Il suffirait de regarder loin pour comprendre que l’amour peut venir jusqu’à soi, pour comprendre que l’amour peut aller jusqu’à toi.Et quand il est enfin là, on ne choisit pas forcément tout ce qui devrait se passer. On ne sait pas trop ce qui arrivera. Mais on a ce sentiment qu’être deux ça fait du bien, ça donne un sens à la vie, ça donne un souffle à notre coeur. Dans une grande foulée, ou dans un grand vol, on pourrait alors parcourir tant de distances pour voir ensemble tous les horizons de notre amour. Tout semble alors possible lorsque l’amour est un voyageur libre. Il vient, il repart en sachant désormais où se trouve son port. A chaque minute qui s’écoule, le temps nous réunit mais pas encore l’espace car tu es loin, nous sommes éloignés par un océan. Alors ça crée un trou, un vide qu’on aperçoit mais on a envie d’avoir le vertige. On continue. Oui le vertige du saut de l’amour. Et c’est souvent dans ces trous qu’on comprend combien son amour pour l’autre a pris sa place. Combien celui-ci s’est installé au fond de nous. Combien celui-ci est devenu si fort, si puissant dans la vie. Il est là et il montre aussi tout ce qui n’est pas encore.Dans nos solitudes, il arrive alors qu’un manque troublant fasse son apparition. Celui qui appelle au toucher, celui qui devient la rencontre de deux âmes qui ont appris à s’aimer à distance. Tant de mois à se parler, à partager tant d’émotions intimes et secrètes jusqu’à se dévoiler, se communiquer cet amour immense qui ne cesse de grandir. Et vient cet instant où nos corps ne se connaissent pas encore. Ils se sont regardés, ils se sont aimés dans la caresse du coeur, dans le flot du désir à distance, dans ce boum boum répétitif dès que tu poses ce regard sur moi et que tu me dis que je suis belle et que je te réponds que toi aussi tu es celui qui résonne avec mon âme, avec mon corps. ” Tu manques à mon corps”, voilà ce que tu m’as dit hier soir. Ce moment où tu manques à mon corps. Où il suffirait une nouvelle fois comme nos coeurs se sont trouvés à tant de kilomètres, de prendre l’avion et venir te rejoindre vite d’ici quelques jours pour enfin se toucher, se sentir l’un et l’autre dans ce trou de l’univers qui ne sera fait que pour nous seuls. Où dans ce trou sommeille notre sensualité, notre amour désirable pour toi, pour moi. Tu manques à mon corps, tu as tellement raison. Cette absence chaque jour qui passe quand tout devient nuit et jour. Quand le réveil et le sommeil ne deviennent que des moments qui s’écoulent pour nous en attendant notre rencontre, en attente de ses retrouvailles de nos corps tant dévoilés depuis tous ces mois sous le regard des écrans. Plus rien n’a de sens, il semble que la seule réponse à ce manque qui s’installe et fait vibrer tout ce que nous sommes, c’est notre étreinte à venir.Tu manques à mon corps, et je chante cette rencontre qui fera de nous un autre amour, une autre version de notre couple. Tu manques à mon corps et je te caresse dans l’oubli d’une nuit cachée où toi et moi serions de parfaits souffles invisibles défiant le temps et l’espace et se dirigeant dans ce trou du manque qui avait un goût si particulier. Tu manques à mon corps et je te montre tout ce que je ne suis pas encore, tout ce que je n’ai pas réussi à être avec les autres hommes. Tu manques à mon corps et je t’envoie ma beauté pour que tu l’attendes encore s’il te plait, que tu voyages dans tes rêves à le caresser délicatement. Je manque à ton corps et tu manques à mon corps, alors déjà notre duo corporel se fait la place dans cette espérance inconnue qui fera de nous d’ici quelques jours de parfaits fantômes de la vie où plus rien n’existera à part notre conscience de l’un et de l’autre. Cela pourrait alors ressembler à ce rêve que nous avons tant fait l’un et l’autre, celui de se retrouver face à face et enfin se dire je t’aime en s’embrassant et en disant au revoir au manque au corps, en criant au monde entier que le manque peut accoucher d’un amour merveilleux pour la vie. Nelly
Il faudrait pouvoir respirer l’amour à certains moments de sa vie. Il faudrait pouvoir souffler sur sa vie en un instant pour dire je t’aime. Il faudrait pouvoir simplement se trouver face à face. Puis sentir, ressentir l’amour à deux. Il faudrait exprimer tous les souffles d’amour à son partenaire. Les souffles d’amour sont ceux qui viennent de notre intériorité. Ils sont ceux que nous touchons dans notre intimité quand il ou elle n’est pas là.Car les souffles d’amour sont le vent de notre vibration d’amour.Ils sont ceux qui se cachent sous les rochers, ils sont ceux qui s’infiltrent dans les branches des arbres et ils sont ceux qui rampent sur les chemins de terre. Les souffles d’amour disent bonjour à la nuit et disent au revoir au jour quand vient la lumière entre chien et loup.Le souffles d’amour sont des secrets qu’on aime dire à son partenaire quand il est prêt à vous regarder entièrement du corps jusqu’à l’âme.Les souffles d’amour se regardent et s’admirent au contact de l’autre. On apprend, on se comprend et on s’aime. Fermer les yeux, ouvrir son regard à la vie avec l’autre. Ce n’est pas une rencontre hasardeuse, c’est une question d’engagement à l’autre. On se dit que oui c’est sûrement le moment d’aller vers l’autre pour saisir la vibration d’amour et s’entendre cueillir les fruits de notre amour.Ceux qu’on a plantés ensemble, ceux qu’on a vus grandir, ceux qui ont connu le soleil, la pluie, le vent mais aussi le coeur de la terre. Car c’est au coeur de la terre, au centre de notre coeur que naissent les souffles d’amour.Les souffles d’amour se respirent, se savourent en désir avoué. Dans ce souffle fusionnel, il y a nos pouvoirs réciproques. Il y a notre rencontre physique et psychique qui viennent s’embrasser et réaliser l’amour aux accents indivisibles et indélébiles. Les souffles d’amour laissent des traînées dans l’âme du vent, ils laissent aux nuages un parfum de retour pour voyager encore et encore ensemble. Le souffles d’amour sont une découverte incessante partagée et merveilleuse quand on accepte de tomber en plein vol aussi à deux, quand on accepte de se perdre. Car dans les souffles d’amour il y a une chose qui rassure, qui rassemble, qui réunifie les deux partenaires c’est le socle d’amour qu’ils auront posé ensemble en se disant face à face, dans une respiration commune: je ferai tout pour t’aider sur ce chemin de vie. Les souffles d’amour sont un accompagnement et pas une dévotion d’âme.Souffler l’amour à son partenaire c’est rester un homme et une femme dans l’absolu nécessité de vivre et d’apprendre encore et encore avec une main qui nous tient. Une main qui ne nous guide pas, une main soufflée près de soi pour comprendre que tout se joue dans la vie avec beaucoup d’amour et avec quelqu’un près de soi. Nelly
Article original écrit pour le site www.lesmotspositifs.com Les caresses sont des gestes d’amour. Elles viennent embrasser notre monde sensible lorsque nous sommes dans une relation d’amour. Les caresses sont le témoin d’une rencontre physique entre les deux partenaires. Elles peuvent être voluptueuses, enivrantes, excitantes. Mais il y en a une qui viendra toucher profondément votre existence lorsque vous la donnerez ou la recevrez. Il s’agit de la caresse de l’âme. Apapachar est une caresse de l’âme Apapachar, ce mot mexicain traduit cette caresse de l’âme. Son étymologie vient du verbe papachoar qui veut dire toucher avec tendresse. On l’utilise alors dans le massage. Mais apapachar va beaucoup plus loin puisqu’il met en avant une rencontre intime entre les deux personnes. Lorsque nous faisons un « apapacho », on vient câliner l’âme de l’autre. On vient toucher l’autre au-delà du simple contact physique. On entre dans le monde émotionnel de chaque individu. On en saisit toute la tendresse, la profondeur du contact en pleine présence qu’il se fasse en vrai ou à distance. On lâche prise et on se met dans un nu émotionnel sans limite, sans blocage. L’autre est là pour nous accueillir dans notre totale vulnérabilité, notre sensibilité. Apapachar est un cadeau de l’amour. On l’offre dans un acte d’empathie. On peut accueillir l’autre dans son être profond : ses blessures, ses rêves sans lui voler quoique ce soit sans s’attribuer quoique ce soit. C’est cela la véritable empathie.Ce que j’appelle l’empathie responsable. Apapachar est une caresse de l’âme, geste empathique que nous pouvons donner à n’importe qui dans un élan de connexion. Il n’a rien de dirigé, de projeté. Il est énergie, vibration et merveilleux. Il est une connexion de la vie. Apapachar est une connexion d’amour L’amour avec son partenaire, ses enfants est une rencontre affective qui s’agrandit et s’installe dans un espace intime qui nous appartient. Mais l’amour est aussi un mouvement. Et en cela, il ne peut se résumer en des rencontres. On ne rencontre pas l’amour au coin de la rue. On va comprendre pourquoi on a cette personne sur notre chemin d’amour. L’amour ça se comprend, ça ne se rencontre pas. Apapachar est une connexion d’amour. Il vient mettre à nu notre monde émotionnel qu’on dépose face à l’autre. On accepte alors dans cette délivrance de se faire envelopper d’un amour pur et accueillant. Mais alors quel est le sens de cette connexion d’âmes ? Lorsque nous entrons dans le monde de « Apapachar », nous créons avec l’autre une rencontre fusionnelle et fissionnelle. Nous faisons naître une alchimie de nos émotions dans une grandeur de notre vie. Nous comprenons alors que l’amour n’est pas un but en soi, il est une montagne qu’on apprend à monter ensemble tout en gardant notre essence, notre pouvoir personnel. Les véritables connexions d’âmes ne sont pas liées à la spiritualité selon moi, elles sont une fusion volontaire et engagée entre deux personnes. Bien sûr que vous reconnaîtrez en certaines personnes des semblables, ce qu’on appelle même nos familles d’âmes. Et plus la vie avancera, plus vous les identifierez aisément. Cependant l’amour ne peut être une simple écriture des anges ou des guides spirituels. C’est un voyage à deux aussi, c’est une caresse perpétuelle des êtres. Apapachar c’est aller dans le monde de ses émotions intimes et accepter de se mettre à nu définitivement. L’engagement est une caresse de l’âme, ai-je envie de dire. Apapachar est une façon d’entrer dans sa résilience avec l’autre Donner une caresse de l’âme ne se fait pas du jour au lendemain. C’est un apprentissage fin et accessible à tous et à n’importe quel âge. Il n’y a rien d’inné. Tout s’acquiert. Nous avons tous un environnement émotionnel qui nous a été transmis et que nous voulons transmettre à notre tour. Dans cette vague d’échanges, viendra s’ajouter toute notre résilience face à l’amour ( ses chagrins ,ses séparations, ses deuils mais aussi nos forces, nos bonheurs, nos rêves.) Dans apapachar il y a le geste et la conscience de ce geste. En effet, lorsque nous nous engageons à donner cette caresse de l’âme à l’autre, nous l’invitons à tout sortir, à lâcher profondément. Nous entrons en contact avec notre conscience résiliente, c’est -à-dire que nous mettons une existence certaine à notre pouvoir d’aller au-delà de nos souffrances dans une connexion. Borsi Cyrulnik, spécialiste sur ce thème de la résilience l’affirme que notre propre résilience ne peut se réaliser sans l’autre. Il faut aller à la rencontre pour s’offrir ce combat de l’existence, pour le dépasser et grandir dans son âme. Apapachar est une façon d’entrer dans sa résilience avec l’autre. Que cet autre soit votre enfant ou votre partenaire ou parfois même une personne qui pourra être cette caresse de l’âme dans un moment de libération et de lâcher- prise inattendu. Quand on offre l’apapachar on ouvre grand notre conscience à notre résilience, et à notre amour tout simplement, à notre tendresse de l’âme. Apapachar dans la sexualité consciente Il y a quelques jours, avec mon amoureux, nous nous sommes offerts cette connexion d’âmes à distance car pour le moment nous ne sommes pas encore réunis. Mais nous avons alors mesuré combien notre apapachar était puissant puisque de mes maux physiques il a réussi à me faire casser tout le contrôle que je mettais en place pour ne pas pleurer encore. J’ai lâché et j’ai pleuré et j’ai eu l’impression de faire l’amour avec lui. J’ai eu l’impression que nos âmes créaient ensemble ce câlin de l’âme. Oui c’est une sexualité consciente et réunifiante. Nos corps se disent je t’aime avant de se le montrer en caresses physiques. Apapachar est une caresse de l’âme également possible à distance. Elle vient oublier les peurs de ne pas convenir à l’autre, elle vient bouleverser l’ordre qu’on croyait établi de notre résilience, elle vient ouvrir la porte de la vérité à soi et à l’autre dans un acte sensible et merveilleux. Offrez-vous ces caresses de l’âme à chaque instant de l’amour. Nelly
J’ai compris qu’il ne fallait rien attendre de l’amour. Partir pour ne plus se retourner, pour ne plus revenir en arrière. Partir pour mieux s’aimer et c’est alors que j’ai écrit. Comprendre ce qu’est l’amour au fond de soi, pour comprendre qui je suis enfin. Je te laisse pour vivre. Je te laisse pour écrire ma vivre. J’ai osé écrire dans ma vie. L’amour dans tout ça J’ai compris qu’il ne fallait rien attendre de l’amour car il est un mouvement vivant constant qui vous échappe et vous emmène loin dans le flot de vos émotions. Il faut écrire et écrire encore pour savoir ce que nous avons au plus profond de soi. Être dans l’écriture expressive, être et dire sa parole intérieure en déposant ses mots sur ses maux. J’ai appris aussi que l’amour n’est pas un guide pour soi. Il n’est pas celui qui vous fera vous lever le matin, ou vous prendra la main pour prendre vos décisions. Mais il pourra être votre compagnon tel un frère ou une sœur, tel un amant, une amoureuse qui vous soutiendra comme il peut. L’amour est un sens de la vie, il est une compréhension de celle-ci. Ça vient vous frôler le cœur au début, puis vous faire vibrer et enfin vous mettre à nu quand vous êtes prêts. Alors oui parfois vous partirez d’une histoire d’amour car vous sentirez que vous n’êtes plus au bon endroit car il ne faut rien attendre de l’amour. Et dans ce cas, il faut écrire, oui écrire ce qui fut, ce qui ne sera jamais et surtout ce qui est aujourd’hui pour savoir, pour toucher le fond de son coeur et les pleurs de son corps. Je te laisse pour trouver mon âme. Cela viendra troubler tout d’abord toutes les raisons imaginables et créées pour se donner une conscience à la séparation. Vous dîtes que c’est lui ou elle la raison à tout de vous mais lorsque vous écrivez, vous vous rendez compte qu’au travers l’écriture thérapie, vous avez tant de choses à comprendre et à guérir. A lire : Ecrire, une thérapie? Mais quand vous accepterez de trouver le cœur de votre âme alors vous comprendrez que la séparation est une chance pour vous, elle vient de nouveau ouvrir votre horizon et si vous allez plus loin, vous irez vers le soleil de votre amour sans en vouloir à l’autre ou à vous-même. Trouver l’amour Et peut-être alors que vous vous connecterez à quelqu’un qui sera au même endroit que vous. Quelqu’un qui vous assemble, vous unit à une âme soeur. Cet endroit, cet espace, cet au-delà où ensemble vous entrerez dans le creux de la vague, ensemble vous prendrez le risque de vous noyer en ayant la force de remonter. Aimer, c’est se comprendre ensemble ce n’est pas imaginer que la rencontre amoureuse va tout résoudre. Je te laisse alors ancienne histoire pour vivre mon espace d’amour. Et puis un jour, c’est un autre amour, une autre relation vibrante qui vient vous frôler, qui vient vous aimer. J’ai revu l’amour de mes yeux nouveaux après avoir laissé partir ce qui devait être. Mes hontes, mes jugements sont tous venus face à lui, face à mon nouveau partenaire de vie. Mon miroir s’est cassé maintes et maintes fois. Et il a fait pareil. Il a osé écrire sa vie avec moi. Il a pleuré, il a ri, il a détesté, il a rêvé et nous avons appris à nous aimer, à tomber dans ce qu’on appelle l’amour. L’amour ça se comprend, ça ne se rencontre pas. Il ne faut rien attendre de l’amour. Mais vous pouvez l’écrire c’est sûr. Nelly
Article original écrit pour le site www.lesmotspositifs.com Il y a des séparations d’amour douloureuses qui vous chavirent le cœur, vous transpercent profondément. Si rompre avec son partenaire ou plus précisément avec le papa ou la maman de vos enfants est toujours difficile, se séparer de ses enfants est aussi une séparation d’amour qui vous marquera à vie. Comment gérer la séparation d’amour avec ses enfants ? Comment faire pour que tout se passe au mieux ? Comment faire pour continuer à s’aimer ? Vous passerez alors par 7 étapes incontournables. Le manque d’amour et tous ses maux Après une séparation d’amour, s’installent d’autres habitudes, d’autres repères. Votre enfant ne se réveillera plus au quotidien dans la chambre d’à côté, vous ne lui préparerez plus son petit déjeuner, vous ne lui direz plus dépêche-toi on y va, viendra alors ce silence. Celui que vous ne connaissiez pas, celui qui vous met le cœur en attente, celui qui vous percera un trou dans l’âme. Il s’agit du manque. Ce manque d’eux, ce manque de présence, ce manque de l’amour pour ses enfants. Cette absence peut vous faire mal et vous déstabiliser. Vous passerez par conséquent par plusieurs phases : 1. La culpabilité Même si vous ne doutez pas de votre choix. Prendre la décision de se séparer, de divorcer n’est jamais simple. Vous êtes déjà passé inévitablement par cette phase de culpabilité et certaines personnes de votre entourage s’en seront également bien chargés de vous juger, de vous donner tous les conseils ou opinions à ce sujet. Ce temps- là est passé. Mais lorsque vient le moment de la séparation d’amour avec ses enfants, que vous voyez vos enfants moins et en souffrance parfois de comprendre que plus rien ne sera pareil, alors vous culpabilisez. Votre propre tribunal se met face à vous et vous deviendrez le pire des juges de vous-mêmes. Cette phase, elle est incontournable. J’ai même envie de dire qu’elle est normale quand on est dans l’amour. Il va falloir néanmoins dépasser cela et ouvrir son cœur à l’après. Apprendre à se réparer sans se juger oui c’est ça l’objectif. C’est purement personnel mais votre enfant aura besoin de sentir un papa et une maman bien dans sa tête et dans son cœur quand il viendra passer du temps avec vous. C’est le meilleur cadeau que vous pourrez lui faire. 2. Le déséquilibre émotionnel Vos repères vont changer. Vous ne sentirez plus la petite tête blonde du matin, ou le petit corps tout contre vous pour un câlin maternel ou paternel. Cela crée un déséquilibre dans vos émotions d’amour. Ces repères sensoriels, ces contacts d’émotion d’amour vont disparaître de votre quotidien. Mais ils resteront de la même intensité. L’amour, sa profondeur, sa force ne feront que grandir davantage. Il va falloir pour cela pour lutter contre ce déséquilibre émotionnel que vous ne pourrez alimenter au quotidien, continuer à l’entretenir, à le rendre de qualité lorsque vos enfants seront avec vous. Ce sera la clé pour retrouver votre équilibre. Vous offrir à vos retrouvailles des instants suspendus d’amour, des moments uniques qui viendront sceller votre lien d’amour. Des idées vous en aurez et permettez-vous des folies de vie car tout va si vite… 3. La perte d’envies Souvent, les enfants ont été durant les derniers temps de votre vie commune avant votre rupture amoureuse, un maintien de vie, cette envie de continuer à vivre, à sourire, à avancer sur le chemin. Vous vous êtes alors raccrochés à eux. Mais ils ne sont pas là pour ça nos enfants. Vous perdez alors tout le sens de votre dynamique de vie. Vos envies, vos projets ne tournent plus qu’autour d’eux. Et lorsque vient la distance avec eux, vous manquerez d’envies de faire ceci ou cela. Vous resterez dans le vide. Bien évidemment cette phase est aussi une étape nécessaire pour se reconnecter à soi. Très souvent, les personnes sensibles, émotives auront tendance à se refermer sur elles-mêmes et ne se nourriront plus de leurs propres envies. Apprenez à conjurer cette perte d’envies. Pour cela, occupez-vous de vous, entourez-vous d’amour de vos proches (partenaire, famille, amis). Faites des choses avec eux qui vont vous aider à régénérer vos envies. 4. La colère Vous serez en colère après vous, après les autres aussi. Ce sera le miroir de vos émotions que vous aurez bien du mal à intégrer. Être en colère envers soi après une séparation fait partie du processus de résilience. En effet, si vous ne mettez pas un bon coup sur la table en exprimant cette colère en vous alors vous resterez dans une transparence dépourvue de sentiments. Comme le dit mon chéri, on ne fait pas une omelette sans casser des œufs. Dans cette image, il y a tout le sens sacré qu’on doit mettre dans l’acceptation de notre colère intérieure. Celle-ci est personnelle et vient de nos blessures intimes. On ne doit pas cacher sa colère, on ne doit pas la taire. La véritable résilience c’est faire face à nos traumatismes sinon on se meurt et on brûle à l’intérieur de ce feu ardent qu’on n’a pas laissé sortir. Exprimez votre colère, laissez sortir ce qui doit quand vous serez seul. Pleurez votre soul, hurlez ce qui n’est jamais sorti auparavant. Offrez-vous ce droit ! Et si par chance vous avez un conjoint de vie qui saura accueillir tout cela alors ensuite, votre colère sera caressée, apaisée et vous grandirez une nouvelle fois. 5. L’abondance Lorsque vous serez loin de vos enfants, vous souffrirez de ne pas pouvoir tout leur donner : votre temps, votre amour. Alors vous chercherez à combler tout cela par de l’abondance qui se manifestera en demande de bisous, de câlins alors que lui peut-être ne ressentira pas ce même besoin. Vous aurez envie de lui offrir des tas de cadeaux aussi. Toute cette abondance est légitime, vous remplissez ce trou de votre âme en cherchant des palliatifs. Faîtes confiance au temps, cette opulence se rééquilibrera. Et surtout ne vous en voulez pas d’avoir offert un cadeau à votre enfant alors que peut-être vous ne l’auriez
Article original écrit pour le site www.lesmotspositifs.com Sous ces différents aspects, la lune est un astre rempli de mystère qui nous influence dans notre vie. Si certaines croyances ou magies ont laissé place aux incantations de sorcières et d’élixirs au clair de lune, la lune n’en reste pas moins un astre relié au cycle de la vie. On dit qu’elle est le miroir de la terre, le croissant ou encore le berceau de nos émotions et le double de notre inconscient. De quoi nous questionner sur ce pouvoir mystérieux, sur cette influence que certains d’entre nous ressentons plus ou moins fortement à chaque phase lunaire. Comment la lune nous influence-t-elle ? La lune est un rêve de chaque instant ! Quelle magie d’observer une pleine lune le soir dans son jardin ou sur son balcon ! Ce mystère de l’univers que nous contemplons parfois avec beaucoup d’attirance comme si la lune nous hypnotisait. Tournant sur elle-même et autour du soleil dans un cycle de 29,5 jours, la lune n’est donc jamais éclairée de la même façon. Tantôt croissante, décroissante, elle se présente sous plusieurs formes qui nous laissent toujours admiratif. Ce cycle lunaire aux tonalités magiques a une réelle influence sur notre être. En effet, cet astre incroyable agit sur notre corps et sur notre vie. Si la lune nous fait rêver, nous fait évoluer, elle nous fait également être dans le cycle de la vie. Dans de nombreuses cultures, la lune est célébrée. Elle fascine par son pouvoir d’agir sur l’invisible. Elle guide nos rêves, accompagne les naissances, fait pousser les plantes et crée les marées. Elle représente le féminin dans sa fertilité, son expansion, sa tendresse mais aussi la renaissance de la vie, l’épanouissement de la nature. La lune telle une déesse, une prêtresse de l’amour. L’influence de la lune selon la science Certains animaux en sont même un symbole comme la grenouille et sa métamorphose, ou encore le serpent et sa mue, tel un cycle de vie et de mort. Mais au-delà de tout cet aspect onirique et représentant du cycle de la vie, l’étude de la lunologie a passionné les scientifiques et aujourd’hui, il est prouvé scientifiquement que la lune peut influencer l’homme. Dans ses dernières recherches, le professeur physicien Marc Henry a prouvé cette influence de la lune grâce à l’effet magnéto gravitationnel. Le pouvoir gravitationnel de la lune provoque les marées. Mais alors qu’en est-il pour nous ? Je vais essayer de vous expliquer très concrètement son concept. La vie possède une force physique importante qui est le magnétisme. Nous sommes des êtres vivants constitués de cellules qui elles-mêmes ont des canaux traversés par des ions. Ces derniers se déplacent et ce sont eux qui créent le champ électro magnétique. Nous sommes donc en quelque sorte des aimants de la lune. Le physicien parle du couplage magnéto gravitationnel. Si on va donc plus loin dans cette preuve scientifique, on en déduit donc que toutes les planètes ont un pouvoir sur nous. L’astrologie dans son art de comprendre les astres en étudiant leur position est donc un moyen de saisir les influences et ce qui se joue pour l’être humain dans son thème astral à sa naissance et au cours de la vie et ici il ne s’agit pas d’art divinatoire. Les astres nous influencent et la théorie du physicien le prouve nettement. Théresa Cheung dans son livre : « Découvrir les pouvoirs guérisseurs de la lune », nous livre une véritable manière d’agir face au pouvoir d’attraction de la lune. Retrouver son intuition, abandonner les blessures du passé et développer un lien spirituel avec son âme tout en se connectant aux phases lunaires. Les 4 phases de la lune Ce satellite de la terre est illuminée par le soleil et vue à partir de la terre dans différentes phases de lunaison. Son déplacement en orbite légèrement incliné présente à peu près toujours les mêmes parties de la lune d’un cycle à l’autre. La nouvelle lune. La lune se trouve exactement entre le soleil et la terre. Elle se décline ainsi en premier croissant, premier quartier et la lune gibbeuse croissante pour arriver à la pleine lune. La pleine lune. La lune et le soleil sont en opposition face au soleil. Elle se décline ainsi en lune gibbeuse décroissante, dernier quartier et dernier croissant. Il existe 4 phases lunaires principales : Nouvelle lune, lune croissante, pleine lune et lune décroissante et pour chacune de ces phases, il y a 4 apparences lunaires. Ces 4 phases ont une énergie particulière s’apparentant au cycle de la vie. Il est bon de réaliser des rituels reliés à votre intuition en respectant l’énergie de la phase lunaire. Je vous conseille pour cela d’avoir un petit carnet de lunaison personnel où vous pourrez ainsi noter tout ce qui se trame dans votre connexion à la lune. Voici quelques repères essentiels pour identifier les objectifs possibles à chaque phase lunaire. La nouvelle lune : phase du nouveau cycle Cette phase est propice pour commencer de nouveaux projets. Lancez-vous ! Faîtes-vos vœux et écrivez vos intentions. Le rituel possible : rédigez un chèque d’abondance en notant ce que vous souhaitez obtenir. Il ne s’agit pas forcément de noter une somme d’argent, vous pouvez tout aussi noter vos projets. La lune croissante : phase des messages C’est la phase en parfaite continuité avec la précédente. C’est une période où vous recevrez des messages. Vous êtes également plus clairvoyant, intuitif lors de cette phase. Les rituels à mettre en place seront dans l’objectif d’attirer à vous ce que vous avez demandé dans la première phase. Le rituel possible : réaliser un tableau de visualisation La pleine lune : phase de lumière C’est le point culminant de cycle lunaire. C’est là où la lune brille de toute sa grandeur. Elle est puissante en énergie. Le rituel possible : recharger vos pierres à la lumière de la lune, mettez un verre d’eau dehors pour boire au matin de l’eau lunaire qui vous apportera sans conteste une énergie de nettoyage. Tu peux aussi vider ton portefeuille de tout ce qui est en relation avec le retrait d’argent
J’ai eu envie de tout laisser en plan. J’ai eu envie de revenir aussi en arrière. Je me suis dit qu’il valait mieux ne pas céder à mon coeur et faire comme si. Oui faire comme si et rester transparente. Jouer les faux semblant, mentir encore devant ces personnes. Faire celle qui est heureuse, alors qu’au fond de moi rien n’allait. J’ai cru que c’était la bonne place, ma place et puis en fait, en regardant cette place j’y ai vu un trou. Le trou béant de mon âme. Ce creux de mon être blessé et percé par tout ce que j’ai laissé venir, m’envahir et me manger petit à petit. Je n’ai pas aimé ces restes et puis j’ai voulu les prendre pour les enlever mais ça ne marche comme ça, on ne se débarrasse pas de ses restes. J’y ai laissé ma peau dans ce trou. J’y ai laissé tous ces restes dont je ne veux plus. Je les ai laissés s’enfouir tranquillement parce que ça ne m’appartient plus.Alors j’ai dit oui au changement et j’ai dit non à l’arrêt de mon coeur.Aujourd’hui, je me suis trouvée un peu plus. Je me sens plus sincère avec moi. Je me sens plus proche de qui je suis. Pourtant quel bazar à l’intérieur, quelle cacophonie sans limite.Et puis quand est ce que j’allais arrêter de m’auto saboter et d’attendre encore qu’on vienne m’aimer pour me guérir.Et un jour, on regarde le plafond de sa chambre, les rideaux fermés et les larmes coulent. On se dit que c’est le moment d’aller regarder ailleurs. Pas d’exotisme. Non l’ailleurs de son existence, celui que vous n’avez pas encore exploré, connu parce que vous ne saviez pas qu’être sincère, c’est laisser couler jusqu’au sentiment de la solitude et dans la prise de conscience de ses restes. Se retrouver seule et puis se dire que reste t’il finalement?Juste moi et toi. C’est à ce moment de rupture avec soi qu’un amour peut arriver étrangement. Toi qui arrives un jour et qui ouvres ta porte aussi.Les blessures, nos peurs et puis le coeur a percé. Le coeur s’est enfin trouvé. Je suis enfin sincère avec moi, avec toi. Et tant pis pour les restes que je n’ai pas réussi à réparer, et tant pis pour tout ce que je n’ai pas su tenir dans mes bras en haut de la montagne. Je suis enfin sincère et la sincérité c’est une drôle de façon de se retrouver face au monde. Face au monde et se dire que c’est tellement mieux de laisser ce qui n’est pas à nous, c’est tellement plus puissant de changer de regard sur la vie et de s’ouvrir à l’amour.Se dire finalement que le plus important c’est soi et l’amour. S’aimer et aimer dans le plus profond dialogue de la sincérité.Je suis enfin sincère et c’est suffisant pour moi de le croire et de continuer seule dans mon âme avec la chance d’avoir l’amour à mes côtés aussi.
Article original écrit pour le site www.lesmotspositifs.com Sa propre résilience face aux autres est un grand apprentissage de vie auquel nous sommes tous confrontés au quotidien. Apprendre à se réparer sans se juger c’est à la fois être capable d’accepter les difficultés de sa vie en considérant qu’autrui est là pour m’aider et en même temps c’est être capable de rester relié à soi sans se trouver sous le pouvoir d’autrui et donc sans se juger davantage. On saisit alors toute la nuance du pouvoir des autres sur notre chemin de résilience. Arriver à être dans un processus relationnel nous permettant de nous guérir, de nous construire au travers de nos souffrances tout en étant avec les autres dans une relation saine et résiliente serait l’équilibre parfait. Mais cela n’est pas toujours évident et on se rend vite compte que nous pouvons être de véritables pantins dépendants du regard des autres et remettant ainsi en leurs mains totalement notre guérison. Comment alors arriver à se réparer, se guérir sans être écrasé par le pouvoir des autres, sans être dans ce mouvement du jugement que nous nous appliquons à nous-même sans cesse? Le pouvoir du jugement des autres sur notre guérison émotionnelle Force est de constater que le pouvoir des autres dans notre résilience peut avoir plusieurs dynamiques éprouvantes parfois et nous freiner complètement dans notre guérison. Voici quelques illustrations simples que vous avez sûrement vécues : Quand on est au fond du trou déjà et que quelqu’un appuie encore sur votre tête pour davantage vous enfoncer, comment faut-il faire pour s’échapper de cette emprise des autres sur notre souffrance ? Quand on est en manque de confiance, qu’on doute de nos actes, de nos pensées face à des situations personnelles, émouvantes, voir bouleversantes dans sa vie et que les conseils fusent des uns et des autres, comment faire en sorte de s’en sortir en restant dans son libre arbitre ? Quand on vit des moments douloureux voir traumatisants dans sa vie : séparation, deuils, maladies, injustices, trahisons, abandon, humiliation, rejet, comment dépasser cela sans être dans les jugements de son être et de son âme ? Le jugement d’autrui et le nôtre sont extrêmement toxiques. Ils prennent le pouvoir sur nous-mêmes et nous empêchent d’évoluer. Ce qu’il faut comprendre immédiatement c’est que nos propres jugements sont ceux que les autres nous ont projetés face à notre souffrance intime. Très souvent, celle-ci est le miroir de ce que l’autre voit de lui-même. Le comportement que cela génère en l’autre va être celui de se guérir lui-même. En d’autres termes, l’autre ne va pas être là pour vous aider mais pour s’aider lui-même. Et c’est là que le tourbillon des jugements commencent. Votre famille, vos amis chercheront la plupart du temps à vous aider. A moins d’être avec une personne manipulatrice, l’intention de l’entourage est toujours reliée au fait de vouloir accompagner l’autre dans sa souffrance. Mais l’accompagnement dérive rapidement vers les jugements qui sont des projections de soi sur l’autre. « Il m’a dit : tu vas toujours être malheureux ! J’ai répondu : Si ça te fait plaisir de croire que je suis malheureux, fais-toi plaisir ! Maintenant, laisse-moi le plaisir de croire que tu fais de la projection de ta propre tristesse. »– Francis Machabée L’ami qui vous conseille de faire ceci, ou qui vous dit de ne pas être ainsi, qui vous amène vers des choix, pose inévitablement les fondements du jugement. Il réagit face à notre souffrance comme si c’était la sienne. Cette attitude est profondément humaine voire empathique mais pas responsable. Car elle va générer un tourbillon de questionnements, de jugements envers l’autre, celui qui nous a éventuellement fait mal, envers la situation que nous allons subir plutôt que dépasser. Le pouvoir des autres même s’il n’est pas mal intentionné est tribunal constant pour soi. On écoute les conseils, on acquiesce, puis on se questionne, et on a du mal à revenir à ce qui est vraiment pour moi dans cette souffrance. Le conseil face au pouvoir du jugement c’est donc d’écouter votre entourage, de rester dans cette connexion relationnelle car nous en avons besoin mais surtout de comprendre que l’autre va voir en votre souffrance la sienne et qu’il va se guérir d’abord lui-même. Mais alors me direz-vous : et moi alors comment je fais pour rester dans ma propre résilience avec les autres sans le jugement ? Pour cela, il faut aller sur le chemin de nos blessures. Il faut aller à l’intérieur de sa vie, de son âme pour se comprendre et ensuite se réparer sans ce jugement ineffable. Les 5 blessures de l’enfance Nous sommes tous des êtres résilients et très puissants. Il n’y a aucune raison à ce que vous n’arriviez pas à vous sortir des difficultés de la vie même des pires traumatismes car rien n’est inné et tout s’acquiert. Oui il y a des environnements plus favorables, oui notre cœur blessé peut aussi être fatigué et en avoir ras-le-bol de souffrir encore et encore. Cependant, nous sommes tous capables de nous réparer et sans se juger. Simplement en acceptant et en comprenant que nous sommes faits de 5 blessures, qui vont générer sur notre chemin de vie nos épreuves, nos douleurs, nos traumatismes. Je ne suis pas en train de dire que tout est écrit sur notre parchemin de vie mais j’apporte la connaissance que nous sommes tous des personnes marquées et nourries de 5 blessures et que nous avons tous le rôle de les comprendre pour les dépasser et faire justement en sorte que ces dernières ne deviennent pas un fardeau mais un levier d’élévation pour être dans une résilience puissante. Ces blessures ont le pouvoir d’évoluer avec vous. En effet, au départ, vous serez dans la dépendance de leur identité et vous développerez des comportements face à celles-ci puis au fil du temps si vous oeuvrez avec elles, vous aurez une toute autre attitude, vous apprendrez à vous en libérer et donc à ne plus générer des jugements des autres et envers vous-même. Voici les 5 blessures de l’enfance : La blessure de l’abandon : nous
Article original écrit pour le site www.lesmotspositifs.com La relation entre deux partenaires évolue sans cesse dans notre société et dans le temps. Elle offre en effet de multiples regards sur l’amour. Entre rencontres, séparations, nous cherchons tous à trouver l’amour de notre vie qui nous mènera au bonheur. L’amour fusionnel et fissionnel est une nouvelle façon d’aimer en pleine présence qui va vous permettre de vivre une histoire consciente avec celui ou celle que vous aimez. Le lien d’amour entre deux personnes peut générer autant de discours que de mots d’amours chuchotés à l’oreille de son partenaire. Il mérite qu’on y mette aujourd’hui une intention pleine de vérité pour comprendre les enjeux et les problématiques que celui-ci peut créer à l’intérieur de nous-même. Les histoires d’amour sont toutes uniques et elles révèlent en effet des chemins personnels qui peuvent mener à de véritables parcours initiatiques. Si dans votre histoire d’amour, vous ressentez la force de vos sentiments, leur évolution au fil du temps, vous êtes dans la conscience de votre couple. Plus précisément vous êtes dans l’amour fusionnel et fissionnel. Vous voyagez dans cette différenciation qui respecte à la fois les personnalités de chaque individu dans la relation et à la fois qui entretient la complicité et l’intimité de votre duo. Quel est donc ce nouveau rapport au lien conjugal ? Le couple fusionnel : une symbiose profonde Le couple fusionnel est caractérisé par cette symbiose unique que les deux partenaires ressentent à chaque instant de leur vie partagée. La symbiose étant cette capacité à associer deux personnes dans une parfaite rencontre qui sera autant profitable à l’un qu’à l’autre. C’est une union qui se manifestera dans la rencontre intime physique et spirituelle. Les signes majeurs d’un couple fusionnel : L’image, le prénom de l’autre est en vous. Quoi que vous fassiez la présence de votre aimé.e vous accompagne même dans son absence. Vous êtes en connexion récurrente : une phrase commencée sera terminée par l’autre, une pensée dans votre tête sera prononcée par l’autre etc. Vous éprouvez les mêmes maux, les mêmes émotions. Tout circule de l’un à l’autre. Dans le couple fusionnel, le nous prédomine. L’un et l’autre a envie de se noyer dans l’âme de l’autre et ne faire plus qu’un. Mais selon les thérapeutes, cette relation fusion est souvent caractérisée par de l’étouffement. Elle efface les deux individus au profit unique du couple et crée alors un lien qui peut éprouvant dans la durée car limitant dans la liberté d’être. Oui, il existe des couples dits fusionnels qui se noieront dans l’autre car ils recherchent une sécurité affective qu’ils ne peuvent trouver que dans leur partenaire. Et en effet, penser que l’autre est là pour combler vos manques affectifs est un leurre et peut être dangereux car c’est là que vous ferez des rencontres néfastes pour votre développement (rencontre de pervers narcissiques, de dominants voir de soumis). Cela génèrera inévitablement un déséquilibre dans la relation. Le couple fusionnel de cet ordre n’a rien à voir avec l’amour et la symbiose profonde. Je tiens donc à apporter une nuance au terme de fusion. Les êtres fusionnels se suffisent à eux-mêmes. Ils ont créé ensemble leur univers. Très souvent, un couple fusionnel aura du mal à vivre des moments trop longs au milieu de personnes, ils préfèreront vite se retrouver dans leur cocon et le calme. Les deux partenaires dans leur deux ont réussi à créer une unité qui leur appartient. Ils sont une véritable association complice. La nature même d’un couple fusionnel réunit l’ami, la sœur, le frère, le compagnon et l’amour en une seule personne. Votre amour est votre meilleur.e ami.e, votre complice des rires et des pleurs. Les deux amoureux ont compris que dans cet art d’aimer dit fusionnel, on peut parler de tout sans se faire du mal. On peut s’accompagner ensemble et le deux est une force. Le véritable couple fusionnel a la conscience de son histoire personnelle affective et il a bien saisi que l’autre n’est pas là pour nourrir tout ce que vous n’avez pas eu, toutes ces blessures qui vous appartiennent. Vos blessures font partie de votre chemin de résilience. L’amour est un guérisseur mais il ne fait rien disparaître et ne fera pas le travail pour vous. Votre résilience vous appartient et la fusion réussie entre les deux partenaires est un gage d’amour gagnant gagnant pour continuer à faire grandir le pouvoir du couple. La fusion n’est pas étouffante, elle est alors un véritable soutien au développement. Elle créé un socle de confiance commun où chacun va pouvoir s’y retrouver. Et c’est là qu’entre le couple fissionnel rentre en jeu Le couple fissionnel : une toute autre façon d’être Si nous n’avons pas la conscience que cette fusion est là pour créer un terreau de confiance dans le couple, elle peut mener à la distanciation voire la séparation car chacun se sentira à un moment ou un autre aspirer par l’autre et ne trouvera donc plus sa place. C’est pour cela qu’il faut comprendre où se joue la nature durable du couple. Le terme fissionnel arrive de plus en plus dans les débats autour du lien conjugal. Dans fissionnel il y a fission, on comprend alors qu’il s’agit d’une toute autre façon d’être avec son partenaire. Fissionnel est souvent associé l’indépendance et l’autonomie dans le couple que chaque partenaire entretiendra à sa convenance. Cela correspond à avoir « deux célibataires » qui s’aiment. L’entité fermée du couple laisse la place à une association de deux personnes qui s’accompagnent sur un chemin commun. Serge Chaumier, sociologue, explique dans son livre « L’amour fissionnel, le nouvel art d’aimer » que la fusion romantique doit désormais laisser la place à une ouverture altruiste du couple. Pourtant, force est de constater que très sincèrement dans une relation d’amour en pleine présence, nous aurons besoin des deux. Oui à la fois de l’amour FUSIONNEL et FISSIONNEL pour évoluer chacun et faire élever la vibration d’amour entre les deux partenaires. Apprendre à s’unir en pleine conscience Dans l’amour fusionnel et fissionnel il y a une liaison subtile qui réunit deux
Choisir c’est déjà limiter notre liberté. C’est à dire qu’on stoppe un processus pour aller vers un autre. Cela revient en quelque sorte à prendre une décision à un moment et ne plus tergiverser. Pourtant, le choix fait partie de notre vie. Il est incontournable. Dire que tel choix sera meilleur que l’autre, parfois seul le temps nous le dira. Mais finalement ce n’est pas tant cela qui compte. Dans notre vie, les choix sont inévitables. Ils sont le levier de notre action. Ils contribuent à notre place dans beaucoup de situations.On aimerait parfois laisser faire le choix de l’univers et se laisser aller finalement aux mains du mystère. Lâcher prise. Oui et ensuite…Le lâcher prise est déjà un choix. Il est relié à mon état d’âme qui me dit qu’il vaut mieux de temps en temps mettre de la fluidité plutôt que de la rigidité.Et dans cette tendresse de la vie, on est alors plus reliés à soi. Le choix de l’amour devrait être celui qui nous entretiendrait les uns et les autres dans une constante saveur du mouvement de la vie. Et oui, puisqu’à certains moments de fin de cycle dans notre vie, nous sentons plus que tout qu’il est temps de faire un choix pour éviter d’attraper telle ou telle maladie, de se ronger les sang, de s’éteindre. Le choix s’impose à nous -même. Ce choix de l’amour, celui qui pourrait vous guider sans cesse. J’aimerais tant en effet faire les choix en conscience de l’amour. Cet amour qui vient me chuchoter qu’il faudrait peut-être que tu te centres un peu plus sur toi, que tu arrêtes de croire que telle personne va plus t’aimer si tu fais cela. Non je vous arrête tout de suite, le choix de l’amour c’est celui qui vient vous rencontrer quand vous êtes tombé encore une fois. C’est celui qui vient vous réveiller en pleine nuit au milieu de toutes vos insomnies. C’est celui qui vous coupe la faim aussi. Le choix de l’amour vient d’un pays aride où si la pluie ne tombe pas alors la terre craquellera encore et encore et nous n’ y trouverons que des trous. Le choix de l’amour se trouve dans la cassure de notre être. Il s’est faufilé et il vient combler comme l’art du kintsugi les fêlures de notre existence. Il vient juste les embellir pour qu’on apprenne à nouveau à vivre. Le choix de l’amour peut se trouver seul.e ou en relation. Il vient à vous et c’est l’évidence. Vous ne ferez alors plus de choix qui limiteront votre liberté.Votre vie deviendra un non choix car c’est l’amour qui vous guidera et vous n’aurez alors plus cette pensée fausse de faire des choix pour vous libérer. Pour aller plus loin, découvrez mon livre qui vous accompagnera sur le choix de l’amour.
Nous avons tendance à trouver les solutions à nos problèmes à l’extérieur de nous-même alors qu’il s’agit plutôt d’ouvrir notre porte intérieure. Quand on est dans une histoire d’amour, il faut garder à l’esprit pour rester dans la conscience de soi, de toujours laisser ouverte cette porte. En effet, sans que la relation ne soit pour autant étouffante, nous avons tendance à voir chez l’autre la solution à nos manques, la réponse à nos inquiétudes. C’est alors vers l’extérieur que nous nous tournons. Finalement notre partenaire devient une sorte de tuteur à nos épreuves de la vie. Or un partenaire d’amour n’est pas là pour cela. Votre relation a besoin d’être nourrie par deux personnes existantes qui ont appris à ouvrir leur porte intérieure c’est-à-dire à être connectées à leur espace du coeur. La porte intérieure c’est celle qui contient votre étincelle, votre âme éveillée. Cela vous paraît simple à lire car finalement on voudrait tous atteindre cette capacité à rester connecté à notre espace du coeur tout en aimant l’autre. Mais alors où se situe la difficulté à ouvrir cette porte intérieure dans la relation d’amour? Pourquoi sommes-nous en quelque sorte absorbés par l’extérieur de la relation? La difficulté qui prend sa place chez l’homme et chez la femme est celle de la peur. Nous avons sans cesse cette peur qui nous ronge, cette angoisse de ne plus être aimé. Alors on cherche à l’extérieur la solution à notre état et on va plonger dans les bras de l’autre. Pourtant c’est bien dans ce creux de la vérité de notre peur, de notre existence et de nos propres blessures qu’il va falloir mettre nos mains pour aller creuser plus en profondeur.La réponse à notre amour n’est pas en l’autre. L’autre n’est pas là pour vous offrir vos parts manquantes. Votre relation doit être une complétude et cette dernière ne s’atteint que dans l’ouverture de la porte intérieure. Cette porte intérieure de votre coeur, celle que vous avez parfois laissé fermée par peur qu’on vous la claque en pleine face, par peur qu’on vous la ferme définitivement. Oui ouvrir la porte intérieure c’est laisser entrer à l’intérieur de soi tous ces souffles perdus, blessés et heureux qui font de moi qui je suis. Ouvrir notre porte intérieure pour mieux aimer son partenaire. Oser dire ce que nous ressentons. Oser toucher ensemble parfois le château de cartes qui s’écroulera parce que ça ne se passe pas comme prévu. Quand on décide d’ouvrir sa porte intérieure à son amour de vie on décide de ne plus la fermer, on la laisse ouverte à l’inattendu, l’inconnu qu’est ce mystère de la vie. Et finalement de quoi avez vous peur? De cette incertitude? De ce silence inconnu? Lorsqu’on décide d’ouvrir sa porte intérieure à celui ou celle qu’on aime, on entre sur les sentiers de la vie, sur les chemins rocailleux qu’on n’avait pas choisis. Mais où finalement l’aventure permet à la relation d’exister pleinement dans son espace du coeur. Le coeur n’est pas un lieu confortable, il est un espace vivant en mutation constante. Ouvrir notre porte intérieure pour mieux aimer c’est trouver en quelque sorte la voie de l’étreinte qui ne se limitera pas à la rencontre charnelle mais qui témoignera de la beauté relationnelle entre deux êtres si vulnérables et si forts aussi.
Article original écrit pour le site www.lesmotspositifs.com Certaines femmes refusent de faire l’amour pendant leurs lunes ou plus communément ce qu’on appelle pendant leurs règles, d’autres y trouvent beaucoup de bienfaits voir du plaisir. Ce moment intime du cycle menstruel féminin divise encore beaucoup de femmes. Si dans la pensée collective, ce dernier peut relever d’un tabou, jusqu’à pousser dans certaines sociétés à l’exclusion de la femme, cette période féminine peut être un moment privilégié avec son partenaire. Faire l’amour avec son conjoint pendant les lunes témoigne d’une relation intime au cœur même de la sexualité dans le couple. Alors comment faire de ce moment particulier un plaisir sensuel partagé avec son partenaire ? Un tabou dans l’esprit des femmes Lorsque les règles arrivent, nous avons toutes un sentiment caché qui nous interdirait de faire l’amour pendant cette période menstruelle. Cette pensée transmise entre femmes de notre famille nous habite et il arrive que nous pensions même que faire l’amour pendant ses lunes c’est dégoûtant et c’est gênant. Dans la culture hindou, ce moment intime est même voué à un retrait de la femme dans un endroit isolé car on la considère comme impure. Nous nous battons contre ces idées reçues comme le fait que faire une mayonnaise pendant ses règles la fera rater forcément, ou encore au Japon réaliser des sushis pendant le cycle menstruel empêche à la femme d’équilibrer les goûts. En bref, on mélange la cuisine et les règles ! De quoi nous faire tourner vinaigre et perdre le goût de la sensualité. Alors dépassons cela, à bas le débarquement des anglais ou des ragnagnas ou ses ours et venons au mouvement tellement plus féminin et intime à savoir ses lunes qui est une ode à l’amour et à la sensualité de la femme. D’où vient le terme de lunes ? Ce sont les Amérindiens qui ont appelé la période menstruelle des femmes « Le moment des Lunes » car très souvent les règles arrivent au moment de la Pleine ou de la Nouvelle lune. Les cycles naturels sont donc en lien avec les quatre phases lunaires : Nouvelle lune, premier quartier, Pleine lune et dernier quartier. Ces étapes étant en parfaite résonnance avec le cycle de la vie à savoir : Naissance, croissance, épanouissement et décroissance du cycle féminin. Se relier à son cycle féminin et l’énergie de chaque phase lunaire va permettre d’être au plus juste de son énergie sexuelle. Pour cela, je vous invite à lire l’article le sexe en fleurs qui vous guidera sur le calendrier de votre humeur et vos envies sexuelles dans le cycle menstruel des 28 jours. Pour une sexualité de plaisir On peut faire l’amour à n’importe quel moment y compris quand on a nos lunes si les deux partenaires sont en accord bien évidemment. Il ne s’agit pas de se forcer pour faire plaisir à son partenaire mais bien de créer un plaisir partagé conscient qui répondra aux désirs de l’un et de l’autre. La sexualité doit être dialoguée, partagée pour qu’elle soit en pleine présence. Ce qui est important à souligner c’est que plus vous communiquerez avec votre partenaire de vie votre cycle menstruel et vos besoins corporels et affectifs, plus l’acte d’amour sera un régal à chaque moment et même pendant la période menstruelle. Les 5 bienfaits de faire l’amour pendant ses règles Avoir envie de faire l’amour pendant ses règles est tout à fait normal, il ne faut donc pas s’en priver. En effet, lorsque les menstruations arrivent, nos ovaires sont stimulés et c’est le cerveau qui va sécréter ce qu’on appelle la FSH, l’hormone qui va favoriser la sécrétion d’œstrogènes. C’est cela qui va nous donner envie de faire l’amour. Faire l’amour pendant ses règles doit être agréable. Il est bien sûr hors de propos d’envisager des positions qui mettraient mal à l’aise les deux partenaires ou qui pourraient être douloureuses pour la femme. Il faudra donc privilégier les positions douces du style en cuillère ou bien de changer de lieu et de faire l’amour sous la douche par exemple. Voici 5 bienfaits incontournables quand on fait l’amour pendant ses règles : 1. Le lubrifiant Le sang constitue un lubrifiant naturel durant l’acte d’amour. Le fait de sentir cette lubrification au maximum permet d’éprouver encore plus de plaisir. Le rapport devient agréable. Prenez simplement vos précautions : une serviette, un gant de toilette chaud pour nettoyer au fur et à mesure. Au-delà du sang, les plaisirs peuvent être décuplés à ce moment-là. 2. Un anti-douleur Il nous arrive d’avoir mal au ventre pendant nos règles. Ce mal au ventre est en lien avec les crampes menstruelles. Aussi, lorsque nous faisons l’amour, notre plaisir déclenche la production d’endorphines qu’on appelle les hormones du bonheur. Celles-ci déclenchent un bien être mais permettent également d’agir contre la douleur. Pour aller même plus loin lorsque nous avons nos lunes, notre utérus se contracte. Lorsque nous avons un orgasme les muscles de l’utérus se contractent pour ensuite se relâcher. C’est donc un bien-être non négligeable dans le soulagement des crampes menstruelles. 3. Une libido en hausse Le désir pendant les règles est au rendez-vous. En effet, à cette période du cycle féminin, le taux de testostérone est plus élevé et ouvre donc les portes du désir plus largement. Mais il y aurait aussi des explications psychologiques. En effet, faire l’amour pendant les règles implique qu’il y a moins de risque de tomber enceinte ; cela peut donc être moins stressant pour des femmes sans contraception. Il y a également le fait que la pénétration sera moins douloureuse car lubrifiée par le sang. Cela n’est pas prouvé scientifiquement mais on imagine bien comment notre cerveau peut se préparer avec plaisir au rapport sexuel en sentant son esprit libéré. 4. Une reprogrammation Le cycle menstruel est un pouvoir féminin merveilleux. Il nous relie à la lune et son mouvement. La répétition mensuelle de la naissance à la décroissance nous offre dans ces lunaisons la possibilité de renaître à chaque nouveau cycle. Par conséquent, cela nous permet de connecter à
Ce silence du corps qui chuchote au silence de notre âme. Le silence de notre âme qui s’invite dans le corps de cette vie. Notre corps qui incarne cette parole chuchotée des oubliés et des perdus. La nudité, ce balbutiement si intime de notre sentiment d’amour qui se fraie ce chemin jusqu’à toi qui me regardes. Ce sentiment d’amour que j’ose à peine dire, que je frôle de mes lèvres. Ce balbutiement comme un effleurement de ce sentiment d’amour qui se dévoile dans la nudité. Ce sentiment entre l’aube et l’aurore que je fais trembler dans l’horizon de ton regard comme un invisible qu’il me semble toucher du bout des doigts pour rêver avec toi. Je crois que la beauté de notre corps se joue dans la transparence de la peau. Dans celle qui ne se dit pas, dans celle qui devient une parole d’amour pour ceux qui toucheront le velouté de la tendresse, la sincérité de l’être jusqu’à ce pouvoir de l’honnêteté envers soi. Et si nous allons plus loin, la transparence traverse le bonheur caché en nous qu’on montre au monde. Ce velouté de la peau, si précieux, si fragile à la fois qu’on a parfois tellement de mal à accepter lorsqu’on y voit des défauts. La peau est un voyage, le corps en est une arrivée. Une destination qu’on a voulu atteindre malgré les épreuves ou les virages. Une destination sur laquelle chaque étape est devenue une mémoire du passé. Mon corps qui a grandi avec moi, mon corps qui se glisse dans le mystère de la nuit et du jour lorsque nos pleurs et nos rires l’ ont fait trembler. Caresser la saveur de nos rêves en regardant la peau touchée, effleurée parfois d’un simple geste tendre lorsque nous sommes tous les deux allongés ou assis. La beauté en évidence, la beauté en transparence c’est se dire qu’on peut se montrer tel qu’on est sans jugement face à l’amour. L’amour n’est pas une honte alors il est normal que les corps aimés se mettent nus pour parler en silence du désir, de la vie. Accepter que notre corps est l’enveloppe si tendre de notre âme, qu’il est le paradis de tes mains, qu’il est le tremblement de nos plaisirs partagés. Nous sommes ceux qui ont pleuré, ceux qui ont ri. Je suis celle qui garde au fond de moi l’écrin de mes blessures, de tes blessures aussi. Nous acceptons alors de nous mettre nus devant l’amour de soi et l’amour que tu me portes. Oui bien sûr on rejette parfois ce corps à certains moments car il n’est qu’une apparence finalement mais si je vais plus loin dans la transparence de ma nudité alors j’y découvre le joyau de mon cœur, le joyau de mon amour celui qui ne se dévoile pas tout de suite devant n’importe qui. Mais il est celui que nous dévoilerons chacun à notre façon dans notre mise à nu devant toi que j’aime, devant toi qui sentiras la moindre de mes cicatrices comme une trace de ma vie. Toi qui verras au travers de mon corps l’obscurité et la lumière de mon amour. Toi qui me caresseras toujours et encore pour aller avec moi dans la beauté de ce que je suis, dans la beauté de mon corps que j’apprends à aimer pour moi et avec toi aussi. Se mettre nu devant son partenaire c’est toucher le cœur de la sensibilité, c’est toucher le cœur du creuset de l’amour où on se sent si vulnérable, si inconnu d’un corps qu’on n’a pas toujours su mettre en valeur. Ce balbutiement que je te donne face au miroir de mon âme. Ce miroir de l’EROS sublime. Mais alors d’où vient ce reflet de notre âme ? Il arrive à la croisée du chemin où je te rencontre mon amour. Ce chemin que je prends sans peur pour aller jusqu’à toi. Mes mots tremblent, mon corps balbutie ce sentiment de voyage en sublimes, en surprises, en sensations tellement belle set enivrantes. La transparence du corps, la beauté de l’oubli c’est un peu toi, c’est un peu moi que je vois sur ce corps allongé qui m’appelle au lever de la lune sur mon amour si intime et personnel quand je me retrouve nue devant le miroir et quand je me retrouverai nue devant toi mon amour. Entre ce rêve et la réalité le balbutiement du sentiment d’amour est un silence de mon corps. Il est un érotisme qu’on suggère par la naissance d’une histoire sans fin et qui commence à chaque silence entre nous.
Être en harmonie avec soi est un chemin d’apprentissage. Il est des instants dans sa vie où on aimerait juste se dire que tout cela était normal. Mais les épreuves de vie peuvent être bouleversantes. Et il faut savoir alors se réparer sans se juger. La restauration de son être après les douleurs peut être lourde de sens et coûteuse pour trouver le diapason de notre vie. Alors il faut toucher une certaine sagesse. Mais quand ce mot sagesse à lui tout seul nous met dans un jugement de nous-même. Pourquoi me réparer ? Peut-être que je mérite cela? Peut-être que finalement je ne suis pas une si bonne personne que cela? Ces jugements détruisent notre état d’âme, rendent pénibles la moindre de nos actions ou de nos pensées. A force d’entretenir la volonté de faire ou d’avoir toujours plus, cela nous emmène dans une perte de notre être. Dans ce processus nous oublions de cultiver notre capacité à agir dans notre vie en harmonie avec notre être et le monde qui nous entoure.Il est une sagesse d’ailleurs pourtant qui dit qu’il faut se réparer sans se juger.Et dans la réparation il y a l’acte d’amour qui ouvre notre coeur. Cette ouverture nous amène alors à retrouver le lien avec qui nous sommes dans le monde et face aux autres. Si cette porte n’est pas poussée alors commencent les jugements que nous laissons venir à nous-mêmes. Nous nous effaçons et perdons l’énergie de notre centre. La sagesse du HOZHO des indiens Navajos a de quoi nous inspirer pour rester dans notre essence de la réparation humaine. Le HOZHO désigne le symbole d’un cercle dans lequel se trouvent la beauté, la joie, l’amour, la prospérité, la conscience, la santé, l’harmonie et l’humour. Tant que nous sommes reliés à cela alors nous sommes dans la résilience de notre réparation d’homme et de femme. Nous sommes pour les indiens Navajos, symboliquement dans le passage entre ciel et terre, dans ce lien permanent que la nature nous a offert. Il ne s’agit pas de parler de spiritualité ici mais bien de revenir au coeur du cercle. Si nous sommes étirés par les épreuves de notre vie, il faut se concentrer sur le cercle. Et c’est là que le cheminement de la réparation peut avoir lieu sans le déséquilibre lié à nos jugements qui nous sabotent et nous font sortir du cercle. C’est un symbole fort de sens pour celui qui veut se réparer en conscience. Cela relève d’une psychologie positive et non spirituelle. Ce n’est pas l’univers qui va agir pour vous mais bien vous-même qui allez comprendre le principe de la voie du HOZHO. Si une souffrance apparaît, si un jugement apparaît, si une dualité nous confronte, si un traumatisme nous hante, ON NE JUGE PAS. ON INTEGRE. Se préoccuper des jugements c’est se détourner de son centre. Se réparer sans se juger c’est revenir à son unité, à son centre, à son cercle de vie, à son coeur d’âme. Il ne s’agit pas de faire un focus sur ce qui ne va pas et d’en rajouter mais plutôt d’aller dans la création de son unité. On cherche les moyens pour l’atteindre. Se réparer sans se juger c’est retirer de son chemin notre propre ennemi juge de nous-même. C’est une paix avec soi et c’est tellement humain de vouloir s’entourer pour y arriver. Quand les autres sont là pour nous accompagner alors la réparation restera dans le cercle mais si les autres sont dans le jugement alors le cercle n’existe plus. C’est la dysharmonie de la guérison.La résilience est une voie de la beauté de son être. Revenir à son être originel celui du centre, celui du coeur c’est se réparer, se guérir sans se juger. Nelly
Un instant de pudeur. Un instant de fragilité. Ce matin je n’ai pas envie que tu viennes en moi. J’ai simplement besoin de toi, de moi, de nous. Ce trio où chacun peut s’aimer en se donnant un plaisir unique qui ne sera pas celui du rapport sexuel. Entretenir une intimité dans son couple est une présence créatrice pour chacun. Oui créatrice car elle s’apprend chaque jour dans sa relation personnelle avec son partenaire. Derrière l’intimité, que se cache t’il dans le fond? Il y a cette complicité qui se profile en un regard, en un échange qui me rappelle combien être deux a du sens. Garder une intimité c’est aller chercher ensemble ce qui va nous unir sans la consolation des corps, c’est aller au-delà des apparences et du pouvoir. Je me laisse aller dans cet entre-deux, ce milieu de l’intimité. Ce centre de nous-même que nous créons ensemble au milieu de nos peurs, de nos blessures, de nos rires, de nos peines. Le connaissez-vous? L’avez-vous déjà exploré dans votre relation?C’est celui qu’on trouve un matin comme une évidence et qu’on n’est plus ni dans le donner, ni dans le recevoir, dans cette sensation apparente du vase communiquant qu’on croit satisfaisant dans la relation. Alors que garder l’intimité avec son partenaire c’est trouver l’équilibre. Cette intimité sur un fil où tout se réalise où on se comprend et où je n’ai plus besoin de faire semblant, où tu n’as plus besoin de faire pour être. L’intimité ce n’est pas être seulement naturelle devant toi, c’est juste respirer cet air un peu plus inconnu chaque jour où tu me prends dans tes bras, où on approche simplement nos lèvres et on se dit ensemble que le parfum de l’intimité c’est quelque chose de tellement secret entre toi et moi que cela en devient une complicité. L’amour est une intimité qu’on cueille chaque instant pour aller se cacher parfois seuls chacun de son côté, mais où derrière ce voile de la solitude il y a nous deux sans que plus personne ne nous atteigne. Nous et c’est tout. Alors oui l’intimité a ce mystère qui se crée sans le rapport sexuel, elle a ce mystère de cette mise à nu cachée qu’on écrit dans la poésie, qu’on dissimule dans le sentiment ineffable, et qui devient un souffle dans une respiration qui n’en est pas complètement une car l’intimité ne se vit pas, elle se sent entre les deux partenaires. Elle a cette rencontre où l’amour se mêle dans les secrets de la femme et de l’homme. Rester intime avec son partenaire sans rapport sexuel c’est lui dire tout ce que le corps a besoin , tout ce que le coeur chante, tout ce que l’esprit lâche. C’est grandir un peu plus ensemble dans ce rapport à deux pour s’aimer dans ce langage de l’amour tellement intime et qui fait du NOUS une découverte profonde et sans limite.