Le pardon dans la famille, c’est si difficile quand on nous a fait mal. Le pardon dans la famille fait partie des actes et des moments les plus difficiles parfois à vivre dans son existence surtout quand on nous a fait mal. Les histoires familiales douloureuses sont souvent inscrites dans nos mémoires et il est compliqué de s’en sortir. J’ai la chance d’être avec une maman et une soeur avec qui on se réconcilie facilement, vite. Nous mettons l’énergie de notre amour dans ce magnifique lien que nous avons. Mais ce n’est pas le cas de toutes les familles. Quand un parent a vécu un tourment avec ses propres parents et n’a pas pardonné, les enfants à leur tour auront du mal à être dans le pardon. C’est une répétition sans fin qui laisse des traces dans le cœur de toute une génération. Pourtant les enfants seront ceux qui pardonneront plus facilement que les adultes et seront certainement la clé d’un passage plus vertueux et salvateur. Comment aller vers le pardon dans la famille même quand cela est impardonnable? Comment faire en sorte que le passé ne déborde pas sur le présent ? Le pardon dans la famille face aux traumatismes de l’enfance Quand il s’agit du pardon, cela vient toucher l’intimité de la personne, sa volonté à faire face à la douleur incommensurable que nous pouvons ressentir lorsqu’un parent nous a fait mal. L’enfance crée des traumatismes profonds qui feront de nous des adultes blessés, blessants ou pulsionnels. ???? À lire aussi : Quand le narcissique instrumentalise les enfants après la rupture Pour mieux identifier les différentes blessures, il est important tout d’abord de poser la véritable blessure du passé. Il existe 5 traumatismes de l’enfance : Les maltraitances émotionnelles et physiques L’humiliation verbale Les abus sexuels La présence d’un membre de la famille sous addiction ou malade mental L’abandon parental (divorce, décès, perte, emprisonnement) Ces traumatismes sont extrêmement difficiles à dépasser. Parfois, on a même mis beaucoup de temps avant d’identifier clairement ce qui cause la rancœur, la perte de soi dans nos relations. C’est par conséquent en plein cœur de sa résilience que l’acte de pardonner vient toucher notre propre responsabilité. Cela peut prendre des années avant de passer à l’acte du pardon. Certaines familles vivent la rancœur, l’attente, l’oubli, la solitude, l’éloignement et tant d’autres peines sans en voir l’issue. Le pardon peut venir tardivement mais parfois cela ne peut jamais arriver. Les ressentiments peuvent avoir la dent dure et peuvent par conséquent laisser des séquelles, des fardeaux lourds pour toute une famille, toute une génération. L’impardonnable a pris sa place et rien ne semble dégager la route. Comment pardonner à un membre de sa famille sans éternellement lui en vouloir ? Comment arriver à dépasser la rancœur, la haine, la tristesse vis-à-vis de ses parents, de sa famille ? Pardonner c’est refuser de se venger Quand on accepte de pardonner, on refuse de se venger. C’est de cela dont il faut prendre conscience. Quand on ne pardonne pas, on reste dans les ressentiments. On nourrit un espace toxique dans notre cœur. On alimente la blessure existante avec de la colère, de la tristesse. Ces sentiments sont complètement légitimes quand on a eu mal ou quand on a encore le mal à vif. L’étape à intégrer c’est le refus de perpétuer un mal. Lorsqu’on pardonne, on repousse l’idée de refaire du mal. On ne répond pas à la douleur vécue par une autre douleur. On ne souhaite pas du mal. On éloigne la vengeance de sa vie. Le pardon est donc thérapeutique. Mais parfois c’est éprouvant d’arriver à cette prise de conscience. Des thérapeutes peuvent nous y aider mais i vous ne voulez pas pour la énième fois raconter votre histoire, vous pouvez aussi vous auto-guérir grâce à l’écriture thérapeutique. Je peux aujourd’hui constater grâce à mes différents ateliers d’écriture combien l’acte d’écrire en étant accompagné peut libérer et donner un autre sens et une autre énergie à sa vie. Raconter son histoire ou mettre en place de nouvelles perspectives pour soi sont essentiels pour se reconstruire. On dit que la vengeance ne répare pas un tort, mais elle en prévient cent autres. A quel prix ? Notre responsabilité humaine serait-elle celle de croire que nous pouvons sans cesse faire la justice de l’homme pour qu’il comprenne. Dans l’acte de se venger, nous devenons nous-mêmes des bourreaux, nous ouvrons une porte à la violence, celle qu’on refuse d’endosser. La vengeance c’est un défouloir, une volonté de se soulager. Parfois elle est incontrôlable car la douleur est trop vive. Les blessures de l’enfance sont l’histoire de notre vie, notre épée de Damoclès. Mais nous ne pouvons avoir cette responsabilité de les reproduire. Pour cela il faut apprendre à s’en détacher. L’une des raisons fondamentales à ce détachement de l’âme est la présence de nos enfants au milieu de cette souffrance intérieure. Ce sont nos enfants qui vont nous aider à pardonner. Les enfants pardonnent plus facilement que les adultes Les enfants commencent par aimer leurs parents ; devenus grands, ils les jugent ; quelquefois, ils leur pardonnent. Comment pardonner un traumatisme de l’enfance ? Comment pardonner une trahison familiale ? Comment vivre le pardon ? Lorsqu’on devient à son tour parents, c’est tout un monde de croyances qui s’ébranle. Nos enfants nous apportent un nouveau regard sur la vie. L’amour maternel, paternel sont des viviers de transformation personnels puissants. Ils nous guident vers une responsabilité face à la vie. Lorsqu’on ne pardonne pas à quelqu’un qui nous a fait mal dans la famille, plusieurs raisons conflictuelles nous animent : J’ai mal et je ne te pardonnerai jamais ce que tu m’as fait subir. Je veux me protéger et protéger mes enfants. Je ne veux pas que cela se reproduise. La peur prend le dessus et nous restons dans cet égrégore de souffrance. Et c’est un jour que nous pouvons prendre conscience de la nécessité et de l’évidence d’aller vers le pardon. La présence de nos enfants, notre responsabilité vis-à-vis d’eux peut nous accompagner sur ce chemin du pardon. Et surtout l’amour de
Article original écrit pour le site www.lesmotspositifs.com Comment se reconstruire après un deuil périnatal ? Comment dire au revoir à l’enfant qui n’a pas pu exister ? Pourquoi certaines âmes d’enfants vivent et d’autres meurent rapidement ? Perdre son enfant est certainement l’un des traumatismes les plus violents qu’une femme puisse connaître. Que cette perte se passe durant la grossesse ou juste après, elle laisse une empreinte à vie dans notre matrice énergétique de femme. Beaucoup diront que la relation avec son enfant n’a pas eu le temps de s’installer dans le sillon de la famille pour amenuiser cette perte. Pourtant c’est sans aucun doute le deuil le plus paradoxal, le plus douloureux, le plus profond qu’une femme puisse vivre dans son existence. Certaines femmes qui sont confrontées à ce deuil ne se remettent jamais de cette souffrance. Comment pouvons-nous nous remettre de la mort d’un enfant alors qu’il était destiné à la vie ? C’est une question bouleversante qui pour beaucoup d’entre nous renferme tout son lot d’injustice, de colère quand nous y sommes confrontées. Si un accompagnement psychologique est nécessaire dans ces cas-là, il est important aussi de trouver une voie de guérison personnelle et intime pour accompagner cette douleur. Je vous propose ici un chemin de compréhension du deuil périnatal afin que vous puissiez chacune mettre un message sur cette séparation d’amour et envisager une autre destinée de cette âme perdue. La complexité du deuil périnatal Le deuil de la vie est complexe. En effet, lorsqu’une femme attend son bébé, tous les projets d’avenir se profilent, la mort qui s’impose alors est une source d’incompréhensions quand elle vient sans qu’on s’y attende. Le deuil périnatal peut se manifester pendant la grossesse, à la naissance ou pendant les sept premiers jours. La mort d’un nourrisson ou d’un fœtus in utéro est encore minimisé dans notre société. Le deuil périnatal est même tabou dans de nombreux pays. Les femmes ou les couples qui vivent ce traumatisme peuvent refuser d’en parler. Cela crée un vide et génère un questionnement existentiel sur la vie des enfants : Pourquoi certaines âmes d’enfants vivent et d’autres meurent rapidement ? Pourquoi est-ce moi qui vis cela et pas d’autres ? Autant de questions sur la naissance, la mort, l’accouchement, donner la vie, perdre la vie, l’amour que l’on porte à son enfant, le lien d’amour qui nous unit à notre bébé, notre enfant que nous mettrons au monde neuf mois plus tard. La douleur est dure. C’est le chagrin d’amour qui nous retranche dans notre solitude intérieure en se répétant que personne ne peut comprendre ce que nous vivons. Il faut donc apprendre à se reconstruire émotionnellement pour faire face à cette épreuve. Il faut apprendre à poser des mots à ces maux de désespoir et de souffrance. Fort heureusement, de nos jours, certains personnels médicaux proposent d’accompagner ce moment douloureux en conscience car un indicateur très fort subsiste : une grossesse sur quatre n’aboutit pas. On estime à 15% le nombre de fausses couches durant les grossesses. Ces données reflètent combien nous sommes nombreuses à être certainement passées par ce chemin bouleversant et rempli de chagrin. Le deuil périnatal n’est pas un deuil du passé mais il est un deuil de l’avenir. Comment définit-on le deuil périnatal ? Selon l’organisation mondiale de la santé (OMS), même si ce deuil est reconnu en tant que tel, il le catégorise comme un deuil de la vie qui n’aura pas lieu, un deuil de projets. Celui-ci concerne les grossesses non abouties mais aussi la perte de l’enfant dans les 7 jours de l’accouchement. L’être n’a pas existé et la relation n’a donc pas eu lieu concrètement. Les souvenirs, les liens ne se sont pas créés physiquement ou très peu. Au travers de cette définition, c’est donc une souffrance qui peut rester silencieuse durant toute une vie à laquelle on aura porté qu’un intérêt rapide. Comment est vécu un deuil périnatal au sein du couple parental et dans l’entourage ? Perdre un enfant n’est pas dans la logique naturelle du cycle de la vie. Certains parents souffrent et se retrouvent confrontés au regard des autres et aux consolations malheureusement souvent maladroites. « Vous en aurez un autre ». Comme si un enfant pouvait se remplacer, s’oublier. Perdre un enfant si tôt fait de lui un être qui n’est pas reconnu socialement. Il n’a pas laissé de traces et par conséquent il laisse un vide qui pour les parents ne peut se résumer quoiqu’il en soit à un passage quand la souffrance prend le dessus. On peut donc ressentir toute la complexité émotionnelle à comprendre cette réalité du deuil expliquée sous ce paradigme. Vous ressentirez de la honte, de la culpabilité de ne pas avoir été au bout de cette grossesse. Vous souffrirez et devrez dans un laps de temps court pour prendre des décisions suite au décès de votre enfant: Lui donner un prénom, habiller l’enfant, garder une empreinte du pied, de la main, organiser des obsèques ? Autant de décisions qui glacent le cœur de la mère, du père, du couple parental. Sommes-nous prêts à garder un souvenir du bébé pour toute la vie ? Faut-il considérer cette épreuve uniquement comme un passage ? Pouvons-nous réenvisager d’avoir un autre enfant ? Doit-on comprendre que chaque cycle de vie est un cycle d’âmes qui viennent s’incarner dans des durées diverses ? Pourquoi certaines âmes d’enfants vivent et d’autres meurent rapidement alors? Comment pouvons-nous considérer qu’une relation ne s’est pas établie entre l’enfant et sa mère durant la grossesse ? Pourquoi certaines grossesses aboutissent et d’autres non ? Beaucoup de questions autour du deuil périnatal qui méritent des explications conscientes sur le sens que nous pouvons donner à la vie et à l’amour inconditionnel pour un être cher absent. Vivre un deuil périnatal c’est mettre une conscience sur l’existence d’un être de passage dans son corps sans qu’il puisse s’incarner dans la vie. Et si on reconsidérait le rôle de l’âme de l’enfant ? Lorsqu’on considère que l’incarnation de chaque être est un mouvement de la vie. C’est nous qui mettons une règle dans la durée et estimons que lorsqu’un enfant meurt
Article original écrit pour le site www.lesmotspositifs.com Aimons nos enfants tels qu’ils sont. Cette affirmation semble évidente à première vue. Lorsque notre enfant arrive dans notre vie, nous voulons le meilleur qu’il soit pour lui. Nous lui souhaitons du bonheur et nous lui promettons un avenir serein. Votre amour l’accompagnera coûte que coûte et vous serez toujours là pour l’aider. Autant d’intentions positives qui assurent évidemment à l’enfant une sécurité affective et primordiale pour son développement d’être. Pourtant, derrière cet amour immense se cachent toutes nos maladresses de parents. A vouloir être des parents anticipateurs en calculant tout à l’avance pour éviter que votre enfant se retrouve en difficulté, en voulant trop le protéger parfois, nous empêchons inconsciemment nos enfants de s’accomplir sur leur chemin de vie. Car sommes-nous vraiment prêts à accueillir notre enfant tel qu’il est ? Sommes-nous vraiment prêts à aimer nos enfants dans tout leur chemin faits de choix, de changements, de blessures, de vérités ? Sommes-nous vraiment prêts en tant que parents à accueillir cette puissance d’incarnation de notre enfant ? C’est mon 100ème article sur le site et je voulais témoigner combien cette relation d’amour avec nos enfants peut être déterminante sur son parcours de vie. En effet, j’ai toujours été aimée par mes parents et je n’ai manqué de rien. J’ai accompli ma réussite professionnelle en faisant en sorte de dépasser mes difficultés. Puis, je suis arrivée à un moment de ma vie où j’ai fait de multiples choix notamment celui d’écrire en plus de ma carrière professionnelle pour témoigner des sentiments et des expériences multiples au regard de ma vie pour que chacun retrouve dans mes écrits une part de son histoire. Même si mes parents m’ont accompagnée incontestablement sur mon parcours, ce choix d’écrire et de dire des choses fortes sur mon intériorité les a bouleversés. Étaient-ils prêts à entendre cela de leur fille ? Étaient-ils prêts à comprendre tout mon cheminement ? Ce sont des questions fondamentales aujourd’hui qui doivent se poser dans l’éducation positive parentale. La responsabilité parentale ne repose pas uniquement sur la réponse des besoins selon l’échelle de Maslow, elle est aussi et surtout un positionnement de parents pour faire en sorte de considérer son enfant comme un être à part entière qui doit accomplir son chemin. Même si aujourd’hui, ce stade semble dépassé par mes parents et je les remercie. Ils ont dû apprendre à accueillir cela. Combien de parents se retrouvent face aux choix de leurs enfants et ne les comprennent pas voire les refusent… En tant qu’auteure relation, je voulais mettre au cœur de ce centième texte, mon âme d’amour dans ce lien véritable avec son enfant. En quoi cet amour peut-il être un accompagnement côte à côte même si ça vient chercher au fond de vous des choses inconfortables, déstabilisantes en tant qu’adultes parents ? Quelle posture parentale devons-nous adopter pour permettre à nos enfants de s’accomplir dans leur personnalité authentique ? Comment alors aimer nos enfants pour ce qu’ils sont ? Comment aimer nos enfants tels qu’ils sont ? Ne soyons pas des parents parfaits, mais soyons des parents en pleine présence. Lorsqu’un enfant arrive dans le couple parental, nous l’aimons déjà et nous allons au fil du temps renforcer cet amour. Mais force est de constater que parfois maladroitement nous brisons les rêves de nos enfants à cause d’un amour étouffant qui freine la puissance d’être des enfants. Derrière notre éducation parentale, nous érigeons souvent et de façon parfois involontaire et inconsciente, des barrières qui deviendront des obstacles. Lorsqu’un enfant n’a pas réussi sa vie professionnelle par exemple, selon notre paradigme, nous sommes déçus et nous remettons en question notre légitimité parentale dans l’éducation que nous lui avons apportée. Nous doutons de notre éventuelle surprotection, de notre présence trop importante. Autant de questionnements normaux qui nous bouleversent. Nous avons cherché durant toute leur enfance à leur apporter la sécurité affective, matérielle et nous tombons parfois de haut quand la suite ne se présage pas comme on aurait aimé pour notre enfant. Mais le véritable problème c’est qu’au travers de cette éducation basique nous attendons une sorte de réciprocité. « Je t’ai donné tout ce dont tu avais besoin et je veux maintenant un retour sur tout ce que je t’ai offert. » Cette attitude maladroite que nous adoptons tous à un moment en tant que parents, est narcissique. En effet, au travers de notre enfant, nous avons tout simplement cherché à réparer ce que nous n’avons pas pu réaliser par nous-même. Nous projetons nos rêves sur nos enfants et nous attendons d’eux qu’ils poursuivent cette transmission familiale. Nous exigeons même ce devoir de réalisation de leur part. En tout état de cause, nous croyons que nous sommes des parents parfaits et des guides incontournables pour la réussite que nous croyons percevoir de nos enfants en leur attribuant cette responsabilité de réussite. Mais c’est un leurre qui aura ses conséquences car nous freinons à la fois l’accomplissement véritable de notre enfant et nous ne sommes pas dans notre rôle essentiel de parents qui est celui d’être pleinement présents à nos enfants pour leur offrir une confiance totale en la vie. Je ne parle pas de la présence physique, je parle de cette pleine présence consciente qui est celle d’accueillir l’autre dans ses spécificités individuelles. Ne brisons pas les rêves de nos enfants. Portons-les le plus haut possible dans leur réalisation en les laissant s’exprimer tels qu’ils sont. Soyons déçus s’il le faut, gérons notre frustration, notre colère et laissons-les être. Vous aurez beau vouloir être parfaits en leur apportant tout, vous ne les accompagnerez pas comme il se doit. Si votre enfant est en opposition avec vous c’est qu’il affirme son indépendance, son individualité. Permettez-lui cela ! Aimez-le tel qu’il est même si vous le trouvez pénible ! Un enfant peut vous surprendre et aller vous rencontrer là où vous n’auriez pas imaginé en tant que parents. C’est cela la pleine présence : être à l’endroit du cœur avec votre enfant, là où vous n’auriez jamais pensé, là où vous devez vous pardonner d’abord à vous -même de ne pas avoir
Article original écrit pour le site www.lesmotspositifs.com Il y a de ces matins où vous vous sentez double. Vous ressentez à l’intérieur de vous une présence, quelque chose de mystérieux qui vous ramène à votre enfant inconsciemment. Vous avez cette sorte d’intuition qui vous bouleverse comme si ce lien vous unissait tous les deux même dans l’absence, la séparation. Une force d’amour qui vous fait ressentir intuitivement sans aucune explication votre enfant même quand il n’est pas là. Vous vibrez au fond de vous, vous êtes capable de savoir s’il va bien ou mal. Il est arrivé même que certaines femmes soient en capacité de ressentir au même instant la scène que leur enfant était en train de vivre. On pourrait apparenter cela à une connexion télépathique ou télépsychique. Certaines mamans ont sauvé leurs enfants de la vie en captant leurs blessures, leurs douleurs, leurs épreuves. Il ne s’agit pourtant pas de magie. Il y a une explication scientifique merveilleuse à cela. Lorsque nous devenons maman, il y a déjà en nous tout un espace féminin à ressentir en pleine conscience, cette sève qui circule en nous, cette énergie d’amour qui va augmenter et se partager à vie. Et dans ces matins où vous vous sentez attirée à votre enfant où vous captez tout de lui, il est essentiel de revenir à votre rencontre de vie celle où la femme que vous étiez avant la naissance est devenue une femme maman. Il y a de ces jours où la femme et la maman viennent dialoguer à l’intérieur de nous et nous remuons notre intériorité intime. Pourtant le temps a passé, vous avez eu des enfants, vous avez aussi dans la plupart du temps compris beaucoup de choses sur votre féminité. Vous avez fait en sorte d’équilibrer votre rôle de maman avec celui de la femme. Un jonglage permanent qui vous a valu parfois des pleurs, des doutes, des ras-le bol et puis à un moment un je m’en fous. Je suis ainsi avec ce physique, cette force, cet amour et vous vous incarnez dans votre puissance féminine cherchant toujours plus à apporter des enseignements à toutes celles qui ont encore du mal à trouver cet espace d’amour en soi quand tout a été remué, bouleversé avec l’arrivée d’un enfant. Il y a des baby blues, des douleurs intimes morales et physiques qui font de vous une femme qui ne sera plus jamais celle qui était avant l’arrivée de vos enfants. Ça vous a renforcé, ça vous a apporté une énergie différente, ça a gonflé votre cœur d’amour. On vous a regardé différemment à l’extérieur et dans votre propre foyer. Certains hommes n’arrivent pas à voir, à aimer cette transformation en vous qui a été bouleversante, d’autres hommes ou femmes vous ont accompagnée dans ce chemin de métamorphose et ont agrandi cet espace d’amour pour vous aimer telle que vous êtes tout simplement. Être une femme, une maman ça vient toucher votre cœur, ça vient couler sur vos joues et ça vous dit que c’est parfois tellement difficile, épuisant de s’aligner avec ces deux identités. Entre douleur sûrement et euphorie des instants où nous devenons maman, cette rencontre avec notre enfant nous emmène dans le miroir de notre existence en tant que femme. Et nous avons ce sentiment que cet amour qui nous unit à notre enfant fait partie de l’unicité qui ne vous quittera jamais. C’est plus fort que tout, nous ressentons à l’intérieur de nous comme un écho qui nous ramène sans cesse à notre enfant même quand celui-ci grandit et vous quitte vers d’autres horizons. Nous éprouvons intensément ce mouvement de la vie et nous accomplissons l’irréversibilité de l’amour. Cet amour inconditionnel, celui qui se détache de notre égo pour s’ouvrir à plus grand que soi, celui qui tend ses bras à la vie. Accueillir en soi un être et le faire grandir dans son espace intime c’est un mystère qui ne saurait passer inaperçu dans votre cœur, dans votre présence, dans ce que vous deviendrez une fois la naissance réalisée. Il y a une explication merveilleuse qui vous unit à jamais à la femme que vous êtes et la maman que vous êtes devenue. Connaissez-vous le microchimérisme fœtal-maternel ? C’est le partage de l’amour en cellules. En effet, durant toute la gestation, les cellules à la fois de la femme maman et celles du bébé vont venir voyager dans le sang des deux êtres. Au travers de cet échange vital, il y a surtout une explication bien plus impressionnante. Au-delà du partage des cellules, celles-ci vont fusionner après la naissance du bébé et vont donc laisser dans le corps de la femme maman une empreinte pendant des années voire des décennies. Cette empreinte se marquera dans le cerveau, dans les os, dans la peau de la femme maman. Les études scientifiques ont même montré que cette empreinte génétique laisse apparaître des cellules du fœtus dans le corps de la mère une vingtaine d’années après l’accouchement. L’explication est encore plus merveilleuse car lorsque nous devenons maman, l’échange des cellules est guérisseur. En tant que femme maman nous construisons notre bébé et en retour notre bébé nous protège. Il s’avère que si lors de la grossesse, nous tombons malades par exemple si le cœur de la maman est blessé, les cellules du bébé vont venir immédiatement vers la blessure du cœur et vont à son contact se transformer en cellules réparatrices du cœur. Ce lien entre la femme maman qui développe son enfant et le bébé qui protège et guérit les blessures est une rencontre unique. Elle fait partie de celle qui vous fera vivre parfois l’inexplicable dans la vie, celle qui vous ramènera au fait incontournable que même quand votre enfant n’est pas là, vous ressentez votre enfant. L’évidence de cette preuve scientifique m’amène à conclure par cette belle vérité d’amour que nous portons nos enfants toute notre vie. Ils ont ce pouvoir de nous guérir, nous avons le pouvoir en tant que maman de les faire grandir.
Article original écrit pour le site www.lesmotspositifs.com L’enfant est un être d’émerveillement constant. En effet, ils ont cette capacité à créer des espaces enchanteurs riches et essentiels pour leur croissance. Si nous brisons les rêves de nos enfants, nous les empêchons de s’épanouir, nous les bloquons dans leur développement personnel. Quelles sont ces situations que nous générons parfois maladroitement en tant que parents et qui assèchent le cœur rêveur de l’enfant ? Quels sont ces mots à ne pas dire pour briser les ailes du rêve de votre enfant ? Que se passe t ’il dans le cerveau d’un enfant quand il rêve ? Pourquoi l’imaginaire est-il une ressource de vie incontournable pour mieux grandir ? Le top des maladresses des parents qui brisent les rêves de vos enfants. Être parent n’est pas facile. Le guide parfait de l’éducation parentale n’existe pas en soi car nous sommes tout le temps en apprentissage avec nos enfants. Ce que nous réaliserons avec un premier enfant ne sera pas forcément le parfait miroir avec le deuxième par exemple. Tout simplement parce que chaque enfant est unique et montre des besoins différents. Chaque enfant naît avec un bagage émotionnel et il le démontrera à sa façon de telle sorte à vous faire réagir. Certains enfants seront plus « simples » que d’autres dans le sens où ils ne vous bousculeront pas forcément intérieurement. Mais d’autres viendront nous chercher dans nos profondeurs, nos limites humaines. Un enfant avant de s’incarner vous a choisi dans votre énergie. Cette énergie qui pourra l’aider à se guérir lui-même et vous aussi. C’est ce qu’on appelle également la dette karmique familiale. Par conséquent, il arrivera que notre lien avec notre enfant soit compliqué. Et c’est là que parfois nous sommes maladroits, voir même « méchants » avec nos enfants. Nos blessures appuyées, révélées par nos enfants pour nous faire inconsciemment réagir réveillent en nous des comportements hostiles et pouvant être contre notre enfant, et antinomique à son développement intérieur et extérieur. Notre enfant vient communiquer avec notre enfant intérieur ; celui qui a eu mal, celui qui a été blessé intérieurement. Il nous blesse et crée en nous des comportements qui vont parfois par la force des choses, venir briser leurs rêves alors qu’au fond de nous ce n’est pas ce que nous voulons générer chez nos enfants. Top 7 des rêves détruits : 1. Un enfant qui rêve d’être médecin, d’être un artiste reconnu, un astronaute, un grand sportif… Si vous ne croyez pas en leurs capacités et si vous leur dîtes qu’ils n’y arriveront jamais car c’est trop dur, trop long, inaccessible, que ce rêve n’appartient qu’à une partie de personnes, vous éteignez leur confiance et leur rêve s’envole en fumée. Un enfant qui se projette dans l’avenir construit en même temps des compétences essentielles. Il met une intention très forte dans son cœur pour pouvoir devenir ce qu’il a envie d’être. 2. Un enfant qui n’a pas réussi à l’école, qui a fait une bêtise. Vous le punissez en lui disant qu’il n’aura pas droit à un câlin, un bisou, un je t’aime. Vous noircissez leur rêve d’amour avec l’autre. Vous leur envoyez le message que l’amour se mérite, qu’il se mendie. Alors que l’amour est une relation vivante qui n’a rien à voir avec une récompense. 3. Un enfant qui fait une liste de cadeaux pour Noël En cette période de fêtes, les enfants ont des rêves plein le cœur, et combien sommes-nous de parents à leur dire que s’ils n’ont pas été sages, ils n’auront pas tous les cadeaux qu’ils espèrent. Le rêve d’avoir des jouets plus que d’habitude et qu’un père Noël viendrait leur apporter, fait partie d’un imaginaire profond relevant de beaucoup de croyances dont nous sommes responsables en tant que parents. C’est donc à nous de doser cette attente de Noël et d’y mettre les bonnes intentions. 4. Un enfant qui dessine ses rêves Un enfant a un pouvoir créateur énorme. Il exprimera ses émotions, sa vision du monde, son ressenti, sa sensibilité face à son environnement dans ses dessins quand il sera petit. Alors s’il dessine un soleil vert, ne lui dîtes surtout pas que ça n’existe pas. Faîtes une différence entre la réalité que vous pouvez lui expliquer en lui montrant de vraies photos du soleil et en mettant en parallèle un artiste qui a peint un soleil d’une autre couleur. La créativité est en lien étroit avec nos rêves intimes et il ne faut pas les détruire. 5. Un enfant qui veut sauver le monde Chaque enfant a des idées pour protéger le monde, sauver les animaux qui disparaissent, créer des choses technologiques pour améliorer notre vie. En tant que parents, il nous arrivera de casser ses rêves d’enfant en parlant du monde comme une fin à venir. Dire que tous ces rêves ne servent à rien c’est détruire leur vision utopique du monde. En enfermant les enfants dans la dystopie qui est le contraire d’utopie, nous brisons leurs rêves de visionnaires du monde. Écoutons leurs visions, leurs perceptions en étant en pleine présence avec eux. Encourageons leurs actions pour sauver le monde et faire de celui-ci une version plus proche de leur amour, de leurs rêves. Cette version de l’amour est essentielle pour le développement de leur sentiment d’appartenance à l’environnement, à la terre. 6. Un enfant est unique dans ses rêves Chaque enfant nait dans sa différence. Qu’il soit handicapé, hypersensible, ces différences physiques apparentes ou non font de lui un être sensitif relié à ses rêves d’évolution pour devenir un adulte. Cette perspective est inscrite en lui et nous ne devons pas l’empêcher de changer au fil du temps. Par exemple si un enfant a un physique caractéristique dans l’enfance, cela ne veut pas dire qu’il restera ainsi. En effet, si un enfant est gros ou petit avec ce qu’on pourrait qualifier dans notre jargon un défaut cela ne veut pas dire qu’il restera tel quel. Mais ce sera le cas si vous brisez son rêve intérieur de changement. Plus vous répéterez à un enfant qu’il est
Article original écrit pour le site www.lesmotspositifs.com Les ruptures laissent parfois des sentiments non résolus dans une famille qui peuvent générer des blessures profondes qui ne nous quitteront jamais. Dans une séparation, les enfants comme les parents doivent apprendre à vivre dans de nouveaux repères physiques et émotionnels. Ces nouveaux environnements relationnels déstabilisent et créent des zones d’inconfort en nous. Cet entre-deux, après la rupture, est compliqué à gérer car ils creusent des trous béants en nous que nous n’arrivons pas toujours à combler. Ces trous dans l’âme font naître alors ces blessures du silence. Celles-ci sont non visibles et laissent paradoxalement des empreintes au fond de soi. On ne les voit pas et pourtant elles font tant de bruit dans le cœur et créent tant de virages manqués dans notre chemin de vie. Ces dernières joueront un rôle dans notre relation aux autres et toucheront en plein cœur l’âme de l’enfant. Quelles sont ces blessures du silence ? Comment faire pour les guérir ? Les blessures, une porte vers notre âme Se séparer d’une personne relève très souvent d’un choix inévitable dans un couple. Cela peut mettre ensuite l’enfant et les deux parents dans une situation insécure, voire extrêmement douloureuse. Une rupture crée toujours des blessures profondes qui se mémorisent dans le corps sans que nous puissions réellement nous en rendre compte immédiatement. Elles naissent en nous telles des petites cellules qui petit à petit vont s’étendre dans tout notre espace intérieur. Elles ne se discernent pas à l’œil nu forcément. Elles sont invisibles et pourtant ces dernières seront présentes en nous et impacteront toute notre personnalité, tout notre amour avec soi et avec l’autre. Elles nous détruiront autant qu’elles nous apprendront à nous construire et à devenir des personnes résilientes. Si ces dernières seront déterminantes pour notre parcours de vie, elles seront pour les enfants des blessures silencieuses qui toucheront leur âme. Ces blessures de l’ombre naissent chez l’enfant comme des incompréhensions, des retours à l’abandon et une sensation de solitude irréversible. Ces blessures du silence viennent de tous ces non-dits accumulés à l’intérieur, toutes ces colères, toutes ces choses qu’ils n’osent tout simplement pas dire. Qu’ils gardent en eux comme des secrets inaccessibles. Ces blessures silencieuses sont celles que les adultes véhiculent dans la séparation et que l’enfant reçoit en plein cœur, absorbe comme une éponge. Dans toute séparation, les parents eux-mêmes ont des blessures du silence. Elles sont celles de la colère et de la rancœur et qui deviennent par ricochet des blessures du silence aussi chez l’enfant. Nous ne pouvons pas les contrôler et elles deviennent des fardeaux difficiles à porter. Ces blessures sont comme des aspirateurs de notre énergie. Elles nous pompent notre dynamisme, notre joie de vivre et finissent par éteindre l’envie d’aimer et de communiquer cet amour. Certains enfants auront tellement leur âme touchée qu’ils resteront dans le mutisme et chercheront à nous montrer leur mal de toute autre façon. Comment peuvent-ils exprimer ces trous béants à l’intérieur d’eux-mêmes, cette blessure à l’amour où le couple d’aimés se séparent ? C’est tout le sens à l’amour qui disparaît d’un seul coup et qui laissent un vide énorme en eux. Cela devient une misère de l’âme blessée, une blessure muette qui se divise en deux énergétiquement, une partie chez chaque parent. Et pour le parent, c’est la même chose. La blessure du silence appelle à l’intelligence relationnelle de l’amour. Apprendre à taire nos colères pour laisser encore un semblant de sentiment réuni autour de l’enfant. Mais cette âme blessée est encore en proie à l’autre pour éviter simplement de tout casser, et détruire l’amour. Ces blessures du silence sont toutes ces choses qu’il ne vaut mieux pas hurler parce que cela n’arrangera rien. Et l’enfant le sent profondément. Tous ces silences entre vous et votre enfant parce qu’il y a des mots qui ne traduiront jamais la douleur apparue à cause de la rupture. Et puis toutes ces choses que nous n’arrivons pas à exprimer nous en tant qu’adultes lorsque nous voyons notre enfant affecté par une séparation. Aucune parole ne peut exprimer tout ce que ressent votre enfant au cœur de ce tournant dans sa vie. Car il y a à la fois toutes ces choses qu’on n’ose pas dire et qu’on garde en soi parce que les sentiments non résolus deviennent des blessures, des douleurs psychologiques qui sont lourdes dans le cœur d’un enfant lorsqu’il vit cette séparation. Il ne s’agit aucunement de culpabiliser sur notre décision de se séparer de quelqu’un que vous n’aimez plus, ou qui vous a fait souffrir ou avec qui vous ne pouvez plus vivre. Il ne s’agit aucunement de prendre une responsabilité de protection à tout prix vis-à-vis de son enfant en disant que vous ne voulez pas qu’il soit au milieu de tout cela. Les blessures du silence peuvent apparaître dans le cadre d’une rupture mais peuvent aussi naître au sein même du foyer familial lorsque les deux adultes ne sont pas capables de communiquer et d’être dans une relation responsable. Il faut apprendre à être honnête, authentique et même si des choix entraînent des bouleversements. Les blessures du silence touchent l’âme des enfants à la fois dans le chaos mais aussi dans le renouveau. Tous les enfants ont des blessures du silence. Il faut apprendre à les détecter. Notre lien d’amour n’est pas que physique, il est aussi grandement spirituel. Nous avons l’un et l’autre dans notre lien un rôle à jouer. Des étapes dans la vie même si le chemin est commun, reste des enseignements individuels tant pour l’enfant que pour l’adulte. Si l’âme de l’enfant est touchée, c’est pour qu’il apprenne à transformer sa douleur en éclat de force. Boris Cyrulnik parle de force intérieure. Transformer la douleur en force motrice. C’est là tout le pouvoir de la résilience et nous en sommes tous capable grâce aux découvertes des neurosciences au travers de la neurogénèse. La rupture entraîne une séparation d’amour avec ces enfants qui n’est pas toujours facile à gérer. Comment guérir ces blessures du silence ?