L’amitié, véritable trésor de la vie, est l’un des liens les plus précieux que nous puissions tisser. Elle transcende le temps, dépasse les épreuves, et parfois même les distances. Pourtant, si toutes les amitiés laissent leur empreinte, celles nées dans l’enfance possèdent une saveur particulière. Ce sont ces amitiés fondatrices, empreintes d’innocence et de spontanéité, qui forgent notre manière d’aimer et de nous relier aux autres. Le roman Elle, lui et la Mer d’Hélène Appert illustre avec brio cette essence unique de l’amitié, tout en explorant ses complexités et sa résilience face au passage du temps. L’amitié : un miroir de nous-mêmes À travers le parcours de Merryl et de ses amis, le livre montre à quel point l’amitié est un miroir de nos propres évolutions. Quand nous sommes enfants, nos amis deviennent nos premiers complices dans la découverte du monde. Ensemble, nous affrontons les vagues de la vie avec insouciance, forgeant des souvenirs qui deviendront des points de repère dans notre existence. Ces souvenirs, que Merryl redécouvre en retournant à Bellavista, nous rappellent que l’amitié est aussi un espace de vulnérabilité partagée. Ces instants où nous avons osé être nous-mêmes, sans peur d’être jugés, laissent une empreinte indélébile. Jeff, Almira et les autres ne sont pas seulement des personnages secondaires dans la vie de Merryl : ils sont une partie intégrante de son identité. Chaque éclat de rire, chaque promesse faite sous un ciel étoilé, chaque moment de doute partagé sur la plage a contribué à construire la femme qu’elle est devenue. Les saisons de l’amitié : un cycle inévitable Mais comme les marées qui vont et viennent, l’amitié suit un cycle. Certaines relations résistent au temps, s’approfondissent et s’adaptent aux évolutions de la vie. D’autres s’étiolent, laissant derrière elles un doux mélange de nostalgie et de regret. Dans Elle, lui et la Mer, le retour de Merryl dans son village natal met en lumière cette vérité universelle : si les liens d’amitié peuvent s’estomper, leur impact, lui, reste intact. Ce roman aborde aussi la question des amitiés brisées. Parfois, ce sont les non-dits, les malentendus ou les drames imprévus qui fissurent ces liens autrefois indestructibles. La disparition d’un des membres du groupe, centrale dans l’intrigue, devient le catalyseur d’une introspection collective. Elle met à nu les tensions latentes, les douleurs enfouies et les chemins divergents que chacun a empruntés. La mer : une métaphore de l’amitié La mer, omniprésente dans le roman, agit comme une métaphore puissante de l’amitié. À la fois immuable et changeante, elle symbolise la profondeur et l’imprévisibilité des liens humains. Parfois calme et apaisante, elle offre un refuge. Parfois agitée, elle rappelle que l’amitié, comme la mer, peut être tumultueuse, exigeante, et même destructrice. Les personnages du roman trouvent dans la mer un écho à leur propre existence. Elle est le témoin silencieux de leurs joies et de leurs peines, mais aussi le ciment qui les unit malgré les épreuves. De la même manière, nos propres amitiés sont souvent façonnées par un « lieu », qu’il s’agisse d’un quartier, d’un café, ou d’un rivage, où les souvenirs se cristallisent. Pourquoi l’amitié est-elle si essentielle ? L’amitié, au-delà des mots et des souvenirs, répond à un besoin humain fondamental : celui d’être compris et accepté. Elle est un espace où nous pouvons exprimer nos vérités sans filtre, un lieu de réconfort face aux aléas de la vie. Mais elle est aussi une école de la vie. Elle nous apprend l’écoute, le compromis, et parfois, le pardon. Dans un monde où les relations peuvent sembler de plus en plus superficielles, les amitiés profondes et durables deviennent un ancrage essentiel. Elles nous rappellent que l’authenticité et la confiance ne se trouvent pas dans la quantité, mais dans la qualité des liens. Redécouvrir l’essence de l’amitié à travers le roman Elle, lui et la Mer nous invite à réfléchir sur nos propres relations. Quels sont les amis qui ont marqué notre vie ? Quels souvenirs, parfois enfouis, refont surface lorsque nous fermons les yeux et laissons notre esprit vagabonder ? Ce livre est une célébration des amitiés perdues, retrouvées, ou tout simplement transformées. Il nous pousse aussi à renouer avec notre propre Bellavista, ce lieu imaginaire ou réel qui contient l’essence de nos liens les plus précieux. Peut-être est-ce une maison, une plage, ou même un simple banc de parc. Là où les éclats de rire, les promesses, et les silences complices continuent de résonner, malgré les années. En somme, ce roman est une ode à l’amitié, cette force invisible qui nous construit, nous bouleverse et nous accompagne, comme une mer éternelle qui, bien que changeante, demeure toujours présente au fond de notre cœur. Pour vous procurer le roman d’Hélène: Elle, lui et la mer
L’AMITIÉ PEUT-ELLE ÊTRE UN LIEN D’AMOUR ? FRIENDZONE OU LIBERTÉ DES CŒURS ? 1 MOT D’AMOUR À PARTAGER AVEC SON AMI(E) L’amitié et l’amour. Deux sentiments qui portent en eux le même mot : AIMER. L’amitié est le premier lien affectif que nous rencontrons dans notre vie en dehors de la famille. Elle a donc un rôle essentiel socialement parlant. Elle nous met dans un lien en tant qu’individu face à une autre personne. Un lien dont nous avons besoin et qui va se construire à deux. Pourquoi certaines amitiés sont-elles si fortes, si profondes à soi, si engagées mais aussi si troublantes ? On qualifie l’amour et l’amitié dans deux zones. Si les sentiments pourraient se confondre, la limite déterminante à ne pas dépasser pour la société serait qu’en amitié il ne peut y avoir une attirance physique. Mais alors y a t’il nécessairement ce qu’on appelle une friendzone dans ses relations amicales ? En quoi consiste cette friendzone ? Est-ce qu’une histoire d’amitié est elle nécessairement sans sentiments d’amour, sans connexion des corps et des cœurs ? Y a t’il une limite ? Une vérité à comprendre ? Quand je t’ai au téléphone Quand on s’écrit Quand on se comprend Quand on est complices Quand on s’aime. Parce que parfois mon ami j’ai envie de te dire : je t’aime. Mais alors est-ce si ambigu, dois-je me priver de te témoigner mon cœur ? Cette proximité si douce qui me comble tant. L’amitié est amour. L’amour est amitié. L’amitié, un lien mystérieux d’âme à âme L’amitié est ce premier lien de vie extérieur au cercle familial lorsqu’on est enfant. Il est essentiel pour son développement personnel car il est une source de richesse pour se comprendre et accueillir l’autre. Il semblerait que l’amitié est une source inépuisable quand la relation entre les deux personnes est riche d’échanges, de sincérité. L’amitié permet un dévoilement de son identité sans crainte. L’amitié est une vie en soi, une régénérescence infinie qui s’ouvre à l’autre en se faisant l’écho de sa propre intimité. L’ami(e) écoute et accueille sans projections. C’est cet amour qui pourrait se qualifier d’inconditionnel. Le lien amical revêt alors des valeurs communes telles que l’écoute, la bienveillance, l’empathie et la tendresse. Dès lors que la confiance s’est installée entre les deux personnes, la relation se crée et se construit. Cela implique donc très rapidement l’envie de partager, et d’être ensemble. Allons plus loin dans la force de la relation d’amitié. C’est un mystère d’amour car certaines amitiés sont quasiment fraternelles. Elles touchent l’émotion d’amour, entrent dans le cœur et ouvrent une porte en soi qui impulse et fait résonner le sens de la vie. C’est-à-dire que l’ami(e) est capable de vous faire sentir votre propre existence. Votre « MOI ». Cette vérité sur soi est éclairée par ce lien, cette relation véritable. Comment sentons nous alors ce soleil de la vérité ? Tout simplement dans le cœur. Car la relation d’amitié n’est autre que la perception de notre soleil intérieur. Ce soleil intérieur qui grâce à l’AMI( E) devient un soleil de vérité. Le lien est là, la relation est là. Et nous pouvons nous entendre, nous faire briller réciproquement. Ces relations sont uniques et on les sent très profondément en soi lorsqu’on reconnaît son ami ( e) d’âme. Cette rencontre peut être troublante et émouvante. Et c’est là que quelque chose d’autre peut se passer dans le lien d’amitié. Jusqu’où sommes nous alors capables d’aller dans le lien d’amitié ? Y a t’il une limite à ne pas franchir ? Friendzone ou liberté des cœurs ? La friendzone se qualifie lorsque votre ami( e) souhaite rester dans la zone amicale sans envisager le rapprochement sexuel. Entre friendzone, freezone, sexzone….le choix peut paraître une peu étrange et limitant. En effet, si on s’en tient à ce qu’est une relation entre deux personnes, on peut comprendre aisément que parfois la zone peut devenir un peu floue et alors ? Ai-je envie de vous dire ? N’est-ce pas là le mouvement de la vie dont je parlais plus haut. Et si l’amitié et l’amour étaient étroitement reliés par l’écoute de son cœur et par tout simplement l’accueil de ce que nous sommes, notre intimité commune, personnelle et qui appartient à notre histoire. Ne serait-il pas juste de parler de liberté des cœurs plutôt que de friendzone dans nos relations d’amitié ? Entre deux femmes, entre deux hommes, entre un homme et une femme , l’amitié crée ses propres limites construites sur le commun de tout le monde pourtant c’est une relation qui vit, qui vibre. Et nous avons besoin de différentes relations qui éclairent notre vérité intérieure. Les limites ne permettent pas cette ouverture d’esprit, cette ouverture d’âme. Comment l’amitié peut-elle être sans aucun doute une merveilleuse alchimie des corps et des cœurs ? Une amitié en cœurs et en corps. Entre l’ami (e) amant (e) en secret où vous n’osez pas vous lancer dans l’acte d’amour, l’ami ( e) fusionnel (le) où pas une journée ne passe sans nouvelles de lui, entre l’ami ( e) câline avec qui vous aimez vous enlacer et faire arrêter le monde, l’ami (e ) confiance qui vous fait croire en vous, que de qualificatifs que nous pouvons éprouver , rencontrer dans notre vie parce que nous en avons besoin. Faire le tri dans tout ça et savoir ce que sera l’amitié entre vous et l’autre personne, ce n’est donc pas toujours facile. Peut-on cloisonner l’amitié dans le platonisme et l’amour dans la vague érotique où seule l’attirance des corps serait donc la différence ? Comment dans sa tête arriver à tout séparer. Ce déterminisme des relations pourrait limiter la liberté des cœurs et empêcher l’évolution de sa personne, voire éteindre la profondeur de son âme. Sigmund Freud dit que l’amitié se nourrit de notre libido narcissique celle qui est tournée vers soi et vers les autres et donc vers l’hétérosexualité, l’homosexualité. Nous sommes des êtres bisexuels. L’amitié se nourrirait de cette libido. La