Les femmes résilientes ont vécu les blessures de l’âme et les ont écrites. Elles possèdent ce cœur qui a éprouvé le rejet, l’abandon, l’humiliation, la trahison, l’injustice. Autant de blessures de l’âme qui viennent effleurer notre capacité à dire stop aux situations et aux personnes qui nous blessent. Une femme résiliente identifie ses blessures pour se guérir et pour continuer son chemin. Il ne suffit pas de les connaître, il faut les accepter et se construire au travers d’elles. Pour aller vers la guérison et la résilience, il est essentiel de comprendre cette souffrance avec laquelle nous mettons un masque. L’écriture est un chemin d’expression et de compréhension de ces blessures. Elle dévoile une vérité qui pourtant est cachée par les apparences dans la vie de tous les jours. Le masque que ces femmes résilientes mettent pour ne plus vivre le chagrin et la faiblesse de ces instants éprouvants et reconnus en elles. Elles cherchent alors des réponses, elles sont dans cette quête pour trouver une place qui sera la leur en claquant la porte au passé et enfin prendre toute leurs responsabilités. Viviane Guini, auteure a écrit sur ces blessures du silence que nous percevons au travers de ces personnages et surtout Aurore, cette femme qui va tout faire pour trouver un sens à sa vie dans un chaos social et émotionnel qui la bouleverse et la pousse à aller ailleurs. “Toute la violence du monde“, son livre est un musée d’âmes, de blessures, d’émotions. Nous plongeons dans la psychologie des personnages qui nous ramène alors à peut-être l’essentiel comment dépasser le plus dur, les épreuves de la vie pour enfin trouver certainement une version de l’amour. La résilience dans toute sa force indéniablement ! Les 5 blessures de l’âme peuvent nous freiner dans notre existence et notre place dans le monde. Elles dirigent nos états émotionnels et nous devenons des sortes de marionnettes qui subissent leur influence. Cependant, les femmes résilientes qui ont vécu les blessures de l’âme savent comment s’en sortir. Elles trouvent le bâton de pouvoir pour témoigner de cet impact dans nos choix de vie, dans nos décisions d’amour et dans nos empreintes féminines. D’où viennent les blessures de l’âme et comment aller vers la résilience grâce à l’écriture? Elles viennent de notre enfance. Elles tissent en nous des schémas et des prisons intérieures qui nous rendront parfois si vulnérables. Lorsque nous sommes enfant, nous ne possédons pas les outils psycho-affectifs pour conjurer ces blessures, les guérir et se sauver. Nous intégrons cette empreinte dans notre génétique et nous œuvrons sur ce chemin les pieds et mains liées. Il faudra donc du temps, parfois beaucoup de temps car notre première stratégie sera celle de se protéger des autres et des souffrances répétitives. Les relations sont celles qui vont venir réactiver sans cesse ces blessures de l’âme. Notre défense se renforcera jusqu’à ce que cette blessure se confonde avec notre être, notre personnalité. Nous porterons ce masque du faux-semblant qui nous entravera dans notre liberté jusqu’à un point de rupture intense qui nous fera tomber inévitablement. La résilience d’une femme trouvera la réponse à cette chute abyssale. L’altérité aura joué son rôle déterminant dans cette perte de conscience de qui nous sommes profondément et comment nous pouvons nous en sortir libre. Les femmes résilientes sentiront venir cet instant de vérité où elles se retrouveront face à leur blessure d’âme. Elles la reconnaitront tout d’abord. Elles l’écriront pour la mettre en lumière dans la réponse de leur vie. L’écriture les sauvera du chaos intérieur, de l’incompréhension. Une fois que cette blessure sera écrite, alors il faudra accepter que cette dernière vous appartienne pleinement. Elle ne vient pas d’autres personnes. Elle fait partie de vous et vous devez l’accepter indépendamment de la personne qui vous l’a infligée. C’est dans cette décision consciente que les femmes iront vers leur résilience. Vivre et comprendre ses blessures de l’âme, c’est prendre sa responsabilité de ses propres ressentis, de ses propres réactions, de ses propres émotions. Aller vers la résilience de son histoire tout en étant engagée dans ce chemin sans reculer et sans offrir nos mains et nos pieds aux chaînes du passé. Les différents masques portés sont le fruit de notre égo qui nous assaille et nous coupe le chemin de notre évolution. Lorsqu’une femme va vers sa résilience, elle ne bloque pas son développement. Elle cherche les ressources en elle qui vont l’aider à conjurer ces blessures de l’âme. L’épanouissement se construit et se crée des chemins de traverse en déposant les boucliers et les masques. Quels sont les masques des blessures de l’âme ? Pour chaque blessure de l’âme, il y a un masque que vous reconnaîtrez forcément. Pour la blessure du rejet, il s’agit de celui du fuyant. La femme ne s’autorise pas à exister. La discrétion, l’oubli, l’effacement sont les stratégies d’évitement face aux autres. Elle ne prend pas sa place dans son entourage et devient le spectre d’une solitude qu’elle s’impose. La blessure d’abandon se farde du masque du dépendant affectif. C’est la tristesse qui envahira et qui affaiblira le soutien dont elle a besoin. Selon cette personne, seuls les autres peuvent combler son vide intérieur. Son émotion se fige et elle choisit de fusionner dans ses relations, dans les émotions des autres. Elle a besoin d’être rassurée constamment. La blessure d’humiliation quant à elle fragilise le lien aux autres car le masque du masochiste éteint les autres et les brise car elle souhaite se rendre indispensable quitte à infantiliser les autres. La tendance à ne pas dire des choses blessantes ou qui pourraient nuire aux autres l’empêchent d’être dans l’authenticité. La liberté est bafouée car la personne l’associe à l’absence de limites qu’elle a vécues et dont elle a été victime (abus sexuels, punitions…) au risque de ressentir du plaisir. Elle se sacrifie sans cesse pour les autres et ne s’autorise rien au risque d’être perçue comme quelqu’un d’égoïste. La blessure de la trahison couvre son visage du masque du contrôlant. La personne qui a vécu
Il y a des réveils qui n’en sont pas. Il y a des nuits qui vous égratignent. Il y a ces sommeils qui en disent longs et puis ces levers qui devraient rester là où ils ont laissé leur âme. Les ricochets de notre âme sont comme ces ronds dans l’eau que nous essayons de réaliser, lorsque nous jetons une pierre plate dans celle-ci en espérant qu’elle rebondira sur la surface pour ensuite refaire un bond et continuer autant que possibles. Les ricochets de notre âme c’est la résilience qui s’écrit. C’est celle qu’on essaie de réaliser dans tous ces moments perdus, incompris où on aimerait refaire mieux et repartir encore plus fort en écrivant notre histoire. A lire sur mon blog: Dans la vie, il faut oser écrire La résilience au creux de notre être La résilience a ce don de soi. Elle sait exactement là où le corps, l’âme et l’esprit sont capables de se retrouver pour rebondir et avancer. Tout comme la nature, tout est un processus de développement. Vous passez d’un cycle à l’autre. Parfois vous allez au bout de quelque chose et là vous avez l’impression d’avoir beaucoup grandi. Ces moments de grande extase où l’accomplissement de soi semble être atteint est rare et reste malgré tout peu fréquent dans une vie. Il y a surtout tous ces moments où les ricochets de notre âme nous ramènent à notre résilience au creux de notre être. Au creux de ce qui nous assaille intimement chacun, au trou béant de tous ces regrets, ces remords et ces silences qui nous ont laissés là tant bien que mal. Alors c’est dans cette résilience profonde qu’il va falloir encore avoir la force de jeter cette pierre pour faire des ricochets et repartir. La résilience au creux de notre être c’est tout ce qui fait un retour en arrière dans nos traumatismes de l’enfance, dans nos amours manqués, dans nos histoires ratées, dans nos relations estompées mais qui malgré tout nous renvoient à ce que nous avons réussi à dépasser envers et contre tout. Car nous avons beau regretté, vous avez beau vous mentir, vous avez beau en vouloir à quelqu’un ou à quelque chose, ce qui nous arrive est là certes pour nous enseigner mais surtout pour nous rejoindre au creux de notre être. Dans son oeuvre “Requiem pour les dieux” l’auteur Christian Gobyn Degraeve nous mêle dans les méandres aliénants d’une saga familiale en proie au pouvoir, à la domination, aux vices de l’argent qui révèlent combien les traumatismes de l’enfance peuvent laisser des plaies ouvertes. Charles, l’un des personnages de l’histoire veut assouvir sa soif de désir de puissance quitte à brûler les ailes de ses propres enfants. C’est un long travail que de renouer avec cette résilience brisée par la domination familiale qui nous laisse des empreintes blessantes et humiliantes. C’est le travail de toute une vie et plus encore car la résilience au creux de notre être celle qui nous fait croire que tous ces ricochets viennent de nous ne sont qu’illusion éphémère. Les ricochets de notre âme et les relations L’illusion de croire que tout nous appartient, que tout est le fruit de notre oeuvre. Si vous prenez conscience de ces ricochets de votre âme, vous vous rendrez compte que ces derniers ont un lien avec vos relations diverses. On ne peut vivre sans les autres, on ne peut grandir sans ses liens familiaux. Chaque personne est un sens, un espoir, une force, un sacré pour soi, un messager de vie. On ne peut rebondir sans croire que nous sommes connectés à ce qui fut, à tous ces tiroirs du passé familial. Ce sont toutes ces relations intergénérationnelles qui vont nous guider en partie vers une rédemption de soi, vers une transformation. Une génération porte une douleur pour que la suivante puisse vivre et guérir. C’est à ce moment-là que vous réaliserez toute l’importance des ricochets de notre âme. Il y a des choses à régler, il y a des choses à laisser du passé. Comprendre ce qui nous appartient et qu’il faut guérir. Comprendre qu’il ne faut surtout pas garder pour laisser des ricochets si lourds que la pierre tombera immédiatement dans l’eau. Ne pas se détruire mais aller vers notre guérison et oser jeter cette pierre pour qu’elle rebondisse encore et encore. Regarder avec espoir ce qu’il adviendra plutôt que ce qui n’adviendra pas. Notre résilience s’apparente à ce destin qui existe, j’en suis certaine mais avec lequel il faut oeuvrer avec une intelligence émotionnelle, avec une intelligence réceptrice au monde. Le destin prend la main à la résilience Certains croiront en leur destin et se laisseront guider par une main inconnue vers ce qu’ils estimeront être leur voie. D’autres s’acharneront à le changer en ne lâchant jamais prise. D’autres n’y croiront jamais et seront les pantins d’une vie laissée pour compte, d’autres s’associeront avec le destin en essayant de comprendre les messages envoyés. Autant d’emprise, de délivrance qui nous feront osciller. Mais le destin prend la main à la résilience. Cette résilience qui s’écrit chaque jour. Cette résilience qui dévoile chaque mot, chaque idée, chaque béatitude, chaque doute, chaque souffrance infantile ou adulte comme une échappée de son âme. Non pas pour fuir mais pour se libérer de quelque chose que nous sentons sans cesse en nous. Lorsque le destin prend la main à la résilience, il vaut mieux cette fois-ci se laisser emmener vers un endroit inconnu. Car on n’est jamais sûr de ce drôle de destin. On n’est jamais certain de ce qui se passera demain. Ce destin comme un arbre, cette résilience comme une arborescence où des branches naîtront et d’autres casseront. Finalement, le seul destin dont nous sommes sûrs c’est le présent, celui où deux mains se touchent et sont là ensemble à commencer le chemin ou à lancer cette pierre en même temps côte à côte sur une plage et à voir celui qui en fera le plus. Les ricochets de notre âme c’est la
Texte écrit en écriture intuitive. A vous les hommes résilients qui savez entendre le bruit que fait l’amour quand vous enlacez des bras, quand vous frôlez la tendresse d’un soir, quand vous taisez les mots éteints d’un coeur brûlant à la douleur. La résilience de ces hommes est un tremblement de l’océan quand vient le jour et que tout s’effeuille à la lumière du soleil quand les vagues frôlent le sable. La résilience se cache, elle se faufile, elle se trouble devant le miroir de l’humanité qui n’ose plus se montrer dans sa vulnérabilité. La sensibilité de la résilience Il y a des hommes résilients qui ne cesseront jamais de grandir à chaque vague qui les bouleversera. Ils ont la sensibilité plantée dans leur coeur. Un pilier qu’ils ne sauraient casser car sinon ils tomberaient encore et encore. Ils sont uniques, et ressemblent à ces flots de l’océan qu’on observe au lointain.Ils ont le coeur sensible et font de leur âme un miroir dans l’eau qu’ils ont appris à briser quand tout va mal, pour ensuite recoller ces morceaux et continuer à exister dans leur résilience unique et profonde. C’est vrai que la résilience touche leurs secrets. On reçoit leurs messages quand on les voit se tenir debout face à nous coûte que coûte comme des arbres effeuillés et sensibles à la force des éléments. Oui je ne voudrais pas te laisser partir toi l’homme résilient que j’admire, celui qui tremble dès que la nuit se fait louve et dès que le soleil se fait tambour battant. Comment reconnaître cette résilience? Je n’aimerais pas t’enlever cette carapace seule car j’ai peur d’y voir toutes les fêlures de ton âme que tu as tant de fois voulu cacher. Reconnaître cette résilience c’est en quelque sorte regarder un objet cassé en mille morceaux qu’on découvre un matin sans aucune raison et qu’on aimerait réparer avant de se faire fâcher. L’âme se cache, l’âme se meurt , l’âme renait dans un corps d’homme résilient. Ces blessures inoubliables en toi que tu as destinées au temps du passé. On les reconnaît, on les identifie. Car les hommes résilients ont l’amour en sillage. Ils sont le trouble d’un envol de papillon qu’on observe ébahis par tant de grâce. Ils viennent se brûler près des rayons pour que plus rien ne soit comme avant car c’est en se brûlant l’âme qu’on devient un homme résilient, qu’on renait de ses cendres tel un phénix. Après tout n’est ce pas la renaissance attendue de la résilience. La puissance des hommes résilients Oui j’ai le coeur qui s’arrête quand je vois ta puissance masculine, ta polarité divine me chuchoter que l’homme et la femme ne font qu’un et que c’est ensemble qu’ils réussiront à vivre. C’est ensemble qu’on est plus forts. La puissance de la résilience des hommes se tait face aux abois de la nuit, face aux cris du chien loup. Mais elle sait comment attraper les os cachés de l’âme éperdue et comment caresser la tendresse d’un nuage où tout s’est éteint dans sa vie. La résilience des hommes ne dit rien. Elle sait. Elle comprend. Elle pardonne aussi et surtout elle n’abandonne jamais. La puissance des hommes résilients n’est pas fantôme elle est onde, elle est transparence et sève qui coule sous nos pieds dans la terre. Les blessures dans la résilience On en tire des tiroirs quand on observe ces hommes sensibles, ces hommes à la mémoire cassée. On les regarde et on se dit qu’on aimerait tellement apprendre encore d’eux pour qu’on avance un pas puis un autre au milieu de ces blessures et qu’on entre dans cette profondeur intime. C’est alors au milieu de la nuit que j’aimerais te prendre dans mes bras mon homme résilient, celui que j’aime plus que tout. Quand tu fais semblant d’être plus fort que quiconque et quand j’aimerais te dire que non. Ne sois rien, reste qui tu es sans aucun artifice et on saura ensemble comment se combler de notre amour. Les hommes résilients ne sont pas manipulateurs. Ils ne vous laissent pas dans le silence et l’oubli. Ils savent que la mort fait bien trop de mal et que cette douleur n’a d’existence que dans la renaissance d’un amour ensemble, d’une connexion évidente entre nos deux coeurs. Je voudrais dire aux hommes résilients qu’ils peuvent sortir du creux de la vague. Trempé par les larmes, cueilli par l’obscurité de la grotte où ils ont tout caché, l’homme résilient peut avancer et regarder de toute sa grandeur l’amour et puis c’est tout. Attendre que tout revienne comme avant, comme après, comme maintenant et enfin accomplir sa vie. Ils tentent de se rapprocher de nous et pourtant c’est au vent des sables qu’on les aperçoit au loin et qu’on se dit alors qu’ils sont amour et qu’on peut avoir confiance en eux. A lire: La femme résiliente.
Article original écrit pour le site www.lesmotspositifs.com Les jeunes, ces âmes blessées au destin brisé vont-ils s’en sortir après le covid, après la guerre ? La période que nous vivons est lourde, voire traumatisante en changements. Elle va certainement laisser la place à une transformation profonde et intérieure pour chacun d’entre nous. Mais elle va toucher plus profondément la génération plus jeune. Olena 17 ans est arrivée en France avec deux autres camarades. Elle a laissé sa famille en Ukraine dont son petit frère qui vient de naître. La guerre l’a séparée des siens. Lucie, 15 ans ne veut plus venir au lycée. Elle est enfermée sur elle-même. Le covid l’a coupée des autres. Comment vont-ils s’en sortir après le covid, après la guerre ? Arriveront-ils à se reconstruire après tout ça ? Parviendront-ils à renouer les fils de leur destin pour avancer ? Alors que tant de freins, d’obstacles ont créé des trous dans leur parcours scolaire, social, culturel, et tout simplement relationnel, comment allons-nous pouvoir en tant qu’adultes les accompagner ? Le destin brisé : un traumatisme à surmonter. Les âmes blessées ont les mains lourdes d’émotions. Ils tiennent leurs sacs comme ils peuvent. IIs ont respiré dans des masques pendant 2 ans, ils ont perdu le sens du lien et désormais certains arrivent en ressortissants dans nos pays pour fuir la guerre. Nous parlons du destin brisé des jeunes. Ce destin qui ressemble à celui d’un chaos sans nom qui se déroule en arrière-plan sans que nous puissions agir, les pieds et mains liés. Ce chaos qui petit à petit bouscule et fait tomber les plus jeunes tandis que nous espérons que tout s’arrête et que tout aille mieux. On parle de destin brisé quand tout semble ne plus avoir de futur. Cependant, c’est surtout la rupture avec soi qui entraîne le trouble sur le destin de la vie ? La pandémie, la guerre a entraîné une perte totale de sa place tant moralement que physiquement. Cet auto-deuil est relié à un psychotraumatisme. Aujourd’hui 6 à 10% des personnes vivent un psychotraumatisme. Qu’est-ce que le psychotraumatisme ? Le psychotraumatisme apparaît lorsqu’un individu s’est retrouvé brutalement confronté à une situation et a généré en lui des conséquences psychologiques importantes. Ce sont des souffrances majeures qui peuvent nous paralyser pour la suite. Les déclencheurs d’un psychotraumatisme peuvent être divers : Une séparation brutale Un deuil Une guerre Une violence physique Un isolement forcé (confinement par exemple). Un viol Une violence sexuelle Autant de douleurs et d’épreuves inattendues sur le chemin de la vie qui bousculent l’état normal de la personne. La personne se retrouve en quelque sorte dans un état de sidération et va donc se retrouver bloquée dans une prison intérieure et intime qui va la maltraiter au fil du temps si elle ne trouve pas la porte de sortie. On parle d’état de stress aigu lorsque la réaction au traumatisme est de courte durée. On parle d’état de stress post traumatique lorsque ces troubles s’installent dans la durée. Ce stress peut devenir une pathologie psychiatrique. Nous nous décentrons de nous-même. Il faut savoir que toutes personnes victimes de violence sans exception sont susceptibles de développer de tels troubles. Face à un événement chacun réagira différemment. Un psychotraumatisme dépendra en effet de la façon dont la personne le percevra dans sa vie, dans son histoire. Mais il faut bien distinguer que ces gros chocs traumatiques sont anormaux et ce n’est pas la réaction de la personne qui est à juger. Il est donc important de considérer aujourd’hui la situation dans laquelle nous nous retrouvons face à la pandémie, et face à la guerre déclarée en Ukraine. Oui un sentiment de peur nous envahit, oui en tant qu’adultes nous ne voulons certainement pas cela pour nos enfants. Nous portons une responsabilité mais ce sont surtout tous ces jeunes, ces âmes blessées qui vont devoir apprendre à se reconstruire, à vivre. Nos enfants ont perdu en quelque sorte leurs repères, ces enfants ukrainiens ont vu leurs racines, détruites par les bombes. Leur ancrage vacille face à la vie. Il apparaît alors difficile de redémarrer autre chose sans ces racines. Boris Cyrulnik parle d’ailes cassées lorsque les racines sont coupées, disparues. Dans son livre « Les âmes blessées » cet auteur spécialiste de la résilience nous emmène dans son chemin de compréhension face à la guerre, face à ce monde où il a fallu vivre pour ne pas y mourir. On se met alors quelques instants à la place de ces jeunes qui vivent la guerre dans leur pays et la fuient. Ils sont cette âme blessée qui cherche la liberté. On comprend alors combien ces jeunes auront du mal à refaire pousser dans leur dos de nouvelles ailes. Pourtant, 75% des personnes vivant un choc traumatique vont réussir à dépasser cet événement. Ces jeunes ont subi la pandémie, tourné la page rapidement en enlevant le masque. Ils ont agi comme ils pouvaient. Ces jeunes ukrainiens arrivent, un ordinateur dans le sac et l’envie de faire comme les autres ados dans un établissement : apprendre et continuer. Après le confinement, les jeunes ont raccroché à leur scolarité tant bien que mal les yeux baissés, les rêves parfois éteints, les compétences scolaires abîmées, égratignées par les coupures, et les solitudes face aux apprentissages. Blessés, fatigués, perdus, en proie à d’autres repères dans lesquels leurs larmes sont cachées, leurs cris sont enfouis d’incompréhensions mais leurs cœurs encore bourrés de courage. Les jeunes âmes blessées au destin brisé se créent une nouvelle vie au travers de la guerre. Ils se dessinent un nouveau visage face à l’impensable, face à l’inacceptable, face à l’inattendu définitivement. Ils vivent un traumatisme qu’ils ont appris par la force des choses à dépasser comme ils pouvaient. Certains mieux que d’autres, mais ils l’ont fait. Ils ont reçu les coups et se sont retrouvés face à leur résilience. Ils ont compris qu’on leur avait coupé leurs ailes et que pour continuer il va falloir en faire renaître des nouvelles. Comment vont-ils apprendre à se reconstruire ? Les jeunes au
Combien de fois je ne me suis pas aimée. Combien de fois j’ai culpabilisé en m’écoutant. Combien de fois j’ai eu peur d’avoir dit ou fait cela. Combien de fois mon cœur s’est mis en souffrance parce que je craignais la réaction des autres. Combien de fois je n’ai pas dit stop. Combien de fois j’ai dit non et je m’en suis voulu. Oui notre intuition est parfois une véritable confrontation avec nous-même. Nous nous détestons plus que nous nous aimons dans notre vie. C’est une triste réalité. Nous nous jugeons tellement. Notre émotion au bord des lèvres est souvent une douleur que nous enfermons au fond de nous-même. Nous perdons souvent notre propre sincérité face aux autres. Nous manquons de confiance et nous perdons notre véritable identité en prenant sans cesse sur nous. Nous nous effaçons et nous perdons notre amour propre. Cette estime de soi qui pourtant est le cœur de notre vie. Qui peut nous aimer mieux que nous-même ? Qui peut savoir ce qui est bon pour nous ? Et puis un jour, nous ressentons une petite mort, un arrêt sur image dans notre vie. On regarde les autres comme de véritables étrangers et on se retrouve seul.e C’est le plus beau cadeau qu’il soit pour enfin se vivre de l’intérieur. Retrouver sa valeur, il n’y a rien de plus vrai. Personne ne peut prendre votre place, personne ne peut parler à la place de votre cœur. Cette voix unique qui vous appartient. Personne ne peut parler plus fort que votre âme. Personne ne peut tuer qui vous êtes ! C’est donc le cœur battant, le cœur à fond que vous reviendrez plus forte, plus déterminée que jamais. Les autres continueront encore et encore à essayer de vous détourner de votre source, de votre feu intérieur qui est plus incandescent que tous les feux extérieurs. Restez dans votre magie, ouvrez votre cœur sans le cacher et revenez en vie ! Je sais combien il est difficile de se faire notre place. Je sais combien notre magie personnelle peut manquer d’éclat quand d’autres veulent se faire les propres magiciens de notre vie. Mais rien ni personne ne peut nous atteindre quand nous prenons la meilleure décision qui sera pour nous et c’est tout. Soyons différent des autres et tant pis. Soyons magique et c’est bien ! Sortons de ce monde qui ne se ressemble que trop et qui agit parfois pour un faux-semblant. Revenons à notre identité atypique. Respirons l’essence de notre intuition ! Et soyons avant tout un créateur, une créatrice pour nous et le monde qui saura venir à nous d’une façon ou d’une autre. Car les personnes magiques sont inestimables et attirantes. Ne laissez entrer personne dans votre vie sauf si elle vient avec amour. Ne laissez personne vous frôler sauf si elle veut vous caresser. Notre destin nous appartient. Il est parfois tellement honteux de se laisser juger par les autres. On s’écœure d’avoir laissé tant de mauvais mots se dire sur nous envers et contre nous. Mais cette sève ne peut couler en vous une fois que vous êtes en amour avec vous-même. Il n’existe qu’une sève d’amour celle de votre sang, celle de votre existence. C’est qui vous aidera à la reconstruction de soi. Comment faire quand on ne s’aime pas ? Voici 20 actions positives. 1.Affirmez votre identité pour vous accomplir. 2.Pardonnez-vous tout ce que vous avez fait et subi. 3.Pardonnez aussi aux autres pour vous libérer. Le chemin se libère ainsi dans le détachement des emprises diverses. 4.Entourez-vous de ceux qui vous aiment et qui ont vu que vous êtes si heureux avec le cœur battant à l’amour. 5.Ecrivez votre histoire car vous êtes unique. 6. Battez-vous pour vos convictions. 7. Ne cessez jamais de rêver. 8. Souriez. 9. Soyez humble avec vous-même. 10. N’attendez rien des autres. 11. Prenez soin de vous. 12. Partez quand il est encore temps. 13. Marchez, dansez, chantez, écrivez, méditez, aimez ! 14.Soyez solitaire et relationnel. 15.Applaudissez quand ça vous plait. 16. Pleurez quand vous en avez besoin. 17. Lisez, regardez des histoires inspirantes et positives ! 18. Caressez ceux que vous aimez. 19. Dîtes je t’aime à ceux que vous aimez. 20. Dîtes vous je t’aime aussi. Le cœur sait, le cœur sent et cet amour est le plus conscient, le plus présent qu’il soit !
Se réparer sans se juger
Être en harmonie avec soi est un chemin d’apprentissage. Il est des instants dans sa vie où on aimerait juste se dire que tout cela était normal. Mais les épreuves de vie peuvent être bouleversantes. Et il faut savoir alors se réparer sans se juger. La restauration de son être après les douleurs peut être lourde de sens et coûteuse pour trouver le diapason de notre vie. Alors il faut toucher une certaine sagesse. Mais quand ce mot sagesse à lui tout seul nous met dans un jugement de nous-même. Pourquoi me réparer ? Peut-être que je mérite cela? Peut-être que finalement je ne suis pas une si bonne personne que cela? Ces jugements détruisent notre état d’âme, rendent pénibles la moindre de nos actions ou de nos pensées. A force d’entretenir la volonté de faire ou d’avoir toujours plus, cela nous emmène dans une perte de notre être. Dans ce processus nous oublions de cultiver notre capacité à agir dans notre vie en harmonie avec notre être et le monde qui nous entoure.Il est une sagesse d’ailleurs pourtant qui dit qu’il faut se réparer sans se juger.Et dans la réparation il y a l’acte d’amour qui ouvre notre coeur. Cette ouverture nous amène alors à retrouver le lien avec qui nous sommes dans le monde et face aux autres. Si cette porte n’est pas poussée alors commencent les jugements que nous laissons venir à nous-mêmes. Nous nous effaçons et perdons l’énergie de notre centre. La sagesse du HOZHO des indiens Navajos a de quoi nous inspirer pour rester dans notre essence de la réparation humaine. Le HOZHO désigne le symbole d’un cercle dans lequel se trouvent la beauté, la joie, l’amour, la prospérité, la conscience, la santé, l’harmonie et l’humour. Tant que nous sommes reliés à cela alors nous sommes dans la résilience de notre réparation d’homme et de femme. Nous sommes pour les indiens Navajos, symboliquement dans le passage entre ciel et terre, dans ce lien permanent que la nature nous a offert. Il ne s’agit pas de parler de spiritualité ici mais bien de revenir au coeur du cercle. Si nous sommes étirés par les épreuves de notre vie, il faut se concentrer sur le cercle. Et c’est là que le cheminement de la réparation peut avoir lieu sans le déséquilibre lié à nos jugements qui nous sabotent et nous font sortir du cercle. C’est un symbole fort de sens pour celui qui veut se réparer en conscience. Cela relève d’une psychologie positive et non spirituelle. Ce n’est pas l’univers qui va agir pour vous mais bien vous-même qui allez comprendre le principe de la voie du HOZHO. Si une souffrance apparaît, si un jugement apparaît, si une dualité nous confronte, si un traumatisme nous hante, ON NE JUGE PAS. ON INTEGRE. Se préoccuper des jugements c’est se détourner de son centre.  Se réparer sans se juger c’est revenir à son unité, à son centre, à son cercle de vie, à son coeur d’âme. Il ne s’agit pas de faire un focus sur ce qui ne va pas et d’en rajouter mais plutôt d’aller dans la création de son unité. On cherche les moyens pour l’atteindre. Se réparer sans se juger c’est retirer de son chemin notre propre ennemi juge de nous-même. C’est une paix avec soi et c’est tellement humain de vouloir s’entourer pour y arriver. Quand les autres sont là pour nous accompagner alors la réparation restera dans le cercle mais si les autres sont dans le jugement alors le cercle n’existe plus. C’est la dysharmonie de la guérison.La résilience est une voie de la beauté de son être. Revenir à son être originel celui du centre, celui du coeur c’est se réparer, se guérir sans se juger. Nelly
plus résilient que les autres
Article original écrit pour le site : www.lesmotspositifs.com Il y a les personnes dures et celles qui sont tendres avec leur vie. La tendresse est plus forte que la rigidité. Elle a cette capacité alchimiste de mélanger la puissance et la légèreté, d’unir la vulnérabilité et l’intelligence émotionnelle. Les personnes tendres seront plus résilientes que les autres face aux traumatismes de la vie. Qui sont ces personnes tendres ? En faîtes-vous partie ? Et comment font- elles pour être plus résilientes que les autres ? La tendresse est un mouvement vivant. La tendresse est l’atout résilience. Elle est bien plus résistante que la dureté. Elle est cette image du roseau qui malgré la force des vents, se laisse courber sans jamais se détacher de son sol. Dans la fable d’Ésope, le roseau et l’olivier parlent de leur résistance, de leur endurance. L’olivier critique le roseau en le qualifiant d’impuissant. Mais c’est l’olivier qui dans la tempête se casse par la violence du vent tandis que le roseau lui a résisté. Ce dernier a été certes secoué, remué, bouleversé dans tous les sens mais il est toujours là enraciné. Il faut donc savoir céder aux circonstances et comprendre le mouvement qui a eu lieu. La tendresse est l’alliée de la résilience. Elle accompagne le mouvement, elle caresse les pleurs, elle caresse les colères, elle caresse les souffrances et guérit sans jamais faire disparaître la cicatrice. La tendresse apaise, la tendresse rentre dans les blessures et les accompagne en soufflant l’amour vivant. La tendresse est un mouvement humain et vivant. Elle ne se fige jamais. Elle ne s’arrête jamais. Elle marche parfois en avant, parfois en arrière mais elle continue et ne quitte jamais le chemin. Qui sont ces personnes tendres et résilientes ? En faîtes-vous partie ? L’attitude de la personne tendre. Tout vient de notre attitude et de notre intelligence psychologique face à la vie qui va déterminer notre comportement humain et notre résilience. Cette résilience ayant cette capacité d’affronter les situations difficiles et conflictuelles. Il y a ceux qui subiront, il y a ceux qui se battront encore et encore, il y a ceux qui seront dans la vengeance, il y a ceux qui détesteront, il y a ceux qui seront des victimes et il y a ceux qui se placeront à l’intérieur d’eux-mêmes. La tendresse vient d’abord de notre capacité à aller à l’intérieur de soi pour analyser ce qui nous met face aux difficultés de la vie voir face à de grands traumatismes qui nous suivront durant tout notre chemin. En effet, il s’agit de faire cette analyse intérieure plutôt que de trouver les réponses à l’extérieur. La personne tendre est capable de faire cette introspection. Elle trouve la cause des problèmes et il faut donc accepter d’aller dans sa fragilité intime, il faut accueillir ce qui sera désagréable en soi. La personne tendre est remplie d’obscurité et de lumière. Car la tendresse est un voyage dans les sens. La tendresse côtoie la douceur la plus terrible parfois. Elle vient confronter la lumière et l’ombre pour pouvoir donner ce qui lui correspondra dans un équilibre pas toujours facile à mesurer. La personne tendre vit ses émotions avec sincérité. Elle sait accueillir et apprend à rester calme dans les situations difficiles. Elle va vivre le mouvement traumatique avec intelligence émotionnelle. Dans le chaos, elle ne s’effondrera pas, elle trouvera une vague de sérénité en laissant couler et partir ce qui doit. La tendresse ce n’est pas occulter la réalité. La tendresse est une actrice confiante. La personne tendre restera dans sa vie coûte que coûte, fera les choix qui l’éloigneront aussi de certaines personnes qui ne sont pas ouvertes au mouvement de la vie. La confiance est donc un atout primordial dans la personne tendre résiliente. Les personnes tendres sont des empathes responsables, elles comprennent pourquoi elles en sont là avec les autres, elles se mettent dans le ressenti des émotions et cherchent à accompagner sans prendre à charge mais en mettant chaque personne qui se trouve dans la situation traumatique, dans une responsabilité de connivence et non d’opposition, dans une responsabilité d’action et non de soumission. L’attitude de la personne tendre prend sa source dans la motivation personnelle. En effet, certains vont trouver le cœur de leur motivation dans des défis et des ressources extérieures qui nourriront leur espace pour s’imposer et continuer le chemin, mais les personnes tendres vont chercher leur motivation à l’intérieur d’elles-mêmes. En effet, elles vont trouver en elles ce qui va pouvoir conjurer le traumatisme et leur apporter une satisfaction nouvelle, autre qui va par conséquent nourrir leur espace pour être présent dans leur douleur, dans leur mémoire. Trouver cet espace suspendu entre blessure et guérison. Seul un cœur tendre et des mains libres sauront trouver cet espace inconnu pour cheminer aussi avec le mot joie même si le cœur est blessé profondément. Si vous faîtes partie de ces personnes tendres, il y a une chose à laquelle vous serez très attentif dans votre capacité à dépasser les traumatismes de la vie : vous resterez un homme, une femme, un enfant aussi et vous ne vous considèrerez pas comme un super héros. La résilience et la tendresse sont un couple d’humilité. Une personne résiliente est humble et elle n’oublie jamais comment elle est montée jusqu’en haut de la montagne. Elle ne se pose pas la question du pourquoi mais plutôt du comment. Une personne qui ne ressent pas la tendresse, n’a pas envie d’être tendre, elle va toujours ressasser le pourquoi des problèmes sans jamais sortir de ce cycle. Elle s’accuse et reproche aussi aux autres ce qu’il se passe alors que les personnes tendres et résilientes vont chercher comment gérer cette situation. Elles ne vont pas plier sous l’angoisse mais au contraire trouver la réponse pour sortir de là. Et c’est bien dans cette attitude que tout l’état de résilience va se jouer. Tout le monde a cette capacité de résilience. Il n’y a rien d’inné. C’est un apprentissage qui s’acquiert au fil du temps. Il y a
Naissons-nous résilients?
La résilience est définie comme une capacité à faire face aux expériences de vie difficiles et parfois extrêmement douloureuses. Force est de constater que certains y arriveront plus que d’autres, pourquoi ? La résilience peut-elle alors être innée ou acquise ? Naissons-nous résilients ? La résilience, une identité individuelle. Définir la résilience comme un trait de personnalité fait polémique aujourd’hui. Car cela induit que nous arrivons au monde avec cette identité. En parallèle de cela, la résilience est considérée comme un processus qui va identifier des ressources en soi et les faire se développer pour dépasser l’adversité. Au travers de ces deux aspects, on comprend que la résilience laisse alors la place à l’identité individuelle. Naître résilient fait de moi un individu prédisposé à conjurer les difficultés relatives à ma vie, apprendre à être résilient fait de moi un individu en constante évolution résiliente. Mais alors ce que nous devons analyser dans cette double approche, c’est qu’il y aurait deux types d’individus résilients : -Celui qui a ce caractère inné et stable, ce qui sous-entend que notre santé est également positive. -Celui qui se construit résilient en puisant dans ses ressources personnelles pour parvenir à une positivité de la situation. Dans les deux cas, elle représente une identité individuelle qui aurait pour facteur commun : une force positive propre à chacun. La suite via ce lien.
La paternité
Des moments dans la vie qui arrivent de façon inattendue. Ça peut cabosser, ça peut nous remuer profondément et l’arrivée d’un enfant est un moment mystérieux de notre chemin.L’enfant arrive et il vient frapper à votre porte sans trop savoir comment on va ouvrir cette porte. Être maman, être papa c’est une révolution intérieure qui va faire remonter beaucoup de notre histoire personnelle.Oui la paternité et la maternité sont des moments essentiels dans notre résilience, dans notre force de vie.Le petit être va venir vous chatouiller l’intérieur de vos cellules, va venir vous chuchoter tout ce que vous n’avez jamais alors entendu des autres. Le bébé est en dialogue avec votre intimité et votre intériorité. Il va venir délicatement caresser de son insouciance vos blessures secrètes encore jamais dévoilées. Car dans l’acte d’accueil et d’amour liés à la paternité, vous connectez à votre homme. Celui qui a avancé jusqu’à présent seul ou accompagné, il arrive cette fois-ci qu’il devienne un autre homme. Un homme plus résilient face à sa vie. Car la paternité a ce pouvoir de vous rendre plus sensible aux émotions de la vie. Cette rencontre nouvelle va venir réparer et découvrir d’autres blessures que vous aviez bien enfouies au fond de vous. Mais dans la paternité, il y a ce mouvement de la vie que seul un enfant peut faire naître profondément: l’amour inconditionnel. Celui qui se donne sans rien attendre, celui qui se respire et qui vous traverse partout. Celui qui prend tout le parfum de votre peau et que vous sentez même la nuit. Un enfant bouleverse, une paternité transcende.Oui dans cette arrivée, des difficultés viendront. Votre résilience sera alors au creux de votre espace d’homme. Vous frapperez encore plus fort sur le sol pour mieux vous ancrer, vous parlerez encore plus fort pour imposer la liberté et puis vous aimerez plus tendrement lorsqu’il viendra vous dire papa. La paternité est un moment de résilience tendu, subtil, étonnant. Cette résilience en vous que vous connaissiez dans les coups durs vient à vous dans un inconnu, un inattendu.  Cette résilience du qui suis-je?Cette résilience de la vie que nous avons la chance certains d’entre nous de vivre quand un enfant arrive dans notre vie.Pour d’autres, cette arrivée viendra lever d’autres souffrances plus intenses alors il ne faudra pas perdre de vue que l’arrivée d’un enfant est un choix, que celui-ci soit entendu par les deux partenaires ou pas. Il reste un choix de l’existence. Un enfant vous choisit dans votre énergie de vie, un enfant viendra choisir ses parents. Pourquoi alors parler de résilience dans ce moment de vie? Parce que dans votre relation avec l’enfant, vous serez confronté à votre communication verbale et non verbale. Et dans cette communication complète se cache tout votre environnement d’amour, tout votre espace résilient.Oui votre environnement de besoins, de sécurité, de bienveillance, de preuve d’amour.Comme c’est difficile d’entendre un enfant pleurer et ne pas savoir quoi faire?C’est alors au fond de vous, dans vos ressources résilientes que vous allez puiser votre force pour accompagner ce chemin de parole avec votre enfant. Combien de fois de mon côté ai-je vu mon coeur s’emballer, ai-je vu le désarroi dans les yeux des papas de mes fils quand on n’arrive pas à les calmer.Alors c’est là qu’il faut aller au fond, au profond, au creux de notre être résilient pour comprendre, communiquer et aller vers le coeur de l’enfant pour lui donner aussi des ressources de résilience. La paternité tout comme la maternité sont des moments importants qui vont construire vos piliers de résilience. Pour aller plus loin dans le concept de résilience, je vous invite à lire:  Neurogénèse, la résilience tout au long de sa vie. Passer du coeur blessé au coeur guériLa résilience en plein coeur La résilience en plein coeur
la résilience
La résilience c’est cette capacité positive à surmonter les obstacles afin que ces derniers ne deviennent pas une issue négative. Derrière ce concept largement médiatisé se cache toute la force du pouvoir humain. La résilience a tout d’abord été relevée chez les enfants. Boris Cyrulnik dans son livre «  un merveilleux malheur » nous fait prendre conscience que les enfants sont les premiers initiateurs de cette résilience. Ils sont capables de conjurer, triompher de traumatismes importants pour se faire une vie d’homme. Découvrez la suite du texte via ce lien Comment alors passer du cœur blessé au cœur guéri et faire de la résilience une ressource de vie essentielle ?
QUAND L’AMOUR PEUT RÉPARER NOS BLESSURES PSYCHOLOGIQUES. LA RÉSILIENCE EN PLEIN CŒUR Notre propre rôle face à nos blessures. Le rôle de notre cœur dans ces difficiles mouvements et épreuves de la vie. Le rôle de l’amour face à nos blessures personnelles. Des blessures venant du passé, des blessures parfois d’enfance ou d’anciennes relations qui nous ont fait du mal à l’intérieur de soi. Les blessures sont diverses et on aurait envie de les oublier, les surpasser. Il y a en effet certains chagrins de vie qu’on garde en soi et qu’on traîne très longtemps voir durant tout notre chemin. En quoi l’amour de soi et l’amour des autres peuvent-ils panser certaines blessures ? En quoi certaines relations nous accompagnent-elles dans notre propre résilience ? Les blessures ne partent jamais, il faut alors trouver le moyen d’entrer en contact avec elles en ayant le cœur ouvert à l’amour. Quand l’amour répare nos blessures Toi qui sais caresser mon chemin. Moi qui sais te prendre la main. Oui il y a des vécus qu’on aimerait évanouir. Des relations intimes, des histoires de famille, des histoires d’amour, d’amitié, professionnelle qu’on aimerait éliminer pour ne plus souffrir. Car au-delà de l’amour en couple c’est bien l’amour dans n’importe quelle relation (famille, amicale, passagère, professionnelle, inattendue…) qui peuvent parfois éveiller nos blessures, en créer mais aussi PERMETTRE étrangement une réparation de celles-ci. La réparation du cœur Il vous est certainement déjà arrivé de vivre ce sentiment de remontée de blessures de l’enfance, ou bien en lien avec une histoire personnelle auprès d’un être proche. Cette remontée avec ce goût amer, douloureux, pénible qui parfois surgit de façon tellement inattendue. Cette blessure qui est en vous depuis longtemps. Soit que vous avez oubliée soit que vous sentez en vous de façon constante. Nous subissons tous des blessures psychologiques qui nous tiennent en apnée tout au long de notre vie. Ces blessures qui conditionnent notre état, notre bien-être et créent aussi notre identité, notre façon de nous comporter, et élabore notre caractère. Des blessures qui affaiblissent le cœur, l’alourdissent et le fragilisent aussi. Nous distinguons en psychologie six blessures : la blessure de l’abandon la blessure de la non-reconnaissance la blessure du rejet la blessure de la trahison la blessure de l’injustice la blessure de l’humiliation Face à ces atteintes de la vie, il y a des personnes qui vont les dépasser en vivant avec elles et en les rendant indispensables à leur évolution et puis il y a certaines personnes qui vont les soigner en se faisant accompagner par un spécialiste en psychologie. Quoiqu’il en soit vivre avec ces blessures nécessite une résilience si on veut retrouver un sentiment de sécurité et accéder à une vie plus apaisée et sereine. La réparation du cœur est essentielle, vitale pour vivre. On parle alors de résilience. Qu’est-ce que c’est la résilience ? La résilience c’est prendre conscience d’un traumatisme pour ne plus le vivre à nouveau et faire en sorte de se reconstruire avec ses propres ressources. C’est en quelque sorte vaincre un événement douloureux subi (abandon, deuil, violence, manque, séparation…) par ses propres moyens, accompagné ou non. Aller sur ce chemin de résilience c’est arriver à trouver la voie de son bien-être en dépassant ces épreuves. Ce travail peut être plus ou moins long et il faut l’accepter. Alors nécessairement pour arriver à faire ce travail on passe différentes portes ( chagrins, pleurs, isolement, mais aussi libération, lâcher-prise, acceptation, colère, refus…). Autant de passages qui nécessitent d’en parler, d’être accompagnés et de recevoir l’amour sous toutes ces formes. Ces étapes de tristesse et de prise de conscience mettent le corps au travail. En effet, la résilience se travaille au niveau du corps, dans cette capacité au corps à résister au traumatisme. Conjurer cet état traumatique en un développement positif. Un corps et un cœur qui sont empreints de vécus, d’histoires personnelles encombrantes, essoufflantes nécessitent une réparation. Le cœur peut se réparer lui-même grâce à l’amour de soi et mais aussi se réparer grâce à la présence voire l’amour d’autres personnes. Lorsque les épreuves sont difficiles, on passe par la phase chagrin. Le chagrin d’amour et peu importe la nature de cet amour est un chagrin qui nous fait avancer. Il y a des épreuves, et des chagrins déterminants pour soi et sa reconstruction voire son évolution personnelle. Oui il y a des histoires en amour, en amitié, imprévisibles, fruit du hasard qui sont merveilleuses et qu’on aimerait durables. Oui il y a des rencontres d’amour de passage et qui jouent un rôle sur notre chemin. Oui il y a l’amour qui circule et qui nous souffle l’encouragement et le désir d’aller plus loin et de croire en nous. L’amour un réparateur aux fils d’or Avez-vous déjà entendu parler du KINTSUGI ? Un art japonais au cœur de sa propre résilience. Le Kintsugi consiste à réparer un objet fissuré en soulignant ces brisures avec une poudre d’or. Il ne s’agit aucunement de les cacher mais plutôt de les mettre en valeur en les embellissant dans cette alchimie d’or. KIN veut dire OR TSUGI veut dire JOINTURE. Cet art japonais signifie le raccommodage à l’or. Cette technique ancestrale datant du XV ème siècle au Japon est un processus qui peut être extrêmement long et nécessite plusieurs étapes. Mais cet art va beaucoup plus loin dans sa philosophie. Ce n’est pas qu’une pratique artistique c’est aussi une symbolique très forte de la résilience, de la guérison. En effet, l’objet représentant la blessure, la cassure traumatique venant du passé devient par cette technique de beauté un objet honoré, aimé, délicatement embelli. La résilience dans son pouvoir de beauté et d’amour. Lorsqu’on s’arrête alors quelques instants en faisant le tour de nos histoires, on va se rendre compte que l’amour peut réparer des blessures, nos blessures d’enfance, nos maux d’adulte. L’amour tel une crème nourrissante et cicatrisante, un baume au cœur tout simplement, un fil poudré d’or que l’on va déposer sur ces blessures, ces cassures de l’âme. Un amour