Les silences dans l’amour sont comme des échos des mots non prononcés et qui restent au plus profond de notre âme. Il existe, dans chaque relation humaine, un territoire fait de silences, de non-dits et de mots qui se coïncident quelque part entre le cœur et les lèvres. Ces absences de paroles, pourtant si présentes, sculptent nos relations autant que les mots échangent. Dans Elle, lui et la Mer , d’Hélène Appert, ce sont justement ces silences, ces vérités retenues et ces “je t’aime” avortés qui donnent à l’histoire une profondeur émouvante. Le roman explore avec finesse la manière dont les silences peuvent à la fois protéger et fragiliser les liens, tout en nous rappelant que, malgré les années, on n’oublie jamais ce que l’on a vécu. Les silences dans l’amour : un langage à part entière Dans le couple formé par Merryl, Jeff, Almira et les autres, les silences sont omniprésents, mais jamais vides. Ils portent le poids des émotions inexprimées, des blessures camouflées et des désirs inavoués. Ces moments où l’on aurait voulu parler, mais où les mots semblent nous trahir. Les silences dans l’amour ne sont pas toujours synonymes de distance. Parfois, ils sont au contraire le signe d’une compréhension profonde. Ils traduisent une complicité si forte qu’il n’y a pas besoin de mots pour se comprendre. Mais ces silences, lorsqu’ils s’accumulent, peuvent aussi devenir des barrières invisibles. Dans Elle, lui et la Mer , Merryl découvre que les non-dits, bien qu’oubliés ou ignorés, finissent toujours par resurgir. Ces “je t’aime” qui restent bloqués Une des thématiques centrales du roman est l’amour tu, celui qui n’a jamais été prononcé, mais qui a laissé une empreinte indélébile. Qui, dans une vie, n’a jamais retenu un “je t’aime” par peur de briser un amour, de changer une dynamique, ou simplement de ne pas être aimé en retour ? Merryl et Jeff incarnent cette tension, ce fil fragile qui lie l’amour au destin. Les moments qu’ils ont partagés, leur proximité évidente, tout semble crier ce que leurs bouches refusent de dire. Pourtant, par crainte de perdre ce qu’ils ont ou par manque de courage, ils préfèrent se réfugier dans un silence confortable, mais douloureux. Ces “je t’aime” avortés ne disparaissent jamais vraiment. Ils flottent dans l’air, dans les regards échangés et les gestes esquissés. Ils restent suspendus, comme un chapitre inachevé de leur histoire. Et même des années plus tard, ils continuent de hanter Merryl, comme une marée qui revient inlassablement, rappelant ce qui aurait pu être. Les non-dits : des fantômes du passé Ce qui rend les non-dits si puissants, c’est leur capacité à survivre au temps. Contrairement aux mots qui s’étiolent ou se perdent, les silences restent intacts. Ils s’imprègnent dans nos souvenirs, nous rappelons nos failles et nos regrets. Dans Elle, lui et la Mer , la disparition d’un être cher agit comme un révélateur, brisant la surface calme et obligeant chacun à affronter les vérités qu’il a longtemps évitées. C’est dans ces moments de crise que les non-dits se transforment en fardeaux. Ils deviennent des obstacles à la réconciliation, des fissures dans des liens autrefois solides. Mais ils offrent aussi une opportunité : celle de libérer enfin ce qui a été retenu, de faire la paix avec le passé et de réinventer l’avenir. On n’oublie jamais ce que l’on a vécu Ce que Elle, lui et la Mer nous rappelle, c’est que les souvenirs, même ceux que l’on croit enfouis, ne s’effacent jamais vraiment. Les silences, les non-dits et même les mots jamais prononcés continuent de résonner en nous, comme un écho qui refuse de s’éteindre. Merryl, en revenant à Bellavista, ne redécouvre pas seulement les lieux de son enfance. Elle se replonge dans un océan d’émotions, de regrets et de souvenirs. Chaque coin de rue, chaque souffle de vent chargé d’embruns ravive en elle ces moments qu’elle pensait oubliés. Ces “je t’aime” non dits, ces disputes jamais vraiment résolues, ces regards échappés qu’elle avait enfermés dans une boîte, quelque part dans son esprit, se libérent occasionnellement. Ce que Merryl comprend – et ce que le lecteur ressent intensément – c’est que tout ce que nous avons vécu fait partie de nous, pour toujours. Les non-dits ne disparaissent pas. Ils se transforment en canapés invisibles de notre identité, en souvenirs parfois doux, parfois amers, mais toujours présents. Leçons d’une histoire tissée de silences À travers Elle, lui et la Mer , le silence prend une forme universelle. Il nous interroge sur nos propres vies : combien de mots avons-nous retenus ? Combien de “je t’aime” avons-nous cachés ? Combien de vérités avons-nous préféré taire, par peur ou par fierté ? Mais ce roman va plus loin en montrant que ces silences, bien que lourds, ne sont pas des condamnations. Ils sont une invitation à agir différemment, à apprendre à mieux écouter, à oser dire ce que l’on ressent, même quand cela semble difficile. C’est une histoire qui nous pousse à renouer avec nos souvenirs, à accepter nos regrets, mais aussi à trouver le courage de briser ces silences qui pèsent sur nos cœurs. Car, au fond, ce que nous avons vécu même les moments marqués par les non-dits reste une part précieuse de nous-mêmes. Et si, comme Merryl, nous osions un jour revenir sur nos propres rivages pour y libérer les mots retenus ? Pour vous procurer le livre d’Hélène Appert: Elle, lui et la mer
Écrire l’histoire de votre vie peut sembler une tâche immense, une plongée dans les méandres de votre passé, de vos souvenirs, de vos émotions. Par où commencer lorsque chaque moment, chaque rencontre, chaque choix semble aussi important que le suivant ? Comment capturer l’essence même de votre existence dans un récit cohérent et significatif ? Écrire l’histoire de votre vie, c’est comme s’aventurer dans l’océan de sa vie, un voyage introspectif qui vous emmène aux confins de votre âme. C’est se tenir au bord du précipice du temps, contempler le flux incessant des souvenirs qui se déversent comme des vagues déferlantes, prêtes à vous emporter dans les profondeurs de votre histoire. C’est un voyage intime, un périple à travers les méandres de votre être, où chaque mot couché sur le papier est comme une pièce du puzzle de votre vie qui trouve enfin sa place. Vous explorerez les profondeurs de votre âme, découvrirez des trésors enfouis depuis trop longtemps, des vérités que vous aviez peut-être oubliées ou ignorées. Dans ce processus d’écriture, vous vous reconnecterez avec vous-même d’une manière nouvelle et profonde. Vous comprendrez mieux vos motivations, vos peurs, vos espoirs, vos désirs les plus profonds. Vous vous reconnaîtrez dans chaque ligne écrite, dans chaque émotion exprimée, dans chaque vérité révélée. Oui ce sera un processus d’écriture thérapeutique intense mais aussi tellement transformateur et motivant. Votre vie vous semblera alors comme une toile complexe, tissée de fils d’or et d’argent, de joies éclatantes et de peines profondes. Vous contemplerez avec émerveillement les montagnes que vous avez gravies, les vallées que vous avez traversées, les routes que vous avez empruntées. Chaque épreuve surmontée, chaque obstacle franchi, chaque victoire remportée sera un témoignage de votre résilience, de votre courage, de votre détermination. Et dans cette nouvelle lumière, vous découvrirez la beauté de votre propre histoire, la richesse de chaque chapitre, la magie de chaque moment. Vous apprécierez les petites joies de la vie autant que les grandes victoires, les échecs aussi bien que les réussites. Car c’est dans la diversité de vos expériences que réside la véritable essence de votre être, la quintessence de votre existence. Vous regarderez en arrière avec gratitude pour chaque personne qui a croisé votre chemin, pour chaque leçon apprise, pour chaque sourire échangé. Vous pardonnerez les erreurs passées, les regrets, les regrets, car vous réaliserez qu’ils font tous partie intégrante du tissu de votre vie, de l’histoire qui vous a façonné. Et surtout, vous regarderez vers l’avenir avec un nouveau regard, avec une nouvelle perspective. Vous vous rendrez compte que chaque jour est une nouvelle page blanche à écrire, une nouvelle opportunité de créer la vie que vous désirez, de réaliser vos rêves les plus fous. Vous embrasserez chaque instant avec passion, avec gratitude, avec amour, car vous comprendrez que c’est dans l’ici et maintenant que réside la véritable magie de la vie. L’écriture vous permettra alors de laisser une trace de votre existence. Comment commencer à écrire l’histoire de sa vie? Voici quelques réflexions pour vous guider dans cette aventure introspective. 1.La genèse : Commencez par le début de votre vie. Retracez les origines de votre histoire, les premiers souvenirs qui peuplent votre esprit. Que ce soit le rire de vos parents, la chaleur du soleil sur votre visage, ou les premiers pas hésitants dans un monde encore inconnu, chaque détail compte. C’est dans ces premiers instants que se dessine le fil conducteur de votre récit, les fondations sur lesquelles reposera toute votre vie. 2. Les chapitres significatifs : Identifiez les moments clés qui ont marqué votre vie. Que ce soit des événements joyeux comme des réussites personnelles, des rencontres marquantes, ou des voyages enrichissants. Mais vous pouvez aussi parler des moments difficiles, des épreuves surmontées, des pertes douloureuses. Ce sont ces moments qui vous ont façonné, qui ont forgé votre caractère, qui ont laissé une empreinte indélébile sur votre âme. 3. Les personnages : N’oubliez pas les personnes qui ont croisé votre chemin, qui ont joué un rôle important dans votre vie. Qu’il s’agisse de membres de votre famille, d’amis proches, d’enseignants inspirants, ou de mentors bienveillants, chacun a contribué à votre histoire à sa manière. Racontez leurs histoires, partagez les leçons qu’ils vous ont enseignées, et exprimez la gratitude que vous leur portez. 4. Les thèmes récurrents : Examinez les motifs qui reviennent régulièrement dans votre vie. Peut-être avez-vous toujours été attiré par la créativité, la recherche de sens, ou le désir d’aventure. Peut-être avez-vous dû surmonter à maintes reprises des obstacles similaires, des peurs enfouies, ou des schémas de comportement destructeurs. Identifiez ces thèmes récurrents, car ce sont eux qui donnent une cohérence à votre récit, qui en révèlent les véritables enjeux. 5.Le point culminant et la résolution : Chaque histoire a un point culminant, un moment où les tensions s’intensifient, où les enjeux sont les plus élevés. C’est à ce moment-là que vous avez été confronté à un choix crucial, à une décision qui a changé le cours de votre vie. Racontez ce moment avec honnêteté et authenticité, exprimez les émotions qui l’ont accompagné, et décrivez les conséquences de votre choix sur votre vie future. Et n’oubliez pas de conclure votre récit avec une note d’espoir, une résolution qui apporte un sens à tout ce qui a précédé, une acceptation de votre passé et un regard tourné vers l’avenir. Écrire l’histoire de votre vie est un voyage profondément personnel, une exploration de votre être le plus intime. Prenez votre temps, laissez-vous guider par votre cœur et votre intuition, et rappelez-vous que chaque mot que vous écrivez fait partie intégrante de votre histoire, de votre héritage, de votre essence même en tant qu’être humain. Pour aller plus loin: Formation en ligne d’écriture thérapie Comment rédiger un journal intime thérapeutique?
Le coeur d’une mère est rempli de pardons oubliés, secrets, enfouis. Très souvent, nous restons sur l’apparence d’une maman avant de considérer qu’elle est aussi une femme qui a cheminé. Derrière chaque sourire apaisant, chaque mot réconfortant, se cache une histoire, un passé riche en expériences, en sacrifices et en rêves parfois mis de côté. On oublie que nos mères ont été des jeunes filles avec des espoirs, des ambitions et des aspirations. Elles ont connu des joies et des peines, ont traversé des tempêtes et savouré des moments de bonheur. Elles ont aimé, ont été aimées, et parfois, ont eu le cœur brisé. Chacune de ces expériences a façonné la femme qu’elles sont devenues, enrichissant leur cœur de leçons précieuses, de pardons silencieux et de résilience. Le pardon d’une mère est souvent silencieux et discret. Elle pardonne nos erreurs sans jamais les mentionner, elle efface nos fautes sans réclamer de reconnaissance. Ces pardons sont comme des trésors enfouis, des actes de bonté qui passent inaperçus mais qui sculptent notre vie et notre caractère. Leur amour inconditionnel est un testament de leur force intérieure, une force que nous ne reconnaissons pas toujours à sa juste valeur. Regarder au-delà de l’apparence d’une maman, c’est voir la femme qui a cheminé, qui a construit sa vie avec courage et détermination. C’est comprendre qu’elle a ses propres batailles, ses propres blessures et ses propres victoires. Elle a navigué dans des eaux tumultueuses, parfois seule, pour offrir à ses enfants ce qui est possible. Chaque ride sur son visage est le reflet d’un sacrifice, d’une nuit sans sommeil, d’une inquiétude ou d’un chagrin surmonté. Ses mains, peut-être usées par le temps, racontent l’histoire de mille caresses données, de repas préparés avec amour, de travaux accomplis sans relâche pour le bien-être de sa famille. Ses yeux, qui brillent de tendresse, cachent des larmes versées en silence, des moments de doute et de peur qu’elle a affrontés seule pour préserver le bonheur de ses enfants. Reconnaître la femme derrière la maman, c’est honorer sa vie, ses choix et ses sacrifices. C’est réaliser que son amour et son pardon ne sont pas seulement des devoirs maternels, mais les fruits d’une sagesse acquise au fil des ans. C’est aussi comprendre que, malgré son rôle de mère, elle reste une femme avec des besoins, des désirs et des rêves qui méritent d’être entendus et respectés. “Le cœur d’une mère est un abîme au fond duquel se trouve toujours un pardon.” Honoré de Balzac Ces mots résonnent avec une vérité profonde et universelle. Imaginez alors un abîme, vaste et insondable, rempli de l’amour inconditionnel et de la compassion infinie qu’une mère porte pour ses enfants. Chaque sourire, chaque larme, chaque moment partagé est une preuve tangible de ce lien indéfectible. Une mère, c’est cette présence constante, silencieuse mais puissante, qui nous accompagne tout au long de notre vie. C’est elle qui veille sur nous dans nos nuits de doutes, qui nous encourage à chaque pas incertain, qui nous console dans nos échecs et qui célèbre nos réussites comme si elles étaient les siennes. Son amour est un refuge, un endroit où l’on peut toujours revenir, peu importe les erreurs commises ou les chemins empruntés. Le pardon d’une mère est unique. Il n’est pas conditionné par des attentes ou des exigences. Il est offert librement, sans rancune, avec une générosité qui défie toute logique. Dans les moments de doute et de désespoir, c’est cette certitude d’être aimé et pardonné qui nous donne la force de nous relever, de croire en nous-mêmes et en notre capacité à changer et à grandir. On dit souvent que les mères ont une sagesse innée, une compréhension instinctive de ce que leurs enfants ressentent et de ce dont ils ont besoin. Cette intuition, cette empathie, est ce qui leur permet de nous pardonner, encore et encore, sans jamais perdre foi en nous. Elles voient au-delà de nos erreurs et de nos défauts, et elles nous aiment pour ce que nous sommes réellement, au plus profond de nous-mêmes. Le cœur d’une mère est un sanctuaire, un espace sacré où l’on peut toujours trouver réconfort et pardon. C’est un abîme d’amour dans lequel on peut plonger sans crainte, sachant que l’on en ressortira toujours plus fort, plus aimé et plus compris. À travers leur dévouement et leur amour, les mères nous enseignent la plus précieuse des leçons : celle du pardon, de la résilience et de l’amour inconditionnel. Pour aller plus loin: L’écriture et la maternité: la plume d’une mère entre le lait et l’encre L’amour maternel est sans limite
Ce que j’ai sous la peau, c’est bien plus qu’une simple sensation, bien plus qu’une pulsation. C’est un tourbillon d’émotions, une symphonie d’intensité qui parcourt chaque fibre de mon être. C’est de l’amour qui hurle en silence, une force invisible mais palpable, qui résonne au plus profond de mon âme. Cet amour, c’est comme une flamme ardente qui brûle sans relâche, illuminant les recoins les plus sombres de mon être. C’est une énergie puissante qui transcende les mots, qui dépasse les frontières de la raison. C’est une force qui m’anime, qui me pousse à avancer même lorsque tout semble perdu. Sous ma peau, cet amour prend différentes formes. Parfois doux et tendre, comme une caresse délicate qui apaise mes craintes et console mes peines. Parfois sauvage et indomptable, comme un torrent impétueux qui emporte tout sur son passage. Mais toujours présent, toujours vibrant, toujours vivant. Cet amour, c’est celui que je porte pour ceux qui m’entourent, pour ceux qui ont marqué mon chemin de leur empreinte indélébile, c’est celui que je porte pour la vie elle-même, pour chaque instant précieux qui compose le tissu de mon existence. C’est celui que je porte aussi pour moi-même, car avant de pouvoir aimer les autres, il faut d’abord s’aimer soi-même, c’est ce qu’on dit. Alors, même dans les moments les plus sombres, même lorsque la vie semble me défier à chaque tournant, je sais que sous ma peau réside cette force inébranlable, cette source inépuisable d’amour qui me guide et m’inspire à chaque pas. Et c’est avec cette certitude ancrée au plus profond de mon être que je trace mon chemin, avançant avec courage et détermination vers la lumière qui brille au bout du tunnel, portant en moi l’écho de cet amour qui hurle en silence, mais dont la puissance résonne à travers l’éternité. Je n’ai parfois pas grand-chose à dire aux gens qui m’entourent, mais les mots affluent en moi comme une rivière impétueuse cherchant à se déverser sur le papier. C’est dans l’écriture que je trouve ma voix la plus authentique, là où chaque pensée, chaque émotion, chaque nuance de mon âme trouve son expression la plus pure. Dans les silences qui ponctuent mes conversations, je sens les vagues d’idées se former, les phrases se construire, les histoires prendre vie. Mon esprit est constamment en ébullition, tissant des fils invisibles entre les mots pour créer un récit qui me ressemble, qui reflète les profondeurs de mon être. L’écriture devient alors mon refuge, mon sanctuaire où je peux me perdre et me retrouver à la fois. C’est dans la solitude de la page blanche que je me sens la plus connectée aux autres, car c’est là que je peux partager mes pensées les plus intimes, mes rêves les plus fous, mes peurs les plus profondes. Alors, quand les mots se bousculent dans mon esprit, je saisis mon stylo avec émotion, laissant mes doigts danser sur le clavier ou glisser sur le papier avec une grâce presque hypnotique. Chaque lettre devient une note dans la symphonie de mon existence, chaque mot une pierre ajoutée à l’édifice de ma vérité. Et même si parfois mes écrits restent enfermés dans les pages de mon journal ou se perdent dans les méandres de mes dossiers informatiques, je sais qu’ils ont leur propre vie, leur propre énergie qui continue de résonner à travers le temps et l’espace. Car l’écriture est bien plus qu’un simple moyen de communication pour moi. C’est une passion dévorante, une compagne fidèle qui m’accompagne dans les hauts et les bas de la vie. C’est ma manière de laisser une empreinte sur le monde, de partager un peu de moi avec ceux qui croiseront un jour mes mots, de laisser une trace indélébile de mon passage sur cette terre. Pour aller plus loin: L’écriture à fleur de peau Les femmes incroyablement fortes à l’extérieur sont brisées à l’intérieur.
On a tous dans le cœur un sentiment d’abandon, une histoire qui n’a jamais abouti, une séparation douloureuse, une enfance blessée, un ourson perdu, une crevaison en plein cœur qui vient nous rendre vulnérable et creuser le sillon d’une solitude profonde en soi et qui ne nous quittera jamais. On a tous dans le cœur un sentiment d’abandon comme une mélodie intérieure, un champ de verdure anonyme et si vaste, une chanson si triste qui nous suit éternellement et cela peut avoir lieu dès le premier souffle de notre vie quand nous quittons le ventre de notre mère, il est vrai. C’est un abandon qui se crée comme une présence discrète et intime qui obscurcira notre ciel pendant très longtemps. Ce sentiment d’abandon, nous le portons tous comme un héritage, une part de notre humanité. Mais alors pourquoi ce sentiment d’abandon se réveille t’il parfois dans notre vie alors que nous faisons en sorte de ne pas nous laisser submerger par celui-ci ? Parce que parfois dans un regard échangé, dans une étreinte furtive ou vers un horizon lointain, nous sommes submergés par cette nostalgie de la vie, par cette mélancolie suprême qui enveloppe notre âme comme un voile de soie. Nous laissons de la place à ce sentiment d’abandon dans notre coeur. On se surprend alors à écouter et à se laisser guider par cette rêverie mélancolique qui nous ramène cet écho de l’homme et la femme seule dans sa conscience. Ce sentiment d’abandon telle une entaille, telle une rupture avec l’amour maternel n’est pourtant pas une blessure en soi car c’est une sorte de contemplation à la réflexion personnelle qui nous pousse à explorer les recoins les plus intimes de notre être. On cherche alors le sens caché des choses. On plonge dans l’océan de notre propre mystère. Le sentiment d’abandon ne doit pas se fuir. Nous devons apprendre à vivre avec, à le chérir à notre façon. On peut aussi décider de l’accueillir comme un guide silencieux qui nous conduit vers notre lumière intérieure, notre résilience de l’âme. On réalise alors que c’est dans l’abandon de soi que l’on trouve sa véritable essence, sa fidèle liberté. Car ce n’est pas avec des compagnons de route que nous pouvons construire notre abri solitaire. Ils peuvent nous aider certes mais c’est bel et bien avec notre créativité que nous savons intimement ce qui nous protègera et ce qui nous préservera du danger. On a tous dans le cœur un sentiment d’abandon qui devient au fil du temps notre inspiration telle une source d’amour pour soi. Nous découvrons notre profondeur et nous œuvrons pour qu’elle devienne une ouverture au monde. Le sentiment d’abandon nous guide sur le chemin de la découverte de soi, de la quête de sens qui peut mener à l’émerveillement de la puissance que nous possédons tous en nous. Dans l’abandon, au plus profond de notre être, nous découvrons une authenticité qui transcende alors les masques que nous portons devant les autres. Car c’est bien au cœur de ce sentiment d’abandon que se cache notre véritable nature, notre histoire qui ne ressemble à aucune autre. Dépouillés de ces artifices, nous tenons la main à ce sentiment d’abandon et nous apprenons à révéler notre splendeur intime. L’abandon est le miroir de notre âme. C’est dans ces moments de grande vulnérabilité, quand l’âme est touchée dans sa corde sensible au plus près du sentiment d’abandon que nous comprenons le sens de la vie. Celle qui est une danse complexe entre la lumière et l’obscurité. Nous apprenons à accueillir nos ombres et à les accepter. C’est dans cette acceptation que réside la clé de notre transformation intérieure. C’est au cœur de ce sentiment d’abandon que nous devenons en quelque sorte nos propres gardiens de l’âme, nos propres gardiens de l’amour. Dans le sentiment d’abandon, nous trouvons notre maison, notre véritable soi. Nous devenons plus libres d’être nous-mêmes une fois que nous prenons près de nous cet abandon intime et sans avoir besoin des autres. Apprenons alors à chérir cet abandon, ce qui nous fait tellement mal. Apprenons à cueillir les fruits de notre résilience face à ce qui nous a abandonné, ce qui nous a rejeté. Tout ce qui nous a isolé, perdu dans le berceau de l’abandon nous rend plus forts à l’intérieur. On a tous dans le cœur un sentiment d’abandon, une faille, une entaille qui nous fait mal. Cela fait partie de la souffrance collective. Mais c’est bel et bien dans l’acte personnel et véritable que chaque individu pourra prendre son envol en gardant une main tenue par l’abandon et une autre tournée vers le réconfort, le soutien de ceux qui nous aimeront dans ce chemin de solitude. Et si vous ressentez le besoin de comprendre et aller vers la transformation de ce sentiment d’abandon, l’écriture est la voie de l’expression personnelle qui permet de déposer son âme au repos. Écrire vous aidera à prendre non seulement conscience de cette trace de l’abandon en vous mais cet acte vous accompagnera également sur le chemin du développement personnel pour ne pas subir cette fois-ci ce qui vous affecte éperdument. Pour vous aider, j’ai écrit ce guide de l’autothérapie par l’écriture. Pour aller plus loin: Tenir bon devant les autres et s’effondrer à l’intérieur Trouver la paix au coeur de l’incertitude
Il existe un lien unique, celui d’une sœur qui vous accompagne secrètement sur le chemin de votre vie. Ce lien unique d’une sœur transcende le temps et l’espace. Ce lien unique d’une sœur s’est forgé dès les premiers battements de nos cœurs. Avoir une sœur, c’est faire naître un lien privilégié à la fois puissant et délicat, empreint d’une profondeur sans pareille. Il existe un lien unique, celui d’une soeur qui est une compagne de voyage. Les soeurs partagent des souvenirs d’enfance gravés dans leur mémoire, des jeux partagés, des secrets murmurés dans le noir de la nuit. Elles sont les témoins de chaque étape de la vie de l’autre, des premiers pas hésitants à l’accomplissement des rêves les plus fous. À travers les hauts et les bas, elles restent solidaires, soutenant et encourageant l’une l’autre avec une ferveur inébranlable. Il y aura des moments difficiles parfois peut-être même de jalousie car être soeurs c’est comme être deux jumeaux qu’on compare aussi. Mais dans ce lien unique, celui d’une sœur qui vous accompagne secrètement, il y a leur relation, qui dévoile une familiarité qui dépasse les mots. Les sœurs se comprennent souvent d’un simple regard, d’un sourire complice. Elles partagent des traits physiques, des expressions, des gestes qui les lient indéniablement. Il y a une alchimie particulière entre elles, un lien invisible tissé par le fil du sang qui coule dans leurs veines. Avec ma soeur nous sommes blondes toutes les deux. Nous avons les yeux bleus. Nous sommes jumelles en quelques années de décalage. Au-delà de la biologie, les sœurs ont le pouvoir de se comprendre et de se soutenir mutuellement dans les moments les plus sombres. Elles sont les gardiennes de secrets enfouis, les épaules sur lesquelles on peut pleurer sans jugement. Elles sont là pour célébrer les succès et apaiser les douleurs. Leur amour est un roc solide sur lequel on peut s’appuyer, une source inépuisable de réconfort et d’affection. On ne s’en rend pas toujours compte au début mais c’est au fil du temps que l’on sait à qui on peut se confier véritablement. Pourtant, comme dans toute relation humaine, il y a des hauts et des bas. Les sœurs peuvent se heurter, se blesser parfois, mais elles ont la capacité de guérir et de pardonner. Leur lien est plus fort que les désaccords passagers, car il est ancré dans une histoire commune, une intimité profonde qui les relie au-delà des différences et des divergences. Avec ma sœur, nous avons toujours dépassé nos souffrances et appris à nous pardonner pour rester dans notre lien unique d’amour. Les sœurs sont des piliers dans nos vies. Elles sont là pour partager les rires, les larmes, les joies et les peines. Elles sont les gardiennes des souvenirs de notre enfance, des complices de nos aventures et des témoins de notre évolution. Leur présence est un cadeau précieux, un héritage de sang qui nous lie pour toujours. Dans le cœur des sœurs de sang, il y a un amour inconditionnel, une connexion qui transcende les frontières du temps et de l’espace. Elles se sont choisies dans leurs âmes avant de s’incarner sur cette terre dans cette vie. Elles sont un rappel constant de qui nous sommes, d’où nous venons et de la force de l’amour familial. Les sœurs sont des trésors précieux, des compagnes de vie qui illuminent notre existence de leur présence irremplaçable. Dans le ballet complexe de la vie, les sœurs de sang se soutiennent mutuellement lorsque les tempêtes de l’existence menacent de nous emporter. Elles sont des bras dans lesquels on peut se reposer, entendre des conseils avisés dans les moments de doute, des voix qui résonnent avec une familiarité réconfortante lorsqu’on a besoin d’entendre la vérité. Il existe un lien unique, celui d’une soeur avec qui vous partagez un héritage commun, une lignée qui se transmet de génération en génération. Elles sont les gardiennes de traditions familiales, les dépositaires de souvenirs anciens, les héritières d’une histoire qui les lie indissolublement. Elles portent avec fierté les noms et les coutumes qui ont été transmis à travers les âges, créant ainsi un fil d’union entre le passé, le présent et l’avenir. Dans les moments de bonheur, les sœurs de sang célèbrent ensemble. Elles sont les premières à se réjouir des succès de l’autre, à applaudir les accomplissements, à partager des éclats de rire contagieux. Leurs joies sont décuplées lorsqu’elles sont partagées, car elles savent que leur bonheur est intimement lié. Mais parfois, les sœurs doivent également affronter des épreuves et des douleurs profondes dans leur vie. Elles sont présentes pour essuyer les larmes, pour apaiser les cœurs meurtris, pour offrir un refuge sûr dans les moments les plus sombres. Elles sont des guérisseuses d’âmes, pour leurs âmes réciproques capables de prodiguer un amour et un réconfort qui transcendent les mots. Dans leur relation, les sœurs de sang apprennent l’art du compromis et de la compréhension mutuelle. Elles naviguent ensemble sur les vagues tumultueuses de la vie, cherchant un équilibre délicat entre leurs propres besoins et ceux de l’autre. Elles savent quand se tenir fermement aux côtés de leur sœur et quand lui accorder l’espace nécessaire pour grandir et s’épanouir. Les sœurs sont des miroirs dans lesquels nous nous voyons avec une clarté sans pareille. Elles sont à la fois des alliées et des rivales, des confidentes et des challengers. Elles nous aident à découvrir notre véritable potentiel, à surmonter nos limites, à devenir la meilleure version de nous-mêmes. Il existe un lien unique, celui d’une sœur qui vous accompagne secrètement et c’est un trésor précieux qui nous accompagne tout au long de notre voyage sur cette terre. Leur présence est une bénédiction, une source inépuisable d’amour, de soutien et d’inspiration. Une sœur, c’est un lien indestructible qui nous rappelle que nous ne sommes jamais seuls, que nous avons toujours une âme sœur à nos côtés, une sœur de sang qui veille sur nous, quelles que soient les circonstances. Les sœurs tissent des liens tels des fils d’une
L’écriture et la maternité: la plume d’une mère entre le lait et l’encre. Comment oser se lancer dans l’écriture quand on est maman? Et lorsqu’on est une maman écrivaine, comment ne pas culpabiliser d’écrire parfois a lieu de s’occuper de ses enfants? Dans le sillage des pages que nous osons ouvrir, il se dessine un voyage unique, où l’écriture et la maternité s’entremêlent dans une danse envoûtante. La plume, telle une mère aimante, se balance entre deux mondes parallèles, baignée de la douceur du lait maternel et de l’encre mystérieuse des mots. Elle devient le lien subtil qui unit ces deux expériences intenses de la vie, fusionnant l’amour inconditionnel et la créativité pure. Au creux de la main maternelle, la plume se glisse, se nourrissant de l’intimité partagée entre la mère et son enfant. Comme le lait maternel qui nourrit le corps fragile du nouveau-né, l’écriture, elle, nourrit l’âme de la mère. C’est dans cet échange sacré que la plume puise sa force et sa délicatesse, traduisant les émotions profondes qui étreignent le cœur d’une mère. Pourtant, la plume d’une mère ne se contente pas de décrire les joies et les peines de la maternité. Elle se transforme en un instrument d’expression puissant, capable de traduire les pensées les plus intimes et les moments les plus précieux. L’encre qui s’écoule sur le papier devient le témoignage immortel d’une expérience fugace, éternisant les souvenirs et les enseignements transmis de génération en génération. Au fil des lignes, la plume d’une mère transcende les limites du temps et de l’espace. Elle se fait le gardien des instants magiques, des premiers mots balbutiés, des éclats de rire et des larmes essuyées avec amour. Elle capture l’essence même de la maternité, cette alchimie unique où chaque goutte d’encre devient un précieux héritage pour l’enfant qui grandit. Que ce soit dans l’intimité d’un journal intime ou dans les pages d’un livre, ou dans les lignes d’un texte, la plume d’une mère trace son chemin avec une profondeur et une simplicité inégalées. Elle porte en elle le pouvoir d’évoquer la beauté fragile de la vie, les liens indestructibles qui unissent une mère à son enfant, et les enseignements précieux qui se déploient au fil des mots. Car la plume d’une mère est un trésor précieux, un héritage qui transcende les générations et rend éternelle la magie de la maternité. Trouver le temps d’écrire même quand on est maman Je suis maman de deux garçons et j’ai toujours trouvé le temps d’écrire, même si on me l’a souvent reprochée au détriment de ma famille mais l’écriture est ma guérison, ma réalisation, ma création. Je ne serais pas cette maman authentique si je n’avais pas l’écriture dans ma vie. La maternité est un rôle exigeant qui nécessite beaucoup de temps, d’attention et d’énergie. Les tâches quotidiennes telles que nourrir, habiller, transporter et éduquer des enfants, faire grandir les enfants, les écouter, les inspirer peuvent souvent prendre tout notre temps et notre énergie. Pourtant, pour de nombreuses femmes, l’écriture est une passion qui ne peut être négligée. Elle offre un moyen de s’exprimer, de se connecter avec les autres, de se divertir et de trouver un sens à la vie. Malheureusement, combiner la maternité et l’écriture peut sembler impossible pour beaucoup d’entre nous. Beaucoup de mes amies me demandent souvent comment je fais. Comment trouver le temps d’écrire lorsque les enfants ont besoin d’attention constante ? Comment trouver l’inspiration lorsque votre esprit est occupé par les tâches de la vie quotidienne ? Et comment gérer les sentiments de culpabilité qui accompagnent la prise de temps pour écrire au lieu de passer du temps avec les enfants ? Les défis de la maternité semblent décourageants pour les mères écrivaines, mais il existe des stratégies pour trouver un équilibre entre les deux rôles. La première étape consiste à trouver du temps pour écrire. Cela paraît impossible au début, mais il y a toujours des moments de la journée où vous pouvez écrire un peu, même si c’est juste quelques minutes. L’un des moyens les plus simples de trouver du temps pour écrire est de se lever plus tôt ou de rester debout plus tard. Beaucoup d’écrivains trouvent que les heures calmes du matin ou de la nuit sont les moments les plus propices à l’écriture. Si vous êtes une mère de jeunes enfants, vous pourriez avoir besoin de faire une sieste plus courte pour trouver un peu de temps pour écrire pendant que vos enfants dorment. Une autre stratégie consiste à utiliser le temps de transport pour écrire. Si vous prenez le métro, le bus ou le train pour vous rendre au travail ou à l’école, profitez de ce temps pour écrire quelques paragraphes. Si vous êtes en voiture, vous pouvez utiliser la reconnaissance vocale pour dicter vos idées pendant que vous conduisez. Enfin, vous pouvez impliquer vos enfants dans le processus d’écriture. Si vos enfants sont assez âgés, vous pouvez leur demander de vous aider à écrire des histoires ou des poèmes. Si vos enfants sont plus jeunes, vous pouvez écrire des histoires pour eux et les lire ensemble. Prendre du temps pour écrire peut sembler difficile, mais il est possible de trouver des moments de la journée où vous pouvez vous consacrer à votre passion tout en répondant aux besoins de vos enfants. Écrire en étant maman engendre des défis émotionnels dans cette combinaison de la maternité et de l’écriture. Comment la créativité peut-elle aider à nourrir et équilibrer la vie de famille ? Concilier l’écriture et la maternité Trouver du temps pour écrire est une chose, mais jongler entre la maternité et l’écriture peut également être difficile sur le plan émotionnel. Les mères écrivaines se sentent souvent coupables de prendre du temps pour écrire au lieu de s’occuper de leurs enfants. Elles éprouvent un conflit intérieur entre leur rôle de mère et leur désir d’écrire. Cependant, prendre du temps pour soi-même et pour ses passions est en réalité bénéfique. En écrivant, vous pouvez vous connecter avec vous-même, trouver une
Dans mes écrits, les enfants ont des ailes. Au cœur de cette danse subtile entre l’écriture intuitive et l’âme, se trouvent des êtres d’une pureté infinie, des enfants qui portent en eux des ailes invisibles. Leurs esprits libres s’élèvent au-delà des contraintes du quotidien, embrassant l’essence même de l’écriture comme une véritable peinture de l’âme. Ces enfants, véritables artistes en herbe, transforment chaque mot en un trait de pinceau qui éclaire leur monde intérieur. Dans mes écrits, les enfants ont des ailes imaginaires qu’ils déploient avec une audace incroyable. Ils osent rêver, osent exprimer leur amour, leur douleur, leurs aspirations les plus profondes. Chaque mot est une échappée vers des horizons infinis, une invitation à un voyage intérieur où les frontières du possible s’effacent. Dans la pureté de leur vision, les enfants donnent vie à des mondes enchantés, peuplés de créatures fantastiques et de paysages féeriques. Leurs ailes d’encre et de papier les emportent vers des contrées lointaines où règnent l’imagination et la magie. Ils explorent l’inconnu, dévoilant des vérités profondes et des vérités cachées. Ces enfants aux ailes délicates trouvent dans ce chemin de l’écriture intuitive un moyen de transcender les barrières de la réalité, de s’affranchir des limites de l’existence quotidienne. Ils deviennent des explorateurs courageux, des aventuriers de l’esprit, naviguant à travers les océans d’idées et les galaxies de possibilités. Dans mes mots, dans leurs mots, les enfants se révèlent à eux-mêmes, se découvrent dans toute leur splendeur. Leurs écrits sont une fenêtre ouverte sur leur monde intérieur, une porte vers leur véritable nature. Les ailes qu’ils portent dans leurs écrits sont le symbole de leur liberté, de leur capacité à s’envoler vers des hauteurs insoupçonnées. Ces enfants aux ailes d’encre et de papier nous rappellent la beauté de l’innocence, la magie de l’enfance. Leurs mots sont empreints de vérité pure, de sincérité sans faille. Ils nous guident vers un univers où les rêves prennent forme, où les mots guérissent et transforment. Dans mes écrits, les enfants ont des ailes et ils m’aident à me reconnecter à mon enfant intérieur, à cette part de moi-même qui possède des ailes prêtes à s’envoler. Dans l’écriture, nous trouvons une porte vers l’infini, un lien précieux avec notre essence la plus profonde. Nous devenons les artistes de nos propres vies, les créateurs de mondes nouveaux. Avec nos ailes d’encre et de papier, nous nous envolons vers des horizons inexplorés. Dans mes écrits, les enfants ont des ailes pour danser avec les étoiles, pour s’envoler au-dessus des nuages et toucher les confins célestes de l’imaginaire. Mes mots, tels des pinceaux magiques, transforment leur innocence en pure poésie, libérant leur esprit des limites du réel. Dans mes écrits, les enfants ont des ailes pour explorer des contrées enchantées, où les rêves se mêlent à la réalité. Ils deviennent des héros intrépides, des explorateurs de mondes inconnus, bravant les dangers et surmontant les épreuves avec courage. Leurs ailes d’imaginaire les portent vers des horizons infinis, où la magie règne en maîtresse. Ils découvrent des terres peuplées de créatures fantastiques, des forêts ensorcelées où les arbres murmurent des contes oubliés. Les mots, telles des notes de musique, s’élèvent dans l’air, accompagnant leur danse légère et gracieuse. Dans mes écrits, les enfants ont des ailes pour exprimer leurs émotions les plus profondes, leurs joies éclatantes et leurs chagrins les plus intimes. Les mots deviennent leur refuge, leur confident, leur allié fidèle dans les moments de solitude et de doute. Ils apprennent à se connaître, à s’accepter, à s’aimer à travers les lignes tracées avec tendresse. Ces ailes imaginaires les transportent vers des contrées de compassion, où ils apprennent la valeur de l’empathie et de la bienveillance. Ils tendent la main à ceux qui sont dans le besoin, répandant des éclats de lumière et d’espoir sur leur chemin. Leurs écrits deviennent des ponts qui relient les cœurs, des cadeaux précieux offerts au monde. Dans mes écrits, les enfants ont des ailes pour voler au-delà des barrières de l’âge et des préjugés. Ils deviennent des messagers d’un avenir meilleur, porteurs de rêves et de promesses. Leurs mots transmettent une énergie vive, une force créatrice qui transcende les frontières et ouvre de nouveaux horizons. Car dans l’écriture, les enfants trouvent leur voix, leur pouvoir de transformation. Ils apprennent à rêver sans limites, à croire en leur potentiel infini. Leurs ailes d’encre et de papier les emportent vers un monde où tout est possible, où l’impossible se fait possible. Que mes écrits soient les ailes qui portent les enfants vers des cieux étoilés. Qu’ils découvrent dans mes mots, dans leurs mots la beauté de leur propre être, la richesse de leur imaginaire. Qu’ils trouvent dans mes histoires, dans leurs histoires des échos de leurs propres rêves, une invitation à s’épanouir et à réaliser leur destinée. Dans mes écrits, les enfants ont des ailes pour s’envoler vers un avenir où la magie et la poésie éclatent dans chaque instant de leur vie. Je souhaite qu’ils croient en la puissance de leur imagination, en la force de leurs mots, et en la capacité qu’ils ont de transformer le monde avec leur essence lumineuse. L’écriture et le coeur d’enfant Qu’ils grandissent en gardant leur cœur d’enfant, cette flamme vive qui brille dans leurs yeux. Qu’ils n’oublient jamais que leurs ailes ne sont pas seulement des rêves éphémères, mais des vérités profondes qui les propulseront vers des horizons infinis. Dans mes écrits, les enfants ont des ailes pour s’élever au-dessus des limites de la réalité, pour explorer les méandres de leur propre être. Ils deviennent des artistes de la vie, des créateurs de mondes merveilleux. Leurs ailes les portent vers des galaxies d’idées, où chaque étoile est une pensée éclairée, chaque constellation est une histoire à raconter. Qu’ils utilisent leurs ailes d’encre et de papier pour transformer leurs rêves en réalité, pour dessiner des arcs-en-ciel de possibilités. Que leurs mots résonnent avec la force des orages, qu’ils soient des éclairs illuminant les ténèbres et guidant les pas des autres. Dans mes écrits,
Je n’imagine pas ma vie sans mes proches. Je n’imagine pas me lever un matin et constater que tout le monde est parti me laissant là seule face à moi-même. J’aurais du mal à ouvrir les yeux, j’aurais du mal à me rappeler ces brises et ces coups de froid quand le cœur a parfois mal dans les reproches mais où il a tellement chaud quand on s’aime. Mon cœur a besoin de vivre, s’exprimer dans des relations d’amour quelle qu’elles soient. Je n’imagine pas ma vie sans mes proches, car ils sont les étoiles qui illuminent mon ciel nocturne, les doux rayons qui réchauffent mon âme en hiver. Ils sont les mélodies enchanteresses qui accompagnent mes jours, les pages d’un livre où se déroule l’histoire de notre amour inconditionnel. Dans le théâtre de ma vie, mes proches sont les acteurs qui donnent vie à chaque scène, ils sont les protagonistes d’un récit tissé d’affection et de complicité. Leurs sourires éclatants sont des tableaux vivants, empreints de bonheur et de sincérité. Leurs étreintes sont des poèmes émotionnels, où chaque bras enlace une part de mon être et m’envoûte de chaleur réconfortante. Ils sont les gardiens de mes secrets les plus profonds, les confidents qui écoutent mes rêves et mes peines, et les complices de mes aventures les plus audacieuses. Leurs encouragements sont des symphonies célestes, qui résonnent en moi et me poussent à atteindre des sommets insoupçonnés. Leurs mots résonnent comme des vers poétiques, doux et réconfortants, qui caressent mon âme avec délicatesse et que parfois je laisse glisser sous ma plume.. Dans leurs yeux, je trouve des reflets de moi-même, des miroirs qui me renvoient une image authentique et bienveillante. Ils sont mes remparts solides, mes piliers dans les tempêtes de la vie, m’offrant un abri sûr où je peux me réfugier lorsque les vents soufflent trop fort. Leurs mains tendues sont des phares dans l’obscurité, me guidant sur le chemin de l’amour et de la vérité. Je ne peux concevoir ma vie sans la danse des émotions partagées, sans les rires qui résonnent comme des éclats de cristal et les larmes qui tissent des liens indestructibles. Ils sont les pages d’un livre vivant, dont chaque chapitre est une histoire d’amour unique et précieuse. Mes proches, vous êtes la poésie incarnée, l’encre qui colore les pages de ma vie. Ma vie, entrelacée avec la vôtre, est un chef-d’œuvre d’amour et de gratitude, une ode à la beauté de ces relations qui transcendent le temps et l’espace. Ainsi, je marche sur ce chemin de vie, main dans la main avec mes proches, sachant que je suis béni d’avoir ces âmes précieuses à mes côtés. Je suis comblé par cette toile tissée de liens familiaux et amicaux, où chaque fil est un trésor à chérir. Et dans chaque battement de mon cœur, résonne le doux écho de l’amour que je vous porte, pour toujours et à jamais. Je crois qu’il est tout à fait compréhensible que l’on ne puisse pas imaginer notre vie sans nos proches. Les relations humaines sont une partie importante de nos vies, elles nous offrent du soutien, de la joie, de l’amour et de l’attention. Et tous ces repères émotionnels sont essentiels pour se sentir épanoui dans sa vie. Mais la vie est imprévisible. Nous sommes parfois confrontés à des situations qui nous obligent à nous séparer temporairement ou définitivement de nos proches. Dans ces moments-là, rappelez-vous que vous avez la force intérieure pour faire face à ces situations et que vous pouvez trouver du soutien auprès d’autres personnes ou de ressources communautaires. Cultiver des relations saines et durables avec les personnes qui sont importantes pour nous, de communiquer avec elles régulièrement et de leur exprimer notre amour et notre appréciation fait partie de notre construction personnelle et de notre épanouissement émotionnel. De cette manière, même si nous sommes séparés de nos proches, nous pouvons toujours maintenir une relation solide et significative avec eux. La vie sans les êtres aimés est un monde sans couleurs. Je n’imagine pas ma vie sans mes proches. J’y vois un univers froid et vide, sans joie ni bonheur. Nos proches nous animent, nous font vibrer, nous offrent un cœur chaleureux, une épaule sur laquelle pleurer. L’amour relationnel est alors si précieux, si intense, si vivant que nous ne pouvons pas nous en passer. Nos proches sont nos racines, nos piliers, notre terre. Ils nous offrent une boussole émotionnelle quand nous sommes perdus, quand le monde devient amer. Nos proches sont les étoiles dans la nuit, les rayons de soleil dans le jour. Je n’arrive pas à imaginer ma vie sans mes proches et j’ai peur de les perdre. Mais il faut accepter cette vérité, celle que la vie est incertaine, remplie d’imprévus et de complexités, Et parfois nous sommes obligés de les quitter pour un temps, de les laisser partir vers de nouveaux horizons, vers d’autres vents. Mais nos proches ne partent jamais entièrement car leur amour reste éternel. Ils continuent de briller, de nous réchauffer de façon exceptionnelle. Nous trouvons alors la force et la sagesse de continuer notre chemin avec eux en nous, comme une douce caresse accompagnatrice. La vie est ainsi faite, avec ses hauts et ses bas, mais avec nos proches à nos côtés, rien ne nous est jamais impossible. La présence de nos proches dans nos vies est un véritable trésor. La distance, la séparation ne brisent pas les liens qui nous unissent. Nos proches restent près de nous, dans notre cœur, dans nos esprits. L’importance des proches dans nos vies est souvent sous-estimée, mais elle ne peut être niée. En effet, les relations humaines sont essentielles pour notre bien-être et notre épanouissement personnel. Nos proches sont là pour nous accompagner dans les moments les plus difficiles de notre vie, pour nous offrir leur soutien et leur amour inconditionnel. Ils sont là pour nous guider sur le chemin de la vie, pour nous aider à surmonter les obstacles qui se dressent devant nous. Mais la
La brise de l’innocence, c’est écrire l’amour pour ses enfants avec légèreté et tendresse. Lorsque nous avons des enfants, nous sommes naturellement portés à vouloir les protéger de tout danger et à veiller à leur bien-être. Prendre soin d’eux est un devoir sacré, mais aussi une joie immense. Pourtant, il n’est pas toujours facile de savoir comment s’y prendre pour les aider à grandir dans les meilleures conditions possibles. En regardant le vent, je me laisse porter par l’image poétique de la brise qui me rappelle qu’il est possible de prendre soin de nos enfants avec douceur et légèreté, tout en les enveloppant de bienveillance et de protection, comme une douce brise qui caresse les feuilles et notre visage. Envelopper nos enfants d’amour, de bienveillance et de protection Prendre soin de nos enfants en les enveloppant d’amour, de bienveillance et de protection. Sentir la brise de l’innocence s’envoler avec légèreté sans conflit ou blocage. Veiller à nos enfants sans être trop intrusifs, sans les étouffer sous le poids de nos attentes parfois si lourdes pour eux. Cela semble évident, mais il n’est pas toujours facile de trouver le bon équilibre entre l’attention nécessaire et la surprotection. Nous sommes tentés de tout contrôler, de tout réguler, de tout prévoir pour que notre enfant grandisse dans les meilleures conditions. Mais cela peut parfois créer un sentiment de pression et de stress chez l’enfant, qui se sent alors surveillé et épié en permanence. Nous avons une tendance à l’étouffer plutôt qu’à lui donner les élans de respiration. Il y a quelques jours, nous sommes allés à la montagne avec mes enfants et mon mari. Je ne sais même plus pour quelles raisons exactes mais mon fils de 6 ans m’a dit : « arrête d’avoir peur pour moi maman, je suis grand ! » La brise de l’innocence nous invite à une approche plus subtile et plus souple de la parentalité. En effet, comme la brise, les parents peuvent être présents sans être trop visibles, guider sans contrôler, soutenir sans porter le poids de leur enfant. Cela se traduit par une attention aimante, mais pas envahissante, une écoute attentive, mais pas oppressive, et une présence discrète, mais constante. Cette approche parentale douce et légère a de nombreux bienfaits pour nos enfants. En effet, ils se sentent alors libres d’explorer le monde. Ils prennent des risques sans avoir peur de se tromper ou de craindre le jugement ou la réprimande des adultes. Ils se réalisent pleinement dans leur pouvoir. Ils développent leur confiance en eux, leur estime de soi, leur créativité, leur curiosité et leur indépendance. Et surtout dans cette brise de l’innocence que nous laissons s’installer, nous favorisons le renforcement de notre lien parental avec nos enfants en créant ce climat de confiance, de respect et d’affection réciproques. Comme la brise qui protège les feuilles des intempéries et des agressions extérieures, les parents créent un environnement sécurisé et bienveillant pour leur enfant. Comment laisser cette brise de l’innocence nous transporter dans l’amour ? Pour laisser cette brise de l’innocence nous transporter, nous pouvons initier ce mouvement par des gestes simples, mais importants, comme des câlins, des paroles douces, des encouragements, des sourires, des regards bienveillants, des actions concrètes, comme la mise en place de règles claires et cohérentes, la gestion des conflits avec respect et bienveillance, l’écoute attentive et la prise en compte des besoins de l’enfant. Cette brise de l’innocence nous transporte dans l’amour et crée des envols merveilleux d’existence pour nos enfants et pour nous en tant qu’adultes. En enveloppant nos enfants de bienveillance et de protection, nous leur offrons les conditions idéales pour grandir en toute sécurité, en toute confiance, en toute sérénité. Leur épanouissement émotionnel, intellectuel, social, physique et spirituel se développent dans la légèreté. En effet, les enfants qui se sentent aimés, soutenus et protégés sont plus à même d’explorer le monde, de découvrir de nouvelles choses, de nouer des relations positives avec les autres, de développer leur curiosité et leur créativité, et de trouver leur place dans la vie. La brise de l’innocence c’est écrire l’amour pour ses enfants avec légèreté, cette attitude nous invite à un équilibre subtil entre douceur et légèreté d’une part, et bienveillance et protection d’autre part. En pratiquant cette approche dans notre rôle de parents, nous offrons à nos enfants le meilleur des mondes, où la liberté et la sécurité se conjuguent harmonieusement. Écrire cette histoire d’amour avec liberté et ouverture sans se meurtrir des dangers possibles mais plutôt avec une vision meilleure d’avenirs authentiques et remplis d’amour pour eux. Ce texte, je le dédie à mes fils Charli et Aubin. A lire: Le bien-être des enfants n’est pas dans la perfection mais dans une enfance heureuse et pleinement consciente. L’amour est la chose la plus forte au monde mais c’est aussi la chose la plus fragile
Les femmes résilientes ont vécu les blessures de l’âme et les ont écrites. Elles possèdent ce cœur qui a éprouvé le rejet, l’abandon, l’humiliation, la trahison, l’injustice. Autant de blessures de l’âme qui viennent effleurer notre capacité à dire stop aux situations et aux personnes qui nous blessent. Une femme résiliente identifie ses blessures pour se guérir et pour continuer son chemin. Il ne suffit pas de les connaître, il faut les accepter et se construire au travers d’elles. Pour aller vers la guérison et la résilience, il est essentiel de comprendre cette souffrance avec laquelle nous mettons un masque. L’écriture est un chemin d’expression et de compréhension de ces blessures. Elle dévoile une vérité qui pourtant est cachée par les apparences dans la vie de tous les jours. Le masque que ces femmes résilientes mettent pour ne plus vivre le chagrin et la faiblesse de ces instants éprouvants et reconnus en elles. Elles cherchent alors des réponses, elles sont dans cette quête pour trouver une place qui sera la leur en claquant la porte au passé et enfin prendre toute leurs responsabilités. Viviane Guini, auteure a écrit sur ces blessures du silence que nous percevons au travers de ces personnages et surtout Aurore, cette femme qui va tout faire pour trouver un sens à sa vie dans un chaos social et émotionnel qui la bouleverse et la pousse à aller ailleurs. “Toute la violence du monde“, son livre est un musée d’âmes, de blessures, d’émotions. Nous plongeons dans la psychologie des personnages qui nous ramène alors à peut-être l’essentiel comment dépasser le plus dur, les épreuves de la vie pour enfin trouver certainement une version de l’amour. La résilience dans toute sa force indéniablement ! Les 5 blessures de l’âme peuvent nous freiner dans notre existence et notre place dans le monde. Elles dirigent nos états émotionnels et nous devenons des sortes de marionnettes qui subissent leur influence. Cependant, les femmes résilientes qui ont vécu les blessures de l’âme savent comment s’en sortir. Elles trouvent le bâton de pouvoir pour témoigner de cet impact dans nos choix de vie, dans nos décisions d’amour et dans nos empreintes féminines. D’où viennent les blessures de l’âme et comment aller vers la résilience grâce à l’écriture? Elles viennent de notre enfance. Elles tissent en nous des schémas et des prisons intérieures qui nous rendront parfois si vulnérables. Lorsque nous sommes enfant, nous ne possédons pas les outils psycho-affectifs pour conjurer ces blessures, les guérir et se sauver. Nous intégrons cette empreinte dans notre génétique et nous œuvrons sur ce chemin les pieds et mains liées. Il faudra donc du temps, parfois beaucoup de temps car notre première stratégie sera celle de se protéger des autres et des souffrances répétitives. Les relations sont celles qui vont venir réactiver sans cesse ces blessures de l’âme. Notre défense se renforcera jusqu’à ce que cette blessure se confonde avec notre être, notre personnalité. Nous porterons ce masque du faux-semblant qui nous entravera dans notre liberté jusqu’à un point de rupture intense qui nous fera tomber inévitablement. La résilience d’une femme trouvera la réponse à cette chute abyssale. L’altérité aura joué son rôle déterminant dans cette perte de conscience de qui nous sommes profondément et comment nous pouvons nous en sortir libre. Les femmes résilientes sentiront venir cet instant de vérité où elles se retrouveront face à leur blessure d’âme. Elles la reconnaitront tout d’abord. Elles l’écriront pour la mettre en lumière dans la réponse de leur vie. L’écriture les sauvera du chaos intérieur, de l’incompréhension. Une fois que cette blessure sera écrite, alors il faudra accepter que cette dernière vous appartienne pleinement. Elle ne vient pas d’autres personnes. Elle fait partie de vous et vous devez l’accepter indépendamment de la personne qui vous l’a infligée. C’est dans cette décision consciente que les femmes iront vers leur résilience. Vivre et comprendre ses blessures de l’âme, c’est prendre sa responsabilité de ses propres ressentis, de ses propres réactions, de ses propres émotions. Aller vers la résilience de son histoire tout en étant engagée dans ce chemin sans reculer et sans offrir nos mains et nos pieds aux chaînes du passé. Les différents masques portés sont le fruit de notre égo qui nous assaille et nous coupe le chemin de notre évolution. Lorsqu’une femme va vers sa résilience, elle ne bloque pas son développement. Elle cherche les ressources en elle qui vont l’aider à conjurer ces blessures de l’âme. L’épanouissement se construit et se crée des chemins de traverse en déposant les boucliers et les masques. Quels sont les masques des blessures de l’âme ? Pour chaque blessure de l’âme, il y a un masque que vous reconnaîtrez forcément. Pour la blessure du rejet, il s’agit de celui du fuyant. La femme ne s’autorise pas à exister. La discrétion, l’oubli, l’effacement sont les stratégies d’évitement face aux autres. Elle ne prend pas sa place dans son entourage et devient le spectre d’une solitude qu’elle s’impose. La blessure d’abandon se farde du masque du dépendant affectif. C’est la tristesse qui envahira et qui affaiblira le soutien dont elle a besoin. Selon cette personne, seuls les autres peuvent combler son vide intérieur. Son émotion se fige et elle choisit de fusionner dans ses relations, dans les émotions des autres. Elle a besoin d’être rassurée constamment. La blessure d’humiliation quant à elle fragilise le lien aux autres car le masque du masochiste éteint les autres et les brise car elle souhaite se rendre indispensable quitte à infantiliser les autres. La tendance à ne pas dire des choses blessantes ou qui pourraient nuire aux autres l’empêchent d’être dans l’authenticité. La liberté est bafouée car la personne l’associe à l’absence de limites qu’elle a vécues et dont elle a été victime (abus sexuels, punitions…) au risque de ressentir du plaisir. Elle se sacrifie sans cesse pour les autres et ne s’autorise rien au risque d’être perçue comme quelqu’un d’égoïste. La blessure de la trahison couvre son visage du masque du contrôlant. La personne qui a vécu
Je me lève et me demande ce que mon coeur a envie d’écrire ce matin. Et je ressens alors une merveilleuse sensation de retrouvaille intime avec mon enfance. L’écriture est faite d’amour, d’enfance et encore d’amour parce que ce matin, je me sens libérée de quelque chose qui est partie et que j’ai choisi. Je revois mes yeux de petite fille qui aimait être avec ses parents, sa soeur et qui rêvait de tant de choses.Ecrire ses peines, ses émotions mais aussi ses joies et ses libérations intimes et profondes pour commencer à nouveau. Je me relie à ma petite fille intérieure et je te retrouve avec tellement plus d’intimité et d’amour et j’ai envie d’écrire avec toi ce matin. Se laisser porter par le flot de son écriture Il n’est pas besoin d’être un auteur ou de se considérer plus avancé dans l’écriture ou non. Il suffit de se laisser porter par le flot de son écriture, par le flow de sa vie, de notre identité et d’aller vers ce qui nous appartient sensiblement et éternellement. Ecrire l’amour, c’est aussi se rappeler tout ce que nous avons vécu et qui fait de nous la personne que nous sommes. De ses bribes d’enfance à ses instants d’adulte que nous survolons pour devenir plus grand plus vite et plus en avance que d’autres. L’écriture est faite d’amour, d’enfance et encore d’amour parce que c’est notre histoire, notre parcours et nulle personne n’a l’autorisation de vous attribuer des sentiments, des émotions qui ne sont pas en vous. Il faut alors ne laisser personne entrer dans notre vie sauf si elle vient avec amour. Car écrire l’amour c’est comme se faire l’amour délicatement dans un instant alchimique entre vous et votre histoire et ce besoin d’écrire. Accepter d’aller vers ses blessures, ce qui nous a freiné, emprisonné mais aussi libéré de ces chemins tortueux. Ecrire et accepter qu’on avance pour soi et pas pour les autres. Ecrire ce que nous ressentons, écrire ce qui nous appelle intuitivement dans l’expression de son âme, dans l’expression de ses rêves. Entendre ses messages et ouvrir encore plus son coeur à d’autres horizons. C’est se laisser porter par le flot de son écriture intime reliée à son enfance. L’écriture est faite de votre amour Il y a quelque jours une personne m’a dit que cette phrase ne voulait rien dire: “Faire l’amour à l’écriture.” Ne permettez jamais à des personnes de vous juger sur ce que vous avez envie d’écrire intimement, profondément. Il n’est pas acceptable de critiquer ce qui vous chavire, ce qui vous émerveille, ce qui bat dans votre coeur lorsque vous écrivez. Faire l’amour à l’écriture c’est tout d’abord entendre son chant murmuré de “je t’aime” pour vous accompagner sur le chemin de la libération et de la connaissance de soi. L’écriture personnelle, thérapeutique, intuitive, expressive ou créative fait partie de votre monde. Que vous soyez poète ou pragmatique dans l’écriture, les frontières n’appartiennent qu’à ceux qui jugent mais vous avez le droit d’aller vers ce qui vous parle et résonne en vous. L’écriture est faite d’amour car elle a ce ruissellement du conscient et de l’inconscient. Accepter que des mots viennent, que des phrases s’écrivent parfois sans y avoir pensé au préalable mais dont le coeur se souvient. L’écriture est faite d’enfance L’écriture est faite d’enfance car tout ce que vous déciderez d’écrire vous ramènera inévitablement à votre passé, votre histoire personnelle. Les souvenirs, les blessures, les émois, les bonheurs, les oublis resurgiront dans le verbe écrire. Certaines personnes s’octroieront le droit de penser qu’ils vous comprennent ou veulent vous aider dans votre monde, dans votre souffrance stagnante ou votre résilience et qui fait votre signature. Qui peut prétendre cela, de savoir ce que l’autre vit, ce que l’autre ressent. Qui peut se permettre de décider pour vous. L’écriture est faite d’enfance et elle est le seul témoin intime de ce mouvement de l’amour. Votre enfance même douloureuse ou merveilleuse sera faite d’amour. Vous vivrez cet instant où vous vous reverrez le crayon à la main dans ce pacte scellé avec l’écriture et où vous déciderez d’écrire votre histoire et qui vous êtes. Alors dans le chemin de l’écriture, le pardon viendra à vous et vous pourrez continuer à grandir dans votre conscience. Dans un atelier d’écriture, vous sentirez les larmes couler et les sourires s’esquisser en tenant le crayon de l’enfance. Combien de femmes j’ai pu serrer dans mes bras après qu’elles aient laissé leur coeur s’écrire avec les yeux de la petite fille. Ecrire avec amour et sans tabou Ecrire avec amour et sans tabou c’est se permettre d’écrire cette phrase: ” Faire l’amour avec l’écriture”. Je vois certains écarquiller les yeux et voir l’accouplement des mots avec le corps. Oui c’est exactement cela, c’est se laisser traverser cette rencontre intime entre ce corps qui vibre comme le mien lorsque je me lance dans l’écriture d’un texte plus intime; profond qui parle de mon lien avec l’écriture. C’est un duo qui vous appartient. Quand on aime quelqu’un on a toujours quelque chose à lui dire. On a toujours envie de le prendre dans ses bras. Quand on aime écrire, on a toujours quelque chose à raconter, à déposer avec les yeux de la petite fille ou de la femme. Parfois, c’est une retrouvaille faite de caresse, parfois c’est une rencontre dent pour dent et parfois c’est l’alchimie d’un moment où naissent des mots, des phrases inattendues qui parlent d’amour sans aucun doute. L’écriture est faite d’amour, d’enfance et encore d’amour car il faut commencer par une rencontre amoureuse, revenir en arrière pour comprendre notre lien à nous-même et y laisser quelques traces écrites et enfin revenir au bonheur de se retrouver au lever ou au coucher du soleil dans cet élan de tendresse d’amour qui nous fait tellement du bien. A lire sur mon blog: Ecrire, une thérapie. L’écriture créative, c’est voler avec son âme. L’écriture intuitive, une voie vers notre âme
Il y a des réveils qui n’en sont pas. Il y a des nuits qui vous égratignent. Il y a ces sommeils qui en disent longs et puis ces levers qui devraient rester là où ils ont laissé leur âme. Les ricochets de notre âme sont comme ces ronds dans l’eau que nous essayons de réaliser, lorsque nous jetons une pierre plate dans celle-ci en espérant qu’elle rebondira sur la surface pour ensuite refaire un bond et continuer autant que possibles. Les ricochets de notre âme c’est la résilience qui s’écrit. C’est celle qu’on essaie de réaliser dans tous ces moments perdus, incompris où on aimerait refaire mieux et repartir encore plus fort en écrivant notre histoire. A lire sur mon blog: Dans la vie, il faut oser écrire La résilience au creux de notre être La résilience a ce don de soi. Elle sait exactement là où le corps, l’âme et l’esprit sont capables de se retrouver pour rebondir et avancer. Tout comme la nature, tout est un processus de développement. Vous passez d’un cycle à l’autre. Parfois vous allez au bout de quelque chose et là vous avez l’impression d’avoir beaucoup grandi. Ces moments de grande extase où l’accomplissement de soi semble être atteint est rare et reste malgré tout peu fréquent dans une vie. Il y a surtout tous ces moments où les ricochets de notre âme nous ramènent à notre résilience au creux de notre être. Au creux de ce qui nous assaille intimement chacun, au trou béant de tous ces regrets, ces remords et ces silences qui nous ont laissés là tant bien que mal. Alors c’est dans cette résilience profonde qu’il va falloir encore avoir la force de jeter cette pierre pour faire des ricochets et repartir. La résilience au creux de notre être c’est tout ce qui fait un retour en arrière dans nos traumatismes de l’enfance, dans nos amours manqués, dans nos histoires ratées, dans nos relations estompées mais qui malgré tout nous renvoient à ce que nous avons réussi à dépasser envers et contre tout. Car nous avons beau regretté, vous avez beau vous mentir, vous avez beau en vouloir à quelqu’un ou à quelque chose, ce qui nous arrive est là certes pour nous enseigner mais surtout pour nous rejoindre au creux de notre être. Dans son oeuvre “Requiem pour les dieux” l’auteur Christian Gobyn Degraeve nous mêle dans les méandres aliénants d’une saga familiale en proie au pouvoir, à la domination, aux vices de l’argent qui révèlent combien les traumatismes de l’enfance peuvent laisser des plaies ouvertes. Charles, l’un des personnages de l’histoire veut assouvir sa soif de désir de puissance quitte à brûler les ailes de ses propres enfants. C’est un long travail que de renouer avec cette résilience brisée par la domination familiale qui nous laisse des empreintes blessantes et humiliantes. C’est le travail de toute une vie et plus encore car la résilience au creux de notre être celle qui nous fait croire que tous ces ricochets viennent de nous ne sont qu’illusion éphémère. Les ricochets de notre âme et les relations L’illusion de croire que tout nous appartient, que tout est le fruit de notre oeuvre. Si vous prenez conscience de ces ricochets de votre âme, vous vous rendrez compte que ces derniers ont un lien avec vos relations diverses. On ne peut vivre sans les autres, on ne peut grandir sans ses liens familiaux. Chaque personne est un sens, un espoir, une force, un sacré pour soi, un messager de vie. On ne peut rebondir sans croire que nous sommes connectés à ce qui fut, à tous ces tiroirs du passé familial. Ce sont toutes ces relations intergénérationnelles qui vont nous guider en partie vers une rédemption de soi, vers une transformation. Une génération porte une douleur pour que la suivante puisse vivre et guérir. C’est à ce moment-là que vous réaliserez toute l’importance des ricochets de notre âme. Il y a des choses à régler, il y a des choses à laisser du passé. Comprendre ce qui nous appartient et qu’il faut guérir. Comprendre qu’il ne faut surtout pas garder pour laisser des ricochets si lourds que la pierre tombera immédiatement dans l’eau. Ne pas se détruire mais aller vers notre guérison et oser jeter cette pierre pour qu’elle rebondisse encore et encore. Regarder avec espoir ce qu’il adviendra plutôt que ce qui n’adviendra pas. Notre résilience s’apparente à ce destin qui existe, j’en suis certaine mais avec lequel il faut oeuvrer avec une intelligence émotionnelle, avec une intelligence réceptrice au monde. Le destin prend la main à la résilience Certains croiront en leur destin et se laisseront guider par une main inconnue vers ce qu’ils estimeront être leur voie. D’autres s’acharneront à le changer en ne lâchant jamais prise. D’autres n’y croiront jamais et seront les pantins d’une vie laissée pour compte, d’autres s’associeront avec le destin en essayant de comprendre les messages envoyés. Autant d’emprise, de délivrance qui nous feront osciller. Mais le destin prend la main à la résilience. Cette résilience qui s’écrit chaque jour. Cette résilience qui dévoile chaque mot, chaque idée, chaque béatitude, chaque doute, chaque souffrance infantile ou adulte comme une échappée de son âme. Non pas pour fuir mais pour se libérer de quelque chose que nous sentons sans cesse en nous. Lorsque le destin prend la main à la résilience, il vaut mieux cette fois-ci se laisser emmener vers un endroit inconnu. Car on n’est jamais sûr de ce drôle de destin. On n’est jamais certain de ce qui se passera demain. Ce destin comme un arbre, cette résilience comme une arborescence où des branches naîtront et d’autres casseront. Finalement, le seul destin dont nous sommes sûrs c’est le présent, celui où deux mains se touchent et sont là ensemble à commencer le chemin ou à lancer cette pierre en même temps côte à côte sur une plage et à voir celui qui en fera le plus. Les ricochets de notre âme c’est la
La mort et l’âme sont des sujets que l’on n’ose pas aborder simplement avec nos enfants. C’est malheureusement souvent lors de la perte d’une personne que l’on se retrouve face aux difficultés d’expliquer ces mots, cette idée, cette énergie ou ce que je nommerai cette vérité. Pourquoi parler de la mort et de l’âme à nos enfants est-il nécessaire? La mort et l’âme sont des thématiques auxquelles les enfants sont confrontés dès leur plus jeune âge et ils ont cette capacité incroyable à les intégrer dans leur processus d’apprentissage pour connaître le monde, l’appréhender et le vivre. Ils ont cette acuité merveilleuse de ressentir le monde dans tous les champs possibles. Rien ne peut leur bloquer cette connexion à la spiritualité de la vie, celle du cycle de mort et de renaissance. Cependant, force est de constater que c’est en grandissant que les enfants perdent cette sensibilité à la connaissance du cycle de la vie, du cycle de l’homme dans le monde du visible et de l’invisible. Les peurs, les croyances familiales, les préjugés, les ont déjà envahis et les ont influencés dans cette dimension spirituelle. En effet, plus ils grandissent et sont en contact avec les adultes, plus ils s’imprègnent de l’environnement social et affectif. Ils deviennent à l’intérieur d’eux-mêmes le miroir émotif de leurs parents mais aussi le miroir de leurs perceptions et de leurs pensées envers la mort et l’âme. Alors que dès notre naissance nous possédons cette force, ce pouvoir de reliance à la mort et à l’âme. Sans entrer dans de quelconques croyances ou dogmes spirituels, l’être que nous sommes avant notre naissance était une énergie, une âme qui a choisi ses parents pour s’incarner. Nous avons donc un lien avec notre âme, avec le mouvement de la vie dans toutes ses formes. Y aurait-il donc un début, une fin à l’existence à expliquer à nos enfants? Sommes-nous des hommes et des femmes de vie, de mort dans un cycle interminable ? Y ‘a t’il une vie après la mort ? Sommes-nous des âmes de passage ? La mort et l’âme n’ont pas d’explications Autant de questions existentielles qui ont autant de réponses que de personnes vivant sur cette terre car il nous appartient à chacun d’expérimenter ce mouvement de notre être. Et pour que cette ouverture à la vie se fasse chez l’enfant, il est nécessaire de partager avec lui en toute sincérité ces thèmes de la mort et de l’âme en lui laissant mener sa propre expérience. Cependant il n’est en effet pas facile de répondre à leurs questionnements, à leurs idées, voire même à leurs ressentis. Comment parler de l’âme à nos enfants ? Pourquoi est-ce si important d’en parler avec eux ? La mort est un cycle, l’âme est un mouvement. La mort est associée au deuil, à la perte de quelqu’un. Quelqu’un qu’on ne verra plus. Quelqu’un qui a disparu dans la réalité concrète et matérielle de la vie. Parler de la mort aux enfants avant 3 ans n’est pas utile car il n’a pas encore pris conscience de cette disparition. C’est en effet entre 3 et 5 ans que l’enfant peut comprendre cette vérité en l’associant à ce qu’il pourra avoir vu et vécu : la mort d’un animal, la mort d’un être cher. La mort c’est quand on ne respire plus, qu’on ne peut plus manger et répondre à nos besoins vitaux. Tous les êtres vivants meurent un jour. Du petit âge au vieil âge mais là encore il n’y a pas de règle. Nous pouvons mourir à n’importe quel âge. La mort est associée très souvent à la tristesse. Elle est une fin, une absence, un trou dans le chemin, une fêlure dans le miroir. La peine, le chagrin que génère la mort sont normales. La mort n’est pas une maladie, c’est une étape de notre vie qui nous arrête. Parler de la mort et de l’âme est nécessaire à nos enfants. Que se passe t’il alors après la mort ? Certains parlent d’un long sommeil paisible quelque part. D’autres parlent de réincarnation en un autre être vivant (homme ou animal). Et puis il y a ceux qui parle du passage après la mort vers un endroit de reliance entre âmes, un paradis, un lieu d’éveil spirituel et protecteur. Mélodie Ducoeur, dans son roman « Le royaume de Séraphin » nous fait voyager dans un monde parallèle celui des chérubins, celui des êtres ailés qui sont là pour aider des personnes sur terre. Un enfant quitte la terre, meurt lorsqu’il n’a plus sa place. Par exemple lorsqu’il a été trop malheureux. C’est le cas de Dimitri, petit garçon hypersensible et atteint de TDA qui subit un harcèlement de la part de ses camarades. Malgré tout l’amour et la tendresse de sa maman, Dimitri, le personnage subit et chaque jour qui passe crée un vide en lui qui lui fera quitter l’envie de vivre. Le livre de l’auteure nous emmène alors dans ce monde merveilleux des anges, de ces personnages hauts en couleur parfois avec un rôle d’arc-en-ciel ou de rêves. Ces personnages après la mort vont déposer ces magnifiques idées dans le cerveau des humains endormis. Dimitri comme ses autres nouveaux amis dans le royaume peuvent avoir des sachets de poudres d’étoiles et c’est ainsi merveilleux de découvrir l’après mort dans une énergie d’amour et de réparation de l’être, de l’âme. Si ce roman est une merveilleuse entrée pour parler de la mort et de l’âme, il y a encore beaucoup d’idées qui peuvent accompagner une image de la mort à votre enfant. Mais ce qui est le plus important c’est cette empreinte dans notre cœur que laisse un être aimé dans cette absence. Une personne morte ne revient jamais en l’état physique. Il est donc important de parler de la mort aux enfants avec des mots concrets et avec vérité. La mort n’est pas un sommeil, n’est pas un départ vers un ailleurs. Les mots tels que « partir, s’en aller au ciel, dormir » ne sont pas adaptés pour construire la compréhension chez le jeune
Le premier regard est en étroite collaboration avec notre cerveau. Ce dernier juge les personnes en un clin d’oeil et cela peut être difficile de sortir de ce jugement. Cette attitude peut s’avérer pourtant dévastatrice pour les personnes différentes qui subissent ce premier regard. On ne doit pas juger quelqu’un au premier regard car vous avez de fortes chances de vous tromper sur la profondeur de la personne et de passer à côté de quelqu’un d’essentiel et de profondément riche pour vous. Au-delà du fait que nous sommes influencés par cette première impression. Les apparences n’en demeurent pas moins trompeuses parfois. Cependant j’irai plus loin dans mon propos car au travers du jugement, vous amplifiez la différence de certaines personnes qui tentent de vivre au milieu des normes soit- disant acceptables. J’aborderai donc la différence chez les enfants. Certains enfants hypersensibles et/ou souffrant du Trouble Déficitaire de l’Attention ou de l’autisme et/ou de toute autre forme de troubles sont les proies à beaucoup de jugements. C’est une douleur à l’intérieur avec laquelle ils doivent sans cesse vivre. Dans le livre ” Le royaume de Séraphin” de Mélodie Ducoeur, on est frappé en plein coeur par la souffrance muette de Dimitri, le petit garçon de l’histoire. Il est hypersensible et atteint du TDA. Il est rejeté par ses amis. Il tait son coeur meurtri à l’intérieur de lui pour ne pas que sa maman s’inquiète et parce qu’il pense ne pas avoir sa place. Sa maman déborde d’amour pour son fils mais elle se retrouve démunie face aux jugements des autres à l’égard de son fils. Le harcèlement que subit Dimitri lui brise les ailes. Être harcelé, c’est connaître les noirceurs du jugement. Comment se manifeste le premier jugement? Avez-vous entendu parler de “l’effet de halo ». Cette tendance à juger quelqu’un dans son ensemble d’après un détail ou simplement une première impression. L’effet de halo fait référence à l’auréole que l’on retrouve dans les tableaux d’inspiration religieuse. Placée au-dessus d’un personnage, elle suffit à rappeler qu’il s’agit d’un saint, c’est-à-dire qu’il est globalement bon et digne d’estime ! Je vous laisse donc imaginer combien cet effet de halo peut être prégnant dans le jugement de la personne. Il suffit que vous soyez en dehors de certaines normes dites conventionnelles, dites structurantes pour la société pour que vous soyez relégué au rang des différents et à mettre de côté. Dimitri, le petit garçon de l’histoire de Mélodie est attiré sans cesse par l’extérieur. Tous ses sens sont sans arrêt en éveil. Ce n’est donc pas de sa faute s’il ne dit pas tout de suite bonjour à quelqu’un. Son esprit sera préoccupé par toute autre chose, comme un papillon qui passe devant lui. Cela ne fait pas de lui un garçon impoli. Le jugement est dévastateur Il est difficile de ne pas se laisser influencer par l’effet de halo. Ce dernier agira toujours de façon inconsciente. Juger quelqu’un est un acte éminemment social. La cible et la source du jugement sont en lien avec la relation. La relation impliquant tout ce qui est d’ordre affectif, cognitif, comportemental. A cela s’ajoutent différentes dimensions: -La dimension culturelle -l’environnement social -le contexte organisationnel. Ces différentes dimensions sont ancrées dans des normes et des valeurs qui vont diriger le processus d’évaluation envers la personne. Juger quoi? Pourquoi? Comment? Au travers du jugement, vous estimez la valeur d’autrui. Cela est donc très limitant et nous enferme dans des croyances empêchant les liens humains de se réaliser pleinement. Juger ce petit garçon Dimitri parce qu’il n’a pas dit bonjour limite grandement ce qu’est ce petit garçon au fond de lui. Il porte dans son coeur tout un monde avec lequel il essaie de vivre au milieu des autres. Il essaie de s’adapter mais cela est compliqué pour lui de faire comme tous les autres. A lire sur mon blog: Chacun porte son monde dans son coeur. Vous comprendrez donc qu’il y a toute une éducation à entreprendre dans le jugement d’autrui. Comment sortir des jugements? Comment aller vers une acceptation des autres dans leur globalité d’être plutôt qu’une tolérance? L’autre ne doit pas être toléré mais accepté. Quelle est la différence entre tolérer et accepter? La tolérance est le fait d’admettre quelque chose de manière passive sans pour autant y adhérer. Celle-ci ne peut exister sans le conflit. L’acceptation est l’adhésion enthousiaste à la différence, même si elle n’est plus à proprement parler une tolérance car elle ne fait plus suite à un conflit, celui-ci étant résolu. Il y a donc une nette différence car dans la tolérance, vous êtes toujours dans le conflit alors que dans l’acceptation celui-ci a disparu pour laisser place à la relation. Il est donc important d’éduquer le plus tôt possible les jeunes à l’acceptation. Car derrière la tolérance prône le juge. Dans l’acceptation, il y a une ouverture du coeur, une libération vers l’autre qui peut être différent de moi. L’importance dans l’éducation d’expliquer la différence plutôt que de réprimander dès que les autres n’acceptent pas cette différence. Le personnage Dimitri ne fait pas exprès d’être ainsi et ce n’est pas une raison pour le rejeter, le punir, le harceler ou le haïr. Pourquoi ne faut- il pas juger les personnes? On ne doit pas juger quelqu’un au premier regard. On ne doit pas juger quelqu’un sans le connaître, sans avoir une compréhension de ce qu’il vit, de qui il est. Le jugement mêlé au harcèlement peut avoir des conséquences dramatiques. Il crée un vide à l’intérieur de la personne avec cette sensation de ne jamais être compris, d’être toujours en marge et d’être toujours seul au milieu des autres. Se libérer du regard des autres est difficile pour les adultes, alors pour des enfants cela est encore plus pénible. Car l’enfant est en construction. Son développement personnel va être en lien avec sa relation aux autres. L’altérité va lui renvoyer beaucoup de choses sur lui-même. C’est malheureusement dans le regard des autres qu’il se verra la plupart du temps. Juger quelqu’un au premier