L’INSPIRATION DANS SA VIE, C’EST UNE RENCONTRE AU SOUFFLE : LE SOUFFLE D’AIR ET LE SOUFFLE CRÉATEUR.
Plus communément on entend parler de deux sortes d’inspiration : l’inspiration physique et l’inspiration intellectuelle.
Cependant, c’est bien à travers une rencontre véritable entre ces deux souffles que se réalise l’inspiration.
Quel rôle jouent ces souffles d’inspiration dans notre vie ? Quel est le chemin à emprunter pour que notre parole soit alignée et nous permette d’aller vers l’amour ? Quel est ce délicat parcours qui part du souffle d’air pour rencontrer le souffle créateur ?
Qu’est-ce qui fait que l’inspiration dans sa vie est une porte que l’on pousse vers l’amour ?
Vers l’amour, la quête, la voie de l’écoute, la voie de la réciprocité.
Parler, aimer sont deux verbes d’une totale évidence et accessibilité pour tous. On use de ces deux actes très naturellement. Pourtant, il y a des moments de rupture dans la parole, il y a des moments de blessure dans l’amour parce qu’il n’existe plus de fluide. Il n’y a plus d’air entre les deux. Il n’y a plus de vie.
Comment alors se connecter au souffle de la vie ?
L’air sauvage de la vie
L’inspiration est le souffle vital. Je laisse entrer l’oxygène en moi. Et déjà là tout commence. Je remplis mon intérieur.
Je saisis ma source d’inspiration sauvage de l’air pour nourrir mon espace intérieur. Au-delà de l’explication purement scientifique, c’est bien l’inspiration qui vient de l’extérieur et qui va rencontrer en mon intérieur.
Ce chemin est grand et bouleversant quand on y pense.
On prend la bouffée du souffle du monde, de ce qu’est l’air et de ce qui vibre dans l’air pour aller faire résonner en soi ce qui est essentiel à la vie. Et quand on a conscience de cela, retentit alors le rôle de l’inspiration.
Comment de cette rencontre je vais me montrer au monde ? Comment je vais dans ce mouvement dévoiler mon extérieur ?
Lorsque nous nous saisissons de la parole que ce soit dans l’intimité ou face à un public, on voit combien prendre sa respiration est essentiel pour tenir son discours.
D’ailleurs, les paroles emportées, trop vives parfois de colère nous retirent tout cet espace d’inspiration où le souffle est donc coupé entre moi et le monde extérieur. La Parole n’est plus inspirée, elle est émotionnellement mouvementée et perd son contrôle du souffle.