Article original écrit pour le site www.lesmotspositifs.com Sa propre résilience face aux autres est un grand apprentissage de vie auquel nous sommes tous confrontés au quotidien. Apprendre à se réparer sans se juger c’est à la fois être capable d’accepter les difficultés de sa vie en considérant qu’autrui est là pour m’aider et en même temps c’est être capable de rester relié à soi sans se trouver sous le pouvoir d’autrui et donc sans se juger davantage. On saisit alors toute la nuance du pouvoir des autres sur notre chemin de résilience. Arriver à être dans un processus relationnel nous permettant de nous guérir, de nous construire au travers de nos souffrances tout en étant avec les autres dans une relation saine et résiliente serait l’équilibre parfait. Mais cela n’est pas toujours évident et on se rend vite compte que nous pouvons être de véritables pantins dépendants du regard des autres et remettant ainsi en leurs mains totalement notre guérison. Comment alors arriver à se réparer, se guérir sans être écrasé par le pouvoir des autres, sans être dans ce mouvement du jugement que nous nous appliquons à nous-même sans cesse? Le pouvoir du jugement des autres sur notre guérison émotionnelle Force est de constater que le pouvoir des autres dans notre résilience peut avoir plusieurs dynamiques éprouvantes parfois et nous freiner complètement dans notre guérison. Voici quelques illustrations simples que vous avez sûrement vécues : Quand on est au fond du trou déjà et que quelqu’un appuie encore sur votre tête pour davantage vous enfoncer, comment faut-il faire pour s’échapper de cette emprise des autres sur notre souffrance ? Quand on est en manque de confiance, qu’on doute de nos actes, de nos pensées face à des situations personnelles, émouvantes, voir bouleversantes dans sa vie et que les conseils fusent des uns et des autres, comment faire en sorte de s’en sortir en restant dans son libre arbitre ? Quand on vit des moments douloureux voir traumatisants dans sa vie : séparation, deuils, maladies, injustices, trahisons, abandon, humiliation, rejet, comment dépasser cela sans être dans les jugements de son être et de son âme ? Le jugement d’autrui et le nôtre sont extrêmement toxiques. Ils prennent le pouvoir sur nous-mêmes et nous empêchent d’évoluer. Ce qu’il faut comprendre immédiatement c’est que nos propres jugements sont ceux que les autres nous ont projetés face à notre souffrance intime. Très souvent, celle-ci est le miroir de ce que l’autre voit de lui-même. Le comportement que cela génère en l’autre va être celui de se guérir lui-même. En d’autres termes, l’autre ne va pas être là pour vous aider mais pour s’aider lui-même. Et c’est là que le tourbillon des jugements commencent. Votre famille, vos amis chercheront la plupart du temps à vous aider. A moins d’être avec une personne manipulatrice, l’intention de l’entourage est toujours reliée au fait de vouloir accompagner l’autre dans sa souffrance. Mais l’accompagnement dérive rapidement vers les jugements qui sont des projections de soi sur l’autre. « Il m’a dit : tu vas toujours être malheureux ! J’ai répondu : Si ça te fait plaisir de croire que je suis malheureux, fais-toi plaisir !  Maintenant, laisse-moi le plaisir de croire que tu fais de la projection de ta propre tristesse. »– Francis Machabée L’ami qui vous conseille de faire ceci, ou qui vous dit de ne pas être ainsi, qui vous amène vers des choix, pose inévitablement les fondements du jugement. Il réagit face à notre souffrance comme si c’était la sienne. Cette attitude est profondément humaine voire empathique mais pas responsable. Car elle va générer un tourbillon de questionnements, de jugements envers l’autre, celui qui nous a éventuellement fait mal, envers la situation que nous allons subir plutôt que dépasser. Le pouvoir des autres même s’il n’est pas mal intentionné est tribunal constant pour soi. On écoute les conseils, on acquiesce, puis on se questionne, et on a du mal à revenir à ce qui est vraiment pour moi dans cette souffrance. Le conseil face au pouvoir du jugement c’est donc d’écouter votre entourage, de rester dans cette connexion relationnelle car nous en avons besoin mais surtout de comprendre que l’autre va voir en votre souffrance la sienne et qu’il va se guérir d’abord lui-même. Mais alors me direz-vous : et moi alors comment je fais pour rester dans ma propre résilience avec les autres sans le jugement ? Pour cela, il faut aller sur le chemin de nos blessures. Il faut aller à l’intérieur de sa vie, de son âme pour se comprendre et ensuite se réparer sans ce jugement ineffable. Les 5 blessures de l’enfance Nous sommes tous des êtres résilients et très puissants. Il n’y a aucune raison à ce que vous n’arriviez pas à vous sortir des difficultés de la vie même des pires traumatismes car rien n’est inné et tout s’acquiert. Oui il y a des environnements plus favorables, oui notre cœur blessé peut aussi être fatigué et en avoir ras-le-bol de souffrir encore et encore. Cependant, nous sommes tous capables de nous réparer et sans se juger. Simplement en acceptant et en comprenant que nous sommes faits de 5 blessures, qui vont générer sur notre chemin de vie nos épreuves, nos douleurs, nos traumatismes. Je ne suis pas en train de dire que tout est écrit sur notre parchemin de vie mais j’apporte la connaissance que nous sommes tous des personnes marquées et nourries de 5 blessures et que nous avons tous le rôle de les comprendre pour les dépasser et faire justement en sorte que ces dernières ne deviennent pas un fardeau mais un levier d’élévation pour être dans une résilience puissante. Ces blessures ont le pouvoir d’évoluer avec vous. En effet, au départ, vous serez dans la dépendance de leur identité et vous développerez des comportements face à celles-ci puis au fil du temps si vous oeuvrez avec elles, vous aurez une toute autre attitude, vous apprendrez à vous en libérer et donc à ne plus générer des jugements des autres et envers vous-même. Voici les 5 blessures de l’enfance : La blessure de l’abandon : nous
Ouvrir notre porte intérieure pour mieux aimer
Nous avons tendance à trouver les solutions à nos problèmes à l’extérieur de nous-même alors qu’il s’agit plutôt d’ouvrir notre porte intérieure. Quand on est dans une histoire d’amour, il faut garder à l’esprit pour rester dans la conscience de soi, de toujours laisser ouverte cette porte. En effet, sans que la relation ne soit pour autant étouffante, nous avons tendance à voir chez l’autre la solution à nos manques, la réponse à nos inquiétudes. C’est alors vers l’extérieur que nous nous tournons. Finalement notre partenaire devient une sorte de tuteur à nos épreuves de la vie. Or un partenaire d’amour n’est pas là pour cela. Votre relation a besoin d’être nourrie par deux personnes existantes qui ont appris à ouvrir leur porte intérieure c’est-à-dire à être connectées à leur espace du coeur. La porte intérieure c’est celle qui contient votre étincelle, votre âme éveillée. Cela vous paraît simple à lire car finalement on voudrait tous atteindre cette capacité à rester connecté à notre espace du coeur tout en aimant l’autre. Mais alors où se situe la difficulté à ouvrir cette porte intérieure dans la relation d’amour? Pourquoi sommes-nous en quelque sorte absorbés par l’extérieur de la relation? La difficulté qui prend sa place chez l’homme et chez la femme est celle de la peur. Nous avons sans cesse cette peur qui nous ronge, cette angoisse de ne plus être aimé. Alors on cherche à l’extérieur la solution à notre état et on va plonger dans les bras de l’autre. Pourtant c’est bien dans ce creux de la vérité de notre peur, de notre existence et de nos propres blessures qu’il va falloir mettre nos mains pour aller creuser plus en profondeur.La réponse à notre amour n’est pas en l’autre. L’autre n’est pas là pour vous offrir vos parts manquantes. Votre relation doit être une complétude et cette dernière ne s’atteint que dans l’ouverture de la porte intérieure. Cette porte intérieure de votre coeur, celle que vous avez parfois laissé fermée par peur qu’on vous la claque en pleine face, par peur qu’on vous la ferme définitivement. Oui ouvrir la porte intérieure c’est laisser entrer à l’intérieur de soi tous ces souffles perdus, blessés et heureux qui font de moi qui je suis. Ouvrir notre porte intérieure pour mieux aimer son partenaire. Oser dire ce que nous ressentons. Oser toucher ensemble parfois le château de cartes qui s’écroulera parce que ça ne se passe pas comme prévu. Quand on décide d’ouvrir sa porte intérieure à son amour de vie on décide de ne plus la fermer, on la laisse ouverte à l’inattendu, l’inconnu qu’est ce mystère de la vie. Et finalement de quoi avez vous peur? De cette incertitude? De ce silence inconnu? Lorsqu’on décide d’ouvrir sa porte intérieure à celui ou celle qu’on aime, on entre sur les sentiers de la vie, sur les chemins rocailleux qu’on n’avait pas choisis. Mais où finalement l’aventure permet à la relation d’exister pleinement dans son espace du coeur. Le coeur n’est pas un lieu confortable, il est un espace vivant en mutation constante. Ouvrir notre porte intérieure pour mieux aimer c’est trouver en quelque sorte la voie de l’étreinte qui ne se limitera pas à la rencontre charnelle mais qui témoignera de la beauté relationnelle entre deux êtres si vulnérables et si forts aussi.
Se réparer sans se juger
Être en harmonie avec soi est un chemin d’apprentissage. Il est des instants dans sa vie où on aimerait juste se dire que tout cela était normal. Mais les épreuves de vie peuvent être bouleversantes. Et il faut savoir alors se réparer sans se juger. La restauration de son être après les douleurs peut être lourde de sens et coûteuse pour trouver le diapason de notre vie. Alors il faut toucher une certaine sagesse. Mais quand ce mot sagesse à lui tout seul nous met dans un jugement de nous-même. Pourquoi me réparer ? Peut-être que je mérite cela? Peut-être que finalement je ne suis pas une si bonne personne que cela? Ces jugements détruisent notre état d’âme, rendent pénibles la moindre de nos actions ou de nos pensées. A force d’entretenir la volonté de faire ou d’avoir toujours plus, cela nous emmène dans une perte de notre être. Dans ce processus nous oublions de cultiver notre capacité à agir dans notre vie en harmonie avec notre être et le monde qui nous entoure.Il est une sagesse d’ailleurs pourtant qui dit qu’il faut se réparer sans se juger.Et dans la réparation il y a l’acte d’amour qui ouvre notre coeur. Cette ouverture nous amène alors à retrouver le lien avec qui nous sommes dans le monde et face aux autres. Si cette porte n’est pas poussée alors commencent les jugements que nous laissons venir à nous-mêmes. Nous nous effaçons et perdons l’énergie de notre centre. La sagesse du HOZHO des indiens Navajos a de quoi nous inspirer pour rester dans notre essence de la réparation humaine. Le HOZHO désigne le symbole d’un cercle dans lequel se trouvent la beauté, la joie, l’amour, la prospérité, la conscience, la santé, l’harmonie et l’humour. Tant que nous sommes reliés à cela alors nous sommes dans la résilience de notre réparation d’homme et de femme. Nous sommes pour les indiens Navajos, symboliquement dans le passage entre ciel et terre, dans ce lien permanent que la nature nous a offert. Il ne s’agit pas de parler de spiritualité ici mais bien de revenir au coeur du cercle. Si nous sommes étirés par les épreuves de notre vie, il faut se concentrer sur le cercle. Et c’est là que le cheminement de la réparation peut avoir lieu sans le déséquilibre lié à nos jugements qui nous sabotent et nous font sortir du cercle. C’est un symbole fort de sens pour celui qui veut se réparer en conscience. Cela relève d’une psychologie positive et non spirituelle. Ce n’est pas l’univers qui va agir pour vous mais bien vous-même qui allez comprendre le principe de la voie du HOZHO. Si une souffrance apparaît, si un jugement apparaît, si une dualité nous confronte, si un traumatisme nous hante, ON NE JUGE PAS. ON INTEGRE. Se préoccuper des jugements c’est se détourner de son centre.  Se réparer sans se juger c’est revenir à son unité, à son centre, à son cercle de vie, à son coeur d’âme. Il ne s’agit pas de faire un focus sur ce qui ne va pas et d’en rajouter mais plutôt d’aller dans la création de son unité. On cherche les moyens pour l’atteindre. Se réparer sans se juger c’est retirer de son chemin notre propre ennemi juge de nous-même. C’est une paix avec soi et c’est tellement humain de vouloir s’entourer pour y arriver. Quand les autres sont là pour nous accompagner alors la réparation restera dans le cercle mais si les autres sont dans le jugement alors le cercle n’existe plus. C’est la dysharmonie de la guérison.La résilience est une voie de la beauté de son être. Revenir à son être originel celui du centre, celui du coeur c’est se réparer, se guérir sans se juger. Nelly
Comment surmonter la rupture amoureuse au coeur de la famille?
Prendre la décision de se séparer de son partenaire quand une famille est construite impose des conséquences émotionnelles pour chaque membre qui la compose: enfants, papa, maman, grands-parents, tata, tonton etc. Il n’est jamais facile de rompre avec son conjoint quand il y a des enfants dans cette histoire d’amour. Alors comment y arriver? Comment ne pas culpabiliser de ce choix de vie? Comment aider chacun à continuer son chemin? Quelques soient les circonstances d’une séparation amoureuse, l’enjeu est de taille lorsque les enfants sont au coeur de la famille. Vous passerez par de grandes questions, vous avancerez, vous reculerez.Et puis viendront les jugements des personnes extérieures et le poids de la culpabilité. Quoique vous ferez: partir pour soi, partir pour aimer quelqu’un d’autre, partir parce que vous n’en pouvez plus, partir pour vous protéger, toutes ces raisons vous appartiennent, et de toute façon il y aura toujours des personnes pour vous critiquer, ne plus vous aimer et ne plus prendre de vos nouvelles. Car celui qui part, dans l’inconscient collectif on le considère comme celui qui va bien, celui qui n’a pas besoin d’aide ou bien celui qu’on doit rayer de sa vie car il a fait mal à l’autre. Une chose est certaine, personne n’a le droit de vous juger. Ne laissez pas ces attitudes extérieures négatives vous envahir. Et je défie quiconque d’agir dans une rupture amoureuse selon le meilleur mode d’emploi.Quand on prend cette décision de partir, j’ai envie de dire qu’on fait comme on peut et surtout comme on le sent. On ne pense pas forcément à protéger l’autre à ce moment-là, il y a quelque chose de plus fort qui naît en nous. Et plutôt que de mentir ou de faire les choses à moitié, on agit jusqu’au bout, on veut tourner la page. Très souvent, le point du rupture avec son conjoint frôle la question de survie. On pense à soi d’abord et même s’il y a des enfants. Les enfants ne sont pas les êtres qui vous font vivre. Il faut retirer cela de votre esprit. Ce ne sont pas eux qui vous réalisent. Mais c’est bien vous uniquement qui arriverez à atteindre votre accomplissement de vie. Les enfants c’est une question d’amour, c’est dans le coeur. Et ça n’a rien à voir. L’amour pour son enfant reste inaltérable. Mais quand on est au coeur de la famille avec les enfants, on pense d’abord à eux, on se dit qu’on n’ a pas le droit de prendre cette décision. On pense que pour leur bien-être c’est finalement la bonne décision de rester dans ce foyer même si au fond de nous notre coeur devient aride et nourri de peurs, de mensonges et de non dits.Alors, oui la rupture est un véritable tsunami dans l’intimité de l’amour.On a du mal à y croire. On se dit que c’est un cauchemar et qu’on va bientôt se réveiller mais très rapidement il faut revenir à la réalité. Cette réalité de la famille qui est là et qui ne peut tomber dans l’oubli. La culpabilité liée à votre décision n’a rien d’une pleine présence à soi. Car toutes les personnes qui vous jugeront, qui s’éloigneront même de vous en disant qu’ils ne vous reconnaissent pas ni dans votre choix, ni dans vos actes, ne sont que leurs propres projections de ce qu’ils ne sont pas capables d’assumer. Et par conséquent cette culpabilité ne doit pas vous envahir. Le chemin de chacun est libre. Et ce qu’il faut garder à l’esprit c’est que votre vie vous appartient et que les effets collatéraux dans une séparation sont inévitables mais vous avez le droit de refaire votre vie, d’aimer quelqu’un d’autre, de prendre un autre virage. La vie n’est pas linéaire. Mais alors comment dépasser cela et ne pas rester dans cette rancoeur mutuelle de celui qui en veut et de celui qui se sent coupable et donc aider chacun à avancer? Accepter et pardonner. Il y a celui qui prend la décision de se séparer. Il arrive que cela soit une décision commune mais ce n’est pas souvent le cas.Et puis il y a celui qui reçoit cette décision avec surprise, le coeur en effroi et où le temps s’arrête. C’est ce que j’ appelle le traumatisme glacial. Le coeur encaisse et l’autre devient un bourreau face à la victime.Et c’est dans ce ressenti que les choses se compliquent dans la séparation. La rancoeur, la colère, la douleur, et cette volonté de se raccrocher aux enfants bouleversent l’ordre de la vie qu’on pensait établie et rassurante.Ceux qui resteront dans cette dynamique éteinte et aucunement dans le mouvement de la vie ne dépasseront pas ce traumatisme de la rupture et emmèneront inévitablement les enfants dans la tourmente. Et cela peut s’avérer dramatique. On met toute la culpabilité sur la personne qui a pris la décision et l’enfant se construit dans ce sentiment d’adulte incapable de conjurer la souffrance. Vous l’aurez donc compris, il est nécessaire d’accepter ce qui vous pèse. Cela prendra du temps mais il faudra être un adulte responsable et dépasser cette blessure qui est venue réveillée vos sentiments les plus enfouis qui vous appartiennent. Une chose doit être clarifiée: Ce n’est pas la personne qui provoque la rupture qui crée la souffrance mais bien tout ce que la séparation éveille dans votre coeur d’adulte et celui de votre enfant intérieur que vous avez laissé en sourdine. Chacun est libre de partir, chacun est libre d’exprimer ce qu’il a en lui.Et viendra alors le temps du pardon en amour. Ce sont souvent les enfants qui nous emmèneront sur ce chemin du pardon. En effet, ils ont cette capacité du don inconditionnel du pardon. Pourquoi en vouloir indéfiniment à la personne qui part ? Pourquoi rester dans la rancoeur? Pourquoi penser que si on en veut à la personne, quelque part on se venge en espérant qu’elle se trompe sur ses choix? Bien évidemment, je ne dis pas qu’il faut pardonner l’impardonnable qui selon moi reste la violence physique et
plus résilient que les autres
Article original écrit pour le site : www.lesmotspositifs.com Il y a les personnes dures et celles qui sont tendres avec leur vie. La tendresse est plus forte que la rigidité. Elle a cette capacité alchimiste de mélanger la puissance et la légèreté, d’unir la vulnérabilité et l’intelligence émotionnelle. Les personnes tendres seront plus résilientes que les autres face aux traumatismes de la vie. Qui sont ces personnes tendres ? En faîtes-vous partie ? Et comment font- elles pour être plus résilientes que les autres ? La tendresse est un mouvement vivant. La tendresse est l’atout résilience. Elle est bien plus résistante que la dureté. Elle est cette image du roseau qui malgré la force des vents, se laisse courber sans jamais se détacher de son sol. Dans la fable d’Ésope, le roseau et l’olivier parlent de leur résistance, de leur endurance. L’olivier critique le roseau en le qualifiant d’impuissant. Mais c’est l’olivier qui dans la tempête se casse par la violence du vent tandis que le roseau lui a résisté. Ce dernier a été certes secoué, remué, bouleversé dans tous les sens mais il est toujours là enraciné. Il faut donc savoir céder aux circonstances et comprendre le mouvement qui a eu lieu. La tendresse est l’alliée de la résilience. Elle accompagne le mouvement, elle caresse les pleurs, elle caresse les colères, elle caresse les souffrances et guérit sans jamais faire disparaître la cicatrice. La tendresse apaise, la tendresse rentre dans les blessures et les accompagne en soufflant l’amour vivant. La tendresse est un mouvement humain et vivant. Elle ne se fige jamais. Elle ne s’arrête jamais. Elle marche parfois en avant, parfois en arrière mais elle continue et ne quitte jamais le chemin. Qui sont ces personnes tendres et résilientes ? En faîtes-vous partie ? L’attitude de la personne tendre. Tout vient de notre attitude et de notre intelligence psychologique face à la vie qui va déterminer notre comportement humain et notre résilience. Cette résilience ayant cette capacité d’affronter les situations difficiles et conflictuelles. Il y a ceux qui subiront, il y a ceux qui se battront encore et encore, il y a ceux qui seront dans la vengeance, il y a ceux qui détesteront, il y a ceux qui seront des victimes et il y a ceux qui se placeront à l’intérieur d’eux-mêmes. La tendresse vient d’abord de notre capacité à aller à l’intérieur de soi pour analyser ce qui nous met face aux difficultés de la vie voir face à de grands traumatismes qui nous suivront durant tout notre chemin. En effet, il s’agit de faire cette analyse intérieure plutôt que de trouver les réponses à l’extérieur. La personne tendre est capable de faire cette introspection. Elle trouve la cause des problèmes et il faut donc accepter d’aller dans sa fragilité intime, il faut accueillir ce qui sera désagréable en soi. La personne tendre est remplie d’obscurité et de lumière. Car la tendresse est un voyage dans les sens. La tendresse côtoie la douceur la plus terrible parfois. Elle vient confronter la lumière et l’ombre pour pouvoir donner ce qui lui correspondra dans un équilibre pas toujours facile à mesurer. La personne tendre vit ses émotions avec sincérité. Elle sait accueillir et apprend à rester calme dans les situations difficiles. Elle va vivre le mouvement traumatique avec intelligence émotionnelle. Dans le chaos, elle ne s’effondrera pas, elle trouvera une vague de sérénité en laissant couler et partir ce qui doit. La tendresse ce n’est pas occulter la réalité. La tendresse est une actrice confiante. La personne tendre restera dans sa vie coûte que coûte, fera les choix qui l’éloigneront aussi de certaines personnes qui ne sont pas ouvertes au mouvement de la vie. La confiance est donc un atout primordial dans la personne tendre résiliente. Les personnes tendres sont des empathes responsables, elles comprennent pourquoi elles en sont là avec les autres, elles se mettent dans le ressenti des émotions et cherchent à accompagner sans prendre à charge mais en mettant chaque personne qui se trouve dans la situation traumatique, dans une responsabilité de connivence et non d’opposition, dans une responsabilité d’action et non de soumission. L’attitude de la personne tendre prend sa source dans la motivation personnelle. En effet, certains vont trouver le cœur de leur motivation dans des défis et des ressources extérieures qui nourriront leur espace pour s’imposer et continuer le chemin, mais les personnes tendres vont chercher leur motivation à l’intérieur d’elles-mêmes. En effet, elles vont trouver en elles ce qui va pouvoir conjurer le traumatisme et leur apporter une satisfaction nouvelle, autre qui va par conséquent nourrir leur espace pour être présent dans leur douleur, dans leur mémoire. Trouver cet espace suspendu entre blessure et guérison. Seul un cœur tendre et des mains libres sauront trouver cet espace inconnu pour cheminer aussi avec le mot joie même si le cœur est blessé profondément. Si vous faîtes partie de ces personnes tendres, il y a une chose à laquelle vous serez très attentif dans votre capacité à dépasser les traumatismes de la vie : vous resterez un homme, une femme, un enfant aussi et vous ne vous considèrerez pas comme un super héros. La résilience et la tendresse sont un couple d’humilité. Une personne résiliente est humble et elle n’oublie jamais comment elle est montée jusqu’en haut de la montagne. Elle ne se pose pas la question du pourquoi mais plutôt du comment. Une personne qui ne ressent pas la tendresse, n’a pas envie d’être tendre, elle va toujours ressasser le pourquoi des problèmes sans jamais sortir de ce cycle. Elle s’accuse et reproche aussi aux autres ce qu’il se passe alors que les personnes tendres et résilientes vont chercher comment gérer cette situation. Elles ne vont pas plier sous l’angoisse mais au contraire trouver la réponse pour sortir de là. Et c’est bien dans cette attitude que tout l’état de résilience va se jouer. Tout le monde a cette capacité de résilience. Il n’y a rien d’inné. C’est un apprentissage qui s’acquiert au fil du temps. Il y a
Quitter une situation qui nous est chère
Quitter une situation qui nous est chère, c’est aussi dire au revoir à quelqu’un qu’on aime encore ou qu’on a tellement aimé au plus profond de soi. Il arrive alors que l’on frissonne à certains moments de sa vie, qu’on aie le vertige et qu’on aie envie de pleurer car on ne sait pas où on en est. La tristesse n’a pas forcément de coupable. Elle arrive au corps de son être et elle dialogue avec nous pour nous ouvrir les yeux à ce qui doit partir même quand l’amour est là encore. Quitter une situation qui nous est chère est une décision douloureuse C’est le coeur en tristesse et en solitude que les petites morts de notre vie arrivent. Et c’est là que viennent les décisions les plus bouleversantes aux repères qu’on avait tellement l’habitude d’avoir. Ça vient bouleverser tous les moments inscrits au temps, tous les sourires par évidence, tous les projets qui se dessinaient.Quitter une situation qui nous est chère est une décision douloureuse qui pourtant peut s’avérer nécessaire.Il arrive que dans votre vie vous êtes tellement attachés au bonheur des autres et du cocon que vous créez dans votre famille que vous oubliez. Oui vous oubliez ce qui est. Au fil du temps cela devient des situations qui nous sont essentielles, qui semblent répondre au profond équilibre de votre vie. L’amour se faufile entre les interstices du quotidien et des extraordinaires émotions que les enfants peuvent vous procurer. Et puis un jour, il y a cette petite mort qui se fait sentir. Une odeur qu’on n’ a pas l’habitude de sentir, une odeur qui laisse un goût étrange dans le coeur. On se dit que c’est un nuage. Que ce nuage est de passage, alors la situation qui nous est chère continue son installation et on s’invente des repères nouveaux, on vit très bien l’apparence quand on aime la personne avec qui on est , quand on voit ses enfants heureux, épanouis dans une maison où tout résonne dans leurs chants et leurs mouvements. Et puis la petite mort vient cette fois-ci souffler au creux de mon cou. Cette fois-ci j’ai eu froid, je ne vous le cache pas. J’ai eu le sentiment que cette parole évanescente avait certainement dû côtoyer avec les inconnus de ceux qui me regardent vivre de je ne sais où.J’ai eu froid et j’ai fini par me mettre des foulards autour du cou. Quitter une situation qui nous est chère, c’est aussi retrouver sa voie. J’avais toujours froid et j’en ai perdu ma voix. Oui j’en ai perdu ma voix jusqu’à finalement comprendre que j’avais perdu ma voie, mon chemin.Alors vous savez quand on se couvre le cou de peur que cette petite mort revienne vous souffler dans le cou, on commence à partir, à s’évanouir au fond de soi. On commence à réunir ses mains vers son coeur et à éprouver le besoin d’entendre ce que cette petite mort veut nous dire.Je n’ai pas tout compris tout de suite car une situation chère est remplie d’amour. On s’aime au travers de l’amour que l’on porte aux autres. Et ça nous va si bien les situations chères. On aime cet amour encore dans notre coeur et ça nous comble. Et si ce souffle venait me dire que l’amour revient à mon propre souvenir de l’amour de soi car je l’ai perdu pour les autres. Mon coeur a toujours aimé profondément les êtres auprès de moi. J’ai semé des bouts de mon coeur dans chacune de mes relations avec beaucoup de sincérité. Que ce soit enfants ou compagnon, la place à l’amour existe au plus profond de l’âme. Dire au revoir à la situation qui nous est chère Mais il y a cette fois de trop où j’en ai eu assez de porter des foulards où j’en ai eu marre de ne pas parler, où j’ai dit à la petite mort qu’as-tu à me dire finalement. Et c’est là que j’ai pris conscience qu’il fallait partir. Qu’il fallait tout simplement revenir à ce qui est. Et qu’est-ce que le verbe être.Alors j’ai quitté une situation qui m’est chère et encore aujourd’hui le vertige me prend car quand on meurt de petites morts, il faut apprendre à renaître. Et quand on accouche au monde, il n’y a que votre souffle qui vous tiendra en vie coûte que coûte. Quand on quitte une situation chère à son coeur, on ne quitte pas des personnes pour ne plus les aimer car l’amour dans notre coeur a son existence; cependant on quitte son être au travers de cet environnement qui n’est plus le vôtre. On laisse un amour en abandon qui ne nous correspond plus. A lire: Le coeur n’aime pas la solitude Pouvoir regarder son intériorité et se dire qu’il y avait besoin de laisser mourir tant de choses, tant de brûlures, de blessures émotionnelles au corps et au coeur. Ces sensations de ne plus pouvoir revenir en arrière, ces sentiments de ne plus rien tenir, posséder et se retrouver démunie de tout. Alors je décide d’accueillir ces petites morts et quitter cette situation qui m’est chère Je ne demande pas à ce qu’on le comprenne ma décision car les petites morts ne tuent pas les autres. C’est à vous de les gérer. Oui, elles peuvent faire souffrir d’autres personnes, elles  touchent la vie de celui qui sent l’odeur et le souffle de la petite mort, mais aussi la vie de ceux qui font partie de ces situations chères. Alors c’est à ce moment-là que vous vous sentirez seul, infiniment seule car peu de personnes comprendront votre décision. On y cherchera toutes les explications possibles, toutes les raisons possibles. On vous verra comme une égoïste, une irresponsable. On ne vous reconnaîtra plus. On ne vous comprendra plus, on vous jugera aussi. A lire: Comment être résilient face aux jugements des autres. Pour peu que vous renaissiez dans une autre forme d’amour et là c’est le tremblement de toutes les âmes autour de vous qui font partie
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