Être en harmonie avec soi est un chemin d’apprentissage. Il est des instants dans sa vie où on aimerait juste se dire que tout cela était normal. Mais les épreuves de vie peuvent être bouleversantes. Et il faut savoir alors se réparer sans se juger.
La restauration de son être après les douleurs peut être lourde de sens et coûteuse pour trouver le diapason de notre vie.
Alors il faut toucher une certaine sagesse. Mais quand ce mot sagesse à lui tout seul nous met dans un jugement de nous-même.
Pourquoi me réparer ? Peut-être que je mérite cela? Peut-être que finalement je ne suis pas une si bonne personne que cela?
Ces jugements détruisent notre état d’âme, rendent pénibles la moindre de nos actions ou de nos pensées.
A force d’entretenir la volonté de faire ou d’avoir toujours plus, cela nous emmène dans une perte de notre être.
Dans ce processus nous oublions de cultiver notre capacité à agir dans notre vie en harmonie avec notre être et le monde qui nous entoure.Il est une sagesse d’ailleurs pourtant qui dit qu’il faut se réparer sans se juger.Et dans la réparation il y a l’acte d’amour qui ouvre notre coeur.
Cette ouverture nous amène alors à retrouver le lien avec qui nous sommes dans le monde et face aux autres.
Si cette porte n’est pas poussée alors commencent les jugements que nous laissons venir à nous-mêmes.
Nous nous effaçons et perdons l’énergie de notre centre.
La sagesse du HOZHO des indiens Navajos a de quoi nous inspirer pour rester dans notre essence de la réparation humaine.
Le HOZHO désigne le symbole d’un cercle dans lequel se trouvent la beauté, la joie, l’amour, la prospérité, la conscience, la santé, l’harmonie et l’humour.
Tant que nous sommes reliés à cela alors nous sommes dans la résilience de notre réparation d’homme et de femme.
Nous sommes pour les indiens Navajos, symboliquement dans le passage entre ciel et terre, dans ce lien permanent que la nature nous a offert.
Il ne s’agit pas de parler de spiritualité ici mais bien de revenir au coeur du cercle.
Si nous sommes étirés par les épreuves de notre vie, il faut se concentrer sur le cercle.
Et c’est là que le cheminement de la réparation peut avoir lieu sans le déséquilibre lié à nos jugements qui nous sabotent et nous font sortir du cercle.
C’est un symbole fort de sens pour celui qui veut se réparer en conscience. Cela relève d’une psychologie positive et non spirituelle.
Ce n’est pas l’univers qui va agir pour vous mais bien vous-même qui allez comprendre le principe de la voie du HOZHO.
Si une souffrance apparaît, si un jugement apparaît, si une dualité nous confronte, si un traumatisme nous hante, ON NE JUGE PAS. ON INTEGRE.
Se préoccuper des jugements c’est se détourner de son centre.
Se réparer sans se juger c’est revenir à son unité, à son centre, à son cercle de vie, à son coeur d’âme.
Il ne s’agit pas de faire un focus sur ce qui ne va pas et d’en rajouter mais plutôt d’aller dans la création de son unité. On cherche les moyens pour l’atteindre.
Se réparer sans se juger c’est retirer de son chemin notre propre ennemi juge de nous-même.
C’est une paix avec soi et c’est tellement humain de vouloir s’entourer pour y arriver.
Quand les autres sont là pour nous accompagner alors la réparation restera dans le cercle mais si les autres sont dans le jugement alors le cercle n’existe plus. C’est la dysharmonie de la guérison.La résilience est une voie de la beauté de son être.
Revenir à son être originel celui du centre, celui du coeur c’est se réparer, se guérir sans se juger.
Nelly