Étiquette : Journal intime thérapeutique

On était bien ensemble, on s’écrivait et on s’aimait. L’écriture et l’amour au coeur de la vie d’un couple peut faire battre les coeurs encore. Ils ne vivaient pas ensemble et ils avaient tout à se dire, tout à envisager et tout à rêver. Ils ne pouvaient pas se prendre dans les bras comme les autres couples mais ils se caressaient chaque jour, chaque soir en mots et sonneries de l’amour. Ecrire ses sentiments, exprimer son amour au travers de l’écriture quand on n’a pas d’autres moyens de le faire c’est l’histoire de ces deux personnes. Elle était seule, il était seul. Rêver d’amour, ils savaient faire. Ils l’avaient exploré dans les moindres détails chacun de leur côté à coup de déceptions il est vrai aussi. Quand on écrit ce genre d’histoires, qu’on les esquisse d’un coup de crayon et qui s’efface du jour au lendemain. Mais la leur, leur histoire, leur relation, ils ne la voulaient pas comme ça. Ils la voulaient différente, ils la voulaient pour de vrai sans coup de gomme. Elle était malade et lui vivait loin. Ils se sont rencontrés parce qu’elle écrivait tout le temps et qu’un jour un texte d’elle est arrivé sur son fil d’actualité sur les réseaux sociaux. Il a lu les mots, il a pleuré parce que ça lui a fait du mal de voir qu’on peut encore être vivant dans la souffrance. Il n’y a rien de pire que de vivre dans la douleur physique finalement. Vous avez les jambes coupées, vous avez le coeur en point d’interrogation et vous regardez vos mains tremblantes avec la peur que tout s’arrête. Elle n’avait pas écrit pour faire pitié ou pour éveiller la compassion. Elle avait écrit dans son journal intime thérapeutique comment on apprend à lâcher prise dans la vie quant tout va mal, quand la douleur vient vous parler dans la solitude. Alors, vous écrivez et ce qui vous reste c’est d’envoyer à ceux qui sont encore en vie. Les cailloux de la maladie sont violents. Ils vous heurtent de plein fouet et vous criez silencieusement pour ne pas en recevoir d’autres car vous vous dites que finalement ce sont peut-être nos gémissements qui nous font revenir dans ce couloir de la mort si froid. Il n’y a rien de plus intime comme conversation que vous et l’ombre de la mort. L’écriture et l’amour, l’écriture et la vie se sont présentés sur son fil d’actualité à lui. Il a lu jusqu’au bout alors qu’il ne lit pas les longs textes. Un extrait d’un journal intime thérapeutique en ligne venu de nulle part. Pourquoi elle, pourquoi là? Il a lu et il a répondu par un commentaire: “Je peux être là et faire partie de votre journal quotidien”. Il a relu ce qu’il avait écrit dans ce commentaire. Et porté par une force qu’il qualifie aujourd’hui d’incontrôlable ou d’étrangère comme si cela ne venait pas de lui à ce moment- là, il a appuyé sur entrée pour envoyer son commentaire. Vous savez ce sont ces moments où on agit comme dans un instinct de survie ou d’une grande poussée d’intuition qui nous pousse à faire quelque chose qu’on n’aurait pas fait dans notre zone de certitude, dans cette zone contrôlée. C’est ça qui s’est passé. elle a écrit, il a lu, il a répondu et il a envoyé. L’écriture thérapeutique dans le journal est devenue l’écriture amoureuse, l’écriture du coeur qui bat. Ils étaient bien ensemble, ils s’écrivaient et ils commençaient à s’aimer. Leur correspondance épistolaire dans ce journal de bord visible aux yeux de tous parce qu’ils avaient décidé de se répondre sur chaque post qu’elle faisait de son journal. C’est à lui qu’elle répondait et c’est à lui qu’elle écrivait dans son journal. Elle ne s’adressait plus à son masque de la mort comme la dernière complainte qu’il lui restait à exprimer, non elle lui écrivait à lui et son journal intime était devenu celui de l’amour et non plus celui de la mort. Le monde lisait ce journal des deux amoureux vivant loin l’un de l’autre sans s’être jamais rencontrés physiquement, sans s’être vus aussi. Car elle ne voulait pas que son visage soit celui de la nudité qui fait peur. Elle voulait qu’il l’imagine nue sans les traits de la maladie, dans les rayons qui lui avaient arraché sa chevelure blonde. Elle voulait qu’il rêve d’elle sous les traits d’hier ou de demain mais pas ceux d’aujourd’hui. Les mois ont passé avec les mots comme mélodie dans leur coeur. Puis, un jour, la page du journal thérapeutique intime de l’amour de ces deux amoureux s’est arrêté parce qu’elle est partie, vous vous en doutez. Le couloir de la mort était trop près d’elle. Elle, dans son dernier souffle a peu pleuré mais son coeur a su les derniers mots qu’elle lui a dit. Lui, dans son souffle encore vivant et si seul a pleuré la mort. L’absence d’un être cher ne se mesure pas mais il s’éprouve pour le restant des jours. Ils ne se sont jamais dit je t’aime dans ce journal. Les lecteurs ne l’ont jamais lu. Ils ne se sont jamais touchés les mains, jamais enlacés mais ils ont fait l’amour tant de fois grâce à l’écriture. Ils se sont embrassés, raconté leur vérité. Et lorsqu’une infirmière a fermé le groupe du journal intime thérapeutique sur les réseaux, une phrase a été écrite: ” On était bien ensemble, on s’écrivait et on s’aimait.” Ce texte est une storytelling. Si vous aussi, vous souhaitez écrire ce genre de texte, je peux vous proposer un accompagnement en écriture créative. A lire: J’ai compris que mon rêve d’amour ne se limitait pas à des cases d’un site de rencontre
Article original écrit pour le site www.lesmotspositifs.com Nous avons tous, surtout nous les femmes, à un moment donné dans notre vie, tenu un journal intime. Ce journal intime, confident de nos émotions les plus profondes et secrètes. Le journal intime, ce meilleur ami quand on était adolescente, les soirs où ça n’allait pas, les matins où on était heureuse. Le journal intime, parfait compagnon d’une vie qui nous a soutenu silencieusement. Si lors de l’adolescence, tenir un carnet d’écriture confidentiel permettait de se libérer de l’inquiétude, d’apaiser ses chagrins et d’atteindre ses bonheurs de vie, continuer à écrire quand on est adulte va permettre d’entrer dans un véritable processus de connaissance de soi. Il va être un parfait coach de vie à lui tout seul nous offrant ainsi une autothérapie puissante. Pourquoi l’écriture peut-elle nous libérer ? Pourquoi écrire nos pensées, nos états d’âme nous fait-il accéder à une guérison personnelle ? Comment faire de notre journal intime un véritable conducteur de vie ? Comment réaliser un bon journal intime ? Quelles sont les caractéristiques d’un journal de bord ? Nous sommes toutes « une Bridget Jones » capables de prendre de bonnes résolutions grâce à un journal intime pour améliorer notre vie. Améliorer notre vie c’est se rendre compte que nous avons parfois des choix à faire et que nous évoluons toutes au fil du temps. Le journal intime en est alors le parfait témoin. Les sentiments, les expériences, les relations d’une journée seront différents le jour suivant. On se souvient alors dans le film « le journal de Bridget Jones » lorsque Mark découvre les passages peu flatteurs sur lui dans le journal intime de Bridget et qu’il décide alors de s’en aller. Bridget court le rejoindre. A ce moment-là, Mark lui offre un journal, synonyme d’un nouveau départ et d’une nouvelle Bridget. Un journal intime, il faut savoir le commencer, le remplir fidèlement mais aussi savoir tourner les pages et le changer quand il faut de nouveaux départs dans sa vie. C’est un écrit authentique en perpétuel mouvement qui a besoin aussi d’un regard intérieur et extérieur pour le faire évoluer. Écrire un journal intime représente plusieurs intérêts majeurs pour son développement personnel. Nous verrons donc ensemble tout d’abord les principaux intérêts d’écrire un journal intime. Ensuite, nous entrerons dans le concept même de l’autothérapie et comment celle-ci se réalise au travers de l’écriture d’un journal intime ? Enfin, je vous donnerai des conseils pour mettre en place votre journal intime au travers d’exemples d’accompagnement en écriture thérapeutique. 5 bonnes raisons d’écrire un journal intime thérapeutique Pourquoi chaque femme devrait-elle tenir encore, même après l’adolescence, un journal intime  Comment le journal intime permet-il une autothérapie par l’écriture ? Le journal thérapie serait-il un moyen de nous guérir sans avoir de psychologue ? Peut-on au travers du journal intime faire notre propre analyse ? Voici 5 principaux intérêts d’écrire un journal intime pour soi : 1. La régularité avec soi L’intérêt d’écrire un journal c’est tout d’abord la mise en œuvre d’une régularité avec soi. En effet, tenir un journal intime revient à écrire quotidiennement ou plusieurs fois par semaine. C’est donc entretenir une rencontre régulière avec soi. Cette fréquence d’écriture donne une habitude sécurisante et revient à faire une activité comme d’autres pratiqueraient le chant, la danse ou tout autre loisir qui devient un rituel dans son agenda nous détachant du contexte professionnel ou familial. Écrire sur son journal devient un rituel offrant un repère pour soi dans le calendrier de la semaine. 2. La sincérité avec soi Écrire régulièrement son intimité, noter ses réflexions, ses actes, ce qui s’est passé dans la journée revient à être sa propre journaliste de vie en quelque sorte. Nous aimons toutes raconter notre vie entre amies. Nous apprécions toutes avoir l’écoute de nos proches. L’intérêt d’un journal intime, c’est d’aller dans cette relation intime, individuelle sans aucun secret. C’est un focus à la sincérité avec soi à un moment de sa journée. En effet, le plus souvent, nous écrirons notre journal le soir au moment du coucher. C’est à ce moment-là que nous relâchons nos tensions de la journée et que nous pouvons par conséquent nous recentrer sur nous-même sans les parasitages et les bousculades du jour. Ce retour à soi développe un sentiment de vérité dont nous avons toutes besoin. Les masques de la journée tombent, les pressions et les responsabilités diverses laissent la place à notre vulnérabilité profonde qui en tout état de cause a besoin de s’exprimer régulièrement pour ne pas créer des blocages émotionnels ou pour ne pas générer des conflits avec les autres. Cette sincérité avec soi agit comme un auto-nettoyage. 3. La douceur avec soi L’intérêt d’écrire un journal est la propre connexion avec nous-même dans la tranquillité, la douceur sans avoir cette impression de devoir rendre des comptes ou de se justifier. Écrire un journal intime procure du bien-être. C’est un bienfait considérable pour notre corps et notre esprit quand nous sommes dans l’acte d’écrire un journal intime. En effet, la douceur qui s’en émane est reliée au silence de cette action d’écrire. Octroyez-vous ce moment d’écriture dans le calme, sans agitation extérieure. Vous pouvez bien sûr mettre une musique relaxante, apaisante en remplissant votre cahier. C’est un moment de douceur comme un « auto-massage spirituel ». L’esprit a besoin de se reposer dans la douceur aussi. Même si au démarrage de l’écriture, une pluie d’émotions négatives arrive et a besoin de s’extérioriser, l’acte scripteur va permettre une sorte de distanciation avec cela. C’est le journal qui devient le réceptacle et non plus votre être qui encaisse et garde des poids lourds. Cette écriture passant par la libération va amener une douceur avec soi indéniablement. Le dicible ouvre les vannes du cœur avec douceur sans avoir cette impression de se triturer l’esprit ou de donner des réponses à quelqu’un. Vous allez à votre propre rythme de l’écriture. Nous avons besoin de ce temps suspendu sans cadrage, sans jugement, juste dans la douceur et c’est tout. 4. L’amour avec soi Écrire ses émotions, écrire sa vie, son monde intime, sa