Article original écrit pour le site www.lesmotspositifs.com Les jeunes, ces âmes blessées au destin brisé vont-ils s’en sortir après le covid, après la guerre ? La période que nous vivons est lourde, voire traumatisante en changements. Elle va certainement laisser la place à une transformation profonde et intérieure pour chacun d’entre nous. Mais elle va toucher plus profondément la génération plus jeune. Olena 17 ans est arrivée en France avec deux autres camarades. Elle a laissé sa famille en Ukraine dont son petit frère qui vient de naître. La guerre l’a séparée des siens. Lucie, 15 ans ne veut plus venir au lycée. Elle est enfermée sur elle-même. Le covid l’a coupée des autres. Comment vont-ils s’en sortir après le covid, après la guerre ? Arriveront-ils à se reconstruire après tout ça ? Parviendront-ils à renouer les fils de leur destin pour avancer ? Alors que tant de freins, d’obstacles ont créé des trous dans leur parcours scolaire, social, culturel, et tout simplement relationnel, comment allons-nous pouvoir en tant qu’adultes les accompagner ? Le destin brisé : un traumatisme à surmonter. Les âmes blessées ont les mains lourdes d’émotions. Ils tiennent leurs sacs comme ils peuvent. IIs ont respiré dans des masques pendant 2 ans, ils ont perdu le sens du lien et désormais certains arrivent en ressortissants dans nos pays pour fuir la guerre. Nous parlons du destin brisé des jeunes. Ce destin qui ressemble à celui d’un chaos sans nom qui se déroule en arrière-plan sans que nous puissions agir, les pieds et mains liés. Ce chaos qui petit à petit bouscule et fait tomber les plus jeunes tandis que nous espérons que tout s’arrête et que tout aille mieux. On parle de destin brisé quand tout semble ne plus avoir de futur. Cependant, c’est surtout la rupture avec soi qui entraîne le trouble sur le destin de la vie ? La pandémie, la guerre a entraîné une perte totale de sa place tant moralement que physiquement. Cet auto-deuil est relié à un psychotraumatisme. Aujourd’hui 6 à 10% des personnes vivent un psychotraumatisme. Qu’est-ce que le psychotraumatisme ? Le psychotraumatisme apparaît lorsqu’un individu s’est retrouvé brutalement confronté à une situation et a généré en lui des conséquences psychologiques importantes. Ce sont des souffrances majeures qui peuvent nous paralyser pour la suite. Les déclencheurs d’un psychotraumatisme peuvent être divers : Une séparation brutale Un deuil Une guerre Une violence physique Un isolement forcé (confinement par exemple). Un viol Une violence sexuelle Autant de douleurs et d’épreuves inattendues sur le chemin de la vie qui bousculent l’état normal de la personne. La personne se retrouve en quelque sorte dans un état de sidération et va donc se retrouver bloquée dans une prison intérieure et intime qui va la maltraiter au fil du temps si elle ne trouve pas la porte de sortie. On parle d’état de stress aigu lorsque la réaction au traumatisme est de courte durée. On parle d’état de stress post traumatique lorsque ces troubles s’installent dans la durée. Ce stress peut devenir une pathologie psychiatrique. Nous nous décentrons de nous-même. Il faut savoir que toutes personnes victimes de violence sans exception sont susceptibles de développer de tels troubles. Face à un événement chacun réagira différemment. Un psychotraumatisme dépendra en effet de la façon dont la personne le percevra dans sa vie, dans son histoire. Mais il faut bien distinguer que ces gros chocs traumatiques sont anormaux et ce n’est pas la réaction de la personne qui est à juger. Il est donc important de considérer aujourd’hui la situation dans laquelle nous nous retrouvons face à la pandémie, et face à la guerre déclarée en Ukraine. Oui un sentiment de peur nous envahit, oui en tant qu’adultes nous ne voulons certainement pas cela pour nos enfants. Nous portons une responsabilité mais ce sont surtout tous ces jeunes, ces âmes blessées qui vont devoir apprendre à se reconstruire, à vivre. Nos enfants ont perdu en quelque sorte leurs repères, ces enfants ukrainiens ont vu leurs racines, détruites par les bombes. Leur ancrage vacille face à la vie. Il apparaît alors difficile de redémarrer autre chose sans ces racines. Boris Cyrulnik parle d’ailes cassées lorsque les racines sont coupées, disparues. Dans son livre « Les âmes blessées » cet auteur spécialiste de la résilience nous emmène dans son chemin de compréhension face à la guerre, face à ce monde où il a fallu vivre pour ne pas y mourir. On se met alors quelques instants à la place de ces jeunes qui vivent la guerre dans leur pays et la fuient. Ils sont cette âme blessée qui cherche la liberté. On comprend alors combien ces jeunes auront du mal à refaire pousser dans leur dos de nouvelles ailes. Pourtant, 75% des personnes vivant un choc traumatique vont réussir à dépasser cet événement. Ces jeunes ont subi la pandémie, tourné la page rapidement en enlevant le masque. Ils ont agi comme ils pouvaient. Ces jeunes ukrainiens arrivent, un ordinateur dans le sac et l’envie de faire comme les autres ados dans un établissement : apprendre et continuer. Après le confinement, les jeunes ont raccroché à leur scolarité tant bien que mal les yeux baissés, les rêves parfois éteints, les compétences scolaires abîmées, égratignées par les coupures, et les solitudes face aux apprentissages. Blessés, fatigués, perdus, en proie à d’autres repères dans lesquels leurs larmes sont cachées, leurs cris sont enfouis d’incompréhensions mais leurs cœurs encore bourrés de courage. Les jeunes âmes blessées au destin brisé se créent une nouvelle vie au travers de la guerre. Ils se dessinent un nouveau visage face à l’impensable, face à l’inacceptable, face à l’inattendu définitivement. Ils vivent un traumatisme qu’ils ont appris par la force des choses à dépasser comme ils pouvaient. Certains mieux que d’autres, mais ils l’ont fait. Ils ont reçu les coups et se sont retrouvés face à leur résilience. Ils ont compris qu’on leur avait coupé leurs ailes et que pour continuer il va falloir en faire renaître des nouvelles. Comment vont-ils apprendre à se reconstruire ? Les jeunes au
Article original écrit pour le site www.lesmotspositifs.com Lorsque nous devenons parents, nous n’imaginons pas à quel point ce lien unique d’amour avec notre enfant est puissant et porteur de sens sur notre chemin de vie. Vous avez certainement entendu parler de familles d’âmes, d’âmes sœurs, de flammes jumelles entre autres. Autant de mots qui caractérisent des connexions relationnelles particulières avec des êtres que l’on aime. Si les âmes sœurs et les flammes jumelles sont plutôt caractérisées dans les liens d’amour entre adultes, les familles d’âmes relient les frères, les sœurs, les parents, les enfants. Chaque lien d’âme a une orientation consciente et révélatrice sur notre parcours personnel. Lorsque les âmes sœurs se rencontrent et s’unissent, elles viennent développer une expérience unique et fondamentale pour notre développement personnel. Elles mettent en lumière toute notre force d’être en relation d’amour avec quelqu’un. La relation entre âmes sœurs n’est pas forcément simple et peut éveiller en nous beaucoup de blessures dans cette adversité qui peut devenir un duo incroyable. La relation d’âme entre un enfant et ses parents Un véritable couple d’âmes sœurs dépassera cela et réussira à rendre leur relation karmique lumineuse. La rencontre des flammes jumelles est quant à elle plus douce. Immédiatement les personnes flammes jumelles qui se sont retrouvées sont dans le soutien et vont vite avoir une relation fluide, constructrice et créatrice. Qu’en est-il alors de cette relation d’âme entre un enfant et ses parents ? Un enfant fait partie de votre famille d’âme. Votre lien dans cette vie est le fruit de vies passées. Vous avez donc tous les deux un nouveau rôle à jouer pour l’un et pour l’autre. Vos âmes se sont cherchées. Elles pourraient s’apparenter à des petites planètes qui n’ont pas cessé de graviter autour de l’un et de l’autre jusqu’à la rencontre réelle. Cette gravitation existe dans une même dimension car elle est reliée par des expériences similaires. L’enfant et ses parents ont vécu ensemble des traumatismes passés avant l’union dans cette vie. Leurs vécus associés à leurs passions, leurs ressemblances font qu’ils ne se sont jamais vraiment quittés mais se sont à chaque fois incarnés dans une forme d’amour différente. Vous vous réunissez alors une nouvelle fois pour mieux vous comprendre. Un enfant n’arrive jamais au hasard dans une famille car il y a déjà un lien existant entre lui et ses parents avant sa propre conception. Cette connexion d’âme puissante et mystérieuse est en relation avec sa propre guérison et celle de ses parents. Cette rencontre invisible et énergétique est très forte et va relier les êtres dans l’amour. Au premier regard à la naissance, on a l’impression de reconnaître notre enfant, d’être dans l’amour inconditionnel, puis vient l’instant de ce petit étranger qui vient bouleverser notre vie, remettre notre état émotionnel d’homme et de femme dans un nouveau sens. Ces liens familiaux enfant/parents peuvent être déclencheurs de beaucoup de bouleversements. La maternité tout comme la paternité sont des chemins transformateurs pour soi. Ils nous renvoient à des questionnements personnels et viennent toucher notre intériorité, notre âme. L’enfant jouera un rôle de messager et de guérisseur d’âme de ses parents. Cela ira même plus loin parfois car l’enfant pourra aussi sauver ses parents des traumatismes, voire de la mort. Quel est donc alors ce lien d’âme mystérieux ? Comment les enfants peuvent-ils guérir l’âme de leurs parents ? L’âme de l’enfant choisit ses parents Le lien d’âme entre l’enfant et ses parents est énigmatique et secret. Pourquoi une telle rencontre ? Pourquoi lui, pourquoi vous en tant que parents ? Ce lien revêt un lien spirituel intense. Lorsqu’un enfant naît, cette impression du déjà connu ou de l’inconnu est vertigineux. On est loin de s’imaginer profondément que notre enfant nous ait choisi et qu’il soit un messager, un guérisseur pour notre âme. Plusieurs traditions spirituelles disent que les enfants sont des âmes qui choisissent leurs parents avant de s’incarner. Ces âmes d’enfants sont attirées par le couple de parents et ils les choisissent en fonction de leurs énergies, de leurs vibrations de vie et de ce qu’ils ont à régler dans cette vie. On parle de relations karmiques évidentes dans les liens parents et enfants. Ils se retrouvent pour pacifier et guérir ensemble. Ils s’unissent dans cette vie pour réaliser leur lien en s’accompagnant, en s’aidant et en accomplissant un amour. Lorsqu’un enfant se prononce pour ses parents c’est qu’il souhaite faire exprimer, développer une qualité chez lui-même ou chez ses parents. Cette relation d’âme et d’amour va venir transcender et révéler une partie de nous-même que nous n’avons pas développée. La relation parents/ enfant dans ce lien karmique d’âme est très puissant car il peut guérir le lien entre les deux si celui-ci était par exemple conflictuel dans une autre vie. Dans ces retrouvailles familiales, les blessures se guérissent. Dans la création de cet amour maternel ou paternel, s’ouvre l’amour sans aucune limitation. La famille vient réparer le plus dur en soi. C’est une grande opportunité de la vie pour retrouver et guérir nos blessures karmiques. L’enfant guérisseur d’âme et sauveur de ses parents. Beaucoup de parents expriment leur amour, leur gratitude à leur enfant quand ils sont dans des passages douloureux dans leur vie. En effet, lors d’une séparation difficile entre deux parents, ou bien à la perte de quelqu’un, l’enfant peut jouer un rôle déterminant dans la résilience. L’enfant qui a choisi de s’incarner dans tel couple de parents a pour volonté d’aller régler une dette karmique avec lui-même et avec son père et sa mère. Lorsque vous vous rencontrez, vous équilibrez ensemble la balance des poids des vies antérieures. Il arrive donc qu’un enfant vienne guérir l’âme de ses parents en le protégeant, en lui assurant que cette fois-ci dans cette vie il est là pour vous accompagner. Plus précisément, vous avez certainement déjà dit cette phrase : « Heureusement que mon enfant était là, sinon, je ne sais pas si j’aurais pu tenir. » Beaucoup d’enfant sauvent leurs parents sans même le savoir dans la dimension de la vie présente. Néanmoins, d’un point de vue spirituel, si
Article original écrit pour le site www.lesmotspositifs.com Il y a des séparations d’amour douloureuses qui vous chavirent le cœur, vous transpercent profondément. Si rompre avec son partenaire ou plus précisément avec le papa ou la maman de vos enfants est toujours difficile, se séparer de ses enfants est aussi une séparation d’amour qui vous marquera à vie. Comment gérer la séparation d’amour avec ses enfants ? Comment faire pour que tout se passe au mieux ? Comment faire pour continuer à s’aimer ? Vous passerez alors par 7 étapes incontournables. Le manque d’amour et tous ses maux Après une séparation d’amour, s’installent d’autres habitudes, d’autres repères. Votre enfant ne se réveillera plus au quotidien dans la chambre d’à côté, vous ne lui préparerez plus son petit déjeuner, vous ne lui direz plus dépêche-toi on y va, viendra alors ce silence. Celui que vous ne connaissiez pas, celui qui vous met le cœur en attente, celui qui vous percera un trou dans l’âme. Il s’agit du manque. Ce manque d’eux, ce manque de présence, ce manque de l’amour pour ses enfants. Cette absence peut vous faire mal et vous déstabiliser. Vous passerez par conséquent par plusieurs phases : 1. La culpabilité Même si vous ne doutez pas de votre choix. Prendre la décision de se séparer, de divorcer n’est jamais simple. Vous êtes déjà passé inévitablement par cette phase de culpabilité et certaines personnes de votre entourage s’en seront également bien chargés de vous juger, de vous donner tous les conseils ou opinions à ce sujet. Ce temps- là est passé. Mais lorsque vient le moment de la séparation d’amour avec ses enfants, que vous voyez vos enfants moins et en souffrance parfois de comprendre que plus rien ne sera pareil, alors vous culpabilisez. Votre propre tribunal se met face à vous et vous deviendrez le pire des juges de vous-mêmes. Cette phase, elle est incontournable. J’ai même envie de dire qu’elle est normale quand on est dans l’amour. Il va falloir néanmoins dépasser cela et ouvrir son cœur à l’après. Apprendre à se réparer sans se juger oui c’est ça l’objectif. C’est purement personnel mais votre enfant aura besoin de sentir un papa et une maman bien dans sa tête et dans son cœur quand il viendra passer du temps avec vous. C’est le meilleur cadeau que vous pourrez lui faire. 2. Le déséquilibre émotionnel Vos repères vont changer. Vous ne sentirez plus la petite tête blonde du matin, ou le petit corps tout contre vous pour un câlin maternel ou paternel. Cela crée un déséquilibre dans vos émotions d’amour. Ces repères sensoriels, ces contacts d’émotion d’amour vont disparaître de votre quotidien. Mais ils resteront de la même intensité. L’amour, sa profondeur, sa force ne feront que grandir davantage. Il va falloir pour cela pour lutter contre ce déséquilibre émotionnel que vous ne pourrez alimenter au quotidien, continuer à l’entretenir, à le rendre de qualité lorsque vos enfants seront avec vous. Ce sera la clé pour retrouver votre équilibre. Vous offrir à vos retrouvailles des instants suspendus d’amour, des moments uniques qui viendront sceller votre lien d’amour. Des idées vous en aurez et permettez-vous des folies de vie car tout va si vite… 3. La perte d’envies Souvent, les enfants ont été durant les derniers temps de votre vie commune avant votre rupture amoureuse, un maintien de vie, cette envie de continuer à vivre, à sourire, à avancer sur le chemin. Vous vous êtes alors raccrochés à eux. Mais ils ne sont pas là pour ça nos enfants. Vous perdez alors tout le sens de votre dynamique de vie. Vos envies, vos projets ne tournent plus qu’autour d’eux. Et lorsque vient la distance avec eux, vous manquerez d’envies de faire ceci ou cela. Vous resterez dans le vide. Bien évidemment cette phase est aussi une étape nécessaire pour se reconnecter à soi. Très souvent, les personnes sensibles, émotives auront tendance à se refermer sur elles-mêmes et ne se nourriront plus de leurs propres envies. Apprenez à conjurer cette perte d’envies. Pour cela, occupez-vous de vous, entourez-vous d’amour de vos proches (partenaire, famille, amis). Faites des choses avec eux qui vont vous aider à régénérer vos envies. 4. La colère Vous serez en colère après vous, après les autres aussi. Ce sera le miroir de vos émotions que vous aurez bien du mal à intégrer. Être en colère envers soi après une séparation fait partie du processus de résilience. En effet, si vous ne mettez pas un bon coup sur la table en exprimant cette colère en vous alors vous resterez dans une transparence dépourvue de sentiments. Comme le dit mon chéri, on ne fait pas une omelette sans casser des œufs. Dans cette image, il y a tout le sens sacré qu’on doit mettre dans l’acceptation de notre colère intérieure. Celle-ci est personnelle et vient de nos blessures intimes. On ne doit pas cacher sa colère, on ne doit pas la taire. La véritable résilience c’est faire face à nos traumatismes sinon on se meurt et on brûle à l’intérieur de ce feu ardent qu’on n’a pas laissé sortir. Exprimez votre colère, laissez sortir ce qui doit quand vous serez seul. Pleurez votre soul, hurlez ce qui n’est jamais sorti auparavant. Offrez-vous ce droit ! Et si par chance vous avez un conjoint de vie qui saura accueillir tout cela alors ensuite, votre colère sera caressée, apaisée et vous grandirez une nouvelle fois. 5. L’abondance Lorsque vous serez loin de vos enfants, vous souffrirez de ne pas pouvoir tout leur donner : votre temps, votre amour. Alors vous chercherez à combler tout cela par de l’abondance qui se manifestera en demande de bisous, de câlins alors que lui peut-être ne ressentira pas ce même besoin. Vous aurez envie de lui offrir des tas de cadeaux aussi. Toute cette abondance est légitime, vous remplissez ce trou de votre âme en cherchant des palliatifs. Faîtes confiance au temps, cette opulence se rééquilibrera. Et surtout ne vous en voulez pas d’avoir offert un cadeau à votre enfant alors que peut-être vous ne l’auriez
Notre relation « le temple des cœurs » Quand on évoque l’enfant et les adultes, immédiatement on pose le constat d’un déséquilibre apparent. Entre l’éducation où on répète que l’enfant est libre ou celle que l’enfant doit obéir, je constate combien de familles sont parfois perdues. Cette relation ne se joue pas uniquement avec les parents mais bel et bien dans chaque rencontre entre un enfant et un adulte à savoir les différents accompagnateurs de vie qui se présenteront sur son chemin durant son enfance et son adolescence. C’est un regard aujourd’hui que je vous propose de poser pour mieux comprendre la Relation humaine entre un jeune et un adulte. L’ENFANT ET L’ADULTE : NOTRE RELATION. Un sujet qui mérite aujourd’hui qu’on y apporte quelques éclaircissements, que l’on y définisse les enjeux afin de mieux la vivre en pleine confiance et conscience. Les parents et les enfants sont responsables conjointement. Rajoutons à ceci que les enfants suivent et coopèrent dans ce duo. Malheureusement on ne comprends pas toujours ce fonctionnement. On se perd dans des rôles étroits dans lesquels nous pouvons avoir l’impression de ne pas être au bon endroit. Faut-il le punir ? Faut-il l’obliger à obéir ? Faut-il le laisser faire ? Qui suis-je comme maman ? Qui suis-je comme papa ? Qui suis-je face à lui ? Qui est il pour moi ? Qu’ai je à apprendre de ce lien ? Autant de questions qui mettent le cœur en émoi d’un côté comme de l’autre. Car dans notre relation avec les enfants naît la question des responsabilités et de la place que chacun doit y trouver. Quelles sont alors ces responsabilités qu’on a trop tendance à cloisonner ? On met très souvent chaque individu dans un rôle et cela peut bloquer. On ne voit que l’apparence du duo. Il n’y a pas de fluidité relationnelle. La Relation enfant adulte devient un jeu de rôles vivant en oubliant l’essentiel à savoir l’être, l’inconnu de cette rencontre et ce que nous sommes sur notre chemin. En effet, on essaie de trouver les solutions à une éducation pas toujours évidente à gérer et à accueillir. On se crée beaucoup de culpabilités tant du côté de l’adulte que de l’enfant. Et on se demande alors parfois pourquoi on se retrouve sur ce chemin quand on n’en peut plus. L’enjeu pourtant est dans la RELATION d’êtres, entre les deux responsables et dans la compréhension de celle-ci. On ne peut inévitablement passer à côté des tensions, des incompréhensions lorsque le monde de l’adulte croise celui de l’enfant. Mais l’essence de cet enjeu est bien dans la vie. Comment VIVRE cette relation ? Quel lien se met en place dans ce face-à-face ? Le Temple des cœurs et ses 5 piliers Je suis responsable en tant qu’adulte et l’enfant également. Se rajoute à cette capacité le fait que l’enfant coopère. C’est la base de la relation. L’adulte a des responsabilités diverses envers l’enfant. Et l’enfant est la plupart du temps en réponse face à cela. Ses réponses peuvent alors générer des sources d’incompréhensions, de troubles mais aussi être créatrices d’amour et de cheminement personnel. Pour créer le temple de la Relation, ce que je nommerai ici le temple des cœurs, se dessinent 5 piliers. Ces piliers sont essentiels à percevoir, à entendre et à comprendre pour les intégrer dans la Relation. PILIER 1 : La responsabilité du Besoin. Tout d’abord les adultes ont des responsabilités sociales car elles répondent aux besoins de l’enfant et elles le sécurisent. C’est la protection vitale. C’est la base. S’il n’y a pas de cadre sécure, le jeune ne sera pas dans la relation. Il n’aura pas confiance. Et l’adulte se retrouvera seul à devoir sans cesse le rattraper. PILIER 2 : La responsabilité de la Qualité. La qualité de la relation. L’adulte est le gardien de ce lien. C’est lui qui en garantit sa qualité, sa nature. L’environnement de qualité, le lien protecteur. Chacun a son espace de qualité pour vivre ensemble. PILIER 3 : La responsabilité de la Personne L’engagement personnel est propre à l’adulte et à l’enfant. En effet l’adulte a la responsabilité de sa vie, ce qu’il en fait, ce qu’il montre, ce qu’il véhicule. Ses choix, ses pensées, ses actes, ses émotions, ses valeurs, ses interdits, ses limites. L’enfant de son côté est dans cette même responsabilité de vie, néanmoins la différence c’est qu’il a besoin que l’adulte l’accompagne en lui apportant de l’aide pour assumer cette responsabilité et la rendre concrète et réalisable. PILIER 4 : La responsabilité de la Beauté L’adulte est le guide de cette relation. C’est lui qui pilote ce duo et qui en donne la couleur, le son et l’énergie de vie. On est dans ce qu’on pourrait appeler la beauté de la responsabilité. Avoir le cœur ouvert à l’enfant. Avoir en quelque sorte la vulnérabilité d’accueillir cet enfant qui est venu à nous et faire en sorte de guider cette relation dans la beauté, l’énergie de vie, l’évidence. Cette responsabilité de la Beauté met en vie la relation. PILIER 5 : La responsabilité de l’Amour L’amour entre l’adulte et l’enfant. C’est le creux de la relation, c’est le cœur de la relation. Quelque soit les étapes de vie, les surprises, les tourments, la relation se nourrit d’amour. Sans amour il n’y a pas de relation. Un enfant sans amour sera en carence toute sa vie. C’est une blessure qui s’installe et que nous gardons. Alors vous me direz que l’amour paraît être une évidence dans la relation entre les enfants et les adultes. En effet, dans les familles, l’amour a pleinement sa place et s’installe naturellement et quelque soit les différentes façons de faire exister cet amour au sein du foyer. Il s’agit surtout de considérer la place de l’amour aussi dans d’autres cadres où l’enfant est en contact avec un autre adulte qui ne fait pas partie de sa famille, un autre accompagnateur de vie. Certains diront que ce n’est pas de l’amour qui doit se
Je décide de faire l’amour à l’Amour UNE RENCONTRE AVEC MON ENFANT INTÉRIEUR Si on s’arrêtait quelques instants tous et qu’on prenait ce temps pour regarder l’amour dans sa vie dans un premier temps. Posant ce regard, quelques frissons vont certainement arriver et entrer au plus profond de votre être. Ces frissons vont bouleverser le rythme de votre cœur. Ces frissons vont vous amener les larmes au fond de votre cœur et peut-être les faire couler. Car devenir observateur de l’amour qu’on porte à soi , aux autres et à notre environnement est riche de prise de conscience. Combien sommes-nous à aimer à grande vitesse sans s’arrêter ? Combien sommes-nous à aimer comme les autres ? Combien sommes-nous à aimer vraiment l’amour ?  Car faire l’amour à l’Amour c’est tout d’abord regarder l’amour dans sa vie et prendre une grande inspiration et se dire que faire l’amour à l’amour qu’est-ce que c’est beau mais c’est aussi prendre conscience du chemin qu’on emprunte dans la voie de l’amour. Où on en est ? Qu’est-ce qu’on en fait de l’amour ? Où on va ? Qui est l’amour pour soi ? A quoi, à qui ressemble t’il ? Comment lui fais-je l’amour tant physiquement, que spirituellement ? Faire l’amour à l’amour c’est entrer dans le champ de son existence, dans le chant de sa voix, dans sa quête d’amour et enfin accueillir la personne qui sera celle de votre Amour, celle qui résonnera en vous jusqu’au bout, cette relation qui fera ce lien de vous à lui. Cet amour vous pourrez le personnifier au travers d’une ou plusieurs personnes, vous pourrez aussi le regarder telle une vibration de vie qui voyage autour de vous et qui vous pousse dans le mouvement de la vie. Vous pourrez aussi vous rendre compte que faire l’amour à l’amour c’est tout d’abord savoir qui on est. Je décide alors cher Amour de te faire l’amour. Je décide de ne plus te personnifier au travers uniquement d’une personne mais d’être ouverte à la vie de l’amour, aux rencontres qui me montreront la voie de l’amour pour mieux me comprendre et te comprendre. Alors je décide d’embrasser l’amour. Je décide de faire de toi une immensité inconnue, intrigante où je deviens l’exploratrice humaine. Mais avant de te faire l’amour, montre moi qui tu es  L’amour n’a pas d’apparence. Il est ce qu’on appelle le mystère intime. Chacun le définit dans son espace en fonction de son histoire, de ses besoins, de son chemin. L’amour arrive d’on ne sait où. L’amour arrive auprès de nous en toute évidence ou en toute étrangeté. Il est bouleversant, il est déstabilisant il est sécurisant, il est inévitable, il est enivrant, il est désirable, il est inquiétant, il est… tant et tant d’émotions, de ressentis qu’au fil de la vie on croit qu’on ne va plus aimer et pourtant il est toujours là l’amour. Il a cette force de nous faire prendre conscience de tant de choses de nous et sur les autres. Il est ce que j’appellerai le PILIER de La relation humaine. L’amour est partout. Et il est d’abord en nous. Pas besoin de chercher la grande histoire car elle viendra dès lors que nous saurons qui est cet amour à nous. Mais on a trop cherché à le cloisonner dans des cases, dans des stéréotypes de vie répondant à des règles, des croyances, des idées, des pensées et on t’a perdu cher Amour car en fait Amour tu es simplement un souffle. Et c’est nous qui inspirons ce souffle pour en faire ce qui nous conviendra le mieux dans notre existence. Et ensuite nous t’expirons avec tout ce que nous sommes et parfois on fait un peu n’importe quoi avec l’amour. On croit que le souffle n’a qu’une direction mais le souffle est air, le souffle est volatile, le souffle est infiltrant, le souffle est voyageur, le souffle est mouvement, le souffle est la vie. Et la vie est un chemin d’inspiration et d’expiration de l’amour. Nous avons besoin de cette respiration pour vivre. Alors oui l’amour n’est pas une image, n’est pas une projection. Il est ce qui va me permettre de respirer et d’exister.  Cependant aujourd’hui quand je regarde comment je te fais parfois l’amour, comment je te mets dans ma vie, je me dis que j’ai perdu un peu de mon air essentiel, un peu de ton immensité, j’ai perdu un peu de ta nature pour te garder pour moi et mon petit confort personnel sans vraiment te connaître finalement. Pourtant aujourd’hui je voudrais te dire que je décide de te faire l’amour vraiment. Je décide de revenir au début de notre histoire et te regarder enfin pour de vrai et trouver la vraie respiration de mon âme.  Je reviens à ta naissance et à la mienne. Mon amour, je décide de te faire l’amour et je verrai ensuite comment je te mets dans ma vie. Je ferme les yeux alors et je t’emmène faire l’amour avec moi. Je vais d’abord longtemps te regarder en moi. Car l’amour c’est tout d’abord MOI, ce que nous sommes au fond de nous. Notre amour intérieur, notre enfant intérieur. Et là Cher Amour, tu montres cette petite fille, cette enfant que je suis au fond de moi. Car avant de faire l’amour à l’amour, il faut entrer en soi et retrouver son enfant intérieur. C’est quoi l’enfant intérieur ? D’où vient-il ? La psychologie d’aujourd’hui œuvre avec cette prise de conscience et accompagnement de l’enfant intérieur. Cette notion d’enfant intérieur vient tout d’abord des contes et mythes. En effet, on part de l’histoire d’enfants cachés, abandonnés, laissés qui vont devenir des héros dans les parcours initiatiques. L’enfant intérieur aujourd’hui c’est cet enfant en nous que nous avons tous qui a été blessé, humilié, abandonné, maltraité, mal aimé que l’adulte met au silence à l’intérieur de lui. Il le cache profondément pour ne pas faire remonter des blessures. Et ce silence peut être bien lourd parfois. Entrer en contact avec son enfant intérieur, décider de lui donner la main et
L’AMOUR EN TOUTE CONFIANCE CHEZ LES ENFANTS « Les escargots font l’amour ! ». Du haut de tes 4 ans, cela m’a fait sourire d’entendre cela de ta bouche. Puis mon regard d’adulte a pris une drôle de direction. Mes yeux se sont écarquillés quand tu as montré ces deux escargots l’un sur l’autre. Alors je t’ai demandé si c’était ça faire l’amour. Tu m’as répondu que « oui ! Ils sont collés et ils s’aiment ! » Wahou quel bouleversement d’entrer dans une discussion sur l’amour du haut de tes 4 ans ! Comment l’AMOUR arrive- t-il au cœur des enfants ? Comment l’AMOUR entre- t-il en CONFIANCE dans le cœur des enfants ? Aux prémices des sentiments. Il faut savoir qu’entre 3 et 6 ans, les enfants sont au stade de l’identification. Ils s’identifient et reçoivent l’image de l’amour venant de leurs parents. Plus exactement les enfants regardent et accueillent l’image du couple parental. Une fois cette identification faite, ils sont dans l’IMITATION. Avoir un amoureux et une amoureuse c’est reproduire ce qu’ils ont vu et perçu à la maison à travers ses parents. Ils n’éprouvent donc pas un sentiment de manque quand ils ne sont pas avec leur amoureux (se). Car ils sont dans une sorte de jeu. Mais un jeu authentique et véritable. Ils jouent à l’AMOUR. Le jeu du JE qu’ils sont en train de construire pour eux-mêmes. Le manque d’amour en altérité n’est pas encore installé à cet âge. Ils vivent pour eux. Et puis il y a cette période qu’on nomme oedipienne qui fait référence au mythe d’Oedipe. Celle que Freud a initiée en parlant de la sexualité enfantine qui naît à partir de 3 ans. Elle touche le psychisme et les hormones de l’enfant et le fait entrer dans cette part inconsciente de vouloir se marier avec l’un de ses parents. Tous les enfants ressentent ce désir fort pour le parent de sexe opposé. C’est un passage obligé et qui peut se manifester différemment chez les enfants. Forte expression ou timide expression, le corps ressentira cet élan érotique. L’enfant cherchera le contact physique qui lui donnera du plaisir. Alors quoi de plus normal que tu me dises mon fils que faire l’amour c’est « se coller. » Le contact physique de l’amour, le corps à corps uni. Toi qui vois l’amour autour de toi. Toi qui observes petit explorateur de l’amour. Cette période de l’enfance montre les premiers balbutiements de l’identité sexuelle. Elle est essentielle et elle a besoin d’accompagnement pour que l’enfant construise ensuite sa confiance en l’amour. En quoi cette attirance érotique doit-elle être accompagnée en toute bienveillance et amour afin que l’enfant développe sa confiance dans la Relation ? Le désir ne doit pas être fautif Pour que l’enfant comprenne que certains gestes ne sont pas à faire avec ses parents, il suffit de lui dire simplement et fermement. Non tu ne te frottes pas ainsi sur moi. Non je ne joue pas avec toi à ce jeu là. Savoir mettre les bonnes limites en tant que parents sera le gage d’une construction saine et confiante dans son propre amour pour soi en tant qu’enfant et pour les autres. Lui faire comprendre que son désir lui appartient et que nous l’acceptons mais il n’a pas sa place physique avec ses parents. Il y a des gestes entre parents et enfants qui ne se font pas. Oui les escargots font l’amour. Ils se retrouvent l’un sur l’autre, ils font un câlin. Mais ce n’est pas avec papa et maman que tu le feras. Je te fais à toi mon fils un câlin réparateur, un câlin d’amour maternel ou paternel confiant et développant pour l’adulte que tu deviendras. Cependant, l’enfant ne doit pas sentir qu’il a tout faux en exprimant ce que son corps a besoin de montrer. Son désir ne doit pas être fautif. Il faut éviter de faire planer le doute, l’ambiguïté, ou encore affirmer de façon brutale que ça ne se fait pas. L’enfant a besoin de cet accompagnement dans sa sexualité érotique. Il a besoin de construire ce chemin avec confiance. Car l’enfant a confiance en l’amour dès petit. Et il se construira dans les repères familiaux qu’on lui offrira. L’amour constitue un lien de confiance essentiel et il crée des liens importants pour l’enfant. Mais alors à quel moment peut-on parler d’amour chez l’enfant ? A quel moment peut on dire qu’il est amoureux ( se) ? L’amour en escargot Liens d’attachement où l’enfant est contre sa maman, aux sentiments d’affection naissant à l’amour, l’enfant n’a pas fini d’œuvrer sur le chemin de l’amour. Et c’est comme un escargot qu’il va falloir avancer. Un escargot lent et observateur de son cœur. Après avoir réglé l’étape d’Œdipe, l’enfant va entrer dans la dimension sociale et éprouver le désir de se retrouver avec d’autres et de ressentir l’espace de l’amour, l’amour en escargot. Celui qui vous fait battre le cœur doucement, celui qui vous fait frissonner et rentrer dans votre coquille d’être, celui qui chante sous la pluie, les antennes alertes ! En bref tomber en amour quand on est enfant c’est comme tenir un escargot dans sa main et regarder comment il porte sa maison. Ça veut dire qu’être en amour : c’est comprendre sa maison, sa ressource intérieure reliée au cœur et avancer avec elle avec confiance. Tomber en amour, avancer avec sa maison coquille fait partie du développement de l’enfant. On pourrait alors dire qu’un enfant est amoureux à partir du moment où il s’investit émotionnellement en dehors de ses parents et qu’il est touché par sa relation avec l’autre. Un enfant ressent la vibration de son cœur, il peut éprouver de l’attirance à l’égard d’un autre enfant. Il peut aussi être amené à sentir l’envie d’être constamment avec l’autre. Seule la dimension charnelle n’apparaîtra qu’à l’adolescence. Un enfant reste en mode amour sans aucun questionnement, sans aucun arrêt. C’est l’amour en escargot qui avance doucement et ne s’arrête pas. Dès qu’une histoire se termine, l’amour