Le pardon dans la famille, c’est si difficile quand on nous a fait mal. Le pardon dans la famille fait partie des actes et des moments les plus difficiles parfois à vivre dans son existence surtout quand on nous a fait mal. Les histoires familiales douloureuses sont souvent inscrites dans nos mémoires et il est compliqué de s’en sortir. J’ai la chance d’être avec une maman et une soeur avec qui on se réconcilie facilement, vite. Nous mettons l’énergie de notre amour dans ce magnifique lien que nous avons. Mais ce n’est pas le cas de toutes les familles. Quand un parent a vécu un tourment avec ses propres parents et n’a pas pardonné, les enfants à leur tour auront du mal à être dans le pardon. C’est une répétition sans fin qui laisse des traces dans le cœur de toute une génération. Pourtant les enfants seront ceux qui pardonneront plus facilement que les adultes et seront certainement la clé d’un passage plus vertueux et salvateur. Comment aller vers le pardon dans la famille même quand cela est impardonnable? Comment faire en sorte que le passé ne déborde pas sur le présent ? Le pardon dans la famille face aux traumatismes de l’enfance Quand il s’agit du pardon, cela vient toucher l’intimité de la personne, sa volonté à faire face à la douleur incommensurable que nous pouvons ressentir lorsqu’un parent nous a fait mal. L’enfance crée des traumatismes profonds qui feront de nous des adultes blessés, blessants ou pulsionnels. ???? À lire aussi : Quand le narcissique instrumentalise les enfants après la rupture Pour mieux identifier les différentes blessures, il est important tout d’abord de poser la véritable blessure du passé. Il existe 5 traumatismes de l’enfance : Les maltraitances émotionnelles et physiques L’humiliation verbale Les abus sexuels La présence d’un membre de la famille sous addiction ou malade mental L’abandon parental (divorce, décès, perte, emprisonnement) Ces traumatismes sont extrêmement difficiles à dépasser. Parfois, on a même mis beaucoup de temps avant d’identifier clairement ce qui cause la rancœur, la perte de soi dans nos relations. C’est par conséquent en plein cœur de sa résilience que l’acte de pardonner vient toucher notre propre responsabilité. Cela peut prendre des années avant de passer à l’acte du pardon. Certaines familles vivent la rancœur, l’attente, l’oubli, la solitude, l’éloignement et tant d’autres peines sans en voir l’issue. Le pardon peut venir tardivement mais parfois cela ne peut jamais arriver. Les ressentiments peuvent avoir la dent dure et peuvent par conséquent laisser des séquelles, des fardeaux lourds pour toute une famille, toute une génération. L’impardonnable a pris sa place et rien ne semble dégager la route. Comment pardonner à un membre de sa famille sans éternellement lui en vouloir ? Comment arriver à dépasser la rancœur, la haine, la tristesse vis-à-vis de ses parents, de sa famille ? Pardonner c’est refuser de se venger Quand on accepte de pardonner, on refuse de se venger. C’est de cela dont il faut prendre conscience. Quand on ne pardonne pas, on reste dans les ressentiments. On nourrit un espace toxique dans notre cœur. On alimente la blessure existante avec de la colère, de la tristesse. Ces sentiments sont complètement légitimes quand on a eu mal ou quand on a encore le mal à vif. L’étape à intégrer c’est le refus de perpétuer un mal. Lorsqu’on pardonne, on repousse l’idée de refaire du mal. On ne répond pas à la douleur vécue par une autre douleur. On ne souhaite pas du mal. On éloigne la vengeance de sa vie. Le pardon est donc thérapeutique. Mais parfois c’est éprouvant d’arriver à cette prise de conscience. Des thérapeutes peuvent nous y aider mais i vous ne voulez pas pour la énième fois raconter votre histoire, vous pouvez aussi vous auto-guérir grâce à l’écriture thérapeutique. Je peux aujourd’hui constater grâce à mes différents ateliers d’écriture combien l’acte d’écrire en étant accompagné peut libérer et donner un autre sens et une autre énergie à sa vie. Raconter son histoire ou mettre en place de nouvelles perspectives pour soi sont essentiels pour se reconstruire. On dit que la vengeance ne répare pas un tort, mais elle en prévient cent autres. A quel prix ? Notre responsabilité humaine serait-elle celle de croire que nous pouvons sans cesse faire la justice de l’homme pour qu’il comprenne. Dans l’acte de se venger, nous devenons nous-mêmes des bourreaux, nous ouvrons une porte à la violence, celle qu’on refuse d’endosser. La vengeance c’est un défouloir, une volonté de se soulager. Parfois elle est incontrôlable car la douleur est trop vive. Les blessures de l’enfance sont l’histoire de notre vie, notre épée de Damoclès. Mais nous ne pouvons avoir cette responsabilité de les reproduire. Pour cela il faut apprendre à s’en détacher. L’une des raisons fondamentales à ce détachement de l’âme est la présence de nos enfants au milieu de cette souffrance intérieure. Ce sont nos enfants qui vont nous aider à pardonner. Les enfants pardonnent plus facilement que les adultes Les enfants commencent par aimer leurs parents ; devenus grands, ils les jugent ; quelquefois, ils leur pardonnent. Comment pardonner un traumatisme de l’enfance ? Comment pardonner une trahison familiale ? Comment vivre le pardon ? Lorsqu’on devient à son tour parents, c’est tout un monde de croyances qui s’ébranle. Nos enfants nous apportent un nouveau regard sur la vie. L’amour maternel, paternel sont des viviers de transformation personnels puissants. Ils nous guident vers une responsabilité face à la vie. Lorsqu’on ne pardonne pas à quelqu’un qui nous a fait mal dans la famille, plusieurs raisons conflictuelles nous animent : J’ai mal et je ne te pardonnerai jamais ce que tu m’as fait subir. Je veux me protéger et protéger mes enfants. Je ne veux pas que cela se reproduise. La peur prend le dessus et nous restons dans cet égrégore de souffrance. Et c’est un jour que nous pouvons prendre conscience de la nécessité et de l’évidence d’aller vers le pardon. La présence de nos enfants, notre responsabilité vis-à-vis d’eux peut nous accompagner sur ce chemin du pardon. Et surtout l’amour de
Au coeur de son amour, il faut savoir y aller vraiment sans douter. Et tant pis pour les ragots et les autres, il faut savoir faire des choix par amour. Il faut savoir se déshabiller une bonne fois pour toutes et accepter de montrer son coeur tel qu’il est. Retirer tout ce qui nous alourdit le coeur et accepter de le laisser à l’air libre! La profondeur au coeur de soi Au coeur de son amour, il y a tout ce que vous êtes profondément et que vous seul savez entendre dans le plus tendre des secrets. Le creux de soi, cette infinie découverte que vous ne comprendrez probablement jamais. Mais que vous saurez entendre sans aucun doute car sa voix est tellement omniprésente à certains moments de notre vie que nous n’avons pas d’autres choix que d’écouter la voie du coeur. Oui ça vibrera tellement fort en vous que vous agirez sans même contrôler cet espace. Il subsistera toujours une vérité, celle qui vous fait vibrer et exister. On dit qu’il faut trouver sa place pour sentir son existence. La réponse est alors certainement au coeur de son amour. Si vous ne savez pas vous aimer et aimer les autres comment pouvez-vous accéder à cette place dans la vie. Ce ne sont pas les autres qui auront les réponses pour vous. Mais c’est bien votre coeur et sa musique intérieure qui résonnera au plus authentique endroit en vous. Au coeur de son amour c’est comme le creuset d’une douceur échappée au vent et que vous attrapez au vol lors de votre aventure de vie. L’amour s’en va, l’amour revient. Partir pour revenir à soi Il est un voyage continu tout au long de notre vie. Ce ne sont pas les autres que vous quittez lorsque vous terminez une histoire d’amour mais c’est bien à vous-même que vous dites au revoir. Parce que vous n’entendez plus la voie de votre coeur. Vous devenez sourd à l’amour. Au coeur de son amour, c’est donc accepter de renaître à chaque fois, comme une seconde chance ou une énième chance de se connaître, de se découvrir et de se caresser avec la plus tendre des compassions. Ne vous détestez pas, bien d’autres le feront à votre place. Ne vous jugez pas, bien d’autres sauront se délecter de ce pouvoir. Ne vous laissez pas seul dans le coeur. Au coeur de son amour c’est l’endroit où l’on peut rencontrer ceux qui parlent le même langage d’amour que vous. C’est l’espace ouvert qui viendra toucher les plus sensibles et les plus sincères âmes que vous croiserez dans votre vie. N’ayez pas peur de vous dire je t’aime quand tout va mal. Ne craignez pas de dire à ceux que vous aimez combien ils peuvent être uniques et combien vous avez envie de les aimer jusqu’au bout! Au coeur de son amour, s’installent tous les êtres que vous avez chéris, tous ceux à qui vous voulez donner la main durant tout le chemin. Au coeur de ses blessures Au coeur de son amour, il faut savoir pleurer et rire. Cela fait partie de la construction personnelle. Il n’y a rien qui se manifeste sans fracture dans l’âme et sans cicatrice par la suite. Au coeur de son amour c’est comme cette empreinte qui ne vous quittera jamais. Il conviendra de la regarder et de se dire que c’est bien à vous qu’elle appartient. Mais transformez cette blessure en coeur et vous verrez que votre parcours est un apprentissage de l’amour et c’est tout. Au coeur de son amour c’est reconnaître tout ce qui n’ a pas pu exister pour soi, tout ce que vous avez rejeté parce que vous étiez blessé. Au coeur de son amour, il faut apprendre aussi à souffrir il est vrai et ne pas hésiter à retirer ce masque pour se montrer tel qu’on est même si la souffrance a laissé un sacré trou béant dans le coeur. J’en connais des artistes de la honte et qui ne pardonnent jamais. J’en connais des voix sourdes à l’amour et qui se disent que c’est tellement mieux d’en aimer certains et d’en laisser d’autres seuls. L’amour dans son puits de bonheur n’a rien à voir avec les peaux de chagrin qui se dessinent dans les mains de certaines personnes. L’amour est inépuisable. Il est certainement l’une des énergies de vie la plus ressourçante et rédemptrices pour soi. Semer des bouts de son coeur Regarder au coeur de son amour que c’est si bon de pouvoir encore semer des bouts de son coeur sans compter, de se dire qu’on fait partie des personnes à fleur de peau qui pleurent au premier coup d’oeil d’amour qui vous brûle les lèvres. S’écrire des messages d’amour, exprimer son amour à ceux qu’on aime. Pourquoi avons-nous tant de mal à le faire? Pourquoi mettons-nous autant de freins à savourer l’amour pour soi et les autres? Peut-être parce qu’on ne nous a pas appris à s’aimer et à aimer l’autre. Mais on a appris à se comparer, à se scruter du coin de l’oeil et puis à savonner le sol pour que la personne tombe devant nous. Et alors on s’en veut d’être ainsi parfois, on se déchire de voir tant de coeurs anéantis et oubliés. Au coeur de son amour c’est savoir dire stop à ces manipulations de l’être. Ouvrir son coeur une bonne fois pour toute en trouvant la clé de sa vérité. Un proverbe africain dit que le bonheur ne s’acquiert pas dans les apparences, chacun d’entre nous doit le construire avec le coeur. L’amour c’est la générosité du coeur. La vengeance, le mépris, la méchanceté sont autant de fardeaux pour soi qui vous serrent le coeur. Alors cherchons plutôt ce qui le libère et l’ouvre pleinement à la vie. J’aimerais tellement transmettre ce pouvoir à mes enfants, leur dire que je sais aimer. Mais je ne sais pas en fait très bien leur dire. Alors j’écris pour laisser des traces de mon coeur et leur
Article original écrit pour le site www.lesmotspositifs.com Comment se reconstruire après un deuil périnatal ? Comment dire au revoir à l’enfant qui n’a pas pu exister ? Pourquoi certaines âmes d’enfants vivent et d’autres meurent rapidement ? Perdre son enfant est certainement l’un des traumatismes les plus violents qu’une femme puisse connaître. Que cette perte se passe durant la grossesse ou juste après, elle laisse une empreinte à vie dans notre matrice énergétique de femme. Beaucoup diront que la relation avec son enfant n’a pas eu le temps de s’installer dans le sillon de la famille pour amenuiser cette perte. Pourtant c’est sans aucun doute le deuil le plus paradoxal, le plus douloureux, le plus profond qu’une femme puisse vivre dans son existence. Certaines femmes qui sont confrontées à ce deuil ne se remettent jamais de cette souffrance. Comment pouvons-nous nous remettre de la mort d’un enfant alors qu’il était destiné à la vie ? C’est une question bouleversante qui pour beaucoup d’entre nous renferme tout son lot d’injustice, de colère quand nous y sommes confrontées. Si un accompagnement psychologique est nécessaire dans ces cas-là, il est important aussi de trouver une voie de guérison personnelle et intime pour accompagner cette douleur. Je vous propose ici un chemin de compréhension du deuil périnatal afin que vous puissiez chacune mettre un message sur cette séparation d’amour et envisager une autre destinée de cette âme perdue. La complexité du deuil périnatal Le deuil de la vie est complexe. En effet, lorsqu’une femme attend son bébé, tous les projets d’avenir se profilent, la mort qui s’impose alors est une source d’incompréhensions quand elle vient sans qu’on s’y attende. Le deuil périnatal peut se manifester pendant la grossesse, à la naissance ou pendant les sept premiers jours. La mort d’un nourrisson ou d’un fœtus in utéro est encore minimisé dans notre société. Le deuil périnatal est même tabou dans de nombreux pays. Les femmes ou les couples qui vivent ce traumatisme peuvent refuser d’en parler. Cela crée un vide et génère un questionnement existentiel sur la vie des enfants : Pourquoi certaines âmes d’enfants vivent et d’autres meurent rapidement ? Pourquoi est-ce moi qui vis cela et pas d’autres ? Autant de questions sur la naissance, la mort, l’accouchement, donner la vie, perdre la vie, l’amour que l’on porte à son enfant, le lien d’amour qui nous unit à notre bébé, notre enfant que nous mettrons au monde neuf mois plus tard. La douleur est dure. C’est le chagrin d’amour qui nous retranche dans notre solitude intérieure en se répétant que personne ne peut comprendre ce que nous vivons. Il faut donc apprendre à se reconstruire émotionnellement pour faire face à cette épreuve. Il faut apprendre à poser des mots à ces maux de désespoir et de souffrance. Fort heureusement, de nos jours, certains personnels médicaux proposent d’accompagner ce moment douloureux en conscience car un indicateur très fort subsiste : une grossesse sur quatre n’aboutit pas. On estime à 15% le nombre de fausses couches durant les grossesses. Ces données reflètent combien nous sommes nombreuses à être certainement passées par ce chemin bouleversant et rempli de chagrin. Le deuil périnatal n’est pas un deuil du passé mais il est un deuil de l’avenir. Comment définit-on le deuil périnatal ? Selon l’organisation mondiale de la santé (OMS), même si ce deuil est reconnu en tant que tel, il le catégorise comme un deuil de la vie qui n’aura pas lieu, un deuil de projets. Celui-ci concerne les grossesses non abouties mais aussi la perte de l’enfant dans les 7 jours de l’accouchement. L’être n’a pas existé et la relation n’a donc pas eu lieu concrètement. Les souvenirs, les liens ne se sont pas créés physiquement ou très peu. Au travers de cette définition, c’est donc une souffrance qui peut rester silencieuse durant toute une vie à laquelle on aura porté qu’un intérêt rapide. Comment est vécu un deuil périnatal au sein du couple parental et dans l’entourage ? Perdre un enfant n’est pas dans la logique naturelle du cycle de la vie. Certains parents souffrent et se retrouvent confrontés au regard des autres et aux consolations malheureusement souvent maladroites. « Vous en aurez un autre ». Comme si un enfant pouvait se remplacer, s’oublier. Perdre un enfant si tôt fait de lui un être qui n’est pas reconnu socialement. Il n’a pas laissé de traces et par conséquent il laisse un vide qui pour les parents ne peut se résumer quoiqu’il en soit à un passage quand la souffrance prend le dessus. On peut donc ressentir toute la complexité émotionnelle à comprendre cette réalité du deuil expliquée sous ce paradigme. Vous ressentirez de la honte, de la culpabilité de ne pas avoir été au bout de cette grossesse. Vous souffrirez et devrez dans un laps de temps court pour prendre des décisions suite au décès de votre enfant: Lui donner un prénom, habiller l’enfant, garder une empreinte du pied, de la main, organiser des obsèques ? Autant de décisions qui glacent le cœur de la mère, du père, du couple parental. Sommes-nous prêts à garder un souvenir du bébé pour toute la vie ? Faut-il considérer cette épreuve uniquement comme un passage ? Pouvons-nous réenvisager d’avoir un autre enfant ? Doit-on comprendre que chaque cycle de vie est un cycle d’âmes qui viennent s’incarner dans des durées diverses ? Pourquoi certaines âmes d’enfants vivent et d’autres meurent rapidement alors? Comment pouvons-nous considérer qu’une relation ne s’est pas établie entre l’enfant et sa mère durant la grossesse ? Pourquoi certaines grossesses aboutissent et d’autres non ? Beaucoup de questions autour du deuil périnatal qui méritent des explications conscientes sur le sens que nous pouvons donner à la vie et à l’amour inconditionnel pour un être cher absent. Vivre un deuil périnatal c’est mettre une conscience sur l’existence d’un être de passage dans son corps sans qu’il puisse s’incarner dans la vie. Et si on reconsidérait le rôle de l’âme de l’enfant ? Lorsqu’on considère que l’incarnation de chaque être est un mouvement de la vie. C’est nous qui mettons une règle dans la durée et estimons que lorsqu’un enfant meurt
Article original écrit pour le site www.lesmotspositifs.com Aimons nos enfants tels qu’ils sont. Cette affirmation semble évidente à première vue. Lorsque notre enfant arrive dans notre vie, nous voulons le meilleur qu’il soit pour lui. Nous lui souhaitons du bonheur et nous lui promettons un avenir serein. Votre amour l’accompagnera coûte que coûte et vous serez toujours là pour l’aider. Autant d’intentions positives qui assurent évidemment à l’enfant une sécurité affective et primordiale pour son développement d’être. Pourtant, derrière cet amour immense se cachent toutes nos maladresses de parents. A vouloir être des parents anticipateurs en calculant tout à l’avance pour éviter que votre enfant se retrouve en difficulté, en voulant trop le protéger parfois, nous empêchons inconsciemment nos enfants de s’accomplir sur leur chemin de vie. Car sommes-nous vraiment prêts à accueillir notre enfant tel qu’il est ? Sommes-nous vraiment prêts à aimer nos enfants dans tout leur chemin faits de choix, de changements, de blessures, de vérités ? Sommes-nous vraiment prêts en tant que parents à accueillir cette puissance d’incarnation de notre enfant ? C’est mon 100ème article sur le site et je voulais témoigner combien cette relation d’amour avec nos enfants peut être déterminante sur son parcours de vie. En effet, j’ai toujours été aimée par mes parents et je n’ai manqué de rien. J’ai accompli ma réussite professionnelle en faisant en sorte de dépasser mes difficultés. Puis, je suis arrivée à un moment de ma vie où j’ai fait de multiples choix notamment celui d’écrire en plus de ma carrière professionnelle pour témoigner des sentiments et des expériences multiples au regard de ma vie pour que chacun retrouve dans mes écrits une part de son histoire. Même si mes parents m’ont accompagnée incontestablement sur mon parcours, ce choix d’écrire et de dire des choses fortes sur mon intériorité les a bouleversés. Étaient-ils prêts à entendre cela de leur fille ? Étaient-ils prêts à comprendre tout mon cheminement ? Ce sont des questions fondamentales aujourd’hui qui doivent se poser dans l’éducation positive parentale. La responsabilité parentale ne repose pas uniquement sur la réponse des besoins selon l’échelle de Maslow, elle est aussi et surtout un positionnement de parents pour faire en sorte de considérer son enfant comme un être à part entière qui doit accomplir son chemin. Même si aujourd’hui, ce stade semble dépassé par mes parents et je les remercie. Ils ont dû apprendre à accueillir cela. Combien de parents se retrouvent face aux choix de leurs enfants et ne les comprennent pas voire les refusent… En tant qu’auteure relation, je voulais mettre au cœur de ce centième texte, mon âme d’amour dans ce lien véritable avec son enfant. En quoi cet amour peut-il être un accompagnement côte à côte même si ça vient chercher au fond de vous des choses inconfortables, déstabilisantes en tant qu’adultes parents ? Quelle posture parentale devons-nous adopter pour permettre à nos enfants de s’accomplir dans leur personnalité authentique ? Comment alors aimer nos enfants pour ce qu’ils sont ? Comment aimer nos enfants tels qu’ils sont ? Ne soyons pas des parents parfaits, mais soyons des parents en pleine présence. Lorsqu’un enfant arrive dans le couple parental, nous l’aimons déjà et nous allons au fil du temps renforcer cet amour. Mais force est de constater que parfois maladroitement nous brisons les rêves de nos enfants à cause d’un amour étouffant qui freine la puissance d’être des enfants. Derrière notre éducation parentale, nous érigeons souvent et de façon parfois involontaire et inconsciente, des barrières qui deviendront des obstacles. Lorsqu’un enfant n’a pas réussi sa vie professionnelle par exemple, selon notre paradigme, nous sommes déçus et nous remettons en question notre légitimité parentale dans l’éducation que nous lui avons apportée. Nous doutons de notre éventuelle surprotection, de notre présence trop importante. Autant de questionnements normaux qui nous bouleversent. Nous avons cherché durant toute leur enfance à leur apporter la sécurité affective, matérielle et nous tombons parfois de haut quand la suite ne se présage pas comme on aurait aimé pour notre enfant. Mais le véritable problème c’est qu’au travers de cette éducation basique nous attendons une sorte de réciprocité. « Je t’ai donné tout ce dont tu avais besoin et je veux maintenant un retour sur tout ce que je t’ai offert. » Cette attitude maladroite que nous adoptons tous à un moment en tant que parents, est narcissique. En effet, au travers de notre enfant, nous avons tout simplement cherché à réparer ce que nous n’avons pas pu réaliser par nous-même. Nous projetons nos rêves sur nos enfants et nous attendons d’eux qu’ils poursuivent cette transmission familiale. Nous exigeons même ce devoir de réalisation de leur part. En tout état de cause, nous croyons que nous sommes des parents parfaits et des guides incontournables pour la réussite que nous croyons percevoir de nos enfants en leur attribuant cette responsabilité de réussite. Mais c’est un leurre qui aura ses conséquences car nous freinons à la fois l’accomplissement véritable de notre enfant et nous ne sommes pas dans notre rôle essentiel de parents qui est celui d’être pleinement présents à nos enfants pour leur offrir une confiance totale en la vie. Je ne parle pas de la présence physique, je parle de cette pleine présence consciente qui est celle d’accueillir l’autre dans ses spécificités individuelles. Ne brisons pas les rêves de nos enfants. Portons-les le plus haut possible dans leur réalisation en les laissant s’exprimer tels qu’ils sont. Soyons déçus s’il le faut, gérons notre frustration, notre colère et laissons-les être. Vous aurez beau vouloir être parfaits en leur apportant tout, vous ne les accompagnerez pas comme il se doit. Si votre enfant est en opposition avec vous c’est qu’il affirme son indépendance, son individualité. Permettez-lui cela ! Aimez-le tel qu’il est même si vous le trouvez pénible ! Un enfant peut vous surprendre et aller vous rencontrer là où vous n’auriez pas imaginé en tant que parents. C’est cela la pleine présence : être à l’endroit du cœur avec votre enfant, là où vous n’auriez jamais pensé, là où vous devez vous pardonner d’abord à vous -même de ne pas avoir
Article original écrit pour le site www.lesmotspositifs.com Il y a de ces matins où vous vous sentez double. Vous ressentez à l’intérieur de vous une présence, quelque chose de mystérieux qui vous ramène à votre enfant inconsciemment. Vous avez cette sorte d’intuition qui vous bouleverse comme si ce lien vous unissait tous les deux même dans l’absence, la séparation. Une force d’amour qui vous fait ressentir intuitivement sans aucune explication votre enfant même quand il n’est pas là. Vous vibrez au fond de vous, vous êtes capable de savoir s’il va bien ou mal. Il est arrivé même que certaines femmes soient en capacité de ressentir au même instant la scène que leur enfant était en train de vivre. On pourrait apparenter cela à une connexion télépathique ou télépsychique. Certaines mamans ont sauvé leurs enfants de la vie en captant leurs blessures, leurs douleurs, leurs épreuves. Il ne s’agit pourtant pas de magie. Il y a une explication scientifique merveilleuse à cela. Lorsque nous devenons maman, il y a déjà en nous tout un espace féminin à ressentir en pleine conscience, cette sève qui circule en nous, cette énergie d’amour qui va augmenter et se partager à vie. Et dans ces matins où vous vous sentez attirée à votre enfant où vous captez tout de lui, il est essentiel de revenir à votre rencontre de vie celle où la femme que vous étiez avant la naissance est devenue une femme maman. Il y a de ces jours où la femme et la maman viennent dialoguer à l’intérieur de nous et nous remuons notre intériorité intime. Pourtant le temps a passé, vous avez eu des enfants, vous avez aussi dans la plupart du temps compris beaucoup de choses sur votre féminité. Vous avez fait en sorte d’équilibrer votre rôle de maman avec celui de la femme. Un jonglage permanent qui vous a valu parfois des pleurs, des doutes, des ras-le bol et puis à un moment un je m’en fous. Je suis ainsi avec ce physique, cette force, cet amour et vous vous incarnez dans votre puissance féminine cherchant toujours plus à apporter des enseignements à toutes celles qui ont encore du mal à trouver cet espace d’amour en soi quand tout a été remué, bouleversé avec l’arrivée d’un enfant. Il y a des baby blues, des douleurs intimes morales et physiques qui font de vous une femme qui ne sera plus jamais celle qui était avant l’arrivée de vos enfants. Ça vous a renforcé, ça vous a apporté une énergie différente, ça a gonflé votre cœur d’amour. On vous a regardé différemment à l’extérieur et dans votre propre foyer. Certains hommes n’arrivent pas à voir, à aimer cette transformation en vous qui a été bouleversante, d’autres hommes ou femmes vous ont accompagnée dans ce chemin de métamorphose et ont agrandi cet espace d’amour pour vous aimer telle que vous êtes tout simplement. Être une femme, une maman ça vient toucher votre cœur, ça vient couler sur vos joues et ça vous dit que c’est parfois tellement difficile, épuisant de s’aligner avec ces deux identités. Entre douleur sûrement et euphorie des instants où nous devenons maman, cette rencontre avec notre enfant nous emmène dans le miroir de notre existence en tant que femme. Et nous avons ce sentiment que cet amour qui nous unit à notre enfant fait partie de l’unicité qui ne vous quittera jamais. C’est plus fort que tout, nous ressentons à l’intérieur de nous comme un écho qui nous ramène sans cesse à notre enfant même quand celui-ci grandit et vous quitte vers d’autres horizons. Nous éprouvons intensément ce mouvement de la vie et nous accomplissons l’irréversibilité de l’amour. Cet amour inconditionnel, celui qui se détache de notre égo pour s’ouvrir à plus grand que soi, celui qui tend ses bras à la vie. Accueillir en soi un être et le faire grandir dans son espace intime c’est un mystère qui ne saurait passer inaperçu dans votre cœur, dans votre présence, dans ce que vous deviendrez une fois la naissance réalisée. Il y a une explication merveilleuse qui vous unit à jamais à la femme que vous êtes et la maman que vous êtes devenue. Connaissez-vous le microchimérisme fœtal-maternel ? C’est le partage de l’amour en cellules. En effet, durant toute la gestation, les cellules à la fois de la femme maman et celles du bébé vont venir voyager dans le sang des deux êtres. Au travers de cet échange vital, il y a surtout une explication bien plus impressionnante. Au-delà du partage des cellules, celles-ci vont fusionner après la naissance du bébé et vont donc laisser dans le corps de la femme maman une empreinte pendant des années voire des décennies. Cette empreinte se marquera dans le cerveau, dans les os, dans la peau de la femme maman. Les études scientifiques ont même montré que cette empreinte génétique laisse apparaître des cellules du fœtus dans le corps de la mère une vingtaine d’années après l’accouchement. L’explication est encore plus merveilleuse car lorsque nous devenons maman, l’échange des cellules est guérisseur. En tant que femme maman nous construisons notre bébé et en retour notre bébé nous protège. Il s’avère que si lors de la grossesse, nous tombons malades par exemple si le cœur de la maman est blessé, les cellules du bébé vont venir immédiatement vers la blessure du cœur et vont à son contact se transformer en cellules réparatrices du cœur. Ce lien entre la femme maman qui développe son enfant et le bébé qui protège et guérit les blessures est une rencontre unique. Elle fait partie de celle qui vous fera vivre parfois l’inexplicable dans la vie, celle qui vous ramènera au fait incontournable que même quand votre enfant n’est pas là, vous ressentez votre enfant. L’évidence de cette preuve scientifique m’amène à conclure par cette belle vérité d’amour que nous portons nos enfants toute notre vie. Ils ont ce pouvoir de nous guérir, nous avons le pouvoir en tant que maman de les faire grandir.
Article original écrit pour le site www.lesmotspositifs.com Les ruptures laissent parfois des sentiments non résolus dans une famille qui peuvent générer des blessures profondes qui ne nous quitteront jamais. Dans une séparation, les enfants comme les parents doivent apprendre à vivre dans de nouveaux repères physiques et émotionnels. Ces nouveaux environnements relationnels déstabilisent et créent des zones d’inconfort en nous. Cet entre-deux, après la rupture, est compliqué à gérer car ils creusent des trous béants en nous que nous n’arrivons pas toujours à combler. Ces trous dans l’âme font naître alors ces blessures du silence. Celles-ci sont non visibles et laissent paradoxalement des empreintes au fond de soi. On ne les voit pas et pourtant elles font tant de bruit dans le cœur et créent tant de virages manqués dans notre chemin de vie. Ces dernières joueront un rôle dans notre relation aux autres et toucheront en plein cœur l’âme de l’enfant. Quelles sont ces blessures du silence ? Comment faire pour les guérir ? Les blessures, une porte vers notre âme Se séparer d’une personne relève très souvent d’un choix inévitable dans un couple. Cela peut mettre ensuite l’enfant et les deux parents dans une situation insécure, voire extrêmement douloureuse. Une rupture crée toujours des blessures profondes qui se mémorisent dans le corps sans que nous puissions réellement nous en rendre compte immédiatement. Elles naissent en nous telles des petites cellules qui petit à petit vont s’étendre dans tout notre espace intérieur. Elles ne se discernent pas à l’œil nu forcément. Elles sont invisibles et pourtant ces dernières seront présentes en nous et impacteront toute notre personnalité, tout notre amour avec soi et avec l’autre. Elles nous détruiront autant qu’elles nous apprendront à nous construire et à devenir des personnes résilientes. Si ces dernières seront déterminantes pour notre parcours de vie, elles seront pour les enfants des blessures silencieuses qui toucheront leur âme. Ces blessures de l’ombre naissent chez l’enfant comme des incompréhensions, des retours à l’abandon et une sensation de solitude irréversible. Ces blessures du silence viennent de tous ces non-dits accumulés à l’intérieur, toutes ces colères, toutes ces choses qu’ils n’osent tout simplement pas dire. Qu’ils gardent en eux comme des secrets inaccessibles. Ces blessures silencieuses sont celles que les adultes véhiculent dans la séparation et que l’enfant reçoit en plein cœur, absorbe comme une éponge. Dans toute séparation, les parents eux-mêmes ont des blessures du silence. Elles sont celles de la colère et de la rancœur et qui deviennent par ricochet des blessures du silence aussi chez l’enfant. Nous ne pouvons pas les contrôler et elles deviennent des fardeaux difficiles à porter. Ces blessures sont comme des aspirateurs de notre énergie. Elles nous pompent notre dynamisme, notre joie de vivre et finissent par éteindre l’envie d’aimer et de communiquer cet amour. Certains enfants auront tellement leur âme touchée qu’ils resteront dans le mutisme et chercheront à nous montrer leur mal de toute autre façon. Comment peuvent-ils exprimer ces trous béants à l’intérieur d’eux-mêmes, cette blessure à l’amour où le couple d’aimés se séparent ? C’est tout le sens à l’amour qui disparaît d’un seul coup et qui laissent un vide énorme en eux. Cela devient une misère de l’âme blessée, une blessure muette qui se divise en deux énergétiquement, une partie chez chaque parent. Et pour le parent, c’est la même chose. La blessure du silence appelle à l’intelligence relationnelle de l’amour. Apprendre à taire nos colères pour laisser encore un semblant de sentiment réuni autour de l’enfant. Mais cette âme blessée est encore en proie à l’autre pour éviter simplement de tout casser, et détruire l’amour. Ces blessures du silence sont toutes ces choses qu’il ne vaut mieux pas hurler parce que cela n’arrangera rien. Et l’enfant le sent profondément. Tous ces silences entre vous et votre enfant parce qu’il y a des mots qui ne traduiront jamais la douleur apparue à cause de la rupture. Et puis toutes ces choses que nous n’arrivons pas à exprimer nous en tant qu’adultes lorsque nous voyons notre enfant affecté par une séparation. Aucune parole ne peut exprimer tout ce que ressent votre enfant au cœur de ce tournant dans sa vie. Car il y a à la fois toutes ces choses qu’on n’ose pas dire et qu’on garde en soi parce que les sentiments non résolus deviennent des blessures, des douleurs psychologiques qui sont lourdes dans le cœur d’un enfant lorsqu’il vit cette séparation. Il ne s’agit aucunement de culpabiliser sur notre décision de se séparer de quelqu’un que vous n’aimez plus, ou qui vous a fait souffrir ou avec qui vous ne pouvez plus vivre. Il ne s’agit aucunement de prendre une responsabilité de protection à tout prix vis-à-vis de son enfant en disant que vous ne voulez pas qu’il soit au milieu de tout cela. Les blessures du silence peuvent apparaître dans le cadre d’une rupture mais peuvent aussi naître au sein même du foyer familial lorsque les deux adultes ne sont pas capables de communiquer et d’être dans une relation responsable. Il faut apprendre à être honnête, authentique et même si des choix entraînent des bouleversements. Les blessures du silence touchent l’âme des enfants à la fois dans le chaos mais aussi dans le renouveau. Tous les enfants ont des blessures du silence. Il faut apprendre à les détecter. Notre lien d’amour n’est pas que physique, il est aussi grandement spirituel. Nous avons l’un et l’autre dans notre lien un rôle à jouer. Des étapes dans la vie même si le chemin est commun, reste des enseignements individuels tant pour l’enfant que pour l’adulte. Si l’âme de l’enfant est touchée, c’est pour qu’il apprenne à transformer sa douleur en éclat de force. Boris Cyrulnik parle de force intérieure. Transformer la douleur en force motrice. C’est là tout le pouvoir de la résilience et nous en sommes tous capable grâce aux découvertes des neurosciences au travers de la neurogénèse. La rupture entraîne une séparation d’amour avec ces enfants qui n’est pas toujours facile à gérer. Comment guérir ces blessures du silence ?
Article original écrit pour le site www.lesmotspositifs.com Lorsque nous devenons parents, nous n’imaginons pas à quel point ce lien unique d’amour avec notre enfant est puissant et porteur de sens sur notre chemin de vie. Vous avez certainement entendu parler de familles d’âmes, d’âmes sœurs, de flammes jumelles entre autres. Autant de mots qui caractérisent des connexions relationnelles particulières avec des êtres que l’on aime. Si les âmes sœurs et les flammes jumelles sont plutôt caractérisées dans les liens d’amour entre adultes, les familles d’âmes relient les frères, les sœurs, les parents, les enfants. Chaque lien d’âme a une orientation consciente et révélatrice sur notre parcours personnel. Lorsque les âmes sœurs se rencontrent et s’unissent, elles viennent développer une expérience unique et fondamentale pour notre développement personnel. Elles mettent en lumière toute notre force d’être en relation d’amour avec quelqu’un. La relation entre âmes sœurs n’est pas forcément simple et peut éveiller en nous beaucoup de blessures dans cette adversité qui peut devenir un duo incroyable. La relation d’âme entre un enfant et ses parents Un véritable couple d’âmes sœurs dépassera cela et réussira à rendre leur relation karmique lumineuse. La rencontre des flammes jumelles est quant à elle plus douce. Immédiatement les personnes flammes jumelles qui se sont retrouvées sont dans le soutien et vont vite avoir une relation fluide, constructrice et créatrice. Qu’en est-il alors de cette relation d’âme entre un enfant et ses parents ? Un enfant fait partie de votre famille d’âme. Votre lien dans cette vie est le fruit de vies passées. Vous avez donc tous les deux un nouveau rôle à jouer pour l’un et pour l’autre. Vos âmes se sont cherchées. Elles pourraient s’apparenter à des petites planètes qui n’ont pas cessé de graviter autour de l’un et de l’autre jusqu’à la rencontre réelle. Cette gravitation existe dans une même dimension car elle est reliée par des expériences similaires. L’enfant et ses parents ont vécu ensemble des traumatismes passés avant l’union dans cette vie. Leurs vécus associés à leurs passions, leurs ressemblances font qu’ils ne se sont jamais vraiment quittés mais se sont à chaque fois incarnés dans une forme d’amour différente. Vous vous réunissez alors une nouvelle fois pour mieux vous comprendre. Un enfant n’arrive jamais au hasard dans une famille car il y a déjà un lien existant entre lui et ses parents avant sa propre conception. Cette connexion d’âme puissante et mystérieuse est en relation avec sa propre guérison et celle de ses parents. Cette rencontre invisible et énergétique est très forte et va relier les êtres dans l’amour. Au premier regard à la naissance, on a l’impression de reconnaître notre enfant, d’être dans l’amour inconditionnel, puis vient l’instant de ce petit étranger qui vient bouleverser notre vie, remettre notre état émotionnel d’homme et de femme dans un nouveau sens. Ces liens familiaux enfant/parents peuvent être déclencheurs de beaucoup de bouleversements. La maternité tout comme la paternité sont des chemins transformateurs pour soi. Ils nous renvoient à des questionnements personnels et viennent toucher notre intériorité, notre âme. L’enfant jouera un rôle de messager et de guérisseur d’âme de ses parents. Cela ira même plus loin parfois car l’enfant pourra aussi sauver ses parents des traumatismes, voire de la mort. Quel est donc alors ce lien d’âme mystérieux ? Comment les enfants peuvent-ils guérir l’âme de leurs parents ? L’âme de l’enfant choisit ses parents Le lien d’âme entre l’enfant et ses parents est énigmatique et secret. Pourquoi une telle rencontre ? Pourquoi lui, pourquoi vous en tant que parents ? Ce lien revêt un lien spirituel intense. Lorsqu’un enfant naît, cette impression du déjà connu ou de l’inconnu est vertigineux. On est loin de s’imaginer profondément que notre enfant nous ait choisi et qu’il soit un messager, un guérisseur pour notre âme. Plusieurs traditions spirituelles disent que les enfants sont des âmes qui choisissent leurs parents avant de s’incarner. Ces âmes d’enfants sont attirées par le couple de parents et ils les choisissent en fonction de leurs énergies, de leurs vibrations de vie et de ce qu’ils ont à régler dans cette vie. On parle de relations karmiques évidentes dans les liens parents et enfants. Ils se retrouvent pour pacifier et guérir ensemble. Ils s’unissent dans cette vie pour réaliser leur lien en s’accompagnant, en s’aidant et en accomplissant un amour. Lorsqu’un enfant se prononce pour ses parents c’est qu’il souhaite faire exprimer, développer une qualité chez lui-même ou chez ses parents. Cette relation d’âme et d’amour va venir transcender et révéler une partie de nous-même que nous n’avons pas développée. La relation parents/ enfant dans ce lien karmique d’âme est très puissant car il peut guérir le lien entre les deux si celui-ci était par exemple conflictuel dans une autre vie. Dans ces retrouvailles familiales, les blessures se guérissent. Dans la création de cet amour maternel ou paternel, s’ouvre l’amour sans aucune limitation. La famille vient réparer le plus dur en soi. C’est une grande opportunité de la vie pour retrouver et guérir nos blessures karmiques. L’enfant guérisseur d’âme et sauveur de ses parents. Beaucoup de parents expriment leur amour, leur gratitude à leur enfant quand ils sont dans des passages douloureux dans leur vie. En effet, lors d’une séparation difficile entre deux parents, ou bien à la perte de quelqu’un, l’enfant peut jouer un rôle déterminant dans la résilience. L’enfant qui a choisi de s’incarner dans tel couple de parents a pour volonté d’aller régler une dette karmique avec lui-même et avec son père et sa mère. Lorsque vous vous rencontrez, vous équilibrez ensemble la balance des poids des vies antérieures. Il arrive donc qu’un enfant vienne guérir l’âme de ses parents en le protégeant, en lui assurant que cette fois-ci dans cette vie il est là pour vous accompagner. Plus précisément, vous avez certainement déjà dit cette phrase : « Heureusement que mon enfant était là, sinon, je ne sais pas si j’aurais pu tenir. » Beaucoup d’enfant sauvent leurs parents sans même le savoir dans la dimension de la vie présente. Néanmoins, d’un point de vue spirituel, si
Article original écrit pour le site www.lesmotspositifs.com Il y a des séparations d’amour douloureuses qui vous chavirent le cœur, vous transpercent profondément. Si rompre avec son partenaire ou plus précisément avec le papa ou la maman de vos enfants est toujours difficile, se séparer de ses enfants est aussi une séparation d’amour qui vous marquera à vie. Comment gérer la séparation d’amour avec ses enfants ? Comment faire pour que tout se passe au mieux ? Comment faire pour continuer à s’aimer ? Vous passerez alors par 7 étapes incontournables. Le manque d’amour et tous ses maux Après une séparation d’amour, s’installent d’autres habitudes, d’autres repères. Votre enfant ne se réveillera plus au quotidien dans la chambre d’à côté, vous ne lui préparerez plus son petit déjeuner, vous ne lui direz plus dépêche-toi on y va, viendra alors ce silence. Celui que vous ne connaissiez pas, celui qui vous met le cœur en attente, celui qui vous percera un trou dans l’âme. Il s’agit du manque. Ce manque d’eux, ce manque de présence, ce manque de l’amour pour ses enfants. Cette absence peut vous faire mal et vous déstabiliser. Vous passerez par conséquent par plusieurs phases : 1. La culpabilité Même si vous ne doutez pas de votre choix. Prendre la décision de se séparer, de divorcer n’est jamais simple. Vous êtes déjà passé inévitablement par cette phase de culpabilité et certaines personnes de votre entourage s’en seront également bien chargés de vous juger, de vous donner tous les conseils ou opinions à ce sujet. Ce temps- là est passé. Mais lorsque vient le moment de la séparation d’amour avec ses enfants, que vous voyez vos enfants moins et en souffrance parfois de comprendre que plus rien ne sera pareil, alors vous culpabilisez. Votre propre tribunal se met face à vous et vous deviendrez le pire des juges de vous-mêmes. Cette phase, elle est incontournable. J’ai même envie de dire qu’elle est normale quand on est dans l’amour. Il va falloir néanmoins dépasser cela et ouvrir son cœur à l’après. Apprendre à se réparer sans se juger oui c’est ça l’objectif. C’est purement personnel mais votre enfant aura besoin de sentir un papa et une maman bien dans sa tête et dans son cœur quand il viendra passer du temps avec vous. C’est le meilleur cadeau que vous pourrez lui faire. 2. Le déséquilibre émotionnel Vos repères vont changer. Vous ne sentirez plus la petite tête blonde du matin, ou le petit corps tout contre vous pour un câlin maternel ou paternel. Cela crée un déséquilibre dans vos émotions d’amour. Ces repères sensoriels, ces contacts d’émotion d’amour vont disparaître de votre quotidien. Mais ils resteront de la même intensité. L’amour, sa profondeur, sa force ne feront que grandir davantage. Il va falloir pour cela pour lutter contre ce déséquilibre émotionnel que vous ne pourrez alimenter au quotidien, continuer à l’entretenir, à le rendre de qualité lorsque vos enfants seront avec vous. Ce sera la clé pour retrouver votre équilibre. Vous offrir à vos retrouvailles des instants suspendus d’amour, des moments uniques qui viendront sceller votre lien d’amour. Des idées vous en aurez et permettez-vous des folies de vie car tout va si vite… 3. La perte d’envies Souvent, les enfants ont été durant les derniers temps de votre vie commune avant votre rupture amoureuse, un maintien de vie, cette envie de continuer à vivre, à sourire, à avancer sur le chemin. Vous vous êtes alors raccrochés à eux. Mais ils ne sont pas là pour ça nos enfants. Vous perdez alors tout le sens de votre dynamique de vie. Vos envies, vos projets ne tournent plus qu’autour d’eux. Et lorsque vient la distance avec eux, vous manquerez d’envies de faire ceci ou cela. Vous resterez dans le vide. Bien évidemment cette phase est aussi une étape nécessaire pour se reconnecter à soi. Très souvent, les personnes sensibles, émotives auront tendance à se refermer sur elles-mêmes et ne se nourriront plus de leurs propres envies. Apprenez à conjurer cette perte d’envies. Pour cela, occupez-vous de vous, entourez-vous d’amour de vos proches (partenaire, famille, amis). Faites des choses avec eux qui vont vous aider à régénérer vos envies. 4. La colère Vous serez en colère après vous, après les autres aussi. Ce sera le miroir de vos émotions que vous aurez bien du mal à intégrer. Être en colère envers soi après une séparation fait partie du processus de résilience. En effet, si vous ne mettez pas un bon coup sur la table en exprimant cette colère en vous alors vous resterez dans une transparence dépourvue de sentiments. Comme le dit mon chéri, on ne fait pas une omelette sans casser des œufs. Dans cette image, il y a tout le sens sacré qu’on doit mettre dans l’acceptation de notre colère intérieure. Celle-ci est personnelle et vient de nos blessures intimes. On ne doit pas cacher sa colère, on ne doit pas la taire. La véritable résilience c’est faire face à nos traumatismes sinon on se meurt et on brûle à l’intérieur de ce feu ardent qu’on n’a pas laissé sortir. Exprimez votre colère, laissez sortir ce qui doit quand vous serez seul. Pleurez votre soul, hurlez ce qui n’est jamais sorti auparavant. Offrez-vous ce droit ! Et si par chance vous avez un conjoint de vie qui saura accueillir tout cela alors ensuite, votre colère sera caressée, apaisée et vous grandirez une nouvelle fois. 5. L’abondance Lorsque vous serez loin de vos enfants, vous souffrirez de ne pas pouvoir tout leur donner : votre temps, votre amour. Alors vous chercherez à combler tout cela par de l’abondance qui se manifestera en demande de bisous, de câlins alors que lui peut-être ne ressentira pas ce même besoin. Vous aurez envie de lui offrir des tas de cadeaux aussi. Toute cette abondance est légitime, vous remplissez ce trou de votre âme en cherchant des palliatifs. Faîtes confiance au temps, cette opulence se rééquilibrera. Et surtout ne vous en voulez pas d’avoir offert un cadeau à votre enfant alors que peut-être vous ne l’auriez
Prendre la décision de se séparer de son partenaire quand une famille est construite impose des conséquences émotionnelles pour chaque membre qui la compose: enfants, papa, maman, grands-parents, tata, tonton etc. Il n’est jamais facile de rompre avec son conjoint quand il y a des enfants dans cette histoire d’amour. Alors comment y arriver? Comment ne pas culpabiliser de ce choix de vie? Comment aider chacun à continuer son chemin? Quelques soient les circonstances d’une séparation amoureuse, l’enjeu est de taille lorsque les enfants sont au coeur de la famille. Vous passerez par de grandes questions, vous avancerez, vous reculerez.Et puis viendront les jugements des personnes extérieures et le poids de la culpabilité. Quoique vous ferez: partir pour soi, partir pour aimer quelqu’un d’autre, partir parce que vous n’en pouvez plus, partir pour vous protéger, toutes ces raisons vous appartiennent, et de toute façon il y aura toujours des personnes pour vous critiquer, ne plus vous aimer et ne plus prendre de vos nouvelles. Car celui qui part, dans l’inconscient collectif on le considère comme celui qui va bien, celui qui n’a pas besoin d’aide ou bien celui qu’on doit rayer de sa vie car il a fait mal à l’autre. Une chose est certaine, personne n’a le droit de vous juger. Ne laissez pas ces attitudes extérieures négatives vous envahir. Et je défie quiconque d’agir dans une rupture amoureuse selon le meilleur mode d’emploi.Quand on prend cette décision de partir, j’ai envie de dire qu’on fait comme on peut et surtout comme on le sent. On ne pense pas forcément à protéger l’autre à ce moment-là, il y a quelque chose de plus fort qui naît en nous. Et plutôt que de mentir ou de faire les choses à moitié, on agit jusqu’au bout, on veut tourner la page. Très souvent, le point du rupture avec son conjoint frôle la question de survie. On pense à soi d’abord et même s’il y a des enfants. Les enfants ne sont pas les êtres qui vous font vivre. Il faut retirer cela de votre esprit. Ce ne sont pas eux qui vous réalisent. Mais c’est bien vous uniquement qui arriverez à atteindre votre accomplissement de vie. Les enfants c’est une question d’amour, c’est dans le coeur. Et ça n’a rien à voir. L’amour pour son enfant reste inaltérable. Mais quand on est au coeur de la famille avec les enfants, on pense d’abord à eux, on se dit qu’on n’ a pas le droit de prendre cette décision. On pense que pour leur bien-être c’est finalement la bonne décision de rester dans ce foyer même si au fond de nous notre coeur devient aride et nourri de peurs, de mensonges et de non dits.Alors, oui la rupture est un véritable tsunami dans l’intimité de l’amour.On a du mal à y croire. On se dit que c’est un cauchemar et qu’on va bientôt se réveiller mais très rapidement il faut revenir à la réalité. Cette réalité de la famille qui est là et qui ne peut tomber dans l’oubli. La culpabilité liée à votre décision n’a rien d’une pleine présence à soi. Car toutes les personnes qui vous jugeront, qui s’éloigneront même de vous en disant qu’ils ne vous reconnaissent pas ni dans votre choix, ni dans vos actes, ne sont que leurs propres projections de ce qu’ils ne sont pas capables d’assumer. Et par conséquent cette culpabilité ne doit pas vous envahir. Le chemin de chacun est libre. Et ce qu’il faut garder à l’esprit c’est que votre vie vous appartient et que les effets collatéraux dans une séparation sont inévitables mais vous avez le droit de refaire votre vie, d’aimer quelqu’un d’autre, de prendre un autre virage. La vie n’est pas linéaire. Mais alors comment dépasser cela et ne pas rester dans cette rancoeur mutuelle de celui qui en veut et de celui qui se sent coupable et donc aider chacun à avancer? Accepter et pardonner. Il y a celui qui prend la décision de se séparer. Il arrive que cela soit une décision commune mais ce n’est pas souvent le cas.Et puis il y a celui qui reçoit cette décision avec surprise, le coeur en effroi et où le temps s’arrête. C’est ce que j’ appelle le traumatisme glacial. Le coeur encaisse et l’autre devient un bourreau face à la victime.Et c’est dans ce ressenti que les choses se compliquent dans la séparation. La rancoeur, la colère, la douleur, et cette volonté de se raccrocher aux enfants bouleversent l’ordre de la vie qu’on pensait établie et rassurante.Ceux qui resteront dans cette dynamique éteinte et aucunement dans le mouvement de la vie ne dépasseront pas ce traumatisme de la rupture et emmèneront inévitablement les enfants dans la tourmente. Et cela peut s’avérer dramatique. On met toute la culpabilité sur la personne qui a pris la décision et l’enfant se construit dans ce sentiment d’adulte incapable de conjurer la souffrance. Vous l’aurez donc compris, il est nécessaire d’accepter ce qui vous pèse. Cela prendra du temps mais il faudra être un adulte responsable et dépasser cette blessure qui est venue réveillée vos sentiments les plus enfouis qui vous appartiennent. Une chose doit être clarifiée: Ce n’est pas la personne qui provoque la rupture qui crée la souffrance mais bien tout ce que la séparation éveille dans votre coeur d’adulte et celui de votre enfant intérieur que vous avez laissé en sourdine. Chacun est libre de partir, chacun est libre d’exprimer ce qu’il a en lui.Et viendra alors le temps du pardon en amour. Ce sont souvent les enfants qui nous emmèneront sur ce chemin du pardon. En effet, ils ont cette capacité du don inconditionnel du pardon. Pourquoi en vouloir indéfiniment à la personne qui part ? Pourquoi rester dans la rancoeur? Pourquoi penser que si on en veut à la personne, quelque part on se venge en espérant qu’elle se trompe sur ses choix? Bien évidemment, je ne dis pas qu’il faut pardonner l’impardonnable qui selon moi reste la violence physique et