La tristesse a cette écriture thérapeutique qui nous fait grandir. La tristesse n’a pas forcément de coupable. Elle nous appartient dans son verbe « écrire » si singulier et si merveilleux. Personne n’a le droit de la juger. Si beaucoup la considèrent et la vivent uniquement comme une émotion douloureuse et désagréable alors la tendance sera en effet à se replier sur soi et à ne pas aller vers la guérison de sa thérapie véritable. Dans la tristesse, il y a pourtant quelque chose de merveilleux que nous pouvons accueillir sans crainte. Elle est un état passager que nous choisissons d’explorer encore plus intimement pour nous comprendre et nous dépasser. Son écriture thérapeutique est salvatrice et prometteuse pour notre développement personnel. Notre comportement face à la tristesse  Contrairement à la joie nous cherchons à fuir la tristesse. Elle est associée à la douleur, la perte. Elle soulève beaucoup de questionnements existentiels : Pourquoi sommes-nous tristes ? A quoi sert la tristesse finalement ? La tristesse nous entoure de sa carapace de protection. Elle attire les autres dans leur élan empathique. Elle n’est pas faiblesse, elle est puissance à réagir face aux événements qui nous dépassent et nous affaiblissent. Contrôler la tristesse c’est comme s’empêcher de respirer l’air. Étouffer sa tristesse, c’est éteindre le cœur battant à la vie. Notre comportement face à la tristesse dépend de qui nous sommes avant toutes choses et de notre capacité à prendre notre place dans le monde. La tristesse est un mouvement de vie qui s’en va et qui vient à son rythme lorsqu’elle a trouvé sa maison accueillante. Nous intégrons dans notre comportement, dans notre philosophie et dans notre autothérapie son écriture personnelle qui nous appartient. Pourquoi la tristesse a cette écriture thérapeutique qui nous fait grandir? Il ne faut pas refouler la tristesse de sa vie. Il y a des étapes, des épreuves à vivre profondément au fond de soi comme une traversée initiatique qui nous emmènera dans des contrées que nul autre ne pourra apercevoir ou connaître. Ces espaces intimes ont cette écriture merveilleuse et singulière qui nous ramène à des moments plus ou moins précis de notre vie. La tristesse est en lien avec nos souvenirs et ces réminiscences de regrets et de remords. C’est alors qu’il faut écrire pour connaître ce refoulement de l’âme, ce désaccord intime avec la volonté d’accomplir quelque chose de meilleur pour soi. L’écriture thérapeutique de la tristesse En quoi la tristesse est une autothérapie pour soi ? Comment l’écrire dans son corps et la communiquer aux autres dans la sincérité ? Nos larmes viennent de l’intensité de notre être. Parfois, elles ont ce goût du passé lointain, de notre âme qui a tant vécu. De blessures, en chagrins volés et détruits par les autres parce que personne ne peut vraiment comprendre ce que nous ressentons au plus profond de nous. Il faut alors apprendre à vivre avec cette tristesse solitaire, avec ces maux de l’âme qui viennent nous troubler le cœur et l’envie de continuer parfois. Accepter que nos différents deuils de la vie fassent partie de nous sans que quiconque vienne les blesser davantage ou les détruire. La tristesse nous appartient comme ce linceul que nous acceptons de poser sur le sol de nos pensées, sur le parterre de notre amour. La tristesse est ce fantôme de notre âme qui nous questionne sur notre identité, sur nos capacités à grandir et à devenir plus résilients encore. Mais elle est cette parfaite étrangère déstabilisante que nous écrivons avec nos larmes qui viennent de notre corps. Nous nous engageons dans son écriture thérapeutique en acceptant de laisser couler ce qui doit se montrer ou être dit. Certaines mains trouveront le chemin des mots au travers de l’écriture thérapeutique, intuitive ou créative pour exprimer cette tristesse de l’âme de notre cœur. Notre tristesse est autothérapeutique. Elle traverse nos peurs, nos faiblesses et notre résilience à la dépasser pour aller vers une harmonie avec soi et même vers l’émotion de la joie. La douceur thérapeutique de la tristesse Il faut savoir que la tristesse est empreinte d’une douceur que nous n’osons pas toujours caresser car nous en avons peur, il est vrai, nous la trouvons parfois désagréable. Et pourtant, elle a cette capacité à nous faire évoluer dans notre compréhension de la vie, dans cette perception subtile de ce qui nous échappe encore, qui nous affaiblit parfois et s’exprime par le chagrin, les larmes, la solitude et le refus de ce qui nous assaille. La tristesse est douce et chère à notre cœur. Elle est sensible et demeure notre maison intime. Elle nous appartient vivement et véritablement. Ne laissez personne la juger ou l’envahir de compassions hypocrites. Personne ne peut traverser la porte de votre tristesse. Ils resteront au seuil de celle-ci sans jamais comprendre ce qui se passe derrière. C’est vous qui vous confronterez à la compréhension de votre tristesse. La tristesse a cette écriture thérapeutique qui nous fait grandir. Comment ne plus lui mentir ? Tout simplement en la laissant venir avec douceur et naturellement. A certains moments de notre vie, nous avons besoin d’être tristes. Ce besoin de passer seul l’autre porte pour voir ce qui se cache dans l’entre deux de ce cœur larmoyant et terriblement troublant. L’âme de la tristesse est une histoire personnelle que nous pouvons écrire dans la douceur thérapeutique. Il n’est pas nécessaire de se lamenter, de culpabiliser davantage dans ces instants d’émotion du chagrin. L’écriture est là pour apaiser ces douleurs, ces chagrins, ces tristesses. Mettre des mots sur ces émotions est important pour comprendre et prendre de la hauteur également. L’écriture peut vous accompagner dans ces moments tristes. La tristesse nous appartient et elle a cette écriture singulière et merveilleuse qui peut nous guérir. Son écriture thérapeutique nous fait grandir indéniablement dans notre résilience. A lire sur mon blog: L’écriture est faite d’amour, d’enfance et encore d’amour L’écriture créative, c’est voler avec son âme
Quand le silence parle plus que les mots, nous nous retrouvons dans un endroit mystérieux avec la personne qu’on aime. On ne pourrait définir davantage l’amour authentique que dans cette attitude sensible et profonde entre deux personnes qui s’aiment. Lorsque le silence s’impose, lorsque le silence est la réponse, lorsque le silence se crée, les deux coeurs communiquent et deviennent une parole. La parole écrite des deux coeurs Quand le silence parle plus que les mots, on perçoit la parole écrite des deux coeurs. Les deux personnes s’unissent, s’enlacent l’une et l’autre, se posent dans un espace temps dédié à cette retrouvaille si singulière où l’écriture des mots passe par les coeurs battant. Chacun écrira sa propre partition de l’âme. Chacun ressentira la version écrite de son partenaire et c’est alors que le silence deviendra la plus belle éloquence d’amour. Le silence est fait de toutes ces paroles qu’on ne se dit pas et qu’on ne se dira peut être jamais. Je ne crois pas aux couples qui se disent tout, aux couples qui passent par l’amour lisse. Je crois aux silences amoureux, aux silences uniques et perpétuels qui font de chaque histoire une écriture véritable de l’amour. Le silence d’amour est une écriture Vous pouvez écrire des sms, des lettres d’amour, apprendre même à écrire en étant accompagné dans un atelier d’écriture avec une coach. Mais le silence d’amour est une écriture qui se passe de commentaires. Il unit sans même le prévoir les coeurs sensibles des partenaires. Il réunit les écritures de chacun telles des signatures de l’âme. C’est alors que le silence parle plus que les mots. Il chuchote, il murmure, il chantonne, il crie, il esquisse du bout de ses lèvres un délicat souffle qui se scellera dans un baiser probablement. Le silence est une écriture car chaque couple y trouvera son réconfort, sa sécurité, sa compassion, son pardon. Le silence parle plus que les mots mais il peut se dévoiler dans l’écriture Apprendre à détecter son silence et celui de l’autre , c’est aussi écouter les blessures, et les dépassements de chacun. Quand le silence parle plus que les mots, il peut aussi se dévoiler dans l’écriture tout simplement en se retrouvant face à un carnet quand le manque de mots se fait sentir et qu’il ne reste rien. L’écriture intuitive peut alors arriver pour aller écrire ce qu’il y a entre les lignes de ce silence passé sur ton épaule, près de ta tête mon amour. Un silence unique tellement personnel qui nous unit à chaque fois. Il nous arrivera de pleurer dans ce silence ou de sourire car le silence se passe de mots. Il est précieux et énigmatique. Le silence est un expression de l’âme et il peut se dévoiler dans l’écriture de l’âme, dans l’écriture intuitive celle qui se niche au fond de notre coeur et qui trouve les chemins de traverse pour venir jusqu’à nous. C’est alors que dans ce silence d’amour, nous communiquons avec notre guide intérieur. Le silence fait partie de l’amour Beaucoup associe le silence au silence radio d’un homme ou d’une femme quand la rupture se fait imminente comme si on n’avait plus rien à se dire et que le chapitre devait se clore. C’est alors que des histoires d’amour ne s’écriront pas davantage. Le silence devient un cri définitif: je ne t’aime plus et je me tais. Je parle d’un autre silence qui fait partie de l’amour. Il suffit de quelques silences pour s’aimer Il faut aimer profondément pour faire l’amour sans mots, sans rien dire. Juste…Ce que l’on n’aime pas de nom. Christian Bobin dit: ” A quoi reconnait-on ce que l’on aime. A cet accès soudain de calme, à ce coup porté au coeur et à l’hémorragie qui s’ensuit-une hémorragie de silence dans la parole.” Le silence est une preuve d’amour. Lorsque les deux amoureux se collent l’un à l’autre dans l’écoute des coeurs, dans la respiration intime du moment alors quelque chose d’autre nait, quelque chose rayonne dans une lumière incroyable. Quand le silence parle plus que les mots, le couple se retrouve là dans la nuit, dans une sorte de chaos intérieur, dans une espèce de fracas blessant, dans une porte ouverte au miracle. C’est le véritable lien d’amour. Le silence devient l’écriture de son âme mise à nue devant le coeur de l’autre. C’est ce miracle incroyable des couples qui arrivent à être entendus réciproquement dans ce silence éternel. La délicatesse du silence se fraie son chemin dans les sentiments confiants et merveilleux. A lire sur mon blog: Il y a des histoires d’amour qui ne s’écriront jamais L’écriture intuitive, une voie vers notre âme Les sms et les lettres d’amour sont des messagers de notre coeur A découvrir sur le site de l’une de mes collaboratrices, Virginie Garnier, sexothérapeute. Aimer quelqu’un de tout son être
On était bien ensemble, on s’écrivait et on s’aimait. L’écriture et l’amour au coeur de la vie d’un couple peut faire battre les coeurs encore. Ils ne vivaient pas ensemble et ils avaient tout à se dire, tout à envisager et tout à rêver. Ils ne pouvaient pas se prendre dans les bras comme les autres couples mais ils se caressaient chaque jour, chaque soir en mots et sonneries de l’amour. Ecrire ses sentiments, exprimer son amour au travers de l’écriture quand on n’a pas d’autres moyens de le faire c’est l’histoire de ces deux personnes. Elle était seule, il était seul. Rêver d’amour, ils savaient faire. Ils l’avaient exploré dans les moindres détails chacun de leur côté à coup de déceptions il est vrai aussi. Quand on écrit ce genre d’histoires, qu’on les esquisse d’un coup de crayon et qui s’efface du jour au lendemain. Mais la leur, leur histoire, leur relation, ils ne la voulaient pas comme ça. Ils la voulaient différente, ils la voulaient pour de vrai sans coup de gomme. Elle était malade et lui vivait loin. Ils se sont rencontrés parce qu’elle écrivait tout le temps et qu’un jour un texte d’elle est arrivé sur son fil d’actualité sur les réseaux sociaux. Il a lu les mots, il a pleuré parce que ça lui a fait du mal de voir qu’on peut encore être vivant dans la souffrance. Il n’y a rien de pire que de vivre dans la douleur physique finalement. Vous avez les jambes coupées, vous avez le coeur en point d’interrogation et vous regardez vos mains tremblantes avec la peur que tout s’arrête. Elle n’avait pas écrit pour faire pitié ou pour éveiller la compassion. Elle avait écrit dans son journal intime thérapeutique comment on apprend à lâcher prise dans la vie quant tout va mal, quand la douleur vient vous parler dans la solitude. Alors, vous écrivez et ce qui vous reste c’est d’envoyer à ceux qui sont encore en vie. Les cailloux de la maladie sont violents. Ils vous heurtent de plein fouet et vous criez silencieusement pour ne pas en recevoir d’autres car vous vous dites que finalement ce sont peut-être nos gémissements qui nous font revenir dans ce couloir de la mort si froid. Il n’y a rien de plus intime comme conversation que vous et l’ombre de la mort. L’écriture et l’amour, l’écriture et la vie se sont présentés sur son fil d’actualité à lui. Il a lu jusqu’au bout alors qu’il ne lit pas les longs textes. Un extrait d’un journal intime thérapeutique en ligne venu de nulle part. Pourquoi elle, pourquoi là? Il a lu et il a répondu par un commentaire: “Je peux être là et faire partie de votre journal quotidien”. Il a relu ce qu’il avait écrit dans ce commentaire. Et porté par une force qu’il qualifie aujourd’hui d’incontrôlable ou d’étrangère comme si cela ne venait pas de lui à ce moment- là, il a appuyé sur entrée pour envoyer son commentaire. Vous savez ce sont ces moments où on agit comme dans un instinct de survie ou d’une grande poussée d’intuition qui nous pousse à faire quelque chose qu’on n’aurait pas fait dans notre zone de certitude, dans cette zone contrôlée. C’est ça qui s’est passé. elle a écrit, il a lu, il a répondu et il a envoyé. L’écriture thérapeutique dans le journal est devenue l’écriture amoureuse, l’écriture du coeur qui bat. Ils étaient bien ensemble, ils s’écrivaient et ils commençaient à s’aimer. Leur correspondance épistolaire dans ce journal de bord visible aux yeux de tous parce qu’ils avaient décidé de se répondre sur chaque post qu’elle faisait de son journal. C’est à lui qu’elle répondait et c’est à lui qu’elle écrivait dans son journal. Elle ne s’adressait plus à son masque de la mort comme la dernière complainte qu’il lui restait à exprimer, non elle lui écrivait à lui et son journal intime était devenu celui de l’amour et non plus celui de la mort. Le monde lisait ce journal des deux amoureux vivant loin l’un de l’autre sans s’être jamais rencontrés physiquement, sans s’être vus aussi. Car elle ne voulait pas que son visage soit celui de la nudité qui fait peur. Elle voulait qu’il l’imagine nue sans les traits de la maladie, dans les rayons qui lui avaient arraché sa chevelure blonde. Elle voulait qu’il rêve d’elle sous les traits d’hier ou de demain mais pas ceux d’aujourd’hui. Les mois ont passé avec les mots comme mélodie dans leur coeur. Puis, un jour, la page du journal thérapeutique intime de l’amour de ces deux amoureux s’est arrêté parce qu’elle est partie, vous vous en doutez. Le couloir de la mort était trop près d’elle. Elle, dans son dernier souffle a peu pleuré mais son coeur a su les derniers mots qu’elle lui a dit. Lui, dans son souffle encore vivant et si seul a pleuré la mort. L’absence d’un être cher ne se mesure pas mais il s’éprouve pour le restant des jours. Ils ne se sont jamais dit je t’aime dans ce journal. Les lecteurs ne l’ont jamais lu. Ils ne se sont jamais touchés les mains, jamais enlacés mais ils ont fait l’amour tant de fois grâce à l’écriture. Ils se sont embrassés, raconté leur vérité. Et lorsqu’une infirmière a fermé le groupe du journal intime thérapeutique sur les réseaux, une phrase a été écrite: ” On était bien ensemble, on s’écrivait et on s’aimait.” Ce texte est une storytelling. Si vous aussi, vous souhaitez écrire ce genre de texte, je peux vous proposer un accompagnement en écriture créative. A lire: J’ai compris que mon rêve d’amour ne se limitait pas à des cases d’un site de rencontre
Je me lève et me demande ce que mon coeur a envie d’écrire ce matin. Et je ressens alors une merveilleuse sensation de retrouvaille intime avec mon enfance. L’écriture est faite d’amour, d’enfance et encore d’amour parce que ce matin, je me sens libérée de quelque chose qui est partie et que j’ai choisi. Je revois mes yeux de petite fille qui aimait être avec ses parents, sa soeur et qui rêvait de tant de choses.Ecrire ses peines, ses émotions mais aussi ses joies et ses libérations intimes et profondes pour commencer à nouveau. Je me relie à ma petite fille intérieure et je te retrouve avec tellement plus d’intimité et d’amour et j’ai envie d’écrire avec toi ce matin. Se laisser porter par le flot de son écriture Il n’est pas besoin d’être un auteur ou de se considérer plus avancé dans l’écriture ou non. Il suffit de se laisser porter par le flot de son écriture, par le flow de sa vie, de notre identité et d’aller vers ce qui nous appartient sensiblement et éternellement. Ecrire l’amour, c’est aussi se rappeler tout ce que nous avons vécu et qui fait de nous la personne que nous sommes. De ses bribes d’enfance à ses instants d’adulte que nous survolons pour devenir plus grand plus vite et plus en avance que d’autres. L’écriture est faite d’amour, d’enfance et encore d’amour parce que c’est notre histoire, notre parcours et nulle personne n’a l’autorisation de vous attribuer des sentiments, des émotions qui ne sont pas en vous. Il faut alors ne laisser personne entrer dans notre vie sauf si elle vient avec amour. Car écrire l’amour c’est comme se faire l’amour délicatement dans un instant alchimique entre vous et votre histoire et ce besoin d’écrire. Accepter d’aller vers ses blessures, ce qui nous a freiné, emprisonné mais aussi libéré de ces chemins tortueux. Ecrire et accepter qu’on avance pour soi et pas pour les autres. Ecrire ce que nous ressentons, écrire ce qui nous appelle intuitivement dans l’expression de son âme, dans l’expression de ses rêves. Entendre ses messages et ouvrir encore plus son coeur à d’autres horizons. C’est se laisser porter par le flot de son écriture intime reliée à son enfance. L’écriture est faite de votre amour Il y a quelque jours une personne m’a dit que cette phrase ne voulait rien dire: “Faire l’amour à l’écriture.” Ne permettez jamais à des personnes de vous juger sur ce que vous avez envie d’écrire intimement, profondément. Il n’est pas acceptable de critiquer ce qui vous chavire, ce qui vous émerveille, ce qui bat dans votre coeur lorsque vous écrivez. Faire l’amour à l’écriture c’est tout d’abord entendre son chant murmuré de “je t’aime” pour vous accompagner sur le chemin de la libération et de la connaissance de soi. L’écriture personnelle, thérapeutique, intuitive, expressive ou créative fait partie de votre monde. Que vous soyez poète ou pragmatique dans l’écriture, les frontières n’appartiennent qu’à ceux qui jugent mais vous avez le droit d’aller vers ce qui vous parle et résonne en vous. L’écriture est faite d’amour car elle a ce ruissellement du conscient et de l’inconscient. Accepter que des mots viennent, que des phrases s’écrivent parfois sans y avoir pensé au préalable mais dont le coeur se souvient. L’écriture est faite d’enfance L’écriture est faite d’enfance car tout ce que vous déciderez d’écrire vous ramènera inévitablement à votre passé, votre histoire personnelle. Les souvenirs, les blessures, les émois, les bonheurs, les oublis resurgiront dans le verbe écrire. Certaines personnes s’octroieront le droit de penser qu’ils vous comprennent ou veulent vous aider dans votre monde, dans votre souffrance stagnante ou votre résilience et qui fait votre signature. Qui peut prétendre cela, de savoir ce que l’autre vit, ce que l’autre ressent. Qui peut se permettre de décider pour vous. L’écriture est faite d’enfance et elle est le seul témoin intime de ce mouvement de l’amour. Votre enfance même douloureuse ou merveilleuse sera faite d’amour. Vous vivrez cet instant où vous vous reverrez le crayon à la main dans ce pacte scellé avec l’écriture et où vous déciderez d’écrire votre histoire et qui vous êtes. Alors dans le chemin de l’écriture, le pardon viendra à vous et vous pourrez continuer à grandir dans votre conscience. Dans un atelier d’écriture, vous sentirez les larmes couler et les sourires s’esquisser en tenant le crayon de l’enfance. Combien de femmes j’ai pu serrer dans mes bras après qu’elles aient laissé leur coeur s’écrire avec les yeux de la petite fille. Ecrire avec amour et sans tabou Ecrire avec amour et sans tabou c’est se permettre d’écrire cette phrase: ” Faire l’amour avec l’écriture”. Je vois certains écarquiller les yeux et voir l’accouplement des mots avec le corps. Oui c’est exactement cela, c’est se laisser traverser cette rencontre intime entre ce corps qui vibre comme le mien lorsque je me lance dans l’écriture d’un texte plus intime; profond qui parle de mon lien avec l’écriture. C’est un duo qui vous appartient. Quand on aime quelqu’un on a toujours quelque chose à lui dire. On a toujours envie de le prendre dans ses bras. Quand on aime écrire, on a toujours quelque chose à raconter, à déposer avec les yeux de la petite fille ou de la femme. Parfois, c’est une retrouvaille faite de caresse, parfois c’est une rencontre dent pour dent et parfois c’est l’alchimie d’un moment où naissent des mots, des phrases inattendues qui parlent d’amour sans aucun doute. L’écriture est faite d’amour, d’enfance et encore d’amour car il faut commencer par une rencontre amoureuse, revenir en arrière pour comprendre notre lien à nous-même et y laisser quelques traces écrites et enfin revenir au bonheur de se retrouver au lever ou au coucher du soleil dans cet élan de tendresse d’amour qui nous fait tellement du bien. A lire sur mon blog: Ecrire, une thérapie. L’écriture créative, c’est voler avec son âme. L’écriture intuitive, une voie vers notre âme
Texte écrit dans le cadre d’un atelier d’écriture intuitive avec Micaele que j’ai accompagnée pendant 6 mois. Nous avons écrit ce texte à deux mains. Si vous voulez en savoir plus sur cet atelier intime et révélateur de soi, contactez-moi! Ecrire entre les lignes pour me souvenir, pour me souvenir de l’essentiel, pour me souvenir de qui je suis. Pour communiquer avec mon âme, pour converser avec ma sagesse intérieure, mon seul et unique guide. Je prends alors le crayon posé sur la terre, qui m’attend. Je crée l’encre avec laquelle je vais écrire grâce à la terre et la pluie. L’écriture intime J’écris le seuil de mon histoire au seuil de cette porte entrouverte que j’ose pousser légèrement sans savoir ce qui m’y attend. J’ose rentrer dans cette demeure intime que je reconnais où j’ai vécu vie après vie, où je naquis, où je grandis, où j’évolue dans un univers infini. Je remplis mon coeur de cet espace, de cet amour que je ressens et je prends place comme on trouve sa place à l’intérieur de soi-même. Je respire cet endroit qui me ramène à tant de souvenirs touchés dans le creux de mon ventre, dans le creux de mon coeur sans jamais pleurer l’oubli. Mon âme sait très bien que je reviendrai toujours à elle, même quand je me perdrais. Oui je reviendrai car mon âme et moi-même sommes issues du même encrier, du même rayon solaire, plume universelle dont je me sers pour écrire entre les lignes de ma terre intérieure. Terre d’argile, déesse lunaire, femme créatrice, matrice universelle, féconde et puissante. Je me révèle dans les interlignes où je me permets d’être nue et libre devant la naissance du monde. Il n’existe pas de frontière dans l’écriture d’âme entre les lignes. L’écriture entre les lignes Le voile subtil s’envole délicatement pour laisser les mots s’exprimer et me parler dans leur plus beau secret. A chacun son secret. Le secret peut être simple, peut sembler anodin presque trivial au point où on peut oublier de le sonder, de l’apprécier, de le vivre. Le secret peut être parfois juste bien quelque soit l’endroit où on se trouve et se laisser alors traverser par la vie. Car la vie est partout et circule sans relâche. Peut-être s’agit-il de suivre le courant, de nager à côté de cette vie, de cette énergie jusqu’à devenir la vie elle-même dans toute sa simplicité. L’amour me vient alors et je décide enfin d’écrire ces entre-deux de ma vie avec le coeur battant à l’unisson de mon âme et de tout l’univers.
Les lettres et les sms d’amour sont les messagers de notre cœur qui est en proie à des sentiments qui ont besoin de s’exprimer par l’écriture. Comment les écrire? Ecrire des lettres d’amour à la personne qu’on aime semble dépasser de nos jours. Les sms quant à eux font partie du quotidien et il est facile d’en envoyer. Ces écrits sont la preuve d’un sentiment partagé entre deux personnes qui s’aiment et qui communiquent leur amour dans la profondeur des mots et des phrases qui couleront sur le papier ou sur s’illumineront sur l’écran du téléphone. Leur encre ou leur vibration est d’un sang d’amour qu’ils ont décidé ensemble de réunir, de sceller dans la poésie ou dans la vérité et de l’éprouver en différé en choisissant d’écrire une lettre ou un sms en étant loin de l’être aimé. Les échanges épistolaires ont parsemé nos mémoires au travers de relations amoureuses du passé qui furent cachées ou racontées. On pense alors aux lettres écrites entre Georges Sand et Alfred de Musset ou encore entre Victor Hugo et Juliette Drouet. Quant aux sms, on découvre sur internet plusieurs articles à ce sujet : comment écrire des sms foudroyants, émouvants, touchants à son âme sœur. Comment écrire une lettre d’amour émouvante ou un sms d’amour à la personne qu’on aime ? Quelles sont les plus belles lettres d’amour que l’histoire nous a laissées parmi lesquelles nous pourrions nous inspirer pour écrire notre propre lettre ou sms ? Comment déclarer ses sentiments dans une lettre ou un sms d’amour? Écrire la lettre d’amour inoubliable ou le sms qui sera le plus touchant est une audace incroyable et une preuve d’amour considérable. On a tous rêvé de cette correspondance profonde et unique avec la personne aimée. On a tous souhaité ces messages d’amour qui viendraient nous caresser le matin ou nous enivrer lors d’une soirée romantique. L’écriture semble alors ce messager du cœur qui envoie les sentiments d’amour dans un élan de souvenirs ou de ressentis que l’un et l’autre éprouve. Les lettres d’amour du passé ou les sms d’aujourd’hui gardent leur côté unique de décrire ce que le cœur ressent. Il ne s’agit pas d’écrire je t’aime à chaque phrase mais bel et bien d’aller dans le creuset de la relation qui vous unit tous les deux. Les conseils pour déclarer ses sentiments sont les suivants : Si vous optez pour la lettre d’amour, choisissez un beau papier à lettres et pas la feuille qui traîne depuis des lustres dans le tiroir de la commode. Si vous choisissez pour le sms, vous pouvez introduire votre message par une jolie photo de votre couple par exemple ou d’une photo inspirante libre de droit. L’inspiration est toujours compliquée dans ces moments d’écriture. Je me souviens alors de mes vœux de mariage. Pourtant, j’ai l’habitude d’écrire. Il m’a fallu un retour à notre histoire. Il n’existe pas de mots tous faits et d’histoires à calquer. Cette lettre d’amour ou ce sms doivent être personnels et intimes. Pour cela, le deuxième conseil est d’aller vous nourrir de votre histoire commune, de vos moments forts que vous avez vécus ensemble. Les souvenirs, les anecdotes, les partages qui rendent votre couple unique et complice sont les premiers éléments sur lesquels vous pouvez vous appuyer pour commencer l’écriture d’une lettre ou d’un sms amoureux. Les lettres d’amour sont des messagers du cœur. Comme je le disais plus haut, ne faites pas du plagiat de lettres d’amour ou de sms tout faits. Vous pouvez vous inspirer de ce qui existe déjà mais le plus authentique est d’écrire avec votre cœur. Écrire une lettre d’amour avec son âme, sa passion, sa joie, son bonheur, sa vérité sont les clés d’une émotion garantie dans le cœur de l’autre. Afin de vous relier à l’espace du cœur dans ce moment d’écriture, il suffit de prendre un temps de connexion avec vous-même dans le calme. Vous pouvez ensuite mettre une musique, peut-être même une chanson qui fait partie de votre histoire amoureuse. Ensuite, laissez-vous porter par le flot des mots, des phrases. Laisser votre cœur devenir votre plume expressive. Cette écriture inspirée et intuitive peut s’acquérir très vite grâce à des ateliers d’écriture mais si vous avez l’habitude de prendre du temps pour vous et d’apprécier ces moments de solitude créatrice alors la lettre ou le sms d’amour trouveront leur chemin de votre cœur à votre main. Ne soyez pas dans l’emphase ou la surabondance des sentiments. L’honnêteté, l’authenticité seront votre style d’écriture. Ne vous jugez pas et laissez venir les mots et les phrases sentimentales. Datez votre lettre. Si c’est un sms, la date sera enregistrée. Il est important de dater sa lettre d’amour pour avoir le plaisir de rouvrir cette boîte aux lettres d’amour que vous aurez gardées mutuellement comme des trésors et des souvenirs d’amour. La personnalisation de votre lettre est importante. Il s’agit pour cela de terminer votre lettre par un petit détail romantique qui fera toute la différence. Par exemple, vous pouvez déposer un baiser ou vaporiser le papier de votre parfum. Certains peuvent laisser un petit cadeau comme un morceau de ruban ou une pierre précieuse. L’essentiel est de personnaliser cette lettre d’amour. Pour le sms, vous pouvez tout à fait finir par un petit message vocal en disant que vous l’embrassez et que vous pensez à elle ou lui. L’écriture de lettres ou de sms d’amour est un exercice qui peut être difficile pour certaines personnes. Il faut donc l’appréhender avec douceur et envie. Pour vous accompagner dans ce processus d’écriture, vous pouvez tout à fait vous faire accompagner par une coach en écriture en pratiquant quels exercices lors d’ateliers d’écriture mais vous pouvez aussi être autonome et vous inspirer de mots déjà écrits. Je vous invite à découvrir les plus belles lettres d’amour ci-dessous. Elles sont les messagers du cœur de quelques écrivains connus ayant vécu des relations amoureuses intenses et passionnées. Les plus belles lettres d’amour émouvantes, foudroyantes de tous les temps Georges Sand à Alfred de Musset « Je suis très
J’ai vécu un voyage sensoriel qui m’a ré unie dans mon écriture, qui m’a fait me retrouver profondément et authentiquement dans ma bulle de créativité. J’attendais ce moment avec impatience. Un instant de lâcher-prise, de soin que je voulais m’offrir depuis des mois. Les ressentis du passé Toute la journée en attendant ce soin, j’étais baignée par les flots de ma petite fille intérieure. Celle qui a besoin de pleurer, de se laisser câliner. Celle qui doute, celle qui s’élance. Une pluie d’émotions que j’avais emmurés depuis quelques semaines. Mais que je gardais bien encore au fond de moi sans oser me libérer. J’ai eu beaucoup de ressentis, des remontées de mon passé, des choses encore à régler qui n’en finissent pas. Ces douleurs qui restent, qui s’estompent, qui se perdent mais qui retrouvent toujours le chemin émotionnel de mon cœur. Les ressentis du passé ne sont pas forcément négatifs. Ils viennent de plusieurs liens qu’on crée, qui disparaissent, qui se fragilisent aussi et qui deviennent des morceaux de puzzle qu’on essaie de rassembler tant bien que mal pour se comprendre, pour comprendre sa vie et sa place. Les ressentis du passé se mêlent au présent et au futur et c’est une quête incessante qui peut s’avérer épuisante si on ne garde que l’après et pas le pas à l’instant présent. Écrire ma bulle intérieure Il y a quelques temps, je me suis dit qu’il fallait que je reprenne un journal intime pour écrire ma bulle intérieure quotidiennement. A force de le conseiller aux autres, il m’arrive de me négliger. Et en fait, c’est ce que mon écriture m’envoie aujourd’hui, ce besoin de ressourcement émotionnel. Au travers du carnet intime, je vais pourvoir exprimer mes ressentis, mes émotions et y apporter une dimension plus douce en passant par les mots. J’avais donc envie d’une bulle, d’un cocon que pour moi. J’étais ouverte à tout ce que ce moment de solitude avec moi-même allait pouvoir me donner. Ce voyage sensoriel était attendu dans toute ma vibration. Je trépignais, je respirais déjà les bienfaits de ce soin. Je suis très réceptive à ces introspections, ces connexions à mon corps, mon esprit et mon âme. C’est d’ailleurs avec eux que je me relie dans l’écriture. Écrire est un acte de reliance intime avec soi. Si vous êtes dans cette ouverture et cet accueil de l’incontrôle alors les mots deviennent des caresses subtiles pour soi. L’écriture est un voyage sensoriel extrêmement puissant quand tout est relié en soi. Cependant, depuis des semaines, mon corps a besoin de temps, de repli, de sensations et de sensorialités. Je n’ai pas envie d’aller dans la foule. Je n’ai pas envie de discuter et d’expliquer. J’ai juste besoin d’être avec moi et de me retrouver. C’est pour cela que j’ai choisi de m’offrir ce moment personnel et singulier pour entendre et ressentir ce que mon corps avait à me dire. Je ressentais cette nécessité d’une ré union, d’une renaissance avec ma personne et mon écriture en réalité. Tout est lié depuis toutes ces semaines. L’écriture est une respiration qu’il faut ressentir dans son corps Je ne commence jamais un atelier d’écriture sans demander à la personne de faire quelques respirations. Il est important de ressentir son souffle dans l’inspiration et l’expiration pour être dans son enracinement ou son ancrage. On ne peut aller travailler l’émotionnel, les blocages, les peurs, les dépendances sans avoir ce lien vivant avec soi et son corps. Lorsque j’écris au quotidien les idées ne manquent pas. Je me laisse souvent portée par mon intuition, mon inspiration et ma respiration du moment. C’est une pratique habituelle qui se met en place comme si c’était une activité sportive, une méditation ou une activité artistique. Cependant, il arrive qu’il soit nécessaire de faire comme une réinitialisation, une restauration, une reconstruction de cette habitude, de ce mouvement qu’on connaît bien. Le rapport avec notre corps est alors important car c’est lui qui va vous envoyer les premiers signes de fatigue et de besoins. Ces derniers temps, j’étais très fatiguée d’écrire. Ce n’est pas l’envie qui me manquait car j’ai la créativité tellement forte que l’écriture me permet d’apaiser ce tourbillon dans mon cerveau. J’avais plutôt un ressenti de répétition qui m’invitait de plus en plus à un renouveau. Mon voyage sensoriel Hier, je suis donc allée voir Chloé masseuse, praticienne en soins sonores, énergétiques et ayurvédiques. Quelques échanges au début sur mon état d’esprit, mon état corporel. Ce n’est pas facile tout de suite d’identifier comment on se sent. Quels mots choisir pour être au plus juste. Ce que j’ai dit c’est ce besoin de lâcher-prise et de laisser venir ce qui doit sans réfléchir et sans être trop dure avec moi. Je me suis installée sur la table de massage et j’ai accueilli cet instant de grâce. Le toucher est merveilleux. Les mains glissent avec l’huile essentielle et je sens mon corps flotter quelques instants pour ensuite revenir à son état physique proche d’un endormissement, ou d’un contact avec la terre à même le sol. Les mouvements se suivent, les gestes se répètent et prennent soin de mon corps. Je relâche petit à petit les quelques tensions encore existantes. Je ne dors pas, je sens chaque mouvement et j’ai l’impression de laisser mon corps danser, onduler grâce aux mains de Chloé, la masseuse. Les sensations sont agréables. Mes sens sont en éveil : je laisse venir les couleurs, les lumières plus exactement qui se manifestent à moi en ayant les yeux fermés, je laisse venir cette sensation d’être dans l’eau comme dans un bercement intime qui m’a fait me retrouver si petite dans les bras de ma maman. Et surtout ce voyage sensoriel où j’entends son souffle et le mien presque comme un chant, une ré union, une communion entre femmes. Puis, vient le moment du massage de l’endroit sensible actuellement, qui me fait mal, celui du plexus solaire. Je souffre depuis quelques temps à cet endroit. Ce sont des brûlures intenses qui me réveillent la nuit. Angoisse,
L’écriture intime interdite Monachopsis c’est ce sentiment de ne pas se sentir à sa place. C’est l’écriture intime interdite. Une émotion subtile et persistante envahit notre être et devient un mal que nous devons écrire pour ne pas se retrouver isoler complètement. Cependant l’interdit nous submerge et nous devenons ces tristes observateurs de pensées qui s’envolent sans que nous ne puissions les exprimer aux autres. Tant de tentatives pour essayer de trouver notre place et d’écrire notre histoire avec l’altérité. Comment conjurer ce sentiment de ne pas se sentir à sa place? Comment retrouver notre confiance en soi? Comment construire notre résilience face à cette émotion troublante? Monachopsis, ce mot inconnu Nous sommes nombreux à ressentir cette frontière entre nous et les autres. Nous avons aussi parfois tant de mal à mettre des mots sur cette émotion subtile et douloureuse. Monachopsis est ce mot qui fut inconnu encore à moi, il y a quelques jours. Je l’ai découvert dans un livre que je suis en train de dévorer actuellement : « Femme parfaite » de JP Delaney. Abbie est morte mais elle se réveille cinq ans plus tard sous les traits d’un robot conçu par son mari. L’histoire est troublante car la femme robot est sous tous les traits, ressemblante à Abbie jusqu’aux sentiments qui ont été téléchargés en elle. Elle dira alors ce mot incroyable « monachopsis » décrivant ce sentiment de ne pas se sentir à sa place. Monachopsis, ce mot inconnu et étonnant qui m’inspire cette histoire entre nous et le monde. Mot étranger qui est cependant si familier en moi. Une émotion que j’ai tant vécue et qui bizarrement n’est pas que mon ressenti mais bel et bien celui de beaucoup de personnes quand on échange avec elles. Ne pas se sentir à notre place C’est ce rapport parfois tellement difficile et fragile que nous entretenons avec notre environnement et qui nous déstabilise profondément. Nous avons cette impression alors de ne pas se sentir à notre place, de nous interdire cette écriture intime avec les autres parce qu’en nous demeure une autre histoire, un autre lieu que nous seuls connaissons. Ce lieu, nous n’arrivons que très rarement à le partager, à le chuchoter à quelques personnes. Les liens d’âme sauront alors se reconnaître dans ce trouble existentiel. Elles trouveront le chemin d’écriture ensemble pour traduire ce mal-être ou ce décalage permanent de ne pas se sentir à notre place. Ce lien aux autres rend par conséquent vulnérable notre existence, notre personne, notre individualité, notre propre signature car nous nous interdisons d’écrire notre vérité finalement. Ces bribes de moments suspendus, ces retards avec les autres, ces trains que nous ne prenons pas en marche comme les autres ancrent notre solitude qui cherche des chemins de traverse pour s’en sortir. Hypersensible, atypique, incompris, inutile sont autant de différences qui deviennent nos vérités. Notre écriture personnelle devient un tourment intérieur et nous cherchons à nous raccrocher aux branches des autres sans cesse. Elles casseront inévitablement car elles ne sont pas bénéfiques pour nous. C’est notre propre arbre sur lequel nous pourrons nous appuyer. Que faire lorsqu’on ne trouve pas sa place dans la vie ? Cette lutte perpétuelle entre vous et le monde est une vallée sur laquelle vous vous épuiserez parfois. Vous chercherez sans cesse cette présence physique face aux autres, face au monde, dans un environnement qui vous paraîtra hostile et malveillant parfois. Monachopsis, ce sentiment de ne pas se sentir à sa place est un terrain hostile. Il faudra par conséquent être conscient que l’écriture de sa vie nous appartient avant toutes choses. Monachopsis vous enroule de sa possessivité, de son interdit qui nous empêche d’être entièrement et authentiquement. Il est alors essentiel de revenir au cœur de nous-même et de reprendre la plume d’écriture de sa vie pour trouver sa véritable place. Monachopsis est un trouble que nous pouvons tous ressentir plus ou moins fortement. La difficile connexion avec les autres quand on se sent à part et différent peut être douloureux. Il est primordial de revenir à l’essentiel, à l’affirmation de qui nous sommes profondément sans penser aux autres. Sortir de ce blocage émotionnel pour devenir véritable et authentique à soi. L’affirmation de soi est une pensée positive qui sera l’étape essentielle pour reprendre l’écriture de sa place, l’empreinte de sa vie. Ce besoin de sens, de plus de reliance et d’humanité dans les relations est une chance finalement car vous ne vous imposerez plus l’inconfort et le mensonge ou l’écriture inventée. Vous reviendrez à l’intime, à votre écriture personnelle, votre écriture d’âme celle qui vous fait voyager, celle qui vous fait exister. C’est ce journal intime que vous déciderez enfin d’écrire sans y mettre un cadenas. Se priver de cette liberté c’est se laisser mourir petit à petit comme une plante qui manquerait de lumière. La personne ressentant ce trouble tenace de ne pas se sentir à sa place a besoin de relations de qualités. Elle doit rester dans ses propres valeurs intimes et ne pas s’interdire l’écriture de sa vie. Ressentez ce trouble plutôt comme une intelligence émotionnelle ! Trouver son écriture intime Je ne suis pas différente, je suis une écriture de ma vie. Je ne sais pas faire comme tout le monde. Je ne sais pas être dans un moule. Je ne suis pas associable mais sélective. Je ne vous aime pas tous, j’aime ceux qui m’aime. Je choisis avec qui je veux être et avec qui je veux vivre. Je choisis ce que je veux faire et j’essaie d’atteindre mes rêves comme je peux mais surtout avec authenticité. Trouver son écriture intime, ressentir son écriture d’âme, son écriture personnelle, sa signature, c’est un chemin de traverse qui est nécessaire si l’on veut respecter sa sensibilité, sa vérité et ses valeurs intimes. Il faut à la fois assumer ce qui est à l’intérieur et ce qui se projette à l’extérieur quitte à faire des choix et laisser les personnes ou les situations qui sont froides pour vous et ne résonnent pas. Je peux imaginer parfois jouer
Il y a des histoires d’amour qui ne s’écriront jamais. Ce n’est pas la décision la plus facile de quitter quelqu’un qu’on aime. Ce n’est pas facile de sentir un sentiment amoureux qui ne se concrétisera finalement pas avec quelqu’un. Il existe des relations qui ne se réalisent pas. Ces liens pourtant très forts restent dans des balbutiements d’émotion et des je t’aime silencieux. On n’arrive pas à écrire l’histoire d’amour. L’écriture de ces deux âmes qui se sont rencontrées s’évade sans jamais trouver ses propres racines. Peut-on parler de destin amoureux? Comment écrire cette histoire d’amour fantôme autrement? Les histoires d’amour ont-elles un destin? L’amour est une évasion pour chacun et il arrivera que vous ressentiez des sentiments amoureux très forts pour une personne. Ce sera l’évidence sans mensonge et sans tromperie. Vous êtes attirés l’un à l’autre. Les signes sont sincères. Cette personne pourrait être cette âme soeur tant recherchée. Très souvent, nous définirons alors cette relation amoureuse comme un coup de foudre ou comme un coup du destin. Les histoires d’amour ont-elles vraiment un destin? Connaissez-vous la légende japonaise du fil rouge? Selon la légende, il y a un fil intangible du destin qui relie deux personnes destinées à être ensemble. Dérivé d’une ancienne croyance de l’Asie de l’Est, les dieux attachent un fil rouge autour des chevilles de ceux qui sont destinés à se rencontrer. Ceux qui sont connectés sont liés indépendamment du temps, du lieu ou des circonstances. Il y a longtemps de cela vivait au Japon un empereur puissant, mais il ne parvenait pas à trouver son âme sœur avec laquelle il souhaitait se marier. L’empereur entendit parler d’une sorcière qui avait la capacité de voir le fil rouge du destin. Il souhaita la voir pour lui demander où se trouvait la femme qui était attachée à son fil rouge du destin. La sorcière entreprit ce voyage qui l’amena devant une pauvre paysanne qui tenait un bébé dans ses bras. Lorsque l’empereur vit le bout de son fil, il n’accepta aucunement cette femme devant lui et il fit tomber la femme en question laissant échapper le bébé. Dans sa chute, ce dernier eut une blessure au front. Plusieurs années passèrent et le bruit commença à courir que l’empereur ne donnerait pas d’héritier, et qu’il fallait donc en trouver un nouveau pour le remplacer. Résigné à ne jamais trouver l’âme sœur, l’empereur décida alors d’épouser la fille adoptive d’un de ses généraux les plus puissants. Au moment des noces, il souleva le voile de cette femme et il vit que celle-ci avait une cicatrice très particulière sur le front, trace d’une chute du passé. A lire: Le fil rouge invisible Il y a ces rencontres unies par un destin probablement. Cela fera partie de nos croyances, de nos réconforts. Mais il y a aussi quelque chose de plus fort qui peut vous empêcher d’aller plus loin avec cette personne et qui ne vous permettra pas d’écrire cette histoire au-delà du battement du coeur enfoui en soi. Vous déciderez de vous séparer de cette personne à cause des aléas de la vie, des multiples oppositions, conflits, blessures. Ces histoires d’amour ne connaissent pas d’autres chapitres. La séparation entre les deux partenaires referment l’histoire d’amour. Puis, il y a ces histoires d’amour qui ne s’écrivent pas car vous êtes bloqués l’un et l’autre dans une autre relation. Comment écrire cette histoire d’amour fantôme autrement? Ces mots d’amour gardés secrets, enfouis au plus profond de notre âme comme des trésors jamais atteints par le regard, les mains et le coeur de l’autre. Je vais vous raconter l’histoire d’un homme qui aime une femme en secret. L’amour entre les deux a été une évidence au début de leur relation. Tout convergeait naturellement: projets, idées, battements du coeur. Mais la femme était bloquée dans une relation amoureuse et familiale déjà existante qui l’empêchait de vivre cette relation. Lui, il a attendu pensant qu’il pourrait supporter cela. Mais en réalité non, il n’ a pas pu tenir. Cela a été trop douloureux d’aimer cette femme à distance et dans une histoire partagée. C’est alors qu’il est parti du jour au lendemain en coupant tout lien, toute communication. Il ne lui a plus parlée. Il a laissé un vide dans la relation. La femme a compris pourquoi il était parti. Elle aurait espéré qu’ils arrivent ensemble à construire un autre lien, continuer à s’aimer autrement. Mais l’amour peut-il avoir plusieurs vies? L’amour peut-il se transcender autrement dans les coeurs? Dans cette histoire, ils n’ont pas réussi à écrire un autre chapitre à leur histoire. Ils sont restés éloignés physiquement, moralement, mentalement. Mais les cordes secrètes de leurs âmes sont reliées indéniablement. Ils n’écrivent pas leur histoire d’amour dans la dimension connue mais ils la racontent autrement dans leur coeur et dans l’univers. Ils sont les témoins d’une autre version de l’amour qui se tait mais se ressent et se garde dans le coeur. Ils écrivent leur histoire en sentant ce fil qui les relie. Les mots d’amour deviennent une parole qu’ils laissent certes sur le quai du train qu’ils ne prendront jamais ensemble mais ils sont là pour accueillir le prochain train qui les emmènera dans une autre vie d’amour certainement. Il y a des histoires d’amour qui ne s’écriront jamais dans le concret. Des chapitres nouveaux pourront s’écrire avec d’autres personnes aimées. Et puis il y a ces histoires d’âmes qui vous touchent en plein coeur mais avec lesquelles rien de réel, aucun toucher, aucun je t’aime ne pourront se dire librement. Ils garderont cela enfoui comme un trésor d’âme qui leur appartient jusqu’à la nuit des temps. A lire: L’amour silencieux d’un homme
L’écriture créative, c’est voler avec son âme. Ce merveilleux voyage dans le monde des mots est une découverte à la fois personnelle mais aussi profondément humaine pour comprendre le monde. Comment la définir? Comment l’explorer seul ou accompagné? Quel est le pouvoir de l’écriture créative pour notre être? Dans son univers poétique, dans son immensité imaginaire, l’écriture créative, c’est voler avec son âme. Elle touche des espaces puissants dans notre intériorité et elle prend la main aux personnes qui ont tant de choses à dire et à raconter. L’écriture créative: qu’est-ce que c’est exactement? Si l’on revient au mot “créativité”, on y définit tout ce qui est attrait à l’imaginaire, à l’inventivité. La créativité vient du terme “création” constitué du latin” creo“, “creas“, “creare“, qui signifie faire pousser, produire, faire naître. Dans la créativité c’est sortir de terre ce qui fut enfoui, c’est encore faire émerger des ténèbres la lumière qui fut dans le néant. En un mot, c’est toute la vie de la créativité qui s’en réjouit. Au travers de l’écriture créative dans des ateliers, vous pouvez découvrir différents genres littéraires qui vous prendront la main vers de multiples histoires endormies dans votre coeur: romans, nouvelles, poésies, chansons, discours, théâtre, autobiographie, auto fiction. Autant d’univers parlés, racontés qui vous mêleront à cet instant de grâce qui unit votre esprit, votre écriture physique et votre imaginaire. L’écriture créative se travaille, s’apprend. Un auteur: un homme, ou une femme ou un enfant crée son univers d’écriture en s’imprégnant de ce qu’il a appris. L’écriture créative est inspirée par ce qui fut, par ce qu’on lit, par ce que nous avons appris à l’école ou à la maison. Notre univers créatif est fait de multiples découvertes littéraires, artistiques. Nous devenons en quelque sorte dans l’acte d’écriture des miroirs de ces mots transmis par les autres tout d’abord. Vous sentirez cette envie d’aller vers votre propre écriture créative. Il n’est pas besoin d’avoir un talent d’auteur. Il suffit d’aller se rencontrer et d’allier cette écriture créative au plaisir dans un premier temps. Puis viendra ce moment où votre plume se libèrera entièrement et la rédaction de vos textes sera riche d’anecdotes, de vécus et de pensées imaginaires. L’écriture créative peut se travailler certes avec différentes techniques. Elles se déclineront dans des exercices de jeux littéraires, des exercices pratiques pour côtoyer les différents univers. Les univers peuvent être poétiques, romanciers, anecdotiques, essayistes, documentaires, dialogues, théâtre. C’est un savoir-faire certes mais c’est aussi en vous connectant à votre monde intérieur que vous pouvez faire naître du néant votre création, celle qui vous ressemblera et qui finira par résonner chez les lecteurs. Pourquoi pratiquer l’écriture créative? L’écriture créative développe le plaisir, la motivation sans y associer des contraintes. Si vous vous laissez aller à la créativité émanant de votre personnalité, de votre intériorité, de votre âme, de votre talent personnel, alors le goût de l’écriture, la motivation d’écrire et de partager son monde en mots devient une véritable motivation et leitmotiv pour soi. Il est évident que si vous vous contentez d’en rester à l’écriture writing enseignée aux Etats-Unis c’est -à-dire dans la technique et le savoir de l’écriture, vous occulterez toute la réappropriation personnelle possible de la langue. En effet, écrire a longtemps été considéré comme de la copie ou même de l’imitation des écrivains. Heureusement, c’est dans l’expérimentation pédagogique tel qu’a pu le faire Célestin Freinet que l’écriture créative dans les écoles a été vécue dans une dimension de recherches au travers d’ateliers et jeux d’écriture. Grâce à l’écriture créative moderne, on devient explorateur, aventurier mais aussi initiateur et nouveau témoin d’une écriture authentique, intime, intuitive, une écriture créative qui nous fait voler avec notre âme. A lire: L’écriture intuitive, une voie vers notre âme. L’écriture créative libère sa plume Réaliser quelque chose de nouveau, oser s’exprimer sont des chemins merveilleux pour s’accomplir véritablement. Les bienfaits de l’écriture créative sont divers. Si l’on en revient tout d’abord au pouvoir de l’écriture, nous nous accordons pour dire qu’elle nous permet de mieux vivre dans notre quotidien par exemple en pratiquant l’écriture quotidienne dans un journal intime. L’écriture expressive dans un carnet journaling nous offre la possibilité d’exprimer nos émotions, de les comprendre et de mettre alors du sens sur ce que nous vivons. L’écriture devient thérapeutique et c’est un bienfait pour soi et pour les autres pour nous connaître et comprendre nos relations. L’écriture créative revêt d’autres points positifs pour soi. Elle nous permet de dévoiler des sphères inconnues de notre monde personnel. En effet, en lâchant prise, nous pouvons nous libérer des interdits, des limites que nous nous imposons consciemment ou inconsciemment. Puis, une fois que cette étape de la libération est acquise, vient l’audace. L’audace d’écrire nos secrets, le courage d’aller vers l’inconnu, l’étrangeté de nous-même et des autres. cette impudence révèlera indéniablement votre créativité, celle qui fera de vous un auteur unique ou une personne qui a tant de choses à écrire, à offrir. Cette offrande au travers de l’écriture est parfois plus audacieuse que des paroles. L’écriture créative libère votre plume, vous permet de voler avec votre âme tel un oiseau qui a tout le ciel pour lui. C’est alors qu’il laisse sa trace d’un envol, son empreinte d’un battement d’ailes dans un ciel majestueux. Ecrire est une véritable catharsis. La catharsis est une « purgation », ou encore une « purification ». Dans cette purgation, l’âme est débarrassée de ses émotions excessives grâce à l’écriture. Le mouvement continue ensuite avec l’écriture créative qui invite par conséquent à voler avec son âme. Cette alliance sacrée s’unit pour donner un goût à l’existence, pour permettre une ouverture des coeurs et offrir un amour inconditionnel pour soi et pour les autres. L’écriture créative, une alliance avec le monde L’écriture créative habite chaque coeur, chaque corps, chaque âme. Elle est l’essence d’une vérité humaine qui nous rallie les uns et les autres au détour d’une histoire volée, imaginée, rêvée. L’écriture créative est accessible par tous sans aucun doute. Elle ouvre la voie à la connaissance
Article écrit pour le magazine collaboratif: Les mots positifs « Malheureusement je t’aime » sont les paroles de Damien, le pervers narcissique dans la série « A la folie » disponible en replay sur M6. Au fil des épisodes, ce personnage nous écœure. Nous assistons avec impuissance à la mort psychique d’Anna causée par les manipulations de Damien. Au travers de cette phrase « Malheureusement, je t’aime », nous sommes en plein détournement cognitif utilisé par le pervers narcissique afin de détruire sa victime. C’est ce qu’on appelle le gaslighting qui met littéralement en danger de mort psychique la personne qui subit cette manipulation. Elle se retrouve isolée et violée dans toute son intimité. Qu’est-ce que le gaslighting ? Quelles sont les conséquences du détournement cognitif sur une victime ? Comment éviter et combattre le danger de mort psychique lorsqu’on se retrouve prisonnier d’une telle situation ? Le gasligting ou l’abus mental, qu’est-ce que c’est ? Le gaslighting est traduit en français par le mot « décervelage » ou encore lavage de cerveau. Le principe étant de choisir sa victime, de gagner sa confiance pour ensuite prendre le pouvoir complètement et la faire douter. Le gaslighter détourne la réalité En une phrase, le pervers narcissique détruit sa proie. Mais ce sont tant d’autres qu’il dira chaque jour pour anéantir et diminuer psychiquement sa victime. « Malheureusement je t’aime » pourrait nous ramener sans ce contexte effroyable à un poète maudit qui est en proie à une passion dévorante. Ici ce n’est pas le cas. Au travers de ces mots, le pervers narcissique associe l’amour à la mort et c’est bien là tout le principe du gaslignting. L’information donnée qui est celle de mots d’amour « je t’aime » est détournée par le mot « malheureusement ». Comment peut-on parler d’amour avec le malheur ? Un pervers narcissique se délectera de cet usage de la langue. Il cherche dans cette manipulation à favoriser sa propre personne, en l’occurrence ici à se placer en tant que victime qui subit l’amour et qui est appuyé par le mot « malheureusement » et en même temps il désoriente sa victime. Le gaslignting est donc associé à l’abus mental puisque à la fois il installe chez la victime des doutes et il fait aussi changer la perception normale des choses. L’amour ne peut en aucun cas faire main dans la main avec le malheur ! Il arrive à faire croire à sa victime que l’amour est un véritable problème et que c’est elle la cause et que lui en est la victime. On assiste alors dans cette série à la totale perversité de Damien cherchant à rendre folle Anna et à se faire passer pour le malheureux dans l’histoire. 9 signes de gaslighting à repérer Comment reconnaître le gaslighter dans son lot de perversités et ainsi l’éviter ? Voici 9 comportements toxiques que nous retrouvons chez la personne perverse narcissique cherchant à mettre en place un détournement cognitif chez sa victime : Il ment : les mensonges font partie intégrante de leur personnalité narcissique. Il invente tout et n’importe quoi. Il a sans cesse cette double personnalité. Ses actions ne suivent pas ses paroles. Il invente tout. Il nie ce qu’il a dit : Même si vous apportez la preuve de ce qu’il a fait, il niera en esquivant la conversation et en passant rapidement à autre chose. Il humilie : Les humiliations sont courantes chez le gaslighter. Il n’hésite pas à vous faire passer pour ce que vous n’êtes pas. Il vous rabaisse et vous qualifie de tous les mots inacceptables. Il attaque votre être et vous attribue tous les défauts. Les commentaires injurieux, acerbes font partie de son langage courant à votre égard. Il rejette : Les rejets sont également sa pratique manipulatoire favorite. En effet, sa stratégie est de vous rendre coupable de tout ce qu’il se passe et il va vous rejeter en mettant à de multiples reprises un terme à votre histoire en vous disant qu’il a besoin d’air et que vous l’étouffez avec vos crises. Il est violent : Les violences physiques et psychologiques font malheureusement partie du quotidien. Ils vous séquestrent, vous renferment et vous poussent sans cesse dans vos retranchements. Cet abus mental et aussi physique arrive sans crier gare. Malheureusement il arrivera que certaines victimes soient violées par leur conjoint gaslighter. Il se permet tout : Tout pousse le gaslighter à l’extrême. Rien ne lui est interdit dans son esprit. Tout doit être possible et même l’interdit. Il joue : il répète son jeu par petits coups et votre mental enregistre cette façon de faire. Vous êtes dans l’attente, l’expectative d’une tentative de vous déstabiliser. Vous vivez dans la peur du jeu. Arriverez-vous alors à en sortir ? Le pervers narcissique joue avec vous et vous empêchera de gagner. Il vous isole : l’isolement accentuée d’une dépendance affective qu’il veut créer en vous est sa technique manipulatoire pour vous affaiblir. Il cherche à créer des tensions avec les personnes de votre entourage pour finalement arriver à les monter contre vous. Il leur attribue des actes et des paroles et à un moment vous ne savez plus qui croire, qui dit la vérité. En bref il a réussi son coup ! Au travers de ces verbes manipulateurs, l’inversion des rôles bourreau-victime devient une pièce de théâtre où la véritable victime finit par ne plus savoir où elle en est. La victime s’attribue toutes les responsabilités, toutes les culpabilités. La confusion psychique s’installe. Le gaslighting a réussi à troubler votre personnalité. Vous passez d’un état à l’autre sans vous rendre compte tout comme le pervers narcissique fait : un coup il vous noie d’attentions avec cette technique du love bombing et puis à l’inverse il devient méchant, agressif dans toute sa façade de gaslighter. Plus la technique manipulatrice s’installe au quotidien, plus l’abus mental, va créer dans le cerveau de la victime un détournement cognitif de la réalité qui créera de terribles conséquences allant du stress post-narcissique jusqu’au danger de mort psychique. Quelles sont les conséquences du détournement cognitif ? Le gaslighting revire la situation où la victime devient coupable de tout. Je vous laisse donc imaginer la détresse, la perdition de soi au fil du temps. Au départ tout dégouline
La guérison de notre corps, la guérison de notre âme, la guérison de notre esprit sont autant de processus nécessaires que nous cherchons à réaliser par le biais de thérapies salvatrices pouvant nous accompagner sur notre chemin avec douceur, vérité et justesse. Écrire, une thérapie ? Une question à laquelle je réponds depuis des années au travers de mon histoire personnelle, de mon vécu et dans mes ateliers d’écriture thérapeutique. L’écriture est une entrée profondément intime et réalisatrice pour soi qui va vous aider à guérir des maux liés aux blessures de l’enfance, aux relations compliquées, aux situations douloureuses, aux bouleversements tant positifs que négatifs. Car écrire est une thérapie et plus précisément une auto-thérapie. La thérapie se définissant comme une méthode de traitement pour guérir certains troubles psychologiques, psychosomatiques. Écrire est une psychothérapie qui va vous aider à puiser dans vos ressources cachées et parfois oubliées afin d’en extraire une lumière, une force pour trouver une voie de guérison. Quels sont les bienfaits de l’écriture thérapeutique finalement ? Comment se passe un atelier d’écriture thérapie avec une coach ? Les bienfaits de l’écriture thérapeutique. 1.L’expression libérée L’écriture peut arriver dans notre vie dès le plus jeune âge. Elle peut donc se manifester de différentes façons au travers d’un journal intime, d’un carnet d’expression de ses émotions mais aussi au travers d’une écriture créative en inventant des histoires. Le simple fait d’écrire au quotidien ou de façon régulière amène une libération de ce qui peut parfois nous alourdir. Certains se guérissent au travers de la parole orale et d’autres au travers d’une parole écrite. Ce qui est à retenir dans l’un des premiers bienfaits de l’écriture thérapeutique est l’expression libérée. En effet, si vous taisez vos émotions, si vous cherchez à toujours ne voir qu’une face de votre vie sans aller dans toutes les facettes de l’expression humaine, vous risquez de tuer votre être et de devenir une version masquée de votre personne. 2.L’authenticité de soi L’autre bienfait incontestable de l’écriture thérapeutique est l’authenticité de soi. En effet, si l’expression libérée trouve son chemin, au fil de vos écrits, une compréhension personnelle de votre existence va se tisser. Déposer ses émotions, ses expériences, ses ressentis permet d’avoir une prise de hauteur. Comme les yeux de l’aigle, vous regarderez d’en haut ce que vous avez écrit et vous ouvrirez alors la porte à votre histoire, à ce qui se passe dans votre intériorité et dans votre vie. Être authentique c’est oser se regarder, c’est avoir l’audace d’aller en profondeur de ce que vous avez exprimé dans votre écrit. Et lorsque cette étape est franchie, alors la reconstruction de soi peut avoir lieu. 3.La reconstruction émotionnelle L’écriture thérapeutique est un pilier de reconstruction de soi. Si écrire permet de se libérer des poids émotionnels ou tout simplement des événements de notre vie, elle a ce don de nous accompagner vers une réparation. Si vous vous laissez aller dans l’écriture thérapeutique, c’est-à-dire à tracer un chemin de guérison, vous renforcerez votre pouvoir. A lire: Comment se reconstruire émotionnellement grâce à l’écriture? La vulnérabilité, la sensibilité, la fragilité ne sont pas des défauts, loin de là. Elles ont besoin d’être renforcées à leur juste place. A la question: écrire, une thérapie? On peut y trouver un chemin d’accès en passant par l’écriture thérapeutique. Vous ne considérerez pas ces pseudo faiblesses comme des freins mais plutôt comme des leviers de reconstruction émotionnelle. Vous apprendrez à analyser votre façon de voir les choses, de vivre vos relations. L’écriture thérapeutique dévoile les questionnements intérieurs, les doutes et les incompréhensions. Et lorsque nous commençons à aller dans ce travail personnel, vous êtes dans la réalité du développement personnel. Vous arrivez par vous-même au travers de votre écriture à vous reconstruire émotionnellement. Et il n’y a rien de plus précieux que d’exister pleinement pour soi afin d’être à sa juste place avec sa vraie valeur. A la question écrire, une thérapie ? Oui elle constitue indéniablement un appui pour sa guérison. Si elle peut être une auto-thérapie, elle peut aussi être accompagnée par un ou une coach qui vous aidera alors dans ce processus de guérison. Car parfois, il nous manque des clés de compréhension et nous avons cette tendance fâcheuse à nous juger, ce qui nous empêche profondément de nous guérir. En quoi consiste un atelier d’écriture thérapeutique ? Il existe de multiples ateliers d’écriture thérapeutique que vous pouvez faire en totale autonomie. Mais si vous voulez vraiment être dans un processus de guérison alors il vaut mieux être accompagné par une coach en écriture thérapeutique. Son expérience et son expertise seront des clés que vous pourrez saisir pour mieux vous guérir et vous libérer de ce qui vous emprisonne. Une thérapeute en écriture ne va pas expliquer votre situation au travers de théories psychanalytiques ou tout autre expertise médicale. Là n’est pas sa compétence. Elle va s’appuyer sur ce que vous êtes aujourd’hui et vous aider à lâcher-prise pour produire des textes qui vous apporteront des enseignements, des prises de conscience. Puis l’échange la relation que vous entretiendrez avec la coach en écriture deviendra également un levier de reconstruction. Il arrivera alors que l’écriture thérapeutique prenne la voie de la créativité. En devenant le propre créateur de son écriture, la guérison par l’acte d’écrire devient une ressource essentielle pour soi. Ce que je vous écris est le fruit de mon expérience passée et présente. Je constate combien l’écriture est une force, un creuset dans lequel chaque jour je puise mon énergie, je crée ma place. Lorsque je prépare un atelier d’écriture thérapeutique, je rejoins toujours un espace en moi qui a vécu, traversé ce processus de guérison. Je cherche à être au plus près de la personne qui me contacte non pas en connaissant tout d’elle mais en étant connectée à son espace intérieur et plus précisément à son cœur, le siège d’émotions, de résilience et de vie. Mes ateliers d’écriture thérapeutique commencent toujours par une présence à soi qui se déclinera de différentes façons. On ne se lance pas dans
Quand vous vous réveillez la nuit et que le ventre féminin vous ramène à tant d’émotions. Le ventre féminin a des douleurs écrites: comment guérir nos blessures et nos lignées? Ce ventre de la mère, ce ventre de la femme, ce ventre de la sexualité, ce ventre de la douleur, ce ventre de l’oubli, ce ventre de cicatrices, ce ventre des traumatismes d’enfance qui vous fait mal et qui vous ramène à ce que vous êtes. Le ventre féminin, une identité cachée, une origine étouffée, une lumière en quête, celle que nous souhaitons révéler et qui nécessite tant de force et de courage de notre part. Le ventre féminin a des douleurs écrites : Comment les guérir ? Le ventre féminin a des douleurs écrites Notre ventre de femme est rempli de traces, de cicatrices, de mémoires et il vous réveillera des nuits avec cette douleur au départ infime puis vous ne penserez qu’à elle et elle s’amplifiera alors. Il vous troublera de son encre indélébile pour écrire son histoire, pour aller vers cette lumière en quête, ce mystère qui sommeille en chacune. Le ventre féminin a des douleurs écrites qui s’inscrivent sans cesse dans nos différents rôles féminins : celui de la femme, de la mère, de l’amante, de l’amie, de la maîtresse, de la pute, de la salope, de la timide, de l’audacieuse, de tous ces cœurs de femme. Ces douleurs écrites qui invitent à l’écriture de leur chemin, de leur traversée dans notre corps, dans notre âme. Écrire sur le ventre féminin, c’est aller au cœur de l’histoire de toutes nos lignées de femmes. Ces lignées féminines, maternelles qui nous laissent des héritages parfois tellement compliqués à guérir. Apprendre à accepter, se réconcilier et guérir cette lignée de femmes, cette transmission silencieuse consciente et inconsciente qui laisse tant de douleurs écrites en nous. Toutes ces écritures influent la femme que vous êtes aujourd’hui et il est très difficile pour une femme d’être épanouie, d’être dans le bonheur si votre mère ne l’a pas été. C’est pour cela que le cœur de la renaissance, de la réparation se situe dans notre utérus. Notre utérus est porteur de ces mémoires ancestrales. Il garde en lui toutes les traces de notre sexualité mais aussi celles appartenant à notre mère qui elle-même a reçu celles de sa mère. Autant de générations que nous portons dans notre ventre féminin. L’écriture du ventre masculin L’écriture de son histoire au féminin est bien là mais nous portons aussi la mémoire écrite d’un masculin qui parfois nous assaille, nous étouffe. Nous qui devons soi-disant être, nous qui soi-disant devons ne rien laisser paraître pour faire comme les autres comme eux et surtout pas comme nous sommes. Nous héritons aussi de nos lignées paternelles qui nous envoient tant de réconciliation dans notre cœur pour arriver à trouver notre place dans une société d’action et où l’homme ne peut pas pleurer comme il le pourrait. Il faut écrire aussi sur ce ventre masculin et arriver à trouver cet équilibre dans notre ventre. Chercher cette place naturelle et dans son entièreté. Prendre soin de son ventre Le ventre féminin a des douleurs écrites et nous aimerions tant en prendre soin. J’aimerais simplement le caresser et le masser si souvent mais je ne prends pas le temps. Je subis une nouvelle fois cette nuit son cri à plus de place, à davantage de conscience, à plus de guérison. Alors qu’est-ce que j’attends pour emmener ce ventre féminin vers cette lumière ? Il m’appelle une nouvelle fois cette nuit. Il me chuchote dans mon inconscient et il me tire vers mon intuition. Je me laisse alors guider et je me laisse porter par les mots que je laisse glisser de ma main pour comprendre ce qu’il a à me dire. J’utilise l’écriture intuitive pour entendre sa parole et comprendre la voie de son silence et de sa réalisation. Il me réveille avec un cauchemar où j’étais prisonnière dans l’eau où je n’arrivais pas à remonter. Une sorte d’emprise par le fond de l’eau qui m’attirait et où j’étais bien incapable de combattre et c’est alors l’impuissance à remonter à la surface qui s’est imposée à moi. Je glisse dans le fond et je ne remonterai pas c’est certain. Je m’enfonce dans ce ventre des profondeurs, dans ce ventre de la nuit en quittant cette lumière du haut. Mais paradoxalement c’est bien en m’enfonçant que je me suis réveillée dans mon lit comme un ultime appel à mon âme lumineuse, celle qui me dit que la vie est aussi plus haut. Le ventre de la vie Le ventre de la peur, le ventre de la colère, le ventre du silence, le ventre de la vie, le ventre de la naissance. Ce ventre de la femme où pourtant tout naît, tout vit mais dont on ne prend pas soin de lui. On l’étouffe. On lui demande d’être moins gros. On lui demande de ne pas respirer. Mais on lui met la vie. On lui souffle les mots d’amour, on lui donne les caresses de l’âme et de la douceur pour l’enfant qui viendra. Comme j’ai honte de le détester parfois, comme j’ai honte de vouloir le cacher quand il s’impose un peu plus avec mes angoisses, mes tristesses mais comme j’ai été fière de montrer le ventre de la vie, celui qui a porté mes deux fils. Le ventre qui crée le chemin, qui m’a tant fait comprendre ma nouvelle place. La femme que je fus a évolué avec mes enfants. Elle s’est imposée, elle a fait ses choix et elle écrit son histoire avec authenticité le plus possible. Ne pas savoir quoi faire une nouvelle fois dans ce trouble de la nuit, me questionner et me faire submerger par tant de doutes autour du ventre féminin. Me laisser une nouvelle fois bouleverser par tant de douleurs nocturnes qui s’effaceront au matin parce que je serai dans mon masculin où il faut y aller et se taire et surtout ne rien dire sur cette
Il est préférable parfois de ne rien dire. Il vaut mieux écrire. Les regrets sont associés à une émotion négative. Quels sont vos regrets? Comment vaincre nos regrets grâce à l’écriture? L’écriture apaise les regrets, les colères, les frustrations, les injustices, les laisser pour compte. Elle vient confronter ce que nous avons sans cesse garder comme des silences emmurés et qui ne cherchent qu’à tout casser lorsque le coeur n’en peut plus. Certains trouveront la libération par la parole et d’autres par l’écriture. Les regrets s’apaiseront et deviendront alors une force pour chacun d’entre nous. L’expression dit: ” Il vaut mieux des remords que des regrets.” Il vaut mieux agir plutôt que non. Comment nuancer cela pour mieux se comprendre et ne pas s’en vouloir? Les regrets enfouis Nous avons tous ces regrets enfouis qui ont trouvé leur cachette pour ne pas nous empêcher de vivre malgré tout. On attribue aux regrets ce sentiment d’avoir manqué quelque chose ou de ne pas l’avoir fait comme il faudrait. Pourtant les regrets ne sont pas à renier. Ils font partie de notre existence. Aussi étrange que cela puisse paraître c’est même très bon d’avoir des regrets enfouis car ils viennent oeuvrer avec vous dans un espace intime. Si vous vous refusez à accepter d’avoir des regrets ou si vous vous évertuez à bloquer vos émotions face à ces regrets, vous risquez de ne pas évoluer comme la vie nous le montre. Les regrets enfouis peuvent être terribles car ils nous renvoient à notre place, notre action que nous n’avons pas osé exprimer. Combien d’histoires d’amour avez-vous laissé au bord du chemin, combien de mots d’amour n’ont pas été écrits, combien de sentiments cachés et silencieux se sont éteints au fil du temps et combien de lettres vous n’avez pas envoyé pour dire ce qui vous pesait, pour dire ce que vous aviez sur le coeur? Les regrets sont soit bon pour nous soit ils nous empêchent de prendre des décisions. La différence entre les remords et les regrets Il y a les adeptes des remords et les adeptes des regrets. Cela montre combien nous sommes différents les uns et les autres. Cela dévoile combien notre vie dépend de notre action dans le monde, de notre perception du monde et surtout de tout l’amour que nous nous portons. On ne peut pas parler des remords et des regrets sans évoquer l’amour de soi en premier lieu. Les remords sont cette capacité à agir, à être audacieux, à oser faire et à voir ensuite ce qu’il se passera, à assumer les conséquences pleinement. Les regrets quant à eux se nichent dans la sécurité. La différence entre les deux est donc dans le champ du positionnement que vous aurez face à des choix. Prendre telle décision implique une rencontre entre les remords et les regrets. Quelle voie choisirez-vous? Ce n’est donc pas si simple. L’expression ” il vaut mieux des remords que des regrets” est donc largement à nuancer. Comment choisir entre les remords et les regrets? La réponse est en vous. Elle est au coeur de votre amour intime que vous vous portez avant toute chose. En effet, la meilleure des réponses entre les remords et les regrets c’est celle de s’écouter vraiment sans se laisser perturber par les autres. C’est aller au coeur de soi dans sa sincérité, sa vérité, sa spontanéité, sa confiance. Renouer avec sa confiance personnelle c’est dialoguer avec ses sentiments intimes et ouvrir son coeur à son intuition. Pour se relier à cette intériorité, l’écriture est une porte d’entrée qui vous aidera à trouver le chemin. Ecrire pour trouver la voie du regret salvateur Si nous revenons aux regrets, il faut savoir que le mot regret vient de l’étymologie suivante: re-quiritari, composé de quiritari qui veut dire se plaindre. On comprend alors combien la complainte et l’appel à la consolation prennent leur place au fond de nous dès qu’il s’agit des regrets. On se plaint de ne pas avoir réussi, on se plaint de ne pas avoir agi. Autant de plaintes qui ne sont que des jugements contre soi. Nous sommes le pire tribunal qu’il soit. Certaines personnes se chargeront aussi de ces regards accusateurs et verront toujours ce que vous n’avez pas fait plutôt que le petit pas que vous aurez réussi à réaliser. Il n’empêche que ces plaintes sont des cris silencieux ou partagés qui nous creusent et nous alourdissent tant que nous ne trouvons pas un moyen de nous libérer. Si une plainte a le droit d’exister, une consolation doit immédiatement faire sa place et c’est en cela que les regrets sont bons car dans cette dynamique vous prenez votre lampe et vous allez dans vos pénombres pour trouver les trous de lumière où vous faufiler, où exister ai-je envie de dire. Alors pour trouver cette voie, l’écriture va vous accompagner vers ce chemin de réalisation, vers cette transformation des regrets en forces de vie. Joachim Du Bellay dans son recueil ” Les regrets” nous partagent ses regrets autour de sonnets pour témoigner de son exil qui ne fut pas accidentel mais bien inévitable à sa vie. C’est bien dans ce côté consubstanciel que les regrets trouveront cette voie de la libération. Ecrire pour trouver la voie du regret salvateur. Pousser la porte de l’inévitable, de l’inconnu sans chercher à l’éviter Comment vaincre nos regrets grâce à l’écriture? Apprendre à gérer nos regrets de manière positive n’est pas toujours facile. Nous nous laissons plus envahir qu’autre chose la plupart du temps. Pour cela, voici quelques étapes à réaliser avec des exercices d’écriture: Accepter: L’acceptation d’avoir des regrets est la première des étapes. Il est normal de ressentir des regrets. Un instant est toujours relié à cette forme d’idéal que nous projetons sans cesse sur la vie. L’exercice que je vous propose est d’écrire vos regrets du moment pour ensuite déterminer pourquoi ce sont des regrets. Qu’est-ce qui vous enferme dans ces regrets? Qu’est-ce qui vous a empêché d’après vous à la non réalisation de certaines
Il y a des réveils qui n’en sont pas. Il y a des nuits qui vous égratignent. Il y a ces sommeils qui en disent longs et puis ces levers qui devraient rester là où ils ont laissé leur âme. Les ricochets de notre âme sont comme ces ronds dans l’eau que nous essayons de réaliser, lorsque nous jetons une pierre plate dans celle-ci en espérant qu’elle rebondira sur la surface pour ensuite refaire un bond et continuer autant que possibles. Les ricochets de notre âme c’est la résilience qui s’écrit. C’est celle qu’on essaie de réaliser dans tous ces moments perdus, incompris où on aimerait refaire mieux et repartir encore plus fort en écrivant notre histoire. A lire sur mon blog: Dans la vie, il faut oser écrire La résilience au creux de notre être La résilience a ce don de soi. Elle sait exactement là où le corps, l’âme et l’esprit sont capables de se retrouver pour rebondir et avancer. Tout comme la nature, tout est un processus de développement. Vous passez d’un cycle à l’autre. Parfois vous allez au bout de quelque chose et là vous avez l’impression d’avoir beaucoup grandi. Ces moments de grande extase où l’accomplissement de soi semble être atteint est rare et reste malgré tout peu fréquent dans une vie. Il y a surtout tous ces moments où les ricochets de notre âme nous ramènent à notre résilience au creux de notre être. Au creux de ce qui nous assaille intimement chacun, au trou béant de tous ces regrets, ces remords et ces silences qui nous ont laissés là tant bien que mal. Alors c’est dans cette résilience profonde qu’il va falloir encore avoir la force de jeter cette pierre pour faire des ricochets et repartir. La résilience au creux de notre être c’est tout ce qui fait un retour en arrière dans nos traumatismes de l’enfance, dans nos amours manqués, dans nos histoires ratées, dans nos relations estompées mais qui malgré tout nous renvoient à ce que nous avons réussi à dépasser envers et contre tout. Car nous avons beau regretté, vous avez beau vous mentir, vous avez beau en vouloir à quelqu’un ou à quelque chose, ce qui nous arrive est là certes pour nous enseigner mais surtout pour nous rejoindre au creux de notre être. Dans son oeuvre “Requiem pour les dieux” l’auteur Christian Gobyn Degraeve nous mêle dans les méandres aliénants d’une saga familiale en proie au pouvoir, à la domination, aux vices de l’argent qui révèlent combien les traumatismes de l’enfance peuvent laisser des plaies ouvertes. Charles, l’un des personnages de l’histoire veut assouvir sa soif de désir de puissance quitte à brûler les ailes de ses propres enfants. C’est un long travail que de renouer avec cette résilience brisée par la domination familiale qui nous laisse des empreintes blessantes et humiliantes. C’est le travail de toute une vie et plus encore car la résilience au creux de notre être celle qui nous fait croire que tous ces ricochets viennent de nous ne sont qu’illusion éphémère. Les ricochets de notre âme et les relations L’illusion de croire que tout nous appartient, que tout est le fruit de notre oeuvre. Si vous prenez conscience de ces ricochets de votre âme, vous vous rendrez compte que ces derniers ont un lien avec vos relations diverses. On ne peut vivre sans les autres, on ne peut grandir sans ses liens familiaux. Chaque personne est un sens, un espoir, une force, un sacré pour soi, un messager de vie. On ne peut rebondir sans croire que nous sommes connectés à ce qui fut, à tous ces tiroirs du passé familial. Ce sont toutes ces relations intergénérationnelles qui vont nous guider en partie vers une rédemption de soi, vers une transformation. Une génération porte une douleur pour que la suivante puisse vivre et guérir. C’est à ce moment-là que vous réaliserez toute l’importance des ricochets de notre âme. Il y a des choses à régler, il y a des choses à laisser du passé. Comprendre ce qui nous appartient et qu’il faut guérir. Comprendre qu’il ne faut surtout pas garder pour laisser des ricochets si lourds que la pierre tombera immédiatement dans l’eau. Ne pas se détruire mais aller vers notre guérison et oser jeter cette pierre pour qu’elle rebondisse encore et encore. Regarder avec espoir ce qu’il adviendra plutôt que ce qui n’adviendra pas. Notre résilience s’apparente à ce destin qui existe, j’en suis certaine mais avec lequel il faut oeuvrer avec une intelligence émotionnelle, avec une intelligence réceptrice au monde. Le destin prend la main à la résilience Certains croiront en leur destin et se laisseront guider par une main inconnue vers ce qu’ils estimeront être leur voie. D’autres s’acharneront à le changer en ne lâchant jamais prise. D’autres n’y croiront jamais et seront les pantins d’une vie laissée pour compte, d’autres s’associeront avec le destin en essayant de comprendre les messages envoyés. Autant d’emprise, de délivrance qui nous feront osciller. Mais le destin prend la main à la résilience. Cette résilience qui s’écrit chaque jour. Cette résilience qui dévoile chaque mot, chaque idée, chaque béatitude, chaque doute, chaque souffrance infantile ou adulte comme une échappée de son âme. Non pas pour fuir mais pour se libérer de quelque chose que nous sentons sans cesse en nous. Lorsque le destin prend la main à la résilience, il vaut mieux cette fois-ci se laisser emmener vers un endroit inconnu. Car on n’est jamais sûr de ce drôle de destin. On n’est jamais certain de ce qui se passera demain. Ce destin comme un arbre, cette résilience comme une arborescence où des branches naîtront et d’autres casseront. Finalement, le seul destin dont nous sommes sûrs c’est le présent, celui où deux mains se touchent et sont là ensemble à commencer le chemin ou à lancer cette pierre en même temps côte à côte sur une plage et à voir celui qui en fera le plus. Les ricochets de notre âme c’est la
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