Écrire l’histoire de votre vie peut sembler une tâche immense, une plongée dans les méandres de votre passé, de vos souvenirs, de vos émotions. Par où commencer lorsque chaque moment, chaque rencontre, chaque choix semble aussi important que le suivant ? Comment capturer l’essence même de votre existence dans un récit cohérent et significatif ? Écrire l’histoire de votre vie, c’est comme s’aventurer dans l’océan de sa vie, un voyage introspectif qui vous emmène aux confins de votre âme. C’est se tenir au bord du précipice du temps, contempler le flux incessant des souvenirs qui se déversent comme des vagues déferlantes, prêtes à vous emporter dans les profondeurs de votre histoire. C’est un voyage intime, un périple à travers les méandres de votre être, où chaque mot couché sur le papier est comme une pièce du puzzle de votre vie qui trouve enfin sa place. Vous explorerez les profondeurs de votre âme, découvrirez des trésors enfouis depuis trop longtemps, des vérités que vous aviez peut-être oubliées ou ignorées. Dans ce processus d’écriture, vous vous reconnecterez avec vous-même d’une manière nouvelle et profonde. Vous comprendrez mieux vos motivations, vos peurs, vos espoirs, vos désirs les plus profonds. Vous vous reconnaîtrez dans chaque ligne écrite, dans chaque émotion exprimée, dans chaque vérité révélée. Oui ce sera un processus d’écriture thérapeutique intense mais aussi tellement transformateur et motivant. Votre vie vous semblera alors comme une toile complexe, tissée de fils d’or et d’argent, de joies éclatantes et de peines profondes. Vous contemplerez avec émerveillement les montagnes que vous avez gravies, les vallées que vous avez traversées, les routes que vous avez empruntées. Chaque épreuve surmontée, chaque obstacle franchi, chaque victoire remportée sera un témoignage de votre résilience, de votre courage, de votre détermination. Et dans cette nouvelle lumière, vous découvrirez la beauté de votre propre histoire, la richesse de chaque chapitre, la magie de chaque moment. Vous apprécierez les petites joies de la vie autant que les grandes victoires, les échecs aussi bien que les réussites. Car c’est dans la diversité de vos expériences que réside la véritable essence de votre être, la quintessence de votre existence. Vous regarderez en arrière avec gratitude pour chaque personne qui a croisé votre chemin, pour chaque leçon apprise, pour chaque sourire échangé. Vous pardonnerez les erreurs passées, les regrets, les regrets, car vous réaliserez qu’ils font tous partie intégrante du tissu de votre vie, de l’histoire qui vous a façonné. Et surtout, vous regarderez vers l’avenir avec un nouveau regard, avec une nouvelle perspective. Vous vous rendrez compte que chaque jour est une nouvelle page blanche à écrire, une nouvelle opportunité de créer la vie que vous désirez, de réaliser vos rêves les plus fous. Vous embrasserez chaque instant avec passion, avec gratitude, avec amour, car vous comprendrez que c’est dans l’ici et maintenant que réside la véritable magie de la vie. L’écriture vous permettra alors de laisser une trace de votre existence. Comment commencer à écrire l’histoire de sa vie? Voici quelques réflexions pour vous guider dans cette aventure introspective. 1.La genèse : Commencez par le début de votre vie. Retracez les origines de votre histoire, les premiers souvenirs qui peuplent votre esprit. Que ce soit le rire de vos parents, la chaleur du soleil sur votre visage, ou les premiers pas hésitants dans un monde encore inconnu, chaque détail compte. C’est dans ces premiers instants que se dessine le fil conducteur de votre récit, les fondations sur lesquelles reposera toute votre vie. 2. Les chapitres significatifs : Identifiez les moments clés qui ont marqué votre vie. Que ce soit des événements joyeux comme des réussites personnelles, des rencontres marquantes, ou des voyages enrichissants. Mais vous pouvez aussi parler des moments difficiles, des épreuves surmontées, des pertes douloureuses. Ce sont ces moments qui vous ont façonné, qui ont forgé votre caractère, qui ont laissé une empreinte indélébile sur votre âme. 3. Les personnages : N’oubliez pas les personnes qui ont croisé votre chemin, qui ont joué un rôle important dans votre vie. Qu’il s’agisse de membres de votre famille, d’amis proches, d’enseignants inspirants, ou de mentors bienveillants, chacun a contribué à votre histoire à sa manière. Racontez leurs histoires, partagez les leçons qu’ils vous ont enseignées, et exprimez la gratitude que vous leur portez. 4. Les thèmes récurrents : Examinez les motifs qui reviennent régulièrement dans votre vie. Peut-être avez-vous toujours été attiré par la créativité, la recherche de sens, ou le désir d’aventure. Peut-être avez-vous dû surmonter à maintes reprises des obstacles similaires, des peurs enfouies, ou des schémas de comportement destructeurs. Identifiez ces thèmes récurrents, car ce sont eux qui donnent une cohérence à votre récit, qui en révèlent les véritables enjeux. 5.Le point culminant et la résolution : Chaque histoire a un point culminant, un moment où les tensions s’intensifient, où les enjeux sont les plus élevés. C’est à ce moment-là que vous avez été confronté à un choix crucial, à une décision qui a changé le cours de votre vie. Racontez ce moment avec honnêteté et authenticité, exprimez les émotions qui l’ont accompagné, et décrivez les conséquences de votre choix sur votre vie future. Et n’oubliez pas de conclure votre récit avec une note d’espoir, une résolution qui apporte un sens à tout ce qui a précédé, une acceptation de votre passé et un regard tourné vers l’avenir. Écrire l’histoire de votre vie est un voyage profondément personnel, une exploration de votre être le plus intime. Prenez votre temps, laissez-vous guider par votre cœur et votre intuition, et rappelez-vous que chaque mot que vous écrivez fait partie intégrante de votre histoire, de votre héritage, de votre essence même en tant qu’être humain. Pour aller plus loin: Formation en ligne d’écriture thérapie Comment rédiger un journal intime thérapeutique?
Le coeur d’une mère est rempli de pardons oubliés, secrets, enfouis. Très souvent, nous restons sur l’apparence d’une maman avant de considérer qu’elle est aussi une femme qui a cheminé. Derrière chaque sourire apaisant, chaque mot réconfortant, se cache une histoire, un passé riche en expériences, en sacrifices et en rêves parfois mis de côté. On oublie que nos mères ont été des jeunes filles avec des espoirs, des ambitions et des aspirations. Elles ont connu des joies et des peines, ont traversé des tempêtes et savouré des moments de bonheur. Elles ont aimé, ont été aimées, et parfois, ont eu le cœur brisé. Chacune de ces expériences a façonné la femme qu’elles sont devenues, enrichissant leur cœur de leçons précieuses, de pardons silencieux et de résilience. Le pardon d’une mère est souvent silencieux et discret. Elle pardonne nos erreurs sans jamais les mentionner, elle efface nos fautes sans réclamer de reconnaissance. Ces pardons sont comme des trésors enfouis, des actes de bonté qui passent inaperçus mais qui sculptent notre vie et notre caractère. Leur amour inconditionnel est un testament de leur force intérieure, une force que nous ne reconnaissons pas toujours à sa juste valeur. Regarder au-delà de l’apparence d’une maman, c’est voir la femme qui a cheminé, qui a construit sa vie avec courage et détermination. C’est comprendre qu’elle a ses propres batailles, ses propres blessures et ses propres victoires. Elle a navigué dans des eaux tumultueuses, parfois seule, pour offrir à ses enfants ce qui est possible. Chaque ride sur son visage est le reflet d’un sacrifice, d’une nuit sans sommeil, d’une inquiétude ou d’un chagrin surmonté. Ses mains, peut-être usées par le temps, racontent l’histoire de mille caresses données, de repas préparés avec amour, de travaux accomplis sans relâche pour le bien-être de sa famille. Ses yeux, qui brillent de tendresse, cachent des larmes versées en silence, des moments de doute et de peur qu’elle a affrontés seule pour préserver le bonheur de ses enfants. Reconnaître la femme derrière la maman, c’est honorer sa vie, ses choix et ses sacrifices. C’est réaliser que son amour et son pardon ne sont pas seulement des devoirs maternels, mais les fruits d’une sagesse acquise au fil des ans. C’est aussi comprendre que, malgré son rôle de mère, elle reste une femme avec des besoins, des désirs et des rêves qui méritent d’être entendus et respectés. “Le cœur d’une mère est un abîme au fond duquel se trouve toujours un pardon.” Honoré de Balzac Ces mots résonnent avec une vérité profonde et universelle. Imaginez alors un abîme, vaste et insondable, rempli de l’amour inconditionnel et de la compassion infinie qu’une mère porte pour ses enfants. Chaque sourire, chaque larme, chaque moment partagé est une preuve tangible de ce lien indéfectible. Une mère, c’est cette présence constante, silencieuse mais puissante, qui nous accompagne tout au long de notre vie. C’est elle qui veille sur nous dans nos nuits de doutes, qui nous encourage à chaque pas incertain, qui nous console dans nos échecs et qui célèbre nos réussites comme si elles étaient les siennes. Son amour est un refuge, un endroit où l’on peut toujours revenir, peu importe les erreurs commises ou les chemins empruntés. Le pardon d’une mère est unique. Il n’est pas conditionné par des attentes ou des exigences. Il est offert librement, sans rancune, avec une générosité qui défie toute logique. Dans les moments de doute et de désespoir, c’est cette certitude d’être aimé et pardonné qui nous donne la force de nous relever, de croire en nous-mêmes et en notre capacité à changer et à grandir. On dit souvent que les mères ont une sagesse innée, une compréhension instinctive de ce que leurs enfants ressentent et de ce dont ils ont besoin. Cette intuition, cette empathie, est ce qui leur permet de nous pardonner, encore et encore, sans jamais perdre foi en nous. Elles voient au-delà de nos erreurs et de nos défauts, et elles nous aiment pour ce que nous sommes réellement, au plus profond de nous-mêmes. Le cœur d’une mère est un sanctuaire, un espace sacré où l’on peut toujours trouver réconfort et pardon. C’est un abîme d’amour dans lequel on peut plonger sans crainte, sachant que l’on en ressortira toujours plus fort, plus aimé et plus compris. À travers leur dévouement et leur amour, les mères nous enseignent la plus précieuse des leçons : celle du pardon, de la résilience et de l’amour inconditionnel. Pour aller plus loin: L’écriture et la maternité: la plume d’une mère entre le lait et l’encre L’amour maternel est sans limite
Ce que j’ai sous la peau, c’est bien plus qu’une simple sensation, bien plus qu’une pulsation. C’est un tourbillon d’émotions, une symphonie d’intensité qui parcourt chaque fibre de mon être. C’est de l’amour qui hurle en silence, une force invisible mais palpable, qui résonne au plus profond de mon âme. Cet amour, c’est comme une flamme ardente qui brûle sans relâche, illuminant les recoins les plus sombres de mon être. C’est une énergie puissante qui transcende les mots, qui dépasse les frontières de la raison. C’est une force qui m’anime, qui me pousse à avancer même lorsque tout semble perdu. Sous ma peau, cet amour prend différentes formes. Parfois doux et tendre, comme une caresse délicate qui apaise mes craintes et console mes peines. Parfois sauvage et indomptable, comme un torrent impétueux qui emporte tout sur son passage. Mais toujours présent, toujours vibrant, toujours vivant. Cet amour, c’est celui que je porte pour ceux qui m’entourent, pour ceux qui ont marqué mon chemin de leur empreinte indélébile, c’est celui que je porte pour la vie elle-même, pour chaque instant précieux qui compose le tissu de mon existence. C’est celui que je porte aussi pour moi-même, car avant de pouvoir aimer les autres, il faut d’abord s’aimer soi-même, c’est ce qu’on dit. Alors, même dans les moments les plus sombres, même lorsque la vie semble me défier à chaque tournant, je sais que sous ma peau réside cette force inébranlable, cette source inépuisable d’amour qui me guide et m’inspire à chaque pas. Et c’est avec cette certitude ancrée au plus profond de mon être que je trace mon chemin, avançant avec courage et détermination vers la lumière qui brille au bout du tunnel, portant en moi l’écho de cet amour qui hurle en silence, mais dont la puissance résonne à travers l’éternité. Je n’ai parfois pas grand-chose à dire aux gens qui m’entourent, mais les mots affluent en moi comme une rivière impétueuse cherchant à se déverser sur le papier. C’est dans l’écriture que je trouve ma voix la plus authentique, là où chaque pensée, chaque émotion, chaque nuance de mon âme trouve son expression la plus pure. Dans les silences qui ponctuent mes conversations, je sens les vagues d’idées se former, les phrases se construire, les histoires prendre vie. Mon esprit est constamment en ébullition, tissant des fils invisibles entre les mots pour créer un récit qui me ressemble, qui reflète les profondeurs de mon être. L’écriture devient alors mon refuge, mon sanctuaire où je peux me perdre et me retrouver à la fois. C’est dans la solitude de la page blanche que je me sens la plus connectée aux autres, car c’est là que je peux partager mes pensées les plus intimes, mes rêves les plus fous, mes peurs les plus profondes. Alors, quand les mots se bousculent dans mon esprit, je saisis mon stylo avec émotion, laissant mes doigts danser sur le clavier ou glisser sur le papier avec une grâce presque hypnotique. Chaque lettre devient une note dans la symphonie de mon existence, chaque mot une pierre ajoutée à l’édifice de ma vérité. Et même si parfois mes écrits restent enfermés dans les pages de mon journal ou se perdent dans les méandres de mes dossiers informatiques, je sais qu’ils ont leur propre vie, leur propre énergie qui continue de résonner à travers le temps et l’espace. Car l’écriture est bien plus qu’un simple moyen de communication pour moi. C’est une passion dévorante, une compagne fidèle qui m’accompagne dans les hauts et les bas de la vie. C’est ma manière de laisser une empreinte sur le monde, de partager un peu de moi avec ceux qui croiseront un jour mes mots, de laisser une trace indélébile de mon passage sur cette terre. Pour aller plus loin: L’écriture à fleur de peau Les femmes incroyablement fortes à l’extérieur sont brisées à l’intérieur.
Il y a des histoires inachevées dans sa vie, ces relations où l’au revoir a été teinté de colère, de mépris, de tristesse alors que tout aurait pu se passer autrement. Ces histoires inachevées demeurent comme des chapitres manquants dans le livre de mon existence. Elles hantent mes pensées, troublent mes nuits, et insistent pour être résolues. Chaque fois que je repense à ces moments, je me demande ce qui aurait pu être différent, ce qui aurait pu être mieux. Il y a des nuits où je me surprends à imaginer des scénarios alternatifs, des dialogues réinventés où les mots auraient été choisis avec plus de soin, où les émotions auraient été exprimées avec plus de clarté. Mais la réalité demeure inchangée, figée dans le temps, comme une peinture qui capture un instant douloureux de mon passé. Pourtant, malgré le poids de ces histoires inachevées, je refuse de me laisser emprisonner par le regret. Je choisis plutôt de tirer des leçons de ces expériences, de les utiliser comme des guides pour mieux naviguer dans les relations futures. Car même si l’au revoir a été teinté de colère, de mépris, ou de tristesse, je garde en moi l’espoir que tout aurait pu se passer autrement, que le pardon et la compréhension auraient pu prendre la place de la rancœur et de la douleur. Ainsi, je me permets de tourner la page, de laisser ces histoires inachevées reposer en paix dans les méandres de ma mémoire, tout en restant ouvert à de nouveaux départs, à de nouvelles rencontres, où cette fois, peut-être, l’histoire se terminera sur une note de sérénité et de satisfaction. Je m’efforce de transformer ces histoires inachevées en une source de croissance personnelle. Elles sont devenues des miroirs dans lesquels je peux contempler mes propres faiblesses, mes erreurs passées, et les zones où je peux encore m’améliorer en tant qu’individu. Je choisis de ne pas laisser le poids du passé entraver ma capacité à vivre pleinement dans le présent. Au lieu de cela, je me concentre sur la gratitude pour les leçons apprises, pour les moments partagés, même s’ils étaient éphémères. Je reconnais que chaque relation, qu’elle se termine bien ou mal, a contribué à façonner la personne que je suis aujourd’hui. Ainsi, je marche résolument vers l’avenir, le cœur ouvert et l’esprit prêt à accueillir de nouvelles expériences. Je sais que sur le chemin de la vie, il y aura encore des adieux, des au revoir qui laisseront un goût amer dans ma bouche. Mais je refuse de laisser ces adieux définir mon existence. Je suis déterminée à créer de nouvelles histoires, à écrire de nouveaux chapitres, avec la conviction que chaque fin est aussi le début de quelque chose de nouveau et d’excitant. Alors je laisse derrière moi ces histoires inachevées, avec la certitude que, quel que soit leur dénouement, je continuerai d’avancer, de grandir et de m’épanouir. Et peut-être, un jour, je regarderai en arrière avec une tendre nostalgie, reconnaissant pour chaque pièce du puzzle de ma vie, même celles qui semblaient ne jamais trouver leur place. Pour aller plus loin: Quand on est déçu par ceux qu’on aime J’ai été brisée de nombreuses fois mais je me suis toujours relevée
Ces mots que l’on a trop attendus de ceux qu’on aime sont des couteaux poignants qui nous transpercent à chaque silence installé. La communication se meurt et les non-dits prennent leur place désastreuse dans la relation pour laisser un sentiment de solitude profond et terrible pour l’amour. Ces mots que l’on a trop attendus de ceux qu’on aime résonnent dans le silence de l’attente. Ce sont encore et encore des promesses suspendues dans l’air que l’on espère voir apparaître sur les lèvres de l’être aimé. Mais ces mots ne viennent pas. Ils restent enfouis dans des cachettes sombres auxquelles nous n’avons pas accès. Ces mots tardent à venir, et ils créent un creux dans le ventre. Ce vide ne peut être comblé car l’attente est là et seul l’être cher peut vous remplir ce trou béant dans votre âme. Ces mots que l’on a trop attendus de ceux qu’on aime sont ceux de la déception ultime tendant la main à l’adieu certain. Comment deux êtres peuvent-ils continuer à s’aimer sans aucun mot ? Ces mots que l’on espère, ces mots que l’on attend comme des espoirs avoués sur le coin de l’oreiller finissent par s’évanouir dans le sommeil de la mort. Ces mots que l’on a trop attendus de ceux qu’on aime viennent nous troubler d’émotions. Nous perdons le sens de la connexion avec l’autre et nous nous détournons de l’essentiel, celui qui nous ramène dans la vérité des liens. Ces mots que l’on a trop attendus de ceux qu’on aime rouvrent nos blessures et rendent parfois visibles ces cicatrices, qui jadis avaient trouvé refuge dans les mots d’amour partagés. C’est alors que lorsque ces mots que l’on a trop attendus se libèrent, ils deviennent porteurs d’une intensité qui transcende le temps. Ils réveillent en nous des émotions immenses. C’est un frisson d’abord qui parcourt l’échine, puis c’est une brise chaude qui finit par caresser notre âme et apaiser notre existence. Ces mots tant attendus demeurent parfois des vérités enfin dévoilées. Il s’agit sans aucun doute d’accepter ces mots que l’on a trop attendus de ceux qu’on aime. Il y a dans ces mots attendus une magie qui transcende les frustrations passées. Ils arrivent en un instant de communication à guérir les blessures de l’incertitude. Ils sont comme des perles rares, éclatantes dans l’obscurité de l’ignorance. Ces mots attendus deviennent le pont qui relie les deux cœurs, comblant ainsi les lacunes de l’incompréhension. Et dévoilant une connexion profonde qui avait sommeillé trop longtemps. Parfois, ces mots tant espérés peuvent être simples, mais leur simplicité n’enlève rien à leur impact. Un “je t’aime” murmuré au creux de l’oreille est une symphonie d’amour qui résonne dans tout l’univers intérieur. Un “je suis désolé” peut être une pluie bienfaisante qui apaise les terres arides de la discorde. Ces mots illuminent le ciel sombre de la confusion sentimentale et dissipent les nuages de l’insécurité affective Pourtant, il est important de reconnaître que parfois ces mots n’arrivent pas, que l’attente peut se prolonger plus que prévu. C’est dans cette patience que se forge la résilience, et dans l’absence de ces mots tant attendus que l’on peut trouver la force de se redécouvrir soi-même. L’acceptation de ce manque est une étape vers la guérison, une renaissance de l’amour-propre qui transcende les déceptions. Ces mots que l’on a trop attendus, lorsqu’ils arrivent enfin, sont porteurs d’une révélation émotionnelle qui touche au plus profond de notre être. Ils deviennent la confirmation tant espérée que nos sentiments n’ont pas été négligés, mais chéris dans le sanctuaire secret du cœur de l’autre et dans le nôtre. Ces mots que l’on a trop attendus, ceux qui ne sont jamais venus et ceux qui nous ont souvent déçus, sont comme des chapitres entrelacés dans le livre de nos expériences humaines. Parfois, ils sont des échos lointains dans le canyon de nos aspirations, résonnant avec la tristesse des promesses brisées. D’autres fois, ils restent en suspens, suspendus dans l’air comme des bulles fragiles, prêts à éclater à la moindre brise de réalité. Il y a ces mots qui se sont perdus dans le labyrinthe du silence, étouffés par la peur de l’expression, prisonniers de l’incapacité à articuler les émotions. Ils errent encore dans les couloirs de nos pensées, cherchant une issue pour trouver leur place dans la mélodie de nos vies. Et puis, il y a ceux qui sont arrivés chargés d’espérance, illuminant brièvement notre univers de leur éclat, avant de s’éteindre dans l’obscurité de la déception. Ces mots-là, lourds de promesses, peuvent laisser des cicatrices, comme des stigmates sur le parchemin fragile de la confiance. La douleur de leur absence résonne parfois plus fort que le doux murmure de ceux qui se sont matérialisés. Il est parfois nécessaire de se confronter à l’absence de ces mots tant espérés, de reconnaître que certaines connexions resteront inexprimées, que certaines vérités resteront voilées. C’est dans cette acceptation que l’on peut découvrir une paix profonde, une libération des chaînes de l’attente. Et peut-être, au détour du chemin, on découvre que certains mots que l’on a trop attendus de ceux qu’on aime, ont simplement pris une forme différente. Ils sont devenus des gestes tendres, des regards complices, des actes d’amour silencieux qui transcendent les limites du langage. Ces expressions alternatives sont tout aussi puissantes, parfois même davantage, car elles dévoilent l’intimité de l’âme sans se cacher derrière les barrières du discours. Et puis, lorsque rien ne vient alors il est temps de partir et de retrouver la voix de ces mots pour soi-même et se confier l’amour que l’on peut se porter tout simplement personnellement. Pour aller plus loin: Ecrire un carnet d’âme Ecrire ce que je n’ose pas te dire On écrit souvent parce que personne n’écoute
La sagesse du voyage, c’est savoir partir parfois sans rien dire, de certaines relations qui vous ont blessé dans votre âme. C’est décider de tendre ses mains à de l’authenticité et à de véritables liens d’âme qui vous touchent profondément éternellement dans la douceur et dans l’amour. C’est quitter une situation qui vous est chère ou abandonner celles qui sont finalement impersonnelles et ne vous nourrissent aucunement. Combien de fois avez-vous entendu des personnes parler à votre sujet dans votre dos ? Combien de fois avez-vous souffert de l’hypocrisie, de la méchanceté, de la médisance ? Il y aura toujours des personnes pour vous mettre un coup de poignard dans le dos. Il y aura toujours des personnes pour faire semblant avec vos sentiments et écrire une histoire qui n’est pas la vôtre. Il y aura toujours des gens pour faire de votre vie un tissus de mensonges qui ne vous appartiennent pas. La sagesse du voyage est de considérer que nous ne possédons rien sauf le pouvoir de nous aimer personnellement et intimement. Nous sommes les seuls écrivains de notre vie. Nous seuls, savons comment nous en sortir pour s’échapper de ces ragots, de ces mépris et manques de respect envers nous-même. J’ai écrit le texte qui va suivre en écriture intuitive dans un premier temps puis je l’ai retravaillé pour qu’il raconte une histoire. Un jour, j’ai entendu deux personnes parler de moi. Deux âmes complices tissaient des fils de paroles à mon sujet, inconscients de ma présence. J’étais dans un coin, arrivée soudainement et c’est comme si mon âme m’avait stoppé et chuchoté : « n’avance pas plus, reste-là et écoute ce qu’elles disent. » J’ai écouté et d’un doux mouvement de tête, j’ai esquissé un sourire, je crois et me suis retirée de la scène, en restant invisible. Les mots, je les avais entendus, saisis et consommés dans mon cœur vulnérable. Je suis repartie triste, il est vrai, mais épargnée finalement du contact de ces deux âmes. Une autre fois, j’ai été transparente, me suis figée devant une porte fermée et j’ai saisi les mots aigres couler de la bouche d’une autre comme un ruisseau empoisonné, sans soupçonner que mon oreille attentive avait saisi le poison de la confidence. En silence, j’ai préféré dérober mon cœur à la tristesse et m’éloigner de l’ombre de cette amitié déchue. Une autre fois, j’ai entendu des proches dire que je n’étais jamais là. Pourquoi traverser des océans alors qu’on ne m’avait pas aidé à me relever lorsque je trébuchais sur les cailloux d’un chemin qui n’était pas le mien ? Autant d’âmes qui vous accompagnent et jettent des ombres de trahisons sur votre existence. Cependant, à chaque fois, mon âme m’a chanté la symphonie de la sagesse du voyage. J’ai appris que la clé n’est pas la colère car elle est un gouffre sans fond. À ceux qui m’ont blessée et qui le feront encore, je préfère offrir une révérence digne, me retirant tel un soleil déclinant pour éclairer d’autres horizons. J’ai assez lutté, assez souffert en somme. Je laisse la place à de nouvelles personnes, à de nouvelles perspectives honnêtes et véritables qui chériront mon cœur en laissant de côté le désert aride des personnes méprisantes. La sagesse du voyage réside en cette capacité à quitter, à partir et à se combler de cette merveilleuse résilience qui nous permet de ne pas souffrir face à l’ignorance ou l’indifférence des personnes qui ne nous méritent pas, mais plutôt nous aidant à construire de vraies valeurs pour des relations authentiques. J’apprends à célébrer les nouveaux visages que le destin placera sur mon chemin, comme autant de constellations étincelantes, soigneusement tissées par les mains divines. Il y aura toujours des relations effectives dans l’acte, des relations éphémères, des relations durables. La sagesse du voyage développe l’accueil de toute cette diversité sans jugements pour soi et envers l’autre. Apprendre à grandir dans ce mouvement de la vie et considérer que tout n’est que cycle. Ressentir également qu’il y a des relations avec qui vous pouvez tout créer dans le meilleur de l’amour. La sagesse du voyage ouvre ces destinées, ces familles d’âmes qui se retrouvent parfois, se réunissant à nouveau et en créant de nouveaux espaces pour l’âme humaine. Pour aller plus loin dans la découverte de l’écriture intuitive, je vous propose mon atelier d’écriture.
Il y a tant d’amour en nous. Il y a tant d’amour dans un cœur et pourtant nous l’oublions constamment. Celui qui nous fait vivre, celui qui nous fait tant ressentir l’être profond que nous sommes sentimentalement et relationnellement. Nous sommes tous en capacité d’aimer énormément, passionnément, fougueusement, timidement, secrètement, follement. Peu importe la nature de l’amour tant que celui-ci se ressent au plus profond de nous -même. Il n’est pas besoin de grands discours pour dire à la personne que nous sommes ou aux personnes qui nous entourent des mots d’amour. Il suffit de quelques fois pour le témoigner et lui rendre grâce. Il suffit de quelques élans pour enlacer le verbe aimer et faire de ce dernier la parole qui relie, le bras qui étreint, le baiser qui chavire, le sourire qui nous fait avancer. Je n’ai pas toujours su exprimer mon amour ou pas toujours au bon moment. C’est souvent dans les départs les plus éprouvants que l’amour fait son retour nous ramenant aux souvenirs. Mais lorsqu’il s’agit de l’instant présent, pourquoi avoir tant de mal à dire je t’aime à ses parents, ses amis, à ceux qu’on aime. A défaut d’une habitude, il s’engouffre ensuite dans des silences oubliés, des regards perdus et des mots délaissés. Il y a tant d’amour en nous et nous avons tort de le murer dans notre cœur uniquement. Le monde a besoin des expressions d’amour. Que ce soit en mots dits ou écrits, ou exprimés de toutes les façons possibles. Il y a différentes façons d’aimer et de le démontrer. L’essentiel est de trouver cette grâce en nous et de le laisser couler pour le meilleur et pour le pire. Lorsque l’amour trouve la voie de notre cœur alors nous devenons puissants et nous acceptons l’incroyable se manifester, les impossibles deviennent des opportunités et des merveilles à accomplir. Tout nous rejoint et nous devenons inébranlables dans l’épreuve. Il y a tant d’amour en nous et les limites ne le connaissent pas lorsque nous décidons d’ouvrir notre cœur. Il n’y a pas de règles en amour. Ce n’est pas lui ou elle que nous aimons uniquement. Il y a bien plus que les schémas, il y a de véritables symphonies d’amour qui se jouent perpétuellement entre les hommes et les femmes. Une voix qui vous touchera, un regard qui vous transpercera, un effleurement qui vous fera rêver. Il suffit de les percevoir, de les toucher du bout des doigts et de les vivre comme nous le pouvons à notre façon dans nos limites acceptables de notre conjugaison du verbe aimer. Mais surtout ne vous jugez pas d’aimer plus que ce qu’on vous a appris, transmis ou permis. L’amour n’est pas à sens unique, n’est pas une porte seule à ouvrir. Il est pluriel et nécessite que l’on y laisse se perdre nos raisons et nos pensées pour laisser place à la magie du cœur et de tous ses horizons. L’amour est une force puissante qui nous relie tous en tissant un lien invisible mais indestructible entre nous. Cet amour est la source de notre compassion, notre capacité à comprendre et à ressentir la douleur et la joie des autres. Il nous pousse à tendre la main à ceux qui sont dans le besoin, à offrir notre soutien sans rien attendre en retour. C’est un élan altruiste qui éclaire notre chemin lorsque nous sommes perdus dans les ténèbres, nous guidant vers la bonté et l’empathie. Il y a tant d’amour en nous et c’est une énergie qui nous anime et nous donne la force de surmonter les défis qui jalonnent notre voyage sur cette terre. L’amour nous rend résilients, et il nous donne le courage de persévérer lorsque tout semble perdu. Il nous rappelle que nous ne sommes jamais seuls, car cet amour réside en chacun de nous, créant un réseau d’âmes interconnectées. Il vous fait sentir unique dans votre solitude et c’est le meilleur allié de la vie. Il y a tant d’amour en nous. Nous trouvons toujours la capacité de pardonner, de laisser aller les rancunes et les blessures du passé. C’est une guérison douce qui nous libère du fardeau du ressentiment, nous permettant de nous élever au-dessus des conflits et de construire des ponts entre les cœurs brisés. Il y a tant d’amour en nous et je ne saurai que vous encourager à aimer durant toute votre vie sans devenir amer à celui-ci, sans revenir en arrière et en regrettant d’avoir aimé quelqu’un. Car c’est à travers l’amour que nous trouvons du sens à notre vie tout simplement. Pour aller plus loin: Une femme blessée en amour Les liens d’âme qui vous touchent
Il existe un lien unique, celui d’une sœur qui vous accompagne secrètement sur le chemin de votre vie. Ce lien unique d’une sœur transcende le temps et l’espace. Ce lien unique d’une sœur s’est forgé dès les premiers battements de nos cœurs. Avoir une sœur, c’est faire naître un lien privilégié à la fois puissant et délicat, empreint d’une profondeur sans pareille. Il existe un lien unique, celui d’une soeur qui est une compagne de voyage. Les soeurs partagent des souvenirs d’enfance gravés dans leur mémoire, des jeux partagés, des secrets murmurés dans le noir de la nuit. Elles sont les témoins de chaque étape de la vie de l’autre, des premiers pas hésitants à l’accomplissement des rêves les plus fous. À travers les hauts et les bas, elles restent solidaires, soutenant et encourageant l’une l’autre avec une ferveur inébranlable. Il y aura des moments difficiles parfois peut-être même de jalousie car être soeurs c’est comme être deux jumeaux qu’on compare aussi. Mais dans ce lien unique, celui d’une sœur qui vous accompagne secrètement, il y a leur relation, qui dévoile une familiarité qui dépasse les mots. Les sœurs se comprennent souvent d’un simple regard, d’un sourire complice. Elles partagent des traits physiques, des expressions, des gestes qui les lient indéniablement. Il y a une alchimie particulière entre elles, un lien invisible tissé par le fil du sang qui coule dans leurs veines. Avec ma soeur nous sommes blondes toutes les deux. Nous avons les yeux bleus. Nous sommes jumelles en quelques années de décalage. Au-delà de la biologie, les sœurs ont le pouvoir de se comprendre et de se soutenir mutuellement dans les moments les plus sombres. Elles sont les gardiennes de secrets enfouis, les épaules sur lesquelles on peut pleurer sans jugement. Elles sont là pour célébrer les succès et apaiser les douleurs. Leur amour est un roc solide sur lequel on peut s’appuyer, une source inépuisable de réconfort et d’affection. On ne s’en rend pas toujours compte au début mais c’est au fil du temps que l’on sait à qui on peut se confier véritablement. Pourtant, comme dans toute relation humaine, il y a des hauts et des bas. Les sœurs peuvent se heurter, se blesser parfois, mais elles ont la capacité de guérir et de pardonner. Leur lien est plus fort que les désaccords passagers, car il est ancré dans une histoire commune, une intimité profonde qui les relie au-delà des différences et des divergences. Avec ma sœur, nous avons toujours dépassé nos souffrances et appris à nous pardonner pour rester dans notre lien unique d’amour. Les sœurs sont des piliers dans nos vies. Elles sont là pour partager les rires, les larmes, les joies et les peines. Elles sont les gardiennes des souvenirs de notre enfance, des complices de nos aventures et des témoins de notre évolution. Leur présence est un cadeau précieux, un héritage de sang qui nous lie pour toujours. Dans le cœur des sœurs de sang, il y a un amour inconditionnel, une connexion qui transcende les frontières du temps et de l’espace. Elles se sont choisies dans leurs âmes avant de s’incarner sur cette terre dans cette vie. Elles sont un rappel constant de qui nous sommes, d’où nous venons et de la force de l’amour familial. Les sœurs sont des trésors précieux, des compagnes de vie qui illuminent notre existence de leur présence irremplaçable. Dans le ballet complexe de la vie, les sœurs de sang se soutiennent mutuellement lorsque les tempêtes de l’existence menacent de nous emporter. Elles sont des bras dans lesquels on peut se reposer, entendre des conseils avisés dans les moments de doute, des voix qui résonnent avec une familiarité réconfortante lorsqu’on a besoin d’entendre la vérité. Il existe un lien unique, celui d’une soeur avec qui vous partagez un héritage commun, une lignée qui se transmet de génération en génération. Elles sont les gardiennes de traditions familiales, les dépositaires de souvenirs anciens, les héritières d’une histoire qui les lie indissolublement. Elles portent avec fierté les noms et les coutumes qui ont été transmis à travers les âges, créant ainsi un fil d’union entre le passé, le présent et l’avenir. Dans les moments de bonheur, les sœurs de sang célèbrent ensemble. Elles sont les premières à se réjouir des succès de l’autre, à applaudir les accomplissements, à partager des éclats de rire contagieux. Leurs joies sont décuplées lorsqu’elles sont partagées, car elles savent que leur bonheur est intimement lié. Mais parfois, les sœurs doivent également affronter des épreuves et des douleurs profondes dans leur vie. Elles sont présentes pour essuyer les larmes, pour apaiser les cœurs meurtris, pour offrir un refuge sûr dans les moments les plus sombres. Elles sont des guérisseuses d’âmes, pour leurs âmes réciproques capables de prodiguer un amour et un réconfort qui transcendent les mots. Dans leur relation, les sœurs de sang apprennent l’art du compromis et de la compréhension mutuelle. Elles naviguent ensemble sur les vagues tumultueuses de la vie, cherchant un équilibre délicat entre leurs propres besoins et ceux de l’autre. Elles savent quand se tenir fermement aux côtés de leur sœur et quand lui accorder l’espace nécessaire pour grandir et s’épanouir. Les sœurs sont des miroirs dans lesquels nous nous voyons avec une clarté sans pareille. Elles sont à la fois des alliées et des rivales, des confidentes et des challengers. Elles nous aident à découvrir notre véritable potentiel, à surmonter nos limites, à devenir la meilleure version de nous-mêmes. Il existe un lien unique, celui d’une sœur qui vous accompagne secrètement et c’est un trésor précieux qui nous accompagne tout au long de notre voyage sur cette terre. Leur présence est une bénédiction, une source inépuisable d’amour, de soutien et d’inspiration. Une sœur, c’est un lien indestructible qui nous rappelle que nous ne sommes jamais seuls, que nous avons toujours une âme sœur à nos côtés, une sœur de sang qui veille sur nous, quelles que soient les circonstances. Les sœurs tissent des liens tels des fils d’une
L’écriture et la maternité: la plume d’une mère entre le lait et l’encre. Comment oser se lancer dans l’écriture quand on est maman? Et lorsqu’on est une maman écrivaine, comment ne pas culpabiliser d’écrire parfois a lieu de s’occuper de ses enfants? Dans le sillage des pages que nous osons ouvrir, il se dessine un voyage unique, où l’écriture et la maternité s’entremêlent dans une danse envoûtante. La plume, telle une mère aimante, se balance entre deux mondes parallèles, baignée de la douceur du lait maternel et de l’encre mystérieuse des mots. Elle devient le lien subtil qui unit ces deux expériences intenses de la vie, fusionnant l’amour inconditionnel et la créativité pure. Au creux de la main maternelle, la plume se glisse, se nourrissant de l’intimité partagée entre la mère et son enfant. Comme le lait maternel qui nourrit le corps fragile du nouveau-né, l’écriture, elle, nourrit l’âme de la mère. C’est dans cet échange sacré que la plume puise sa force et sa délicatesse, traduisant les émotions profondes qui étreignent le cœur d’une mère. Pourtant, la plume d’une mère ne se contente pas de décrire les joies et les peines de la maternité. Elle se transforme en un instrument d’expression puissant, capable de traduire les pensées les plus intimes et les moments les plus précieux. L’encre qui s’écoule sur le papier devient le témoignage immortel d’une expérience fugace, éternisant les souvenirs et les enseignements transmis de génération en génération. Au fil des lignes, la plume d’une mère transcende les limites du temps et de l’espace. Elle se fait le gardien des instants magiques, des premiers mots balbutiés, des éclats de rire et des larmes essuyées avec amour. Elle capture l’essence même de la maternité, cette alchimie unique où chaque goutte d’encre devient un précieux héritage pour l’enfant qui grandit. Que ce soit dans l’intimité d’un journal intime ou dans les pages d’un livre, ou dans les lignes d’un texte, la plume d’une mère trace son chemin avec une profondeur et une simplicité inégalées. Elle porte en elle le pouvoir d’évoquer la beauté fragile de la vie, les liens indestructibles qui unissent une mère à son enfant, et les enseignements précieux qui se déploient au fil des mots. Car la plume d’une mère est un trésor précieux, un héritage qui transcende les générations et rend éternelle la magie de la maternité. Trouver le temps d’écrire même quand on est maman Je suis maman de deux garçons et j’ai toujours trouvé le temps d’écrire, même si on me l’a souvent reprochée au détriment de ma famille mais l’écriture est ma guérison, ma réalisation, ma création. Je ne serais pas cette maman authentique si je n’avais pas l’écriture dans ma vie. La maternité est un rôle exigeant qui nécessite beaucoup de temps, d’attention et d’énergie. Les tâches quotidiennes telles que nourrir, habiller, transporter et éduquer des enfants, faire grandir les enfants, les écouter, les inspirer peuvent souvent prendre tout notre temps et notre énergie. Pourtant, pour de nombreuses femmes, l’écriture est une passion qui ne peut être négligée. Elle offre un moyen de s’exprimer, de se connecter avec les autres, de se divertir et de trouver un sens à la vie. Malheureusement, combiner la maternité et l’écriture peut sembler impossible pour beaucoup d’entre nous. Beaucoup de mes amies me demandent souvent comment je fais. Comment trouver le temps d’écrire lorsque les enfants ont besoin d’attention constante ? Comment trouver l’inspiration lorsque votre esprit est occupé par les tâches de la vie quotidienne ? Et comment gérer les sentiments de culpabilité qui accompagnent la prise de temps pour écrire au lieu de passer du temps avec les enfants ? Les défis de la maternité semblent décourageants pour les mères écrivaines, mais il existe des stratégies pour trouver un équilibre entre les deux rôles. La première étape consiste à trouver du temps pour écrire. Cela paraît impossible au début, mais il y a toujours des moments de la journée où vous pouvez écrire un peu, même si c’est juste quelques minutes. L’un des moyens les plus simples de trouver du temps pour écrire est de se lever plus tôt ou de rester debout plus tard. Beaucoup d’écrivains trouvent que les heures calmes du matin ou de la nuit sont les moments les plus propices à l’écriture. Si vous êtes une mère de jeunes enfants, vous pourriez avoir besoin de faire une sieste plus courte pour trouver un peu de temps pour écrire pendant que vos enfants dorment. Une autre stratégie consiste à utiliser le temps de transport pour écrire. Si vous prenez le métro, le bus ou le train pour vous rendre au travail ou à l’école, profitez de ce temps pour écrire quelques paragraphes. Si vous êtes en voiture, vous pouvez utiliser la reconnaissance vocale pour dicter vos idées pendant que vous conduisez. Enfin, vous pouvez impliquer vos enfants dans le processus d’écriture. Si vos enfants sont assez âgés, vous pouvez leur demander de vous aider à écrire des histoires ou des poèmes. Si vos enfants sont plus jeunes, vous pouvez écrire des histoires pour eux et les lire ensemble. Prendre du temps pour écrire peut sembler difficile, mais il est possible de trouver des moments de la journée où vous pouvez vous consacrer à votre passion tout en répondant aux besoins de vos enfants. Écrire en étant maman engendre des défis émotionnels dans cette combinaison de la maternité et de l’écriture. Comment la créativité peut-elle aider à nourrir et équilibrer la vie de famille ? Concilier l’écriture et la maternité Trouver du temps pour écrire est une chose, mais jongler entre la maternité et l’écriture peut également être difficile sur le plan émotionnel. Les mères écrivaines se sentent souvent coupables de prendre du temps pour écrire au lieu de s’occuper de leurs enfants. Elles éprouvent un conflit intérieur entre leur rôle de mère et leur désir d’écrire. Cependant, prendre du temps pour soi-même et pour ses passions est en réalité bénéfique. En écrivant, vous pouvez vous connecter avec vous-même, trouver une
Je n’imagine pas ma vie sans mes proches. Je n’imagine pas me lever un matin et constater que tout le monde est parti me laissant là seule face à moi-même. J’aurais du mal à ouvrir les yeux, j’aurais du mal à me rappeler ces brises et ces coups de froid quand le cœur a parfois mal dans les reproches mais où il a tellement chaud quand on s’aime. Mon cœur a besoin de vivre, s’exprimer dans des relations d’amour quelle qu’elles soient. Je n’imagine pas ma vie sans mes proches, car ils sont les étoiles qui illuminent mon ciel nocturne, les doux rayons qui réchauffent mon âme en hiver. Ils sont les mélodies enchanteresses qui accompagnent mes jours, les pages d’un livre où se déroule l’histoire de notre amour inconditionnel. Dans le théâtre de ma vie, mes proches sont les acteurs qui donnent vie à chaque scène, ils sont les protagonistes d’un récit tissé d’affection et de complicité. Leurs sourires éclatants sont des tableaux vivants, empreints de bonheur et de sincérité. Leurs étreintes sont des poèmes émotionnels, où chaque bras enlace une part de mon être et m’envoûte de chaleur réconfortante. Ils sont les gardiens de mes secrets les plus profonds, les confidents qui écoutent mes rêves et mes peines, et les complices de mes aventures les plus audacieuses. Leurs encouragements sont des symphonies célestes, qui résonnent en moi et me poussent à atteindre des sommets insoupçonnés. Leurs mots résonnent comme des vers poétiques, doux et réconfortants, qui caressent mon âme avec délicatesse et que parfois je laisse glisser sous ma plume.. Dans leurs yeux, je trouve des reflets de moi-même, des miroirs qui me renvoient une image authentique et bienveillante. Ils sont mes remparts solides, mes piliers dans les tempêtes de la vie, m’offrant un abri sûr où je peux me réfugier lorsque les vents soufflent trop fort. Leurs mains tendues sont des phares dans l’obscurité, me guidant sur le chemin de l’amour et de la vérité. Je ne peux concevoir ma vie sans la danse des émotions partagées, sans les rires qui résonnent comme des éclats de cristal et les larmes qui tissent des liens indestructibles. Ils sont les pages d’un livre vivant, dont chaque chapitre est une histoire d’amour unique et précieuse. Mes proches, vous êtes la poésie incarnée, l’encre qui colore les pages de ma vie. Ma vie, entrelacée avec la vôtre, est un chef-d’œuvre d’amour et de gratitude, une ode à la beauté de ces relations qui transcendent le temps et l’espace. Ainsi, je marche sur ce chemin de vie, main dans la main avec mes proches, sachant que je suis béni d’avoir ces âmes précieuses à mes côtés. Je suis comblé par cette toile tissée de liens familiaux et amicaux, où chaque fil est un trésor à chérir. Et dans chaque battement de mon cœur, résonne le doux écho de l’amour que je vous porte, pour toujours et à jamais. Je crois qu’il est tout à fait compréhensible que l’on ne puisse pas imaginer notre vie sans nos proches. Les relations humaines sont une partie importante de nos vies, elles nous offrent du soutien, de la joie, de l’amour et de l’attention. Et tous ces repères émotionnels sont essentiels pour se sentir épanoui dans sa vie. Mais la vie est imprévisible. Nous sommes parfois confrontés à des situations qui nous obligent à nous séparer temporairement ou définitivement de nos proches. Dans ces moments-là, rappelez-vous que vous avez la force intérieure pour faire face à ces situations et que vous pouvez trouver du soutien auprès d’autres personnes ou de ressources communautaires. Cultiver des relations saines et durables avec les personnes qui sont importantes pour nous, de communiquer avec elles régulièrement et de leur exprimer notre amour et notre appréciation fait partie de notre construction personnelle et de notre épanouissement émotionnel. De cette manière, même si nous sommes séparés de nos proches, nous pouvons toujours maintenir une relation solide et significative avec eux. La vie sans les êtres aimés est un monde sans couleurs. Je n’imagine pas ma vie sans mes proches. J’y vois un univers froid et vide, sans joie ni bonheur. Nos proches nous animent, nous font vibrer, nous offrent un cœur chaleureux, une épaule sur laquelle pleurer. L’amour relationnel est alors si précieux, si intense, si vivant que nous ne pouvons pas nous en passer. Nos proches sont nos racines, nos piliers, notre terre. Ils nous offrent une boussole émotionnelle quand nous sommes perdus, quand le monde devient amer. Nos proches sont les étoiles dans la nuit, les rayons de soleil dans le jour. Je n’arrive pas à imaginer ma vie sans mes proches et j’ai peur de les perdre. Mais il faut accepter cette vérité, celle que la vie est incertaine, remplie d’imprévus et de complexités, Et parfois nous sommes obligés de les quitter pour un temps, de les laisser partir vers de nouveaux horizons, vers d’autres vents. Mais nos proches ne partent jamais entièrement car leur amour reste éternel. Ils continuent de briller, de nous réchauffer de façon exceptionnelle. Nous trouvons alors la force et la sagesse de continuer notre chemin avec eux en nous, comme une douce caresse accompagnatrice. La vie est ainsi faite, avec ses hauts et ses bas, mais avec nos proches à nos côtés, rien ne nous est jamais impossible. La présence de nos proches dans nos vies est un véritable trésor. La distance, la séparation ne brisent pas les liens qui nous unissent. Nos proches restent près de nous, dans notre cœur, dans nos esprits. L’importance des proches dans nos vies est souvent sous-estimée, mais elle ne peut être niée. En effet, les relations humaines sont essentielles pour notre bien-être et notre épanouissement personnel. Nos proches sont là pour nous accompagner dans les moments les plus difficiles de notre vie, pour nous offrir leur soutien et leur amour inconditionnel. Ils sont là pour nous guider sur le chemin de la vie, pour nous aider à surmonter les obstacles qui se dressent devant nous. Mais la
La brise de l’innocence, c’est écrire l’amour pour ses enfants avec légèreté et tendresse. Lorsque nous avons des enfants, nous sommes naturellement portés à vouloir les protéger de tout danger et à veiller à leur bien-être. Prendre soin d’eux est un devoir sacré, mais aussi une joie immense. Pourtant, il n’est pas toujours facile de savoir comment s’y prendre pour les aider à grandir dans les meilleures conditions possibles. En regardant le vent, je me laisse porter par l’image poétique de la brise qui me rappelle qu’il est possible de prendre soin de nos enfants avec douceur et légèreté, tout en les enveloppant de bienveillance et de protection, comme une douce brise qui caresse les feuilles et notre visage. Envelopper nos enfants d’amour, de bienveillance et de protection Prendre soin de nos enfants en les enveloppant d’amour, de bienveillance et de protection. Sentir la brise de l’innocence s’envoler avec légèreté sans conflit ou blocage. Veiller à nos enfants sans être trop intrusifs, sans les étouffer sous le poids de nos attentes parfois si lourdes pour eux. Cela semble évident, mais il n’est pas toujours facile de trouver le bon équilibre entre l’attention nécessaire et la surprotection. Nous sommes tentés de tout contrôler, de tout réguler, de tout prévoir pour que notre enfant grandisse dans les meilleures conditions. Mais cela peut parfois créer un sentiment de pression et de stress chez l’enfant, qui se sent alors surveillé et épié en permanence. Nous avons une tendance à l’étouffer plutôt qu’à lui donner les élans de respiration. Il y a quelques jours, nous sommes allés à la montagne avec mes enfants et mon mari. Je ne sais même plus pour quelles raisons exactes mais mon fils de 6 ans m’a dit : « arrête d’avoir peur pour moi maman, je suis grand ! » La brise de l’innocence nous invite à une approche plus subtile et plus souple de la parentalité. En effet, comme la brise, les parents peuvent être présents sans être trop visibles, guider sans contrôler, soutenir sans porter le poids de leur enfant. Cela se traduit par une attention aimante, mais pas envahissante, une écoute attentive, mais pas oppressive, et une présence discrète, mais constante. Cette approche parentale douce et légère a de nombreux bienfaits pour nos enfants. En effet, ils se sentent alors libres d’explorer le monde. Ils prennent des risques sans avoir peur de se tromper ou de craindre le jugement ou la réprimande des adultes. Ils se réalisent pleinement dans leur pouvoir. Ils développent leur confiance en eux, leur estime de soi, leur créativité, leur curiosité et leur indépendance. Et surtout dans cette brise de l’innocence que nous laissons s’installer, nous favorisons le renforcement de notre lien parental avec nos enfants en créant ce climat de confiance, de respect et d’affection réciproques. Comme la brise qui protège les feuilles des intempéries et des agressions extérieures, les parents créent un environnement sécurisé et bienveillant pour leur enfant. Comment laisser cette brise de l’innocence nous transporter dans l’amour ? Pour laisser cette brise de l’innocence nous transporter, nous pouvons initier ce mouvement par des gestes simples, mais importants, comme des câlins, des paroles douces, des encouragements, des sourires, des regards bienveillants, des actions concrètes, comme la mise en place de règles claires et cohérentes, la gestion des conflits avec respect et bienveillance, l’écoute attentive et la prise en compte des besoins de l’enfant. Cette brise de l’innocence nous transporte dans l’amour et crée des envols merveilleux d’existence pour nos enfants et pour nous en tant qu’adultes. En enveloppant nos enfants de bienveillance et de protection, nous leur offrons les conditions idéales pour grandir en toute sécurité, en toute confiance, en toute sérénité. Leur épanouissement émotionnel, intellectuel, social, physique et spirituel se développent dans la légèreté. En effet, les enfants qui se sentent aimés, soutenus et protégés sont plus à même d’explorer le monde, de découvrir de nouvelles choses, de nouer des relations positives avec les autres, de développer leur curiosité et leur créativité, et de trouver leur place dans la vie. La brise de l’innocence c’est écrire l’amour pour ses enfants avec légèreté, cette attitude nous invite à un équilibre subtil entre douceur et légèreté d’une part, et bienveillance et protection d’autre part. En pratiquant cette approche dans notre rôle de parents, nous offrons à nos enfants le meilleur des mondes, où la liberté et la sécurité se conjuguent harmonieusement. Écrire cette histoire d’amour avec liberté et ouverture sans se meurtrir des dangers possibles mais plutôt avec une vision meilleure d’avenirs authentiques et remplis d’amour pour eux. Ce texte, je le dédie à mes fils Charli et Aubin. A lire: Le bien-être des enfants n’est pas dans la perfection mais dans une enfance heureuse et pleinement consciente. L’amour est la chose la plus forte au monde mais c’est aussi la chose la plus fragile
Les retrouvailles sont des instants précieux d’amour qui viennent toucher la relation intime, secrète, en apparence évanouie que nous avons eue avec la personne. Elles réveillent le sentiment d’amour pour l’autre, elles nous font prendre conscience qu’il y a de l’inoubliable en soi, des personnes qui restent pour toujours dans votre vie même lorsqu’elles ont été absentes pendant un certain moment. Lorsque deux personnes se retrouvent sur le chemin des retrouvailles, ce croisement des âmes après une certaine période de séparation, cela vient éclairer votre profondeur intérieure des souvenirs, des mots, des images, des sensations, des émotions. Il y a des retrouvailles différentes. Certaines s’écrivent avec le sentiment d’amour et d’autres avec un sentiment de désamour, de haine, de douleur. Elles ne se vivront pas de la même façon selon l’histoire vécue entre les deux personnes et selon le temps écoulé qui les a séparées. Il y a des retrouvailles avec des enfants, des membres de la famille, des amis, des amours perdus, oubliés, disputés. Il y a quelque chose de mystérieux dans les retrouvailles humaines et j’ai eu envie d’écrire sur ce sujet car j’ai retrouvé une amie il y a quelques jours. Je vous raconterai notre histoire à la fin de ce texte. Entre providence, cadeau de l’univers, apprentissage de la vie, hasard, destin, loi d’attraction, retrouver quelqu’un pour de vrai éveille de multiples prises de conscience personnelles qu’il faut apprendre à accueillir simplement sans chercher à en avoir le contrôle, juste en apprenant sur soi, sur l’autre et faire de cette relation un instant précieux d’amour. Une retrouvaille, c’est un comme un livre sur lequel on remet les mains dessus après avoir été persuadé de l’avoir perdu. Tout d’abord, on est surpris, puis on le regarde en vérifiant que c’est bien ce livre perdu, on l’ouvre, on le feuillette et on commence à le relire. Et alors là, on se rend compte qu’on le redécouvre différemment avec un nouveau regard. Cette différence est subtile car elle est nourrie des souvenirs, des émotions connues qui se sont perdues avec le temps et qui reviennent de façon troublante et déstabilisante. “Les retrouvailles sont des phénomènes si complexes qu’on ne devrait les effectuer qu’après un long apprentissage ou bien tout simplement les interdire.” Amélie Nothomb ( La nostalgie heureuse). Les retrouvailles, un hasard, une opportunité à écrire? Retrouver son enfant après un temps de séparation, retrouver un membre de sa famille perdu de vue, retrouver un ami, une amie, un amour sont des rencontres éveillant des émotions diverses dans notre coeur. Les retrouvailles sont elles le fruit d’un hasard, d’une nouvelle opportunité à écrire? La question est légitime et rend son côté mystérieux à l’art du verbe “retrouver”. Pourquoi la vie nous renvoie t’elle parfois cette personne sur notre chemin? Je crois que lorsque deux personnes se retrouvent, le hasard joue sa part dans notre destin d’amour. Il y a certainement des signes évidents qui poussent une personne à reprendre contact par exemple. C’est une sorte de petite voix, cette intuition qui vient chuchoter à l’oreille de l’autre que tu peux revoir cette personne. Dans cette opportunité des retrouvailles, il est important de considérer que quelque soit le signe, l’explication il y a un sens à donner dans le fait de se retrouver. La vie, les anges gardiens, les énergies diverses qui nous entourent, le plus grand que soi, une autre intelligence, ou tout simplement notre connexion intense à la vérité de soi sont autant de sources qui nous guident vers ces retrouvailles précieuses. Nous avons des contrats d’âme avec des personnes qui font partie des grandes rencontres de notre vie. Les retrouvailles constituent en cela une réelle opportunité à écrire. Qu’est-ce qu’une relation avec des contrats d’âme? Les contrats d’âme dans les retrouvailles Lorsqu’on parle de contrats d’âme, on parle de ces rencontres importantes dans la vie qui ne sont pas le fruit du hasard mais d’un réel engagement entre les deux personnes. Que leur relation soit vécue sans séparation ou avec séparation, elles finissent toujours par se retrouver pour accomplir leur contrat d’âme. Les contrats d’âme se font entre les deux individus avant leur naissance. Ils se réalisent avant l’incarnation ou la réincarnation. C’est un accord passé où chaque individu aura un bénéfice mutuel. Le but salvateur de ces contrats d’âme est de s’élever mutuellement. Nous choisissons nos relations, nos liens en fonction de ce que nous souhaitons apprendre sous forme humaine. Toutes ces rencontres ont donc été en quelque sorte préparées, validées dans un contrat d’âme. Et il y aura des rencontres positives et des rencontres négatives pour l’apprentissage. Ces relations entraîneront des changements dans notre vie, des prises de conscience, des événements. Elles impliqueront des choix également auxquels nous n’aurions jamais pensé. Lorsqu’on parle de contrat on sous -entend que tout est écrit. Il ne s’agit pas de cela. Les contrats d’âme sont une sorte de pacte, d’entente où il n’y a ni perdant, ni gagnant mais une compréhension de l’humanité indéniablement. Il est donc important dans des retrouvailles de penser à ces contrats d’âme pour en dessiner les contours d’un instant précieux d’amour où chacun peut encore apprendre à grandir et s’élever en s’aidant mutuellement sur ce chemin initiatique. “Qui a raté ses adieux ne peut attendre grand chose de ces retrouvailles”. Milan Kundera Comment qualifier des retrouvailles? Il est toujours compliqué de définir une relation qui a été soumise aux aléas de la vie, aux mains du temps. Il y a quelques jours, j’ai retrouvé une amie. Ce qui est important à considérer dans cette relation atypique c’est que nous ne nous sommes jamais vues en vrai mais nous nous sommes immédiatement reconnues dans l’âme. Il est évident qu’avec elle nous avons toutes les deux un contrat d’âme et il nous revient aujourd’hui d’écrire la suite de notre histoire. Nous avons été séparées par le coup du destin en pleine ascension de notre relation en construction. Entre souffrances, incompréhensions, perdition, jugements, on ne peut jamais en vouloir à la vie et aux épreuves
J’ai pardonné en amour jusqu’à m’oublier parce que je ne savais pas faire, parce que je ne me connaissais pas suffisamment. Le pardon en amour est une quête intense et éprouvante. Je ne savais pas ce que c’était que de s’aimer sans le regard des autres, sans leur accord silencieux que je m’imposais sans cesse. J’ai pourtant été blessée, trahie, déçue, incomprise, isolée aussi. Mais j’ai continué à chaque fois à pardonner comme un automatisme, comme une évidence imposée à moi-même. Pourquoi s’impose-t’on tant de pardons dans sa vie ? Comment sortir de ce verbe pardonner qu’on adresse aux autres et pas à soi-même en premier? Le pardon est un fantôme habituel chez les personnes qui s’oublient J’ai toujours fait passer les autres en premier avant moi. J’ai toujours cherché à faire plaisir à ceux que j’aimais avant de me combler moi-même avant toutes choses. Arriver à se donner de l’amour, en tous les cas suffisamment pour ne pas se fourvoyer, se tromper de personne ou de chemin n’est pas évident du tout. On se néglige, on se tait tout autant à l’intérieur qu’à l’extérieur et on devient son propre spectre face au pardon légitime ou non. A quel moment faut-il cesser de pardonner aux autres? Quand faut-il partir et refuser le pardon qu’on ne trouve décidément plus juste, plus authentique? Mais le pardon en amour est finalement facile lorsqu’on ne s’occupe pas de soi. On peut tout pardonner même l’impardonnable finalement et finir par s’oublier complètement. On devient alors ce fantôme sans nom, cette âme perdue et oubliée par les autres qui regarde l’amour avec tant de regrets et de remords. Les 7 étapes du pardon en amour En amour, il y a 7 étapes du pardon qu’il faut connaître et dans lesquelles vous passez sans vous en rendre compte forcément. Je décide de ne plus souffrir. Quand la coupe est pleine, une force nous pousse à dire stop. J’exprime ma colère. Une fois la décision prise, on trouve suffisamment de force pour dire nos sentiments dont notre colère. La compréhension de l’autre. Etrangement, nous allons d’abord comprendre l’autre celui qui nous a blessé. Pourquoi a-t’il fait cela? Nous lui trouvons toutes les raisons possibles qui nous mènent à lui pardonner. J’agis. Lorsque vous êtes sur le chemin du pardon, il arrive ce moment où nous redevenons notre propre acteur de notre vie. C’est à cet instant où l’on devrait finalement partir et se concentrer sur nous-même. Je reconnais la faute de l’autre et la mienne. C’est le stade de la responsabilité des deux personnes. Si l’autre personne ne fait pas également ce travail et que vous êtes la seule à le faire c’est là que l’oubli de vous-même n’est pas normal. Dans cette cinquième étape, si les deux personnes s’aiment alors le pardon en amour est juste et équilibré à ce moment de reconnaissance de la faute. Les torts sont partagés car nous sommes tous les deux responsables de ce qui arrive. Je ne me rends pas coupable. Pardonner en amour c’est également ne pas se culpabiliser éternellement car si nous nous accusons sans cesse alors nous finissons par nous oublier complètement. J’ai pardonné en amour jusqu’à m’oublier c’est exactement ici le sens de cette phrase. La culpabilité est terrible dans une relation amoureuse. Se sentir sans cesse coupable d’avoir fait ou dit quelque chose ternit les véritables liens. Je prends le temps. A force de tout le temps pardonner à l’autre ces erreurs ou les souffrances psychologique sou physiques qu’il le fait subir devient une sorte d’habitude qui perd de son sens certes mais surtout qui finit par m’éteindre moi aussi dans mon humanité, ma présence. Pour cela, il est important de prendre le temps pour chaque pardon pour que je m’implique moi aussi dans ce processus sans me négliger et sans passer à côté de moi-même. Trouver le véritable pardon en amour J’ai pardonné en amour jusqu’à m’oublier est une phrase qui peut résonner des années au coeur de soi. Prendre conscience que notre place est ailleurs, que notre être a besoin d’exister librement sans le poids de l’autre est un processus qui nécessite du temps. Pour ma part, même si je n’ai pas souffert de violences terribles comme d’autres personnes pourraient le vivre malheureusement avec des gens toxiques, j’ai mis du temps à comprendre que le pardon en amour c’était avant tout se pardonner soi. C’est grâce à aux ateliers d’écriture que j’ai eu la chance de faire avec une personne qui m’y a initiée que j’ai retrouvé ce chemin de la confiance et de la présence à mon coeur. En vivant plus alignée avec moi-même, mes choix, mes décisions, le pardon s’est manifesté au travers de mes mots que j’écrivais sur mes carnets d’écriture. J’ai pris de la hauteur en me relisant et j’ai lâché prise grâce au verbe écrire. Chacun trouvera son processus de libération. L’art thérapie en écriture par exemple est une façon de se retrouver dans un acte créateur qui vous permettra de vous retrouver. Le pardon en amour demande de l’humilité, de l’alignement et beaucoup d’harmonie avec soi. On n’est pas toujours prêts à prendre cette place. Combien de personnes préfèrent rester dans le silence dans leur colère sans pardonner à l’autre, sans ce pardon d’amour envers soi. Se priver de ceux qu’on aime ou qu’on a aimé ne nécessite pas l’absolue absence, l’indifférence. Parfois un simple pardon rentre dans le lien pour aider à poursuivre le chemin chacun de son côté. A lire Le pardon dans la famille. Les femmes résilientes ont vécu les blessures de l’âme et les ont écrites
La mort et l’âme sont des sujets que l’on n’ose pas aborder simplement avec nos enfants. C’est malheureusement souvent lors de la perte d’une personne que l’on se retrouve face aux difficultés d’expliquer ces mots, cette idée, cette énergie ou ce que je nommerai cette vérité. Pourquoi parler de la mort et de l’âme à nos enfants est-il nécessaire? La mort et l’âme sont des thématiques auxquelles les enfants sont confrontés dès leur plus jeune âge et ils ont cette capacité incroyable à les intégrer dans leur processus d’apprentissage pour connaître le monde, l’appréhender et le vivre. Ils ont cette acuité merveilleuse de ressentir le monde dans tous les champs possibles. Rien ne peut leur bloquer cette connexion à la spiritualité de la vie, celle du cycle de mort et de renaissance. Cependant, force est de constater que c’est en grandissant que les enfants perdent cette sensibilité à la connaissance du cycle de la vie, du cycle de l’homme dans le monde du visible et de l’invisible. Les peurs, les croyances familiales, les préjugés, les ont déjà envahis et les ont influencés dans cette dimension spirituelle. En effet, plus ils grandissent et sont en contact avec les adultes, plus ils s’imprègnent de l’environnement social et affectif. Ils deviennent à l’intérieur d’eux-mêmes le miroir émotif de leurs parents mais aussi le miroir de leurs perceptions et de leurs pensées envers la mort et l’âme. Alors que dès notre naissance nous possédons cette force, ce pouvoir de reliance à la mort et à l’âme. Sans entrer dans de quelconques croyances ou dogmes spirituels, l’être que nous sommes avant notre naissance était une énergie, une âme qui a choisi ses parents pour s’incarner. Nous avons donc un lien avec notre âme, avec le mouvement de la vie dans toutes ses formes. Y aurait-il donc un début, une fin à l’existence à expliquer à nos enfants? Sommes-nous des hommes et des femmes de vie, de mort dans un cycle interminable ? Y ‘a t’il une vie après la mort ? Sommes-nous des âmes de passage ? La mort et l’âme n’ont pas d’explications Autant de questions existentielles qui ont autant de réponses que de personnes vivant sur cette terre car il nous appartient à chacun d’expérimenter ce mouvement de notre être. Et pour que cette ouverture à la vie se fasse chez l’enfant, il est nécessaire de partager avec lui en toute sincérité ces thèmes de la mort et de l’âme en lui laissant mener sa propre expérience. Cependant il n’est en effet pas facile de répondre à leurs questionnements, à leurs idées, voire même à leurs ressentis. Comment parler de l’âme à nos enfants ? Pourquoi est-ce si important d’en parler avec eux ? La mort est un cycle, l’âme est un mouvement. La mort est associée au deuil, à la perte de quelqu’un. Quelqu’un qu’on ne verra plus. Quelqu’un qui a disparu dans la réalité concrète et matérielle de la vie. Parler de la mort aux enfants avant 3 ans n’est pas utile car il n’a pas encore pris conscience de cette disparition. C’est en effet entre 3 et 5 ans que l’enfant peut comprendre cette vérité en l’associant à ce qu’il pourra avoir vu et vécu : la mort d’un animal, la mort d’un être cher. La mort c’est quand on ne respire plus, qu’on ne peut plus manger et répondre à nos besoins vitaux. Tous les êtres vivants meurent un jour. Du petit âge au vieil âge mais là encore il n’y a pas de règle. Nous pouvons mourir à n’importe quel âge. La mort est associée très souvent à la tristesse. Elle est une fin, une absence, un trou dans le chemin, une fêlure dans le miroir. La peine, le chagrin que génère la mort sont normales. La mort n’est pas une maladie, c’est une étape de notre vie qui nous arrête. Parler de la mort et de l’âme est nécessaire à nos enfants. Que se passe t’il alors après la mort ? Certains parlent d’un long sommeil paisible quelque part. D’autres parlent de réincarnation en un autre être vivant (homme ou animal). Et puis il y a ceux qui parle du passage après la mort vers un endroit de reliance entre âmes, un paradis, un lieu d’éveil spirituel et protecteur. Mélodie Ducoeur, dans son roman « Le royaume de Séraphin » nous fait voyager dans un monde parallèle celui des chérubins, celui des êtres ailés qui sont là pour aider des personnes sur terre. Un enfant quitte la terre, meurt lorsqu’il n’a plus sa place. Par exemple lorsqu’il a été trop malheureux. C’est le cas de Dimitri, petit garçon hypersensible et atteint de TDA qui subit un harcèlement de la part de ses camarades. Malgré tout l’amour et la tendresse de sa maman, Dimitri, le personnage subit et chaque jour qui passe crée un vide en lui qui lui fera quitter l’envie de vivre. Le livre de l’auteure nous emmène alors dans ce monde merveilleux des anges, de ces personnages hauts en couleur parfois avec un rôle d’arc-en-ciel ou de rêves. Ces personnages après la mort vont déposer ces magnifiques idées dans le cerveau des humains endormis. Dimitri comme ses autres nouveaux amis dans le royaume peuvent avoir des sachets de poudres d’étoiles et c’est ainsi merveilleux de découvrir l’après mort dans une énergie d’amour et de réparation de l’être, de l’âme. Si ce roman est une merveilleuse entrée pour parler de la mort et de l’âme, il y a encore beaucoup d’idées qui peuvent accompagner une image de la mort à votre enfant. Mais ce qui est le plus important c’est cette empreinte dans notre cœur que laisse un être aimé dans cette absence. Une personne morte ne revient jamais en l’état physique. Il est donc important de parler de la mort aux enfants avec des mots concrets et avec vérité. La mort n’est pas un sommeil, n’est pas un départ vers un ailleurs. Les mots tels que « partir, s’en aller au ciel, dormir » ne sont pas adaptés pour construire la compréhension chez le jeune
Le premier regard est en étroite collaboration avec notre cerveau. Ce dernier juge les personnes en un clin d’oeil et cela peut être difficile de sortir de ce jugement. Cette attitude peut s’avérer pourtant dévastatrice pour les personnes différentes qui subissent ce premier regard. On ne doit pas juger quelqu’un au premier regard car vous avez de fortes chances de vous tromper sur la profondeur de la personne et de passer à côté de quelqu’un d’essentiel et de profondément riche pour vous. Au-delà du fait que nous sommes influencés par cette première impression. Les apparences n’en demeurent pas moins trompeuses parfois. Cependant j’irai plus loin dans mon propos car au travers du jugement, vous amplifiez la différence de certaines personnes qui tentent de vivre au milieu des normes soit- disant acceptables. J’aborderai donc la différence chez les enfants. Certains enfants hypersensibles et/ou souffrant du Trouble Déficitaire de l’Attention ou de l’autisme et/ou de toute autre forme de troubles sont les proies à beaucoup de jugements. C’est une douleur à l’intérieur avec laquelle ils doivent sans cesse vivre. Dans le livre ” Le royaume de Séraphin” de Mélodie Ducoeur, on est frappé en plein coeur par la souffrance muette de Dimitri, le petit garçon de l’histoire. Il est hypersensible et atteint du TDA. Il est rejeté par ses amis. Il tait son coeur meurtri à l’intérieur de lui pour ne pas que sa maman s’inquiète et parce qu’il pense ne pas avoir sa place. Sa maman déborde d’amour pour son fils mais elle se retrouve démunie face aux jugements des autres à l’égard de son fils. Le harcèlement que subit Dimitri lui brise les ailes. Être harcelé, c’est connaître les noirceurs du jugement. Comment se manifeste le premier jugement? Avez-vous entendu parler de “l’effet de halo ». Cette tendance à juger quelqu’un dans son ensemble d’après un détail ou simplement une première impression. L’effet de halo fait référence à l’auréole que l’on retrouve dans les tableaux d’inspiration religieuse. Placée au-dessus d’un personnage, elle suffit à rappeler qu’il s’agit d’un saint, c’est-à-dire qu’il est globalement bon et digne d’estime ! Je vous laisse donc imaginer combien cet effet de halo peut être prégnant dans le jugement de la personne. Il suffit que vous soyez en dehors de certaines normes dites conventionnelles, dites structurantes pour la société pour que vous soyez relégué au rang des différents et à mettre de côté. Dimitri, le petit garçon de l’histoire de Mélodie est attiré sans cesse par l’extérieur. Tous ses sens sont sans arrêt en éveil. Ce n’est donc pas de sa faute s’il ne dit pas tout de suite bonjour à quelqu’un. Son esprit sera préoccupé par toute autre chose, comme un papillon qui passe devant lui. Cela ne fait pas de lui un garçon impoli. Le jugement est dévastateur Il est difficile de ne pas se laisser influencer par l’effet de halo. Ce dernier agira toujours de façon inconsciente. Juger quelqu’un est un acte éminemment social. La cible et la source du jugement sont en lien avec la relation. La relation impliquant tout ce qui est d’ordre affectif, cognitif, comportemental. A cela s’ajoutent différentes dimensions: -La dimension culturelle -l’environnement social -le contexte organisationnel. Ces différentes dimensions sont ancrées dans des normes et des valeurs qui vont diriger le processus d’évaluation envers la personne. Juger quoi? Pourquoi? Comment? Au travers du jugement, vous estimez la valeur d’autrui. Cela est donc très limitant et nous enferme dans des croyances empêchant les liens humains de se réaliser pleinement. Juger ce petit garçon Dimitri parce qu’il n’a pas dit bonjour limite grandement ce qu’est ce petit garçon au fond de lui. Il porte dans son coeur tout un monde avec lequel il essaie de vivre au milieu des autres. Il essaie de s’adapter mais cela est compliqué pour lui de faire comme tous les autres. A lire sur mon blog: Chacun porte son monde dans son coeur. Vous comprendrez donc qu’il y a toute une éducation à entreprendre dans le jugement d’autrui. Comment sortir des jugements? Comment aller vers une acceptation des autres dans leur globalité d’être plutôt qu’une tolérance? L’autre ne doit pas être toléré mais accepté. Quelle est la différence entre tolérer et accepter? La tolérance est le fait d’admettre quelque chose de manière passive sans pour autant y adhérer. Celle-ci ne peut exister sans le conflit. L’acceptation est l’adhésion enthousiaste à la différence, même si elle n’est plus à proprement parler une tolérance car elle ne fait plus suite à un conflit, celui-ci étant résolu. Il y a donc une nette différence car dans la tolérance, vous êtes toujours dans le conflit alors que dans l’acceptation celui-ci a disparu pour laisser place à la relation. Il est donc important d’éduquer le plus tôt possible les jeunes à l’acceptation. Car derrière la tolérance prône le juge. Dans l’acceptation, il y a une ouverture du coeur, une libération vers l’autre qui peut être différent de moi. L’importance dans l’éducation d’expliquer la différence plutôt que de réprimander dès que les autres n’acceptent pas cette différence. Le personnage Dimitri ne fait pas exprès d’être ainsi et ce n’est pas une raison pour le rejeter, le punir, le harceler ou le haïr. Pourquoi ne faut- il pas juger les personnes? On ne doit pas juger quelqu’un au premier regard. On ne doit pas juger quelqu’un sans le connaître, sans avoir une compréhension de ce qu’il vit, de qui il est. Le jugement mêlé au harcèlement peut avoir des conséquences dramatiques. Il crée un vide à l’intérieur de la personne avec cette sensation de ne jamais être compris, d’être toujours en marge et d’être toujours seul au milieu des autres. Se libérer du regard des autres est difficile pour les adultes, alors pour des enfants cela est encore plus pénible. Car l’enfant est en construction. Son développement personnel va être en lien avec sa relation aux autres. L’altérité va lui renvoyer beaucoup de choses sur lui-même. C’est malheureusement dans le regard des autres qu’il se verra la plupart du temps. Juger quelqu’un au premier