Article original écrit pour le site www.lesmotspositifs.com Comment l’écriture thérapeutique permet-elle de se pardonner à soi-même et aux autres ? Il y a les pardons simples et les pardons compliqués. Il y a les lettres d’amour et les lettres du pardon. Pardonner à soi-même et aux autres quand on a été blessé peut-être difficile. Tout le monde n’est pas prêt à accepter de pardonner parfois l’impardonnable. Pourtant, nous en sommes tous capables car nous avons tous cette résilience en nous qui nous aide à nous reconstruire après l’irréparable. Le pardon reste une libération qui nous permettra d’aller vers l’avant après avoir eu mal. L’écriture demeure un moyen authentique pour nous accompagner vers le chemin du pardon. Écrire pour pardonner à soi-même et aux autres va nous guider vers le chemin de la sincérité en nous aidant à tourner la page tout en étant dans un processus de reconstruction émotionnelle de soi. Quand l’écriture thérapeutique devient une ressource pour faire de notre vie un terreau de lumière et d’horizon pour se pardonner nos erreurs, nos actes manqués, nos virages ratés, nos blessures. Quand écrire nous permet également d’offrir notre pardon à ceux qui nous ont blessé. Le verbe pardonner signifie « donner complètement, remettre, du latin per et donare. » L’écriture touche ce don du pardon en revenant à la vérité de nous-même. Il y a ces pardons de vie comme une simplicité et ces pardons extraordinaires qu’il va falloir trouver au cœur de nous-même quand nous avons été tellement bouleversés, blessés, anéantis. En quoi l’acte d’écrire va-t-il nous aider à comprendre la nécessité du pardon dans notre vie ?Comment pardonner à soi-même et aux autres grâce à l’écriture thérapeutique quand on a été blessé ? L’écriture du pardon à soi avant de pardonner aux autres. Écrire pour pardonner à soi-même et aux autres est une porte ouverte au cœur de la vie, au centre de notre présence unique et du lien essentiel que nous pouvons créer avec nous-même et avec les autres. Il y a les mots et les paroles qui témoignent de nos excuses. Il y a les pardons que nous acceptons spontanément de faire et les pardons que nous recevrons des autres dans certaines situations. Mais il y a ces pardons silencieux que nous portons comme de lourdes responsabilités. Ces pardons qui sont des blessures du silence que nous gardons au fond de nous et que nous n’arrivons pas à libérer. Mais le pardon ne veut pas dire que vous devez rester dans une situation qui ne vous correspond plus. Le pardon amène des choix de vie. Il vous aidera à quitter des relations, ou des environnements qui vous ont déstabilisés et fait du mal. À lire aussi : Les blessures du silence touchent l’âme de nos enfants L’écriture du pardon à soi avant de pardonner aux autres est la première étape. En effet, si nous ne nous pardons pas en premier nos erreurs, comment pouvons-nous pardonner aux autres. C’est comme l’amour. Ne dit-on pas qu’il faut tout d’abord s’aimer avant d’aimer les autres. SI nous n’arrivons pas à nous aimer, à être dans une estime de soi à sa juste valeur, n’y a-t-il pas ce risque de reprocher à l’autre son manque d’amour ? C’est la même chose pour le pardon. Si nous n’arrivons pas à pardonner certaines choses c’est que nous n’avons pas fait ce chemin du pardon à soi-même. Soit nous pardonnons, soit nous restons dans une honte à soi. Et derrière cela se cache tout le poids des responsabilités propres à chacun. Parfois, lorsque nous ne pardonnons pas c’est que nous laissons à l’autre tout le poids de la responsabilité de la situation. Mais force est de constater que les responsabilités de la vie appartiennent à chaque personne qui sont dans la relation. Se pardonner ne veut pas dire se faire des reproches. C’est s’octroyer un acte de bienveillance envers soi. Je vous propose pour cela une liste de pardons à soi à écrire sur un journal intime par exemple ou sur un simple petit carnet d’écriture. Cet acte d’écrire constitue en lui-même une autothérapie bienfaisante et génératrice de positivité. En effet, lorsque nous avons du mal à nous pardonner, à être dans cette réconciliation authentique c’est que nous avons des peurs liées à nos fragilités qui nous ont laissé dans des relations parfois toxiques. Aller vers nos auto pardons, c’est se regarder sincèrement dans nos erreurs commises, dans le mal que nous avons aussi fait. Il est important d’être compatissant avec soi-même. Je me pardonne de t’avoir fait mal. Je me pardonne de t’avoir menti. Je me pardonne de t’avoir trahi. Je me pardonne de te laisser seul. Je me pardonne d’avoir échoué Je me pardonne d’avoir fait ce choix. Je me pardonne de t’avoir fait pleuré. Voici une liste de pardons à soi-même à écrire quand vous vous êtes retrouvés dans une situation de tristesse, de souffrance, de chagrin. La vie n’est pas un tribunal ou une fatalité ou vous devez vous jugez. Elle est un mouvement sans cesse sur lequel chacun oeuvre comme il le peut. Parfois, les épreuves de le vie nous retranche dans une solitude si forte après une rupture douloureuse, un deuil. Nous avons alors cette tendance à nous auto juger, nous auto flageller encore plus pour nous briser davantage. À lire aussi : Comment surmonter un deuil périnatal ? Passer par l’écriture thérapie pour noter ces pardons de la vie va vous aider à dépasser ces épreuves, à être au cœur de votre puissante résilience en regardant et en intégrant ce que vous avez vécu. Je me pardonne d’avoir connu cette séparation. Je me pardonne d’avoir vécu cette mort. Je me pardonne d’avoir été trompée. Je me pardonne d’avoir été frappée. Je me pardonne de ne pas avoir fait le choix de partir. Autant de pardons que vous pourrez trouver en fonction de votre parcours personnel. Le fait décrire ces pardons nous aident à faire cette introspection et à réaliser que nous avons cette responsabilité indéniable dans le processus du pardon à adresser à l’autre. Vous entrez alors dans une réconciliation
Ils ont bombardé une maternité ! De quoi pâlir d’effroi! De quoi hurler face à cette barbarie sans limite ! Toucher le cœur de la vie. Vouloir la mort à la place de la naissance. Face à tant de nouvelles, comment ma plume ne peut elle pas s’exprimer. Au fond de moi, une peur est là. J’ai peur de la guerre mon enfant et je crois que cette crainte au fond de moi ne me quitte pas. Une plume peut écrire l’avenir mais elle ne pourra jamais effacer ce passé qu’ils sont en train de créer sur le chemin de ta vie. Alors nous devrons apprendre à devenir résilients face à ces traumas que le monde créé. Où est le cœur de la paix, de l’unicité d’amour ? Certainement pas dans les drames qui se déroulent mais certainement au fond de nous . Pourquoi ai je ce ressenti depuis des semaines d’une énergie en opposition, d’une profonde solitude et qui ce matin tremble lorsque j’apprends qu’ils ont bombardé une maternité ! Recentrons nos cœurs, nos mouvements de compassion, d’accueil dans la souffrance des uns et des autres. Nous ne pouvons tolérer, accepter cela. Nous avons plus que jamais besoin d’être entourés de ceux qu’on aime. Ne les laissez pas, ne les abandonnez pas. Il est temps de penser union plutôt que égocentrisme. Réunissons nos valeurs et nos douceurs. Ils ont bombardé une maternité ! Jamais je ne te dirai mon enfant que la guerre est une réponse. Elle est un crime. Et c’est tout. Nelly
Article original écrit pour le site www.lesmotspositifs.com pour la Journée Internationale des droits des femmes. Célébrez la femme, c’est rendre hommage à sa puissance féminine, à tout son chemin qu’elle parcourt depuis toujours. Femme blessée, femme résiliente, femme inspirante, nous cherchons toutes notre place. La thérapie par la rose, une voie d’amour pour les femmes et un processus de guérison l’amenant vers plus de confiance en elle et plus de conscience à son intériorité et à sa relation aux autres. Le cœur d’une femme est un océan de secrets et une immense vague de tourments. Au cœur de son être, la femme peut parfois se taire et calmer ses blessures grâce à son pouvoir de résilience. Elle possède une force incroyable qui l’aide à passer de la femme blessée à la femme accomplie. Mais force est de constater, qu’une femme dans ce chemin d’initiation a aussi la fatigue qui la submerge et qui peut la rendre si fragile aux yeux des autres. Une femme résiliente se relèvera quoiqu’il en coûte malgré tout. Nous avons toutes nos secrets, nos énergies pour combattre les difficultés et répondre à l’adversité. Nous trouverons chacune différentes voies d’amour pour nous retrouver au cœur de nous-même. Il existe une thérapie incroyable qui n’est pas très connue car elle revêt une identité sacrée. Pourtant, c’est une médecine merveilleuse qui viendra réveiller tout le pouvoir de la femme dans sa douceur et son harmonie. La thérapie par la rose est une voie d’amour pour les femmes. Elle va la révéler et lui permettre de dépasser les traumatismes qui l’empêchent encore aujourd’hui d’exister pleinement. La rose rouge, rose, blanche, jaune, bleue ou orange est une fleur à haute vibration. Elle apporte une guérison et une puissance à notre féminité. Au cœur de son essence, la rose va vous revitaliser en vous amenant vers une harmonie. La rose touche le cœur des femmes. En quoi la médecine de la rose est-elle un pouvoir de guérison ? Tout d’abord, revenons à son histoire, ses origines pour comprendre ce que la rose a laissé comme empreinte dans nos mentalités et croyances. L’origine et la légende de la rose rouge. La rose est une fleur qui depuis l’antiquité est associée au romantisme du cœur. Elle dégage à elle toute seule toute l’inspiration des poètes et des auteurs qui ont écrit tant de poèmes. Elle est le symbole de l’amour, de la passion, de la beauté et aurait été créée par la déesse de l’amour Aphrodite. Plus précisément, l’origine de la rose rouge est due à une histoire d’amour. Dans la mythologie romaine, la rose est associée à Vénus et dans la mythologie grecque la rose correspond à la divinité Aphrodite. La déesse Aphrodite est éperdument amoureuse d’Adonis. Malheureusement lors d’une partie de chasse, Adonis se blesse mortellement. En voulant le sauver, Aphrodite s’est piquée à des ronces. Son sang aurait donc coulé sur des rosiers et c’est ainsi que naquit la rose rouge. Il existe une autre légende où cette fois-ci c’est Cupidon qui serait à l’origine de cette naissance. Il aurait versé de son vin rouge sur une rose qui serait donc devenue rouge. Autant de légendes qui nous ramènent à l’amour et la beauté de cette fleur. De nos jours, elle est la reine des fleurs et la fleur préférée des français. En effet, sur 15 fleurs, 45% des personnes interrogées choisissent la rose en premier. Féminité, fécondité, amour, passion, la rose raconte tant de chemins traversés au fil du temps. Aujourd’hui, elle est également utilisée lors de la cérémonie de mariage. Après avoir fait l’échange des vœux et des alliances, les mariés peuvent s’offrir réciproquement une rose comme symbole de leur lien d’amour fidèle. La rose c’est aussi la passion, les conquêtes. On garde alors en mémoire Cléopâtre allongée sur un lit de pétales de rose pour recevoir ses amants. Entre liberté, élégance et éternité, la rose porte en elle tous les secrets d’une histoire féminine. Pour aller plus loin, la rose est associée au sacré des divinités. Selon plusieurs traditions, on l’identifie à Marie Madeleine, à la vierge, à la mère Terre ou encore appelée Pachamama. Marie Madeleine étant la disciple de Jésus, la vierge Marie, la mère de Jésus, Pachamama la terre-mère dans la culture inca. Autant de références sacrées qui peuvent résonner chez certaines femmes comme des icônes et qui utilisent alors la rose dans des rituels sacrés de cérémonie pour attirer l’amour ou se protéger des maléfices. Pour d’autres comme moi, la rose est avant tout la vie d’une femme, le cœur de sa féminité et de sa sexualité consciente. La rose symbolise un réceptacle de l’énergie féminine qui va l’accompagner dans sa résilience et sa guérison profonde, non pas comme une magicienne mais comme une métaphore de son chemin, de son mouvement de vie. La rose thérapie, une voie d’amour pour les femmes : la résilience en plein cœur. La rose est une guérisseuse et une facilitatrice pour tisser au cœur de la femme les réponses à son être. Elle enseigne à la femme de par son apparence tout un processus de vie qui peut nous aider à comprendre nos troubles, nos hésitations, nos choix. Sa forme représente une géométrie sacrée. En effet, lorsque nous regardons la rose avec attention, nous nous ancrons davantage. Elle nous apprend le centrage à soi. Pourquoi ? Les pétales de la rose dessinent une spirale tout en mouvement en faisant apparaître le cœur de la fleur. Ce dernier nous rappelle notre cœur intérieur, notre but, notre direction sur notre chemin. En regardant cette spirale du chemin, on reste concentré au cœur de cette fleur qui nous donne l’intention de toujours rester au plus près de soi et ne jamais perdre notre source essentielle à savoir qui nous sommes ? La thérapie par la rose est une réponse à sa source, son feu intérieur. Ne jamais perdre de vue que nous sommes les créateurs de notre vie. Le cœur de notre être nous appartient et nous ne devons jamais en perdre la connexion. Si nous restons dans
Article original écrit pour le site www.lesmotspositifs.com Nous avons tous, surtout nous les femmes, à un moment donné dans notre vie, tenu un journal intime. Ce journal intime, confident de nos émotions les plus profondes et secrètes. Le journal intime, ce meilleur ami quand on était adolescente, les soirs où ça n’allait pas, les matins où on était heureuse. Le journal intime, parfait compagnon d’une vie qui nous a soutenu silencieusement. Si lors de l’adolescence, tenir un carnet d’écriture confidentiel permettait de se libérer de l’inquiétude, d’apaiser ses chagrins et d’atteindre ses bonheurs de vie, continuer à écrire quand on est adulte va permettre d’entrer dans un véritable processus de connaissance de soi. Il va être un parfait coach de vie à lui tout seul nous offrant ainsi une autothérapie puissante. Pourquoi l’écriture peut-elle nous libérer ? Pourquoi écrire nos pensées, nos états d’âme nous fait-il accéder à une guérison personnelle ? Comment faire de notre journal intime un véritable conducteur de vie ? Comment réaliser un bon journal intime ? Quelles sont les caractéristiques d’un journal de bord ? Nous sommes toutes « une Bridget Jones » capables de prendre de bonnes résolutions grâce à un journal intime pour améliorer notre vie. Améliorer notre vie c’est se rendre compte que nous avons parfois des choix à faire et que nous évoluons toutes au fil du temps. Le journal intime en est alors le parfait témoin. Les sentiments, les expériences, les relations d’une journée seront différents le jour suivant. On se souvient alors dans le film « le journal de Bridget Jones » lorsque Mark découvre les passages peu flatteurs sur lui dans le journal intime de Bridget et qu’il décide alors de s’en aller. Bridget court le rejoindre. A ce moment-là, Mark lui offre un journal, synonyme d’un nouveau départ et d’une nouvelle Bridget. Un journal intime, il faut savoir le commencer, le remplir fidèlement mais aussi savoir tourner les pages et le changer quand il faut de nouveaux départs dans sa vie. C’est un écrit authentique en perpétuel mouvement qui a besoin aussi d’un regard intérieur et extérieur pour le faire évoluer. Écrire un journal intime représente plusieurs intérêts majeurs pour son développement personnel. Nous verrons donc ensemble tout d’abord les principaux intérêts d’écrire un journal intime. Ensuite, nous entrerons dans le concept même de l’autothérapie et comment celle-ci se réalise au travers de l’écriture d’un journal intime ? Enfin, je vous donnerai des conseils pour mettre en place votre journal intime au travers d’exemples d’accompagnement en écriture thérapeutique. 5 bonnes raisons d’écrire un journal intime thérapeutique Pourquoi chaque femme devrait-elle tenir encore, même après l’adolescence, un journal intime Comment le journal intime permet-il une autothérapie par l’écriture ? Le journal thérapie serait-il un moyen de nous guérir sans avoir de psychologue ? Peut-on au travers du journal intime faire notre propre analyse ? Voici 5 principaux intérêts d’écrire un journal intime pour soi : 1. La régularité avec soi L’intérêt d’écrire un journal c’est tout d’abord la mise en œuvre d’une régularité avec soi. En effet, tenir un journal intime revient à écrire quotidiennement ou plusieurs fois par semaine. C’est donc entretenir une rencontre régulière avec soi. Cette fréquence d’écriture donne une habitude sécurisante et revient à faire une activité comme d’autres pratiqueraient le chant, la danse ou tout autre loisir qui devient un rituel dans son agenda nous détachant du contexte professionnel ou familial. Écrire sur son journal devient un rituel offrant un repère pour soi dans le calendrier de la semaine. 2. La sincérité avec soi Écrire régulièrement son intimité, noter ses réflexions, ses actes, ce qui s’est passé dans la journée revient à être sa propre journaliste de vie en quelque sorte. Nous aimons toutes raconter notre vie entre amies. Nous apprécions toutes avoir l’écoute de nos proches. L’intérêt d’un journal intime, c’est d’aller dans cette relation intime, individuelle sans aucun secret. C’est un focus à la sincérité avec soi à un moment de sa journée. En effet, le plus souvent, nous écrirons notre journal le soir au moment du coucher. C’est à ce moment-là que nous relâchons nos tensions de la journée et que nous pouvons par conséquent nous recentrer sur nous-même sans les parasitages et les bousculades du jour. Ce retour à soi développe un sentiment de vérité dont nous avons toutes besoin. Les masques de la journée tombent, les pressions et les responsabilités diverses laissent la place à notre vulnérabilité profonde qui en tout état de cause a besoin de s’exprimer régulièrement pour ne pas créer des blocages émotionnels ou pour ne pas générer des conflits avec les autres. Cette sincérité avec soi agit comme un auto-nettoyage. 3. La douceur avec soi L’intérêt d’écrire un journal est la propre connexion avec nous-même dans la tranquillité, la douceur sans avoir cette impression de devoir rendre des comptes ou de se justifier. Écrire un journal intime procure du bien-être. C’est un bienfait considérable pour notre corps et notre esprit quand nous sommes dans l’acte d’écrire un journal intime. En effet, la douceur qui s’en émane est reliée au silence de cette action d’écrire. Octroyez-vous ce moment d’écriture dans le calme, sans agitation extérieure. Vous pouvez bien sûr mettre une musique relaxante, apaisante en remplissant votre cahier. C’est un moment de douceur comme un « auto-massage spirituel ». L’esprit a besoin de se reposer dans la douceur aussi. Même si au démarrage de l’écriture, une pluie d’émotions négatives arrive et a besoin de s’extérioriser, l’acte scripteur va permettre une sorte de distanciation avec cela. C’est le journal qui devient le réceptacle et non plus votre être qui encaisse et garde des poids lourds. Cette écriture passant par la libération va amener une douceur avec soi indéniablement. Le dicible ouvre les vannes du cœur avec douceur sans avoir cette impression de se triturer l’esprit ou de donner des réponses à quelqu’un. Vous allez à votre propre rythme de l’écriture. Nous avons besoin de ce temps suspendu sans cadrage, sans jugement, juste dans la douceur et c’est tout. 4. L’amour avec soi Écrire ses émotions, écrire sa vie, son monde intime, sa
Article original écrit pour le site www.lesmotspositifs.com Votre partenaire d’amour est-il votre confident ? Est-il celui ou celle qui connaît tout de vous ? Est-ce que c’est avec votre partenaire que vous vous révélez dans vos secrets, vos chagrins, vos joies, et vos rêves ? Choisir son partenaire et partager votre vie avec lui dans la confidence sera sans aucun doute un enjeu pour la durabilité de votre couple. Affirmer que cette fois-ci c’est la bonne personne. Qu’elle est l’amour de votre vie ! Qu’elle est la confidente de votre cœur et de votre âme, c’est considérer que le chemin va se vivre ensemble envers et contre tout. Si certains sont sans conteste dans l’amour fusionnel intensément et d’autres dans un amour fissionnel où chacun vit indépendamment de l’autre, l’équilibre relationnel entre les partenaires est propre à chaque couple. Il y a néanmoins une chose qui va être déterminante dans l’évolution du couple et dans le développement individuel, c’est la place que vous donnerez à la confidence dans votre relation d’amour. Votre conjoint est-il votre confident ? Est-il votre meilleur ami ? Est-il celui à qui vous osez tout dire de vous ? Est-il celui qui partage vos ombres tout autant que vos lumières ? Est-il votre complice de vie ? A quel moment sentez-vous dans votre couple que votre partenaire est un confident nécessaire pour vous ? Pourquoi certains couples arrivent à rentrer dans ces chuchotements secrets intimes, cette complicité consciente alors que d’autres restent ensemble sans être des confidents l’un pour l’autre ? La confidence est un miroir de chacun dans le couple Certaines relations se mettent en place rapidement. Tout est fluide. Ils se correspondent en tous points de vue, aiment partager leur vie ensemble mais il arrivera à un moment où ils seront au seuil d’une porte qu’ils n’arriveront pas à ouvrir ensemble. Ils n’auront plus grand-chose à se dire et resteront malgré tout ensemble ou finiront par se séparer. Et puis, il y a ces relations d’amour qui vont être dans un partage constant de leur vie personnelle, de ce qui les anime à l’intérieur dans une connexion émotionnelle évidente. Ils oseront aller à l’intérieur de leur relation et non pas à l’extérieur. Ces couples vont passer différentes étapes parfois désagréables car le partage en confidence vient toucher les sphères intimes individuelles et ces dernières peuvent être bouleversantes pour les deux partenaires. Lorsqu’on se confie, on est entier, on est sincère et on dit tout ce qui nous touche et nous fait mal et nous rend heureux. C’est l’expression de l’âme dans toute sa puissance. Dans ce type de relation, la confidence devient un miroir de chacun dans le couple. C’est-à-dire que l’autre va venir sans cesse mettre en lumière ce que vous avez à travailler encore. Il va appuyer involontairement sur les blessures béantes de votre conscience, toutes celles que vous n’avez pas réussi seul à accepter et à soigner. Cela fait partie de la confidence. Ce miroir confident dans le couple est un indicateur très fort pour la durabilité du couple. Car accepter que l’un et l’autre partenaire soient des miroirs conscients de notre âme, de notre cœur, de ce que nous ne voulons pas voir de nous, n’est pas forcément facile. Cela nous rend fragile. Pourquoi cette fragilité est-elle troublante ? Parce que le miroir dans le couple vient réveiller toute votre vulnérabilité, toute cette sensibilité que vous n’osez pas dévoiler aux yeux des autres pour vous protéger tout simplement. Cette confidence intime peut vous retourner et vous pourrez avoir du mal à la laisser s’installer dans une relation amoureuse. Il arrivera donc que dans certains couples ce miroir vous déstabilise trop et vienne à une rupture faite de reproches à l’autre. La confidence devient alors ennemie. Vous reprocherez tout ce qu’il n’a pas fait et tout le mal qu’il vous aura fait. Vous tournerez cette relation dans un travers de manipulation, ce qui peut être le cas dans certains couples qui n’auront pas saisi l’enjeu de la confidence dans le couple. En effet, cette confidence miroir peut éveiller en vous toutes vos peurs, vos angoisses face à l’autre. La peur d’aimer et d’être aimé. Même si l’amour est là, vous verrez votre partenaire comme quelqu’un qui vous juge, vous dévalorise aussi. Une attente perpétuelle de reconnaissance vis-à-vis de l’autre va se mettre en place et c’est le cercle vicieux. Autant vous étiez de parfaits amants au début, autant à la fin vous deviendrez des étrangers complets. Alors, comment faire pour transformer cette étape de la confidence miroir dans le couple comme une véritable source de révélation dans votre relation ? La réponse est dans le pouvoir de la confidence au sein du couple, dans la forme qu’elle prendra et de votre positionnement vis-à-vis de votre partenaire dans ces instants de confessions intimes. Vous aurez alors une place certaine qui assurera soutien et sécurité affective à votre partenaire. Si votre partenaire est votre confident, il sera à la fois l’amant, le frère et l’ami. Un ami qui devient votre amour cela peut arriver. Vous avez alors ce sentiment qu’il vous connait mieux que personne et que l’histoire d’amour naissante va venir amplifier ce lien. Au travers de cela, se posent sans aucun doute les marches à gravir pour construire sa relation d’amour. Faut-il passer par la case confidence avant d’entamer une relation amoureuse ? Faut-il d’abord ressentir un sentiment d’amour pour être en couple ? Je crois sincèrement qu’il n’y a pas de réponse unique. En effet, chaque rencontre dans sa destinée est différente et chacune œuvrera vers ce qui est juste pour elle. Cependant une chose est certaine c’est bien avec le cœur de chacun que la relation sera en pleine présence et durera dans le temps. Votre partenaire, s’il est sincère avec vous, ne se cachera pas derrière un rôle unique dans le couple. Il saura être un amant, un frère, un ami et deviendra ce confident unique. Une relation d’amour qui vit toute cette panoplie d’êtres est la garantie d’une durabilité certaine pour votre couple. Certains vous diront qu’il est important de garder son jardin secret ou ses moments
Article original écrit pour le site www.lesmotspositifs.com Vous n’êtes pas un sorcier ou une sorcière. Pourtant, vous allez pouvoir faire 3 sortilèges pour attirer l’amour dans sa vie. 3 sortilèges d’amour : uniques et faciles à faire avec son amoureux ou amoureuse. sincères pour dire je t’aime à votre partenaire. pour parler d’amour avec votre partenaire, votre confident, votre âme sœur. pour renforcer votre lien avec votre partenaire. pour attirer la bonne personne à soi dans votre future relation d’amour. Avant de vous enseigner comment faire un sortilège d’amour, je vais vous expliquer la véritable nature d’un sortilège. Ensuite, je vous expliquerais comment le pratiquer en solo ou en couple pour attirer l’amour à vous, pour le nourrir et enfin pour l’inscrire dans le temps comme une évidence. Du sortilège maléfice au sortilège d’amour conscient. Quand on parle de sortilège, on l’associe très souvent à la sorcellerie, à la magie blanche et à la magie noire. On le définit comme l’action de jeter un sort, un maléfice. Le sortilège a donc toute une histoire et une connotation négatives qui se sont renforcées par des légendes. Les sortilèges étaient caractérisés par ce pouvoir d’agissement sur la nature et les personnes. Les sorciers étaient considérés comme des êtres mystérieux, puissants et dangereux qu’il fallait éviter. Les lois du Moyen-Âge prononçaient la peine capitale contre les sorciers qui se livraient à ces sortilèges. Autant d’enchantements racontés dans les livres où on découvre que les sorciers étaient capables d’arrêter le cours des fleuves, de produire la foudre et de la faire tomber là où ils le souhaitaient. Des malédictions, des superstitions, des pratiques parfois diaboliques ont créé une méfiance et ont laissé au mot sortilège une empreinte inquiétante. Pourtant, si on s’en réfère au premier sens, la sorcellerie désigne l’art d’interroger le sort. Le sort étant défini comme le hasard, le destin. Les personnes pratiquant l’art des sortilèges convoqueraient également des forces naturelles tels que les astres, lors de cycles lunaires, la nouvelle lune, la pleine lune, les moments calendaires permettant aux sorciers d’agir avec la puissance de l’univers et d’ouvrir la porte du destin. Aujourd’hui, des chamans, des hommes et femmes médecine pratiquent des rituels sacrés en lien avec ces énergies et proposent très régulièrement une spiritualité en reliance avec la nature et le cycle de la vie. Si le sortilège est aujourd’hui controversé c’est parce qu’on lui associe la magie comme quelque chose de surnaturelle qui nous dépasserait et nous rendrait vulnérable dans ce qui pourrait se passer. Cette magie divinatoire nous laisse dubitatif et nous amène à une certaine forme d’hérésie qui ne laisse pas de place à ce domaine. Les sortilèges d’antan laissent donc derrière eux un héritage encore fort dans la conscience collective et malheureusement l’usage forcé de la spiritualité de nos jours qui impose des pratiques et des pensées sur le net ne nous laisse pas toujours en confiance avec notre libre arbitre. Croire ou ne pas croire la force d’un sortilège, ou encore crier gare aux sorts ne laissent pas la place à notre magie personnelle et la nécessité de se créer des espaces sacrés fidèles à nous-même nous autorisant notre propre enchantement et la reliance à notre puissance attractive sans qu’un gourou ou un soi-disant maître spirituel nous guide sur ce chemin. Notre lumière de vie nous appartient et il existe un espace en nous, un trésor miraculeux pour faire nous-même nos rituels de vie et nous guérir pour atteindre notre résilience personnelle. Sur internet, on ne voit que des sortilèges d’amour pour attirer l’amour. Comme si des penseurs magiques, des divinités invisibles ou des forces occultes pouvaient inspirer l’amour pour nous. Or c’est bien la force de notre destinée, la force de notre pensée, la force de notre amour qui sont les déclencheurs d’authentiques relations d’amour. Le véritable sens à apporter aux sortilèges est donc de se connaître soi, de se comprendre dans l’amour de soi et dans l’amour que l’on veut partager et voir grandir comme un arbre. Les sortilèges sont de véritables rituels à initier comme des rites de passage dans le couple pour renforcer l’amour, savoir parler d’amour, sentir l’amour, créer une véritable connexion émotionnelle et intelligente avec son partenaire. Et lorsque nous sommes célibataires, ils sont là pour tutoyer notre espace du cœur et nous faire relier à ce que nous avons besoin au fond de nous dans notre solitude intérieure. Bousculer nos certitudes, aller vers l’inconnu, le destin de nos vies et attirer l’abondance en amour et dans tous les domaines. Ce n’est pas une question de magie. C’est une faculté à se connaître personnellement et à entrer en relation avec soi et l’autre pour créer un rituel magique dans la joie, un lien d’amour, un couple conscient, une personne confiante et ouverte au chemin de l’amour avec quelqu’un. Le hasard, le destin, la loi de l’attraction, l’élan de gratitude à la vie sont des énergies puissantes pour ceux qui osent aller vers la plénitude, l’abondance et la vraie présence en amour avec la personne qu’on aime ou aimera. Un sortilège d’amour est une connaissance de son cœur. Quand l’intelligence intuitive du cœur agit, les sens du rituel, du sortilège et du sacré deviennent alors une ouverture à tous les possibles. En effet, plus vous irez à l’intérieur de votre être, à l’écoute de votre cœur, de votre esprit et de votre corps, plus vous serez aligné et pourrez poser des intentions claires pour le domaine de l’amour. Le cœur est une énergie merveilleuse en mouvement constant. Il peut agir comme un miracle de guérison, il peut bouleverser des croyances et déstabiliser l’ordre de la vie. Le cœur est une ressource pleine de richesse. Il est un pont entre le monde du visible ce que nous voyons, respirons, aimons et l’invisible ce que nous espérons, ce que nous rêvons et souhaitons plus que tout. En créant un sortilège d’amour en couple vous allez ensemble créer une nouvelle énergie. Le sortilège servira d’intercesseur entre l’énergie que vous offrez individuellement, celle que vous générez à deux
Cette prière d’amour à chuchoter à deux. Celle qu’on entend pleurer dans notre coeur lorsqu’on est seul. Cette prière d’amour qui se cache dans les creusets de notre âme. Celle qu’on touche sensiblement en mettant nos mains sur le coeur. Celle qui vient quelques instants vous parler pour vous dire je t’aime. Celle qui se crée des chemins de guérison en vous. Celle qui chante dans les souffles de vie. Et puis il suffit d’un lien d’amour pour que cette prière soit partagée. Cette prière d’amour qui se dit à deux. Laissez entrer la personne dans votre vie qui aura la même prière d’amour que vous. Celle qui sentira ce sentiment d’amour comme un écho de la vie, comme un nuage au-dessus de nos têtes pour nous protéger du temps qui file. Elle sera intense. Elle sera unique. Cette prière d’amour qui nous réconcilie avec l’amour de soi et l’amour de l’autre. Celle qui n’appartient à aucune religion sinon celle des coeurs. Celle qui coule comme une sève originelle et qui vient se glisser dans le coeur de l’autre. Deux prières d’amour identiques et qui savent se dire je t’aime. Cette prière d’amour avec la personne qu’on aime. Cette prière d’amour et c’est tout. Celle qui se passe de tous commentaires où deux personnes la ressentent en plein coeur comme l’évidence, comme une profondeur intime. A lire sur mon blog: Chacun porte son monde dans son coeur. Laissez entrer la personne qui aura la même prière d’amour que vous car à cet instant précis l’amour devient alors une énergie vivante qui se ressent tout au fond de son âme, tout au fond de soi. Ne laissez personne entrer dans votre vie sauf si elle vient avec amour. Apprendre à communier à deux. Apprendre à s’écouter dans un même souffle, une même respiration, une même vibration. C’est bien plus que de simples affinités. C’est aller ensemble au-delà de l’amour. C’est franchir des obstacles main dans la main et se dire l’amour.
Article original écrit pour le site www.lesmotspositifs.com Je prends soin des autres et pas de moi. Je n’éprouve plus de plaisir pour moi. J’ai l’impression d’être une vraie machine avec un mental à cent à l’heure. Je pense aux autres avant de penser à moi. Je m’oublie et je ressens une rigidité dans mes actes et mes pensées qui me font détester la souplesse et le lâcher-prise des autres. Je prends mes décisions en fonction des autres et pas en fonction de ce dont moi j’ai envie. Je n’existe plus. Etc. Lorsque nous entretenons ce genre de paroles sur sa propre vie, les psychologues appellent cela le “complexe de Cendrillon” . Avez-vous déjà entendu parler de ce syndrome ? C’est le constat amer qui vous ramène à toute l’acidité qui se retrouve dans vos sentiments envers soi et envers les autres. Quand vous faites le constat que vous vous occupez plus des autres que de vous-même, ça vous glace le cœur et ça vous envoie le signal qu’il est temps de se laisser une vraie place. Une vraie place de vie. Une place où vous vous autorisez à respirer seule pour de vrai sans vous soucier sans cesse du bien-être des autres avant le vôtre. Mais alors, comment se laisser une vraie place ? Pourquoi est-ce si difficile pour nous de s’octroyer cette liberté ? En quoi ce sacrifice de rendre la vie plus agréable aux autres qu’à nous même peut-il devenir un mal -être qui vous gâchera l’existence ? Comment sortir du complexe de Cendrillon ? Comment l’écriture thérapeutique peut-elle servir pour en finir avec ce rôle de vivre que pour les autres ? Qu’est-ce que le complexe de Cendrillon ? Définissons ensemble ce qu’est le complexe de Cendrillon. On le définit chez les personnes qui ont cette tendance à s’occuper plus des autres que d’elles-mêmes. C’est le dévouement dans toute son ampleur qui peut aller jusqu’au sacrifice. En effet, lorsque nous avons cet élan de prendre soin des autres et que cela devient au fil du temps une identité que vous vous êtes collée à la peau, c’est là que vient le sacrifice de sa propre existence. Les femmes sont plus atteintes du complexe de Cendrillon que les hommes. Colette Dowling dans son livre “The Cinderella Complex: Women’s Hidden Fear of Independence” attribuait ce syndrome aux femmes soumises et épouses fidèles. Mais cela est réducteur car aujourd’hui, hommes comme femmes peuvent vivre ce cercle vicieux lié au dévouement aux autres. Saverio Tomasella, dans son livre « Se libérer du complexe de Cendrillon » explore plus largement ce syndrome en relevant l’essence même de la problématique qui est celle de trouver l’audace de vivre. Le complexe de Cendrillon, c’est l’effacement de soi. C’est fondre ses désirs dans celui des autres. C’est sans cesse se sacrifier pour obéir aux désirs des autres quitte à complètement s’ignorer à l’intérieur de soi devant les autres. Vous n’êtes plus en accord avec vos besoins personnels. Vous basculez vers ceux des autres et vous ne savez plus où se situent vos limites d’acceptation et de réalisation. Ce constat amène également au fait que vous perdez toute votre nature, votre potentiel au fil du temps. Au départ, on est bien d’accord que prendre soin des autres c’est positif. Mais quand vous finissez par vous convaincre comme une vérité que vous êtes contente parce que les autres sont heureux et qu’il n’y a que cette phrase qui sort, vous êtes très clairement dans ce syndrome et vous vous voilez la face. Vous vous leurrez en vous défendant de cette façon. Le bonheur des autres passe avant le mien et ça me convient tant qu’ils sont heureux. C’est le cercle vicieux. Vous n’avez plus de place. Le quotidien d’une vie peut vite virer vers ce bord-là et attribuer à une personne dans le foyer cette tendance fâcheuse à tout prendre sur le dos. Les corvées, le ménage, la surcharge mentale, les enfants, le travail, autant de sollicitations extérieures qui peuvent vous engluer dans ce rôle de Cendrillon avec cette tendance à vous oublier et ne pas savoir dire non ou stop. Les conséquences du complexe de Cendrillon Une fois que vous avez identifié le complexe de Cendrillon, et que vous avez atteint cette première étape de la prise de conscience que vous êtes bien dans ce syndrome, il est nécessaire de savoir de tout ce que cela peut générer en vous comme souffrances intérieures, comme blessures insupportables. Les conséquences du complexe de Cendrillon : Dévalorisation de soi. Dépression. Comparaison aux autres. Abus de pouvoir des autres sur vous. Relations toxiques. Dépendance affective. Trouble de la personnalité limite. Vous êtes borderline en tous points ! Le trouble de la personnalité borderline est caractérisé par un schéma omniprésent d’instabilité dans les relations, l’image de soi, les humeurs, le comportement et l’hypersensibilité à la possibilité du rejet et de l’abandon. Vous n’en pouvez plus. Vous devenez amère, vous vous jugez sans cesse. Vous vous dévalorisez. Vous laissez plus de place au chagrin qu’à la joie. L’énergie est basse en vous. Lorsqu’on cherche sans cesse à tout minimiser en charges pour les autres, lorsqu’on ne prend pas sa place en se révoltant ou en disant ce qu’on ne veut plus, on se perd. On commence à tourner en rond à l’intérieur. Vous ruminez sans cesse votre mal-être. Vous pouvez même finir par en vouloir aux autres et à considérer l’autre comme le parfait bourreau qui va vous manger la vie. D’après un sondage de l’INSEE, 73 % des femmes en font plus que leur conjoint au sein du foyer. Nous avons bien du mal à nous dégager du patriarcat, du système phallocrate rendant à la femme son rôle de service aux autres. Les femmes ont cela en elle. Elles sont des génitrices et croulent sous le poids de la domination sociale. Parfois, un conjoint ne sera pas forcément dans ce système pernicieux mais inconsciemment, il n’agira pas pour soulager sa femme. Il ne le fera que ponctuellement et laissera donc la lourdeur s’emparer de la femme. Ce n’est donc pas à l’homme de sortir la femme de ce constat mais bien à la femme de sortir
Quel est ce trésor en soi qui nous guérit dans les épreuves? Il existe quelque part en nous un espace miraculeux. C’est un lieu de guérison. Un trésor que nous avons tous à l’intérieur secrètement caché et qui se montre à nos côtés dans les épreuves. Il est le lien entre notre nature personnelle et le monde extérieur. Il est le générateur d’un dépouillement de nos blocages pour aller vers une guérison intime et salvatrice. Certains trouvent ce trésor dans l’épreuve de la maladie, dans le deuil, dans des traversées douloureuses et instables. D’autres la découvrent de façon inattendue quand nous prenons conscience de la puissance de notre résilience qui nous parle sans cesse. Ce trésor est qualifié de miracle, de grâce. Je choisis de dire que c’est le trésor de la vie. Ce trésor qui vous dit qu’il est là en nous. Qu’il est celui qui nous régénère quand tout semble s’éteindre en nous. Il est celui qui re dynamise quand le corps est si fatigué. Il est celui qui nous aide à la perception de notre amour et celui des autres. Si ce trésor n’est pas trouvé, vous tombez dans les méandres des relations malheureuses et toxiques qui n’ont aucun sens pour votre trésor intime. Vous vous cherchez sans cesse et vous êtes dans une quête sans fin d’un amour de soi et des autres. A lire: Le syndrome du jumeau perdu. CE TRÉSOR QUI NOUS GUÉRIT SANS CESSE SANS QUE NOUS AYONS À AGIR FORCÉMENT. IL S’AGIT DE RESTER CONNECTÉ À SA NATURE, À SON ESSENCE DE VIE. Ce trésor existe en chacun de nous. Il appelle notre alignement et non notre dispersion sur notre chemin de vie. Il pousse à la vie. Il est dans un endroit en nous où il n’y a pas de conflits, de dépressions, de tourments et de chaos. Il est inatteignable. Il est protégé. La nature même de la vie est un miracle et rien ne peut le modifier et surtout le faire disparaître.Ce trésor n’a pas de nom, n’a pas de signification, n’a pas de définition. Il est à l’intérieur de nous et il sait prendre nos mains quand tout va mal. Il sait essuyer nos larmes quand on souffre. Il sait nous faire sourire quand c’est le bonheur. Mais alors me direz-vous quel est ce trésor en soi qui guérit nos blessures? -Souffle. -Infini. -Entre-deux. -Ombre -Lumière Je ne sais pas à quoi il ressemble, mais je sais que je peux le ressentir. Je sais qu’il est là en moi et qu’il ne me laisse jamais tomber. Je sens qu’il est loin, très profond dans mon intimité personnelle. Mon trésor a ce quelque chose de miraculeux. Il est connaissance de soi, intelligence émotionnelle, intuition. Une voie de l’âme. A lire: L’écriture intuitive, une voie vers notre âme. Et puis surtout, ce trésor me laisse libre, oui libre de mes guérisons, libre de ma vie, de mes choix, de mes changements. CHAQUE PERSONNE A SON TRÉSOR. Quand rencontrons-nous ce trésor? On peut le rencontrer la nuit parfois au détour d’un mystère inachevé. Il est aussi la phrase qu’on lit un matin et qui nous inspire une journée merveilleuse. Il est cette personne que vous regardez avec amour parce qu’elle vous a donné un sourire, un bouquet de fleur, une caresse tendre. Il est le partage de la vie. Il est l’amour. Il est en vous, il est en nous, il est en moi, il est en toi. Il pourrait être cette nuée de papillons dans un champ. Il pourrait être enfin vos mains sur votre coeur ou ce regard perdu au loin quand on n’a plus rien à dire juste à ressentir, à vivre et lâcher-prise et s’accepter tel qu’on est tout simplement. Pour aller plus loin dans la libération, découvrez mon atelier d’écriture thérapeutique. Il changera votre vie indéniablement. Nelly
Comment faire le bon choix grâce à l’écriture thérapie? dans sa vie. Prendre ce chemin plutôt qu’un autre. Observer, éprouver, parfois subir, parfois sourire, parfois aimer aussi. Soupirer devant le tunnel et se demander quel est le bon choix. Le choix de la vie, le choix de l’amour, le choix de venir ici et pas là-bas. LE CHOIX D’AVOIR LA FORCE DE FAIRE, LE CHOIX D’AVOIR LA PUISSANCE DE DIRE, LA CHOIX D’AVOIR L’AUDACE DE PARTIR, LE CHOIX DE ME TENIR DEBOUT. Soulever des caisses de choix à faire dans notre vie et se rendre compte que le choix pèse parfois si lourd dans notre balance émotionnelle. On dit que les petits choix amènent les grands choix. Qu’ils sont des déterminations enlevant tous les doutes. Et si un choix empêchait tout retour en arrière. Et si un choix venait vous embrasser dans l’amour pour avoir confiance et ne plus avoir peur de s’aimer et aimer les autres. Les choix faciles, les choix difficiles et finalement ne pas savoir, ne plus trouver de réponses. COMMENT FAIRE? Prendre de la distance, prendre du temps, prendre du recul et surtout se parler au fond de soi. Ne pas se laisser disperser par les autres qui seront toujours de parfaits collaborateurs à votre auto sabotage, mais surtout rester centré sur vous et uniquement vous. CHOISIR C’EST UNE QUESTION D’AMOUR DE SOI. C’est poser le pour, le contre et trouver le sens à notre âme conscience. A celle qui vient de notre intériorité, celle qui nous fait sortir l’épée et devenir une autre personne peut-être. Tout choix amène à une transformation. Tout choix vient vous cueillir une partie de votre être pour en laisser pousser une autre. Tout choix laisse mourir une ancienne part de vous qui avait besoin de renaître. Tout choix est paradoxal, il peut aussi être dilemme incessant quand il touche votre ombre que vous n’avez pas regardée en face depuis longtemps. Tout choix n’arrive pas au hasard. Il vient quand c’est le moment de s’aimer, quand c’est le moment de se mettre à nu pour de bon. COMMENT FAIRE LE BON CHOIX? Ne pas trop cogiter à en devenir étourdi. Mais surtout se parler, écrire son monde, exprimer ce qui n’est plus et ce qui sera. Lorsque le choix se fait sentir alors vous êtes en train de vous reconstruire émotionnellement. Vous êtes en train de vous aimer et le choix deviendra alors une évidence pour la suite. N’ayez pas peur de faire des choix bouleversants car la vie est bien plus vraie quand on doit en faire plutôt que de ne pas en faire. Ça veut dire que vous êtes en vie et qu’enfin vous vous autorisez à aimer tout de vous, tout ce que vous ne connaissez pas encore. Car le choix c’est l’inconnu, c’est l’étranger en vous que vous n’avez pas encore aimé mais que vous apprendrez j’en suis sûre à découvrir et aimer. Je vous propose pour vous aider à faire des choix de mettre en place un carnet de choix de vie comme un journal intime thérapeutique. LE CARNET DE CHOIX DE VIE Ce carnet vous accompagnera intimement comme un journal de bord de la vie. Pour cela, dès que vous sentirez que des choix s’imposent à vous, prenez ce carnet. Puis écrivez sur une page la question de votre choix. Par exemple: Dois-je me séparer ou non de la personne? 1. Noter tout ce qui vous anime émotionnellement en écrivant cette question. Laissez votre coeur s’exprimer entièrement sans jugement, sans sabotage. Laissez votre âme dire au travers de l’écriture thérapie. 2. Faîtes une colonne CAILLOUX et une colonne FORCES Dans la première colonne “Cailloux” écrivez tous les blocages tant de votre côté que de l’autre, tout ce qui a une connotation négative dans cette situation. Tout ce qui vous gêne dans le choix à faire. Dans la deuxième colonne ” Forces”, mettez tout le positif de la situation actuelle, tout ce qui est ressource , tout ce que le choix vous apportera de positif. Dans cet exercice, vous verrez que tout se mélange. En effet, à la fois votre coeur balancera dans la séparation et de l’autre vous guidera vers du mieux. 3. Le CHOIX Sur une page, vous noterez tous les changements possibles qui se feront si vous faîtes le choix de vous séparer. Sur une autre page, vous noterez tous les changements possibles qui se feront si vous ne faîtes pas le choix de vous séparer. Une fois ces trois étapes, laissez du temps. Prenez du recul face à ce processus d’écriture que vous avez engagé. NE RELISEZ RIEN PENDANT AU MOINS 2 SEMAINES. Puis reprenez une nouvelle page de votre carnet de choix et notez selon vous les étapes à passer avant de faire un choix. 4. Les étapes du choix Ces étapes doivent être concrètes. Fixez vous des objectifs simples et accessibles. Une fois ces étapes accomplies, il y a de fortes chances que la nécessité du choix s’impose à vous car vous aurez accompli un processus de déblocage dans la situation que vous vivez. Si tel n’est pas le cas, vous pouvez encore écrire sur une nouvelle page vos ressentis, vos questionnements, vos dilemmes et trouver vos réponses au fil du temps. Parfois, quand un choix est long à prendre, il faut accepter que notre conscience aie besoin de temps tout simplement. CHAQUE CHOIX EST UNIQUE COMME CHAQUE PERSONNE. Respectez vous dans cette durée tout simplement. Ne vous jugez pas, apprenez de vous et aimez vous encore. Car le choix peut nous malmener et nous faire aussi souffrir. Cependant le plus important à garder en soi est l’amour de sa vie et des étapes à passer pour grandir et découvrir. L’écriture thérapie est un bon moyen de faire des choix et de se respecter dans ce cheminement. Elle permet un processus intime fort et conscient. La reconstruction de soi est essentielle au travers des choix car cela vient vous bouger à l’intérieur et emmène parfois de grands changements. L’écriture est
Article original écrit pour le site www.lesmotspositifs.com Comment se reconstruire après un deuil périnatal ? Comment dire au revoir à l’enfant qui n’a pas pu exister ? Pourquoi certaines âmes d’enfants vivent et d’autres meurent rapidement ? Perdre son enfant est certainement l’un des traumatismes les plus violents qu’une femme puisse connaître. Que cette perte se passe durant la grossesse ou juste après, elle laisse une empreinte à vie dans notre matrice énergétique de femme. Beaucoup diront que la relation avec son enfant n’a pas eu le temps de s’installer dans le sillon de la famille pour amenuiser cette perte. Pourtant c’est sans aucun doute le deuil le plus paradoxal, le plus douloureux, le plus profond qu’une femme puisse vivre dans son existence. Certaines femmes qui sont confrontées à ce deuil ne se remettent jamais de cette souffrance. Comment pouvons-nous nous remettre de la mort d’un enfant alors qu’il était destiné à la vie ? C’est une question bouleversante qui pour beaucoup d’entre nous renferme tout son lot d’injustice, de colère quand nous y sommes confrontées. Si un accompagnement psychologique est nécessaire dans ces cas-là, il est important aussi de trouver une voie de guérison personnelle et intime pour accompagner cette douleur. Je vous propose ici un chemin de compréhension du deuil périnatal afin que vous puissiez chacune mettre un message sur cette séparation d’amour et envisager une autre destinée de cette âme perdue. La complexité du deuil périnatal Le deuil de la vie est complexe. En effet, lorsqu’une femme attend son bébé, tous les projets d’avenir se profilent, la mort qui s’impose alors est une source d’incompréhensions quand elle vient sans qu’on s’y attende. Le deuil périnatal peut se manifester pendant la grossesse, à la naissance ou pendant les sept premiers jours. La mort d’un nourrisson ou d’un fœtus in utéro est encore minimisé dans notre société. Le deuil périnatal est même tabou dans de nombreux pays. Les femmes ou les couples qui vivent ce traumatisme peuvent refuser d’en parler. Cela crée un vide et génère un questionnement existentiel sur la vie des enfants : Pourquoi certaines âmes d’enfants vivent et d’autres meurent rapidement ? Pourquoi est-ce moi qui vis cela et pas d’autres ? Autant de questions sur la naissance, la mort, l’accouchement, donner la vie, perdre la vie, l’amour que l’on porte à son enfant, le lien d’amour qui nous unit à notre bébé, notre enfant que nous mettrons au monde neuf mois plus tard. La douleur est dure. C’est le chagrin d’amour qui nous retranche dans notre solitude intérieure en se répétant que personne ne peut comprendre ce que nous vivons. Il faut donc apprendre à se reconstruire émotionnellement pour faire face à cette épreuve. Il faut apprendre à poser des mots à ces maux de désespoir et de souffrance. Fort heureusement, de nos jours, certains personnels médicaux proposent d’accompagner ce moment douloureux en conscience car un indicateur très fort subsiste : une grossesse sur quatre n’aboutit pas. On estime à 15% le nombre de fausses couches durant les grossesses. Ces données reflètent combien nous sommes nombreuses à être certainement passées par ce chemin bouleversant et rempli de chagrin. Le deuil périnatal n’est pas un deuil du passé mais il est un deuil de l’avenir. Comment définit-on le deuil périnatal ? Selon l’organisation mondiale de la santé (OMS), même si ce deuil est reconnu en tant que tel, il le catégorise comme un deuil de la vie qui n’aura pas lieu, un deuil de projets. Celui-ci concerne les grossesses non abouties mais aussi la perte de l’enfant dans les 7 jours de l’accouchement. L’être n’a pas existé et la relation n’a donc pas eu lieu concrètement. Les souvenirs, les liens ne se sont pas créés physiquement ou très peu. Au travers de cette définition, c’est donc une souffrance qui peut rester silencieuse durant toute une vie à laquelle on aura porté qu’un intérêt rapide. Comment est vécu un deuil périnatal au sein du couple parental et dans l’entourage ? Perdre un enfant n’est pas dans la logique naturelle du cycle de la vie. Certains parents souffrent et se retrouvent confrontés au regard des autres et aux consolations malheureusement souvent maladroites. « Vous en aurez un autre ». Comme si un enfant pouvait se remplacer, s’oublier. Perdre un enfant si tôt fait de lui un être qui n’est pas reconnu socialement. Il n’a pas laissé de traces et par conséquent il laisse un vide qui pour les parents ne peut se résumer quoiqu’il en soit à un passage quand la souffrance prend le dessus. On peut donc ressentir toute la complexité émotionnelle à comprendre cette réalité du deuil expliquée sous ce paradigme. Vous ressentirez de la honte, de la culpabilité de ne pas avoir été au bout de cette grossesse. Vous souffrirez et devrez dans un laps de temps court pour prendre des décisions suite au décès de votre enfant: Lui donner un prénom, habiller l’enfant, garder une empreinte du pied, de la main, organiser des obsèques ? Autant de décisions qui glacent le cœur de la mère, du père, du couple parental. Sommes-nous prêts à garder un souvenir du bébé pour toute la vie ? Faut-il considérer cette épreuve uniquement comme un passage ? Pouvons-nous réenvisager d’avoir un autre enfant ? Doit-on comprendre que chaque cycle de vie est un cycle d’âmes qui viennent s’incarner dans des durées diverses ? Pourquoi certaines âmes d’enfants vivent et d’autres meurent rapidement alors? Comment pouvons-nous considérer qu’une relation ne s’est pas établie entre l’enfant et sa mère durant la grossesse ? Pourquoi certaines grossesses aboutissent et d’autres non ? Beaucoup de questions autour du deuil périnatal qui méritent des explications conscientes sur le sens que nous pouvons donner à la vie et à l’amour inconditionnel pour un être cher absent. Vivre un deuil périnatal c’est mettre une conscience sur l’existence d’un être de passage dans son corps sans qu’il puisse s’incarner dans la vie. Et si on reconsidérait le rôle de l’âme de l’enfant ? Lorsqu’on considère que l’incarnation de chaque être est un mouvement de la vie. C’est nous qui mettons une règle dans la durée et estimons que lorsqu’un enfant meurt
Article original écrit pour le site www.lesmotspositifs.com Sentir son cœur se serrer quand on se sent comparée. Sentir son ventre se tordre quand on vous oublie. Sentir que tout s’éteint parfois trop vite en vous. Quand le chaos vient vous couper le chemin et que vous ne savez plus où aller, que vous ne savez plus si vous êtes prête pour faire le grand pas. Quand une femme en regarde une autre. Quand une femme en lit une autre. Quand une femme en serre une autre. Quand autant de différences nous séparent, nous comparent et nous rassemblent. Il y a tout ce qui nous emmêle, nous empêtre et qui nous font nous débattre encore et encore face à la vie. Et puis quand vient ce silence au fond de nous et que nous sommes perdues à trop vouloir être sur le devant de la scène, à faire semblant d’être contente alors qu’en fait vous voulez juste être la première, à peut-être oublier de quoi nous sommes vraiment capables seule sans le regard des autres. La femme résiliente a juste appris qu’il fallait cesser une bonne fois pour toutes, qu’il fallait juste se dire au fond que plus rien ne va quand le cœur devient jaloux des autres, quand le cœur percute sans cesse celui des autres. La résilience d’une femme face à la vie se passe d’aides des autres, elle côtoie l’intériorité et c’est tout. Parce que ça hurle en elle, ça se bat contre des voiles noirs remplis de jugements, de comparaisons, de douleurs vécues et parfois de quelques compliments. Mais elle existe ainsi dans ce tumulte fragile et bouleversé. Elle a appris aussi à se taire, à mourir pour de faux et c’est tout. Elle a appris à se regarder en face pour se guérir. Elle a même compris comment colmater ces blessures, toutes ces fêlures qui lui ont donné le vertige voir l’ont faite parfois tombée pour de vrai sans trouver un coin où s’accrocher. Nous sommes toutes des femmes blessées avec notre histoire. Nous avons toutes appris comment on pouvait arriver à s’en sortir, à surmonter les épreuves, à devenir cette femme et pas une autre. Quand le matin, l’autre ne vous sourit pas, ne vous prend pas dans les bras. Quand vous déposez votre enfant pour une séparation où on vous a culpabilisé où vous vous dites si c’était finalement le bon choix. La femme résiliente apprend encore et encore avec son passé, mais elle ne sait finalement jamais. Alors elle se construit avec ce qu’elle est, elle se pare d’une drôle de carapace pour ne pas prendre de plein fouet tous les coups des autres. Elle se soigne, elle guérit elle-même ses blessures en se mirant dans une eau si troublée par ses larmes. Des blessures qu’elle encaisse, qu’elle accepte et puis c’est tout. Elle apprend dans le silence, elle virevolte dans sa folie aussi. Elle se parle. Elle côtoie les trous de son âme qu’elle a appris à remplir avec la sève de son cœur. Et c’est pas si mal déjà pour elle de s’en sortir ainsi, d’oser venir jusqu’à vous et de vous aimer. Elle arrive à se sauver aussi des endroits où on a cherché à l’enfermer, elle s’est faufilée dans les mensonges qu’on a essayé de lui vendre. La femme résiliente face à la vie a ce talent unique que personne n’a. Elle a à l’intérieur d’elle cet endroit miraculeux qui l’aide, qui la sauve, qui la fait vivre dans tous les instants où elle s’est sentie oubliée, meurtrie. La femme résiliente face à la vie se relève, même quand elle a cette douleur au dos, même quand elle a mal aux jambes et qu’elle ne sait plus marcher, qu’elle n’a plus ce courage d’avant. Qu’elle se sent seule. Alors dans un unique élan, elle croit encore. Oui elle croit qu’il faut continuer malgré tout. Et tout ça grâce à cet endroit miraculeux en elle, cette résilience qu’elle seule ressent et vit. Personne ne peut l’atteindre et vous auriez tort de croire que vous avez réussi à la blesser même quand vous la mettez à terre, même quand vous la comparez à d’autres. Elle a ce lieu unique en elle, quelque part entre le cœur et l’âme, il y a un espace dédié à la résilience, un espace merveilleux que vous les femmes connaissez dans le plus grand amour de vous-même. Souhaitez-vous libérer votre cœur au travers des mots ? Je propose des accompagnements d’écriture thérapeutique pour vous aider dans votre reconstruction émotionnelle : Découvrez mon atelier d’écriture ici Nelly
Article original écrit pour le site www.lesmotspositifs.com A semer des bouts de notre cœur dans notre existence, on peut finir par se perdre et ne plus arriver à ressentir le sens vivant de ce qu’est l’amour, à ne plus savoir qui on est. On se sent étranger, on se sent amer avec soi, on finit même par détester tout ce qui nous dérange. On en a assez et on touche le fond. On ne se regarde plus. On a du mal avec ce reflet qui ne nous ressemble plus. Vous avez certainement déjà senti ce vide en vous qui vient vous réveiller en pleine nuit ou qui vous a donné le vertige un matin. Ce vide en nous qui nous questionne et nous ramène à cette question essentielle que personne ne peut combler ce manque incessant dans l’âme car vous vous êtes perdu en chemin. Vous n’arrivez plus à regarder ce visage qu’est le vôtre. Vous n’arrivez plus à accepter qui vous êtes. Nous ressentons tous à un moment de notre vie ce trou béant en nous. Son explication est reliée aux multiples blessures de l’âme, est relié à cette peur de perdre l’autre, ce sauveur que nous savons trouver, de perdre ce qu’on croit être nous, est relié aussi à notre enfant intérieur que nous avons oublié d’aimer. Mais il y a une raison à ce vide c’est nous et uniquement nous. Nous nous raccrochons aux parois, suspendu à ce vide en pensant que ce sont nos relations d’amour qui vont nous aider à nous relever, que ce sont les autres qui vont nous connecter à notre résilience. Ce n’est pas leur rôle. Chaque relation d’amour, familiale, amicale sont là pour vous accompagner dans vos plus sombres et vos plus lumineuses qualités de l’âme. Alors il faut apprendre à se reconstruire pour continuer à aimer. Il faut apprendre à se regarder pour se reconstruire, c’est surtout ça. Apprendre à côtoyer son âme complète pour regarder l’amour sincèrement et remettre du sens à la relation d’amour que vous pourrez entretenir avec vous-même et ensuite avec l’autre. Sinon que se passera t-il si vous ne reconstruisez pas toutes ces fêlures émotionnelles, tout ce qui vous a déchiré, vous recommencerez les mêmes schémas. Vous savez ces énièmes répétitions de la vie qui vous ont troublé votre image, ces énièmes relations qui vous montrent que vous n’avez pas bougé, que vous êtes toujours suspendu aux parois du ravin et que la seule stratégie que vous avez trouvée pour ne pas tomber c’est d’appeler quelqu’un, rencontrer quelqu’un pour venir vous tendre la main et surtout à l’issue de nouveau ne pas vous regarder et penser que c’est aux autres de vous montrer votre vrai visage. Non ce n’est pas aux autres de le faire. Prendre la main dans une relation vous apportera le réconfort et la sécurité affective mais vous n’aurez pas fait l’essentiel pour aimer vraiment votre âme, pour donner de l’amour authentique à vous-même et à l’autre. Vous vous êtes oublié, vous vous êtes enfermés dans une dimension faussée qui n’a rien à voir avec le sens véritable de l’amour. L’amour ce sentiment si fort qu’on aimerait savoir cultiver toute sa vie. On aimerait mieux s’aimer, on aimerait être aimé comme on est. Mais qui êtes-vous ? Qui est cette personne blessée à l’intérieur ? Qui est cette personne au regard perdu, au regard éteint ? La reconstruction de soi peut passer par plusieurs étapes, par plusieurs aides possibles. Pour ma reconstruction, il y a une chose qui a fonctionné. Oui elle impose de faire des choix, oui elle peut bouleverser tout votre entourage. Oui on vous qualifiera de tant de mots aussi. Oui on cherchera à vous faire porter un masque de nouveau. Mais se reconstruire nécessite de la volonté, du changement et surtout du temps. Il faut du temps pour se regarder, pour accueillir ce regard de soi. Il faut du temps pour écrire son histoire en la regardant vraiment. Il faut du temps pour donner du sens à sa vie. Il faut aussi trouver les mots pour transcender les maux de l’existence, ceux qui nous ont fait couler les yeux, ceux qui ont troublé mon regard et m’ont fait perdre la direction du cœur. Vous l’aurez compris, pour se reconstruire, il faut se regarder sincèrement. Et pour se regarder, il faut écrire le cœur ouvert. Écrire est une thérapie profonde. Cela vient réveiller en vous tous vos blocages, déstabiliser toutes vos certitudes. Cela vient ouvrir votre regard sur votre intériorité, sur votre identité. Votre écriture est le miroir de votre âme. L’écriture est une chose simple qui va venir vous rassembler à l’intérieur de vous et calmer vos émois, vos angoisses, vous troubles. L’écriture a des vertus qui ont été démontrées par des scientifiques. Elle est éveilleuse de notre propre conscience , du regard que nous nous portons et de celui que nous offrons au monde. Écrire pour se soigner et se reconstruire Au travers de l’étymologie, du latin scribere, on trouve tous les sens de l’écriture : écorcher, égratigner, tracer des signes, graver. Oui ça vient toucher vos écorchures, vos blessures. Car se regarder c’est voir tout ce qu’on n’aime pas mais aussi tout ce qu’on aime, tout ce dont nous sommes capables de réaliser, d’accomplir pour soi et pour les autres. Prendre du temps pour soi, pour écrire quelques fois dans la semaine, va venir apaiser vos angoisses. Une étude sur le pouvoir de « l’écriture expressive « faite par James Pennebaker en 1986 prouve qu’au démarrage de l’écriture lorsque nous écrivons nos ressentis, nos douleurs, cela va augmenter notre tension artérielle mais au bout de quelques mois, tout s’apaise et procure un réel bien-être. Vous vous reconnectez à votre propre nature, votre regard se libère. Les œillères disparaissent. L’écriture amène à développer des mécanismes cérébraux servant à organiser nos pensées, à les clarifier aussi. Cela apporte donc une compréhension de nos réactions face aux événements mais surtout une analyse de notre intériorité. Écrire pour se soigner c’est le faire sans jugement et accepter tout ce qui se dira sur
Article original écrit pour le site www.lesmotspositifs.com Aimons nos enfants tels qu’ils sont. Cette affirmation semble évidente à première vue. Lorsque notre enfant arrive dans notre vie, nous voulons le meilleur qu’il soit pour lui. Nous lui souhaitons du bonheur et nous lui promettons un avenir serein. Votre amour l’accompagnera coûte que coûte et vous serez toujours là pour l’aider. Autant d’intentions positives qui assurent évidemment à l’enfant une sécurité affective et primordiale pour son développement d’être. Pourtant, derrière cet amour immense se cachent toutes nos maladresses de parents. A vouloir être des parents anticipateurs en calculant tout à l’avance pour éviter que votre enfant se retrouve en difficulté, en voulant trop le protéger parfois, nous empêchons inconsciemment nos enfants de s’accomplir sur leur chemin de vie. Car sommes-nous vraiment prêts à accueillir notre enfant tel qu’il est ? Sommes-nous vraiment prêts à aimer nos enfants dans tout leur chemin faits de choix, de changements, de blessures, de vérités ? Sommes-nous vraiment prêts en tant que parents à accueillir cette puissance d’incarnation de notre enfant ? C’est mon 100ème article sur le site et je voulais témoigner combien cette relation d’amour avec nos enfants peut être déterminante sur son parcours de vie. En effet, j’ai toujours été aimée par mes parents et je n’ai manqué de rien. J’ai accompli ma réussite professionnelle en faisant en sorte de dépasser mes difficultés. Puis, je suis arrivée à un moment de ma vie où j’ai fait de multiples choix notamment celui d’écrire en plus de ma carrière professionnelle pour témoigner des sentiments et des expériences multiples au regard de ma vie pour que chacun retrouve dans mes écrits une part de son histoire. Même si mes parents m’ont accompagnée incontestablement sur mon parcours, ce choix d’écrire et de dire des choses fortes sur mon intériorité les a bouleversés. Étaient-ils prêts à entendre cela de leur fille ? Étaient-ils prêts à comprendre tout mon cheminement ? Ce sont des questions fondamentales aujourd’hui qui doivent se poser dans l’éducation positive parentale. La responsabilité parentale ne repose pas uniquement sur la réponse des besoins selon l’échelle de Maslow, elle est aussi et surtout un positionnement de parents pour faire en sorte de considérer son enfant comme un être à part entière qui doit accomplir son chemin. Même si aujourd’hui, ce stade semble dépassé par mes parents et je les remercie. Ils ont dû apprendre à accueillir cela. Combien de parents se retrouvent face aux choix de leurs enfants et ne les comprennent pas voire les refusent… En tant qu’auteure relation, je voulais mettre au cœur de ce centième texte, mon âme d’amour dans ce lien véritable avec son enfant. En quoi cet amour peut-il être un accompagnement côte à côte même si ça vient chercher au fond de vous des choses inconfortables, déstabilisantes en tant qu’adultes parents ? Quelle posture parentale devons-nous adopter pour permettre à nos enfants de s’accomplir dans leur personnalité authentique ? Comment alors aimer nos enfants pour ce qu’ils sont ? Comment aimer nos enfants tels qu’ils sont ? Ne soyons pas des parents parfaits, mais soyons des parents en pleine présence. Lorsqu’un enfant arrive dans le couple parental, nous l’aimons déjà et nous allons au fil du temps renforcer cet amour. Mais force est de constater que parfois maladroitement nous brisons les rêves de nos enfants à cause d’un amour étouffant qui freine la puissance d’être des enfants. Derrière notre éducation parentale, nous érigeons souvent et de façon parfois involontaire et inconsciente, des barrières qui deviendront des obstacles. Lorsqu’un enfant n’a pas réussi sa vie professionnelle par exemple, selon notre paradigme, nous sommes déçus et nous remettons en question notre légitimité parentale dans l’éducation que nous lui avons apportée. Nous doutons de notre éventuelle surprotection, de notre présence trop importante. Autant de questionnements normaux qui nous bouleversent. Nous avons cherché durant toute leur enfance à leur apporter la sécurité affective, matérielle et nous tombons parfois de haut quand la suite ne se présage pas comme on aurait aimé pour notre enfant. Mais le véritable problème c’est qu’au travers de cette éducation basique nous attendons une sorte de réciprocité. « Je t’ai donné tout ce dont tu avais besoin et je veux maintenant un retour sur tout ce que je t’ai offert. » Cette attitude maladroite que nous adoptons tous à un moment en tant que parents, est narcissique. En effet, au travers de notre enfant, nous avons tout simplement cherché à réparer ce que nous n’avons pas pu réaliser par nous-même. Nous projetons nos rêves sur nos enfants et nous attendons d’eux qu’ils poursuivent cette transmission familiale. Nous exigeons même ce devoir de réalisation de leur part. En tout état de cause, nous croyons que nous sommes des parents parfaits et des guides incontournables pour la réussite que nous croyons percevoir de nos enfants en leur attribuant cette responsabilité de réussite. Mais c’est un leurre qui aura ses conséquences car nous freinons à la fois l’accomplissement véritable de notre enfant et nous ne sommes pas dans notre rôle essentiel de parents qui est celui d’être pleinement présents à nos enfants pour leur offrir une confiance totale en la vie. Je ne parle pas de la présence physique, je parle de cette pleine présence consciente qui est celle d’accueillir l’autre dans ses spécificités individuelles. Ne brisons pas les rêves de nos enfants. Portons-les le plus haut possible dans leur réalisation en les laissant s’exprimer tels qu’ils sont. Soyons déçus s’il le faut, gérons notre frustration, notre colère et laissons-les être. Vous aurez beau vouloir être parfaits en leur apportant tout, vous ne les accompagnerez pas comme il se doit. Si votre enfant est en opposition avec vous c’est qu’il affirme son indépendance, son individualité. Permettez-lui cela ! Aimez-le tel qu’il est même si vous le trouvez pénible ! Un enfant peut vous surprendre et aller vous rencontrer là où vous n’auriez pas imaginé en tant que parents. C’est cela la pleine présence : être à l’endroit du cœur avec votre enfant, là où vous n’auriez jamais pensé, là où vous devez vous pardonner d’abord à vous -même de ne pas avoir
A chaque rencontre que j’ai pu avoir, à chaque relation que j’ai vécue, j’ai semé des bouts de mon coeur. Je les ai donnés comme des messages d’amour. Je les ai offerts dans ma plus grande vulnérabilité, peut-être de façon trop intense ou insuffisante. Peu importe, j’ai donné des bouts de mon coeur sans crainte, sans restriction parce que je fais partie de ces femmes qui aiment sans compter, qui aiment au premier coup d’oeil l’âme d’une personne. J’ai semé ces bouts de mon être jusqu’au plus profond de mon coeur. Oui il est arrivé que certaines personnes ne les voient pas, ne les lisent pas, ne les entendent pas mais j’ai continué à rester connectée à mon coeur et à grandir dans mon amour. Parce que j’ai compris une chose plus on est dans l’amour avec soi-même et les autres, plus l’amour prend sa place et a du sens. Je ne pourrais pas me réveiller un matin en me disant que l’amour n’existe pas, qu’il n’y a plus rien entre les personnes, plus de relation d’amour quelqu’elles soient : sentimentale, amicale, professionnelle, inattendue, secrète. L’amour est une ouverture au monde et il nous offre les portes de notre propre existence. Fermez les yeux et imaginez un instant que votre coeur ne batte plus de plaisir, de joie, de tendresse, de tristesse, où irions nous? Nous irions nous cacher dans un endroit sombre et sans vie où seul l’écho de notre coeur laisserait vivre ces petits bouts de notre âme sans pouvoir les partager. COMME J’AIME SEMER LES BOUTS DE MON COEUR! Je n’ai pas su détester ceux qui m’ont fait de la peine en prenant ces morceaux de moi sans rien me dire, en me quittant, voire en me jugeant. J’ai appris que ces bouts de mon coeur sont restés quelque temps et ont fini par mourir pour en faire naître des nouveaux. Les bouts de mon coeur ont toujours été sincères et même si ces graines d’amour sont aussi faites pour grandir, elles doivent parfois migrer vers d’autres ailleurs. Car l’amour est un voyageur et les bouts de mon coeur ont compris qu’il fallait vivre pour comprendre. Qu’il fallait parfois faire des choix et laisser quelques bouts de coeur pour aller en offrir à d’autres horizons. Lorsqu’on sème des bouts de son coeur, il faut accepter de ne pas être fidèle aux personnes qui ne vous ont pas accueillie telle que vous étiez. Il faut accepter de partir aussi avec ces bouts de coeur et regarder autrement l’amour. J’AI SEMÉ DES BOUTS DE MON COEUR PARCE QUE J’AIMAIS, PARCE QUE JE LE VOULAIS. Je ne me suis jamais forcé à aimer. Mais quand ces petits bouts de moi se sont asséchés dans des relations sans réciprocité ou bien sans vérité alors je me suis nourrie moi-même pour régénérer les bouts de mon coeur. Et j’ai appris à aimer mieux. Car je veux continuer à semer des bouts de mon coeur. Je souhaite ouvrir tous ces espaces en moi pour nourrir la sève de l’amour. Celle qui circule en chacun de nous, celle qui nous abreuve malgré les blessures, les disputes, les retards, les absences, les séparations. J’ai semé des bouts de mon coeur et je suis heureuse d’avoir tant aimé en me regardant chaque matin pour me dire que j’aime cette culture de l’amour, que j’aime cette écologie du coeur qui se renouvelle sans cesse.