurs chants et leurs mouvements. Et puis la petite mort vient cette fois-ci souffler au creux de mon cou. Cette fois-ci j’ai eu froid, je ne vous le cache pas. J’ai eu le sentiment que cette parole évanescente avait certainement dû côtoyer avec les inconnus de ceux qui me regardent vivre de je ne sais où.J’ai eu froid et j’ai fini par me mettre des foulards autour du cou. Quitter une situation qui nous est chère, c’est aussi retrouver sa voie. J’avais toujours froid et j’en ai perdu ma voix. Oui j’en ai perdu ma voix jusqu’à finalement comprendre que j’avais perdu ma voie, mon chemin.Alors vous savez quand on se couvre le cou de peur que cette petite mort revienne vous souffler dans le cou, on commence à partir, à s’évanouir au fond de soi. On commence à réunir ses mains vers son coeur et à éprouver le besoin d’entendre ce que cette petite mort veut nous dire.Je n’ai pas tout compris tout de suite car une situation chère est remplie d’amour. On s’aime au travers de l’amour que l’on porte aux autres. Et ça nous va si bien les situations chères. On aime cet amour encore dans notre coeur et ça nous comble. Et si ce souffle venait me dire que l’amour revient à mon propre souvenir de l’amour de soi car je l’ai perdu pour les autres. Mon coeur a toujours aimé profondément les êtres auprès de moi. J’ai semé des bouts de mon coeur dans chacune de mes relations avec beaucoup de sincérité. Que ce soit enfants ou compagnon, la place à l’amour existe au plus profond de l’âme. Dire au revoir à la situation qui nous est chère Mais il y a cette fois de trop où j’en ai eu assez de porter des foulards où j’en ai eu marre de ne pas parler, où j’ai dit à la petite mort qu’as-tu à me dire finalement. Et c’est là que j’ai pris conscience qu’il fallait partir. Qu’il fallait tout simplement revenir à ce qui est. Et qu’est-ce que le verbe être.Alors j’ai quitté une situation qui m’est chère et encore aujourd’hui le vertige me prend car quand on meurt de petites morts, il faut apprendre à renaître. Et quand on accouche au monde, il n’y a que votre souffle qui vous tiendra en vie coûte que coûte. Quand on quitte une situation chère à son coeur, on ne quitte pas des personnes pour ne plus les aimer car l’amour dans notre coeur a son existence; cependant on quitte son être au travers de cet environnement qui n’est plus le vôtre. On laisse un amour en abandon qui ne nous correspond plus. A lire: Le coeur n’aime pas la solitude Pouvoir regarder son intériorité et se dire qu’il y avait besoin de laisser mourir tant de choses, tant de brûlures, de blessures émotionnelles au corps et au coeur. Ces sensations de ne plus pouvoir revenir en arrière, ces sentiments de ne plus rien tenir, posséder et se retrouver démunie de tout. Alors je décide d’accueillir ces petites morts et quitter cette situation qui m’est chère Je ne demande pas à ce qu’on le comprenne ma décision car les petites morts ne tuent pas les autres. C’est à vous de les gérer. Oui, elles peuvent faire souffrir d’autres personnes, elles touchent la vie de celui qui sent l’odeur et le souffle de la petite mort, mais aussi la vie de ceux qui font partie de ces situations chères. Alors c’est à ce moment-là que vous vous sentirez seul, infiniment seule car peu de personnes comprendront votre décision. On y cherchera toutes les explications possibles, toutes les raisons possibles. On vous verra comme une égoïste, une irresponsable. On ne vous reconnaîtra plus. On ne vous comprendra plus, on vous jugera aussi. A lire: Comment être résilient face aux jugements des autres. Pour peu que vous renaissiez dans une autre forme d’amour et là c’est le tremblement de toutes les âmes autour de vous qui font partie