L'écriture comme caresse de l'âme
La caresse de l’âme ne passe pas toujours par les mains, mais par cette tendresse invisible qui rassure et enveloppe. C’est un souffle discret qui murmure : « tu n’es pas seul(e), je suis là ». Elle se glisse dans un regard, dans un silence partagé, dans la chaleur d’une présence qui apaise. L’écriture comme caresse de l’âme c’est transformer ses blessures en force. La caresse de l’âme, c’est ce baume qui ne guérit pas forcément les blessures, mais qui les rend plus légères à porter. Elle nous rappelle que même au cœur de la fatigue, de l’angoisse ou du doute, il existe une force douce qui nous tient debout. Et parfois, cette caresse passe par les mots. Car écrire, c’est offrir à son âme l’espace de respirer, c’est lui dire : « je t’écoute, je t’accueille ». C’est une façon de transformer le silence en dialogue, et la douleur en chemin. Écriture thérapeutique : écrire pour apaiser les blessures intérieures Je crois que le papier sait ce que je n’ose pas dire. Je crois que l’encre a la mémoire de ma peau. L’écriture thérapeutique est un refuge. Elle permet de déposer les émotions lourdes, les colères ou les peurs qui ne trouvent pas leur place ailleurs. Mettre en mots sa douleur ne l’efface pas, mais l’apprivoise. La page devient un espace de vérité. Elle ne juge pas, elle accueille. Elle devient un miroir tendre où l’on peut être fragile et authentique. Et déjà, dans cet espace de sincérité, la guérison commence. L’écriture intuitive : une caresse de l’âme en mouvement Pratiquer l’écriture intuitive, c’est écouter son âme au-delà du mental. Dix minutes suffisent : on écrit sans réfléchir, sans corriger, sans censure. Alors surgissent des mots inattendus, des images enfouies, des souvenirs du corps. Ce qui était silence devient langage. Je crois que le cœur parle avant la tête.Je crois qu’on guérit un peu chaque fois qu’on ose écrire tout bas ce qu’on n’a jamais su dire tout haut. Cette pratique simple et puissante relie à ce qu’il y a de plus vivant en nous. Exercices d’écriture pour cultiver la résilience Ces rituels d’écriture thérapeutique et intuitive sont des clés simples pour avancer pas à pas sur le chemin de la résilience. Écriture et guérison intérieure : transformer le chaos en clarté Écrire ne supprime pas la douleur, mais elle la transforme. Le chaos devient phrase, la phrase devient direction.La résilience est humble : elle se construit au fil des pages, dans les carnets griffonnés à la hâte, dans les mots fragiles qui tiennent debout malgré tout. Je crois que l’on ne se sauve pas tout seul. Mais l’écriture nous met sur le chemin de nous-mêmes. Et ce chemin est déjà une victoire. Conclusion : chaque mot est une caresse de l’âme Écrire, ce n’est pas réussir. C’est revenir à soi.Chaque mot est une caresse. Chaque page est un pas.Ose écrire, même maladroitement, même timidement. Car au bout de ta plume, il y a toujours une version de toi plus douce, plus forte, plus vivante. Pour aller plus loin: Formation en écriture thérapeutique 50 exercices d’écriture thérapeutique
L'écriture et la résilience
L’écriture et la résilience : quand les mots deviennent une force de guérison ne sont pas seulement des concepts, mais une véritable expérience de transformation personnelle. L’écriture thérapeutique permet de déposer ses émotions sur le papier, d’exprimer ce qui pèse dans le cœur et de transformer les cicatrices en histoires. Elle agit comme une libération intérieure, un moyen de mettre en lumière ce qui était enfoui. L’écriture intuitive, quant à elle, ouvre un espace encore plus profond car elle invite à écrire sans réfléchir, à laisser les mots surgir tels qu’ils viennent, comme un flux pur venu de l’inconscient. Ensemble, ces deux pratiques transforment la douleur en apprentissage, et chaque phrase devient une étape de résilience. Ainsi, l’acte d’écrire n’est pas seulement un art ou une passion, il devient une thérapie douce, accessible à tous, et une véritable force de guérison pour se reconstruire et avancer malgré les tempêtes de la vie. L’écriture ressemble parfois à ces fleurs fragiles qui surgissent au milieu des ombres.Elle se faufile entre les blessures comme une lumière discrète, se glisse dans les interstices de la douleur pour y déposer des pétales de sens. Écrire pour guérir C’est apprendre à apprivoiser les silences, à poser des mots là où tout semblait muet. Chaque phrase devient une main tendue, un souffle de vie qui murmure : « tu as traversé, tu es encore debout. » La résilience, c’est ce regard tourné vers la lumière malgré les branches qui nous barrent la vue. C’est accepter d’être marqué par les épreuves, griffé par le passé, mais toujours ouvert à l’éclat du jour.Chaque mot écrit est alors une cicatrice apprivoisée, un fragment de vérité qui ne détruit plus mais qui construit. L’écriture et la résilience vont de pair : Écrire, c’est survivre. Écrire, c’est transformer l’ombre en éclat, la douleur en force, la perte en passage.C’est peut-être cela, au fond, la véritable résilience, c’est fleurir là où la vie nous a brisés, et continuer, encore et encore, à inventer la beauté. Exercice d’écriture thérapeutique et intuitiveInstalle-toi dans un endroit calme avec un carnet et un stylo. Ferme les yeux quelques instants et prends trois respirations profondes. Puis, écris sans réfléchir, sans chercher à bien formuler, pendant dix minutes d’affilée. Laisse sortir ce qui vient : émotions, souvenirs, sensations, même incohérents. Ne juge pas tes mots, ne les corrige pas. Tu peux ensuite relire ton texte et souligner ce qui résonne le plus fort : une phrase, une image, un mot qui t’émeut. C’est là que se cache le début de ta résilience. Écrire, ce n’est pas seulement raconter une histoire, c’est réapprendre à écouter la tienne. Chaque mot posé sur le papier est une victoire sur le silence, une graine de guérison semée dans ton quotidien. Avec l’écriture thérapeutique et intuitive, tu n’es jamais seul face à tes épreuves : tes mots deviennent tes alliés, tes repères et ta force. Alors, ose écrire, encore et encore — car au bout de ta plume, il y a déjà une version de toi qui se relève. Pour aller plus loin: Formation en écriture thérapeutique 50 exercices d’écriture thérapeutique
Un an pour vivre
Un an pour vivre et se retourner parfois, un peu, pour revoir ce qui nous a brisé. Ce n’est pas pour s’y replonger, pas pour raviver les douleurs, mais pour reconnaître et nommer ce qui a laissé trace, ce qui, dans l’ombre, façonne encore nos gestes, nos choix, nos silences. Il faut se retourner doucement, avec la tendresse d’une main posée sur une cicatrice, avec le regard de celle ou celui qu’on est devenu après. Parce qu’il y a des morceaux qu’on a laissés derrière, trop vite, trop violemment. Et qu’ils nous appellent encore parfois, dans nos peurs, dans nos élans freinés, dans ce qu’on n’ose plus ouvrir. C’est dans cet esprit que Jade a écrit “Un an pour vivre”, son autobiographie romancée retraçant son parcours face au cancer de Hodgkin stade 4, survenu à l’âge de 18 ans, depuis les premiers symptômes jusqu’à la dernière chimiothérapie et l’entrée en rémission. Mais ce livre n’est pas seulement son histoire. Il se veut aussi un outil de partage et de sensibilisation : Jade souhaite que ce projet ait une portée caritative forte. Elle prévoit de reverser 80 % des bénéfices à l’association La princesse Margot, basée à Paris, qui accompagne les enfants et adolescents atteints de cancer ainsi que leurs familles. De son côté, elle ne conservera que la part nécessaire pour couvrir les frais liés à la publication. Le livre sera publié sous un pseudonyme, pour que l’attention reste entièrement sur le témoignage et l’action solidaire, plutôt que sur son identité. Pour financer l’édition, Jade a mis en place une cagnotte Leetchi :https://www.leetchi.com/fr/c/autobiographie-romancee-au-profit-des-enfants-et-ados-atteints-de-cancer-4883591?utm_source=copylink&utm_medium=social_sharing L’objectif est de couvrir correction, mise en page, impression et diffusion. Grâce au soutien de la maison d’édition de Nelly Delas, le coût de publication est réduit à 650 €, mais chaque contribution rendra ce projet encore plus solide et permettra de transformer chaque vente en soutien concret et durable pour les enfants et leurs familles. Répartition des bénéfices Se retourner, un peu, ce n’est pas une faiblesse. C’est une forme de courage, un acte d’amour envers soi. Aller là où ça a cassé, non pour y vivre encore, mais pour y poser de la lumière, comprendre et, peut-être, enfin pardonner. Parce qu’on ne guérit pas par oubli, mais par regard, douceur et présence à son histoire. Et parfois, un simple pas vers hier suffit pour pouvoir marcher librement vers demain. “Un an pour vivre” n’est pas seulement l’histoire de Jade. C’est une main tendue vers ceux qui traversent la maladie, un témoignage pour les proches et un moyen concret de soutenir une cause qui nous concerne tous : l’accompagnement des jeunes face au cancer.
A bout de souffle interdit
A bout de souffle interdit est un voyage au creux de soi, entre désir, érotisme et vérité. Écrire À bout de souffle interdit a été, pour moi, bien plus qu’un projet littéraire. Ce fut un appel viscéral. Une traversée. Une manière de descendre là où le silence devient parole, où le souffle se mêle au frisson, et où la romance érotique se fait langage de l’âme. Ce roman est un voyage intérieur, au croisement du désir et de la réconciliation, entre la peau et l’invisible. Une aventure charnelle, mais aussi émotionnelle, qui ose regarder le manque en face, la tension du non-dit, et ce feu lent qui nous habite même quand tout semble éteint. Le souffle interrompu : métaphore du désir contenu L’expression À bout de souffle dit déjà tout : le trop-plein, la retenue, l’intensité qui ne trouve pas d’issue. Ce souffle est interdit non parce qu’il est dangereux, mais parce qu’il dérange, il déplace, il éveille. Il est celui du désir que l’on tait, de l’élan vital qu’on a appris à réprimer. À travers la relation entre Nila et Léann, c’est toute la question du droit au plaisir, à l’émotion libre, au corps réconcilié, qui s’invite. Ils ne vivent pas un amour lisse, mais un amour profond, rugueux parfois, intime toujours. C’est une romance érotique où le corps est mémoire, où chaque toucher est une interrogation sur soi. L’érotisme comme connaissance de soi Dans À bout de souffle interdit, l’érotisme n’est jamais gratuit. Il est outil de transformation, langage poétique, vérité mise à nu. Il est le lieu où les masques tombent, où l’on n’a plus d’autre choix que d’être vrai. Oser le désir, c’est souvent oser se rencontrer pour la première fois. Le corps devient page blanche. Le plaisir, un acte de présence. L’érotisme, ici, n’est pas spectacle : c’est initiation. Une écriture comme rituel de libération Écrire ce roman, c’était aller chercher ce que le corps sait mais que l’on n’ose pas toujours nommer. C’était offrir à mes personnages un espace pour renaître et à vous, lecteur·rice, un espace pour vous retrouver. Chaque phrase, chaque souffle, chaque silence dans ce livre a été écrit comme on ouvre une porte vers l’intérieur. C’est une invitation à descendre en soi, à travers le désir, la sensualité, la blessure et la lumière. Ce livre est un acte de guérison érotique, un manifeste pour réconcilier le corps et l’âme. Ce que vous allez ressentir dans ma romance érotique Pourquoi lire À bout de souffle interdit ? Parce qu’il ne s’agit pas d’un simple roman érotique. Il s’agit d’un miroir, tendu à votre propre histoire. D’un souffle que vous avez peut-être retenu trop longtemps.Parce qu’au-delà du plaisir des mots, il y a un éveil, une réappropriation du corps, du désir, de votre capacité à aimer autrement plus librement. Et parce que parfois, une romance peut changer une vie. Non pas par ce qu’elle raconte, mais par ce qu’elle réveille en vous. Pourquoi lire À bout de souffle interdit ? Parce que ce livre n’est pas seulement une lecture, c’est une expérience, une invitation à ralentir, à écouter son souffle, à s’autoriser à être pleinement soi. Parce que derrière chaque page, il y a un peu de moi et peut-être un peu de vous. Parce que je crois que la littérature peut être un acte d’amour, un chemin de guérison, une révolution douce. Disponible dès maintenant Je vous invite à rejoindre ce voyage intime. Offrez-vous ce souffle, cette liberté, cette découverte de soi à travers l’histoire de Nila et Léann. À bout de souffle interdit vous attend, prêt à vous emporter au creux d’un univers sensible et vibrant. Pour vous procurer ma romance érotique: A bout de souffle interdit Et pour aller plus loin dans mes histoires, je vous conseille mon histoire sur la dépendance affective: Enfin honorer mon je suis
Ecrire pour guérir: se réapproprier son histoire
Ecrire pour guérir: se réapproprier son histoire est un chemin de résilience. Quand les mots manquent, le corps parle. Quand la douleur déborde, l’écriture devient passage. Depuis toujours, écrire a été plus qu’un geste littéraire car c’est un acte de survie, un refuge, un cri silencieux, un fil tendu entre soi et soi. Aujourd’hui, de plus en plus de personnes utilisent l’écriture comme outil de résilience, de reconstruction, de transformation. Le pouvoir de l’écriture dans la guérison ne réside pas seulement dans les mots posés, mais dans l’acte même de dire, d’écrire et de s’écrire, de redonner sens à ce qui fut chaos. C’est un outil puissant de réparation, de renaissance. Écrire pour guérir : se réapproprier son histoire comme un acte fondateur Quand la parole peine à sortir, l’écriture prend parfois le relais. Elle offre un espace de dépôt, un refuge, un miroir. Elle permet de mettre à distance, d’analyser, de comprendre. Mais surtout, elle permet de reprendre la main sur son propre récit. Dans Enfin honorer mon Je suis, j’ illustre avec ma sensibilité profonde cette puissance de l’écriture. À travers un cheminement intime et poétique, je montre comment mettre en mots ses blessures peut devenir un acte d’amour envers soi-même. Mon livre est une célébration de la reconquête intérieure, une ode à la dignité retrouvée par la voie du verbe. “Écrire, c’est enfin habiter ce que l’on a fui trop longtemps : soi-même.” L’écriture thérapeutique : une voie de résilience L’écriture thérapeutique ne vise pas la performance littéraire. Elle n’exige ni style ni structure. Elle accueille tout : la rage, le chagrin, la confusion, les souvenirs fragmentés. Elle invite à déposer sur le papier ce qui pèse, ce qui brûle, ce qui enferme. Écrire, c’est reconstituer son puzzle. C’est reprendre possession de son histoire. C’est passer du statut de victime à celui de narratrice ou narrateur. C’est dire « je » à nouveau, dans sa pleine puissance. Des parcours de reconstruction comme ceux décrits dans Mila : De l’ombre à la lumière de Jennifer Tillit montrent à quel point l’écriture peut devenir une planche de salut, un moyen de reprendre souffle, mot après mot, jour après jour. Témoigner pour soi… et pour les autres Lorsqu’on écrit son histoire, on la rend réelle. On la sort du flou, du doute, du refoulement. On lui donne forme. Et souvent, on la rend partageable. Le témoignage devient alors un acte double : de guérison pour soi, et de lumière pour les autres. Des livres comme Le Consentement de Vanessa Springora ont permis à des milliers de lecteurs et lectrices de se sentir moins seuls, de mettre des mots sur leurs propres silences, et parfois même d’oser écrire à leur tour. Écrire, c’est résister à l’effacement Dans une société où la parole est encore trop souvent confisquée aux victimes, écrire devient un acte de résistance. C’est refuser l’oubli. C’est choisir de graver sa vérité dans le monde. Et parfois, c’est la seule manière possible de reprendre souffle. Car le pouvoir de l’écriture dans la guérison, c’est aussi cela : poser une trace. Affirmer sa présence. Refuser de disparaître sous les couches de douleur ou de silence. “Je suis. J’ai souffert. J’ai écrit. Et je suis encore là.” Ecrire pour se reconstruire Écrire n’efface pas le passé. Mais cela donne un sens nouveau aux éclats de vie éparpillés. Cela redonne de la cohérence à ce qui semblait n’être qu’un champ de ruines. Cela permet de se relier à soi, à ses ressources, à sa lumière. Le pouvoir de l’écriture dans la guérison est immense, intime, et universel. C’est un outil de transformation que chacun et chacune peut s’approprier, sans autre légitimité que celle d’exister. Alors si les mots vous brûlent, laissez-les couler. Car dans chaque phrase posée, c’est un pas vers la liberté intérieure qui s’écrit. Pour vous procurer les livres: Mila, de l’ombre à la lumière Enfin honorer mon je suis Pour aller plus loin: La manipulation mentale en amour Rompre le silence La résilience comme chemin de renaissance Et si vous voulez écrire votre propre histoire, voici une formation en écriture thérapeutique: S’épanouir grâce à l’écriture thérapeutique
La résilience comme chemin de renaissance
La résilience comme chemin de renaissance est une ode à la vie. On parle souvent de résilience comme d’un miracle. Mais ce que Jennifer Tillit montre dans Mila : De l’ombre à la lumière, c’est que cette renaissance n’a rien de magique. Elle est à la fois tremblement et ténacité, chute et éveil. Elle se joue dans l’invisible des jours ordinaires, dans chaque battement du cœur qui refuse de se rendre. Une héroïne ordinaire, une résilience extraordinaire Mila n’est pas une héroïne au sens spectaculaire. Elle est une femme comme tant d’autres. Une femme qui a aimé, cru, cédé, subi. Une femme qui n’a pas vu venir l’effondrement, et qui pourtant, a su se relever. Le roman dessine les contours fragiles de cette reconquête de soi à la fois lente, douloureuse, parsemée d’écueils mais tissée d’espoir. Chaque mot que Mila dépose devient une pierre à son propre sanctuaire. Elle passe par le déni, la peur, la colère, la honte, puis la compréhension, la parole, l’affirmation. Il n’y a pas de raccourci, seulement un chemin qu’elle trace à mesure qu’elle apprend à se croire et à s’aimer à nouveau. La résilience comme chemin de renaissance n’est donc pas la fin d’une histoire. C’est la promesse d’un recommencement. Une parole littéraire pour survivre Ce roman incarne profondément la résilience féminine, celle qui, même brisée, continue de croire à la lumière. Jennifer Tillit donne à voir ce processus invisible, intime, lent, mais vital. Mila devient alors bien plus qu’un personnage car elle est le miroir d’un combat universel, celui du retour à la vie après l’anéantissement. À travers la plume juste et poignante de l’autrice Jennifer Tillit, Mila : De l’ombre à la lumière révèle que la résilience n’est pas un état figé, mais une dynamique en mouvement. Elle se construit dans l’altération, dans la mémoire, dans le corps, dans la parole et dans les liens qui, peu à peu, réparent ce qui a été détruit. Dans ce roman, le dépouillement poétique dit l’indicible, c’est un hymne discret à la réparation intérieure. La parole devient matière à vivre où chaque page est un acte de survie. La résilience : du chaos à la lumière Ce roman est un guide silencieux pour celles et ceux qui traversent les ténèbres. Il montre que même dans l’abîme, la vie reste là, tapie, en attente d’un souffle pour renaître. Et que chaque pas, même minuscule, vers la liberté intérieure, est un acte de résilience. Mila ne nous apprend pas à être fortes, mais à être vraies. Elle nous rappelle que survivre est déjà un acte de courage. Que le retour à soi est le plus beau des combats. Et que, parfois, la plus grande victoire, c’est d’avoir osé rester vivante. “Il faut du courage pour naître une deuxième fois de ses cendres. Ce n’est pas un miracle. C’est un choix. Une foi. Une marche.” selon Jennifer Tillit. La résilience, un acte d’amour envers soi Mila : De l’ombre à la lumière est plus qu’un roman : c’est une traversée. Celle d’une femme vers sa vérité, vers sa lumière, au cœur même de l’obscurité. En nommant l’indicible, en redonnant à la douleur ses contours et à la parole sa dignité, Jennifer Tillit ouvre une voie. Celle d’une résilience incarnée, humble, courageuse. Ce récit nous rappelle que l’on ne se reconstruit jamais seule. Que la parole partagée, l’écoute reçue, les mots posés sont autant de jalons sur le chemin de la renaissance. À l’heure où tant de voix s’élèvent pour dire non, pour briser le silence, Mila devient un texte miroir et un texte phare. Lire Mila, c’est honorer toutes celles qui n’ont pas encore pu parler, c’est tendre la main à celles qui cherchent leur voie, et c’est croire, profondément, que malgré les blessures, vivre est encore possible et même, peut-être, plus intensément qu’avant. Pour vous procurer le roman: Mila, de l’ombre à la lumière Pour aller vers le chemin de la résilience, osez rentrer dans un processus d’écriture thérapeutique: S’épanouir grâce à l’écriture thérapeutique Et pour aller plus loin dans l’exploration du livre de Jennifer Tillit, lisez l’article suivant: La manipulation mentale en amour
La manipulation mentale en amour
Comprendre l’emprise à travers Mila, de Jennifer Tillit On croit toujours que cela n’arrive qu’aux autres. Que l’amour protège, que l’intuition alerte, que la volonté suffit à dire non. Jusqu’au jour où le piège se referme en silence, et que les mots pour le décrire n’existent pas encore. C’est cette descente dans l’emprise, ce vertige de la confusion, que Jennifer Tillit explore dans Mila : De l’ombre à la lumière. Et c’est cette réalité que trop de femmes vivent sans écho, sans écoute. L’histoire de Mila : un récit bouleversant Au fil des pages, Mila se dessine comme une jeune femme au regard timide, au cœur suspendu entre espoir et peur. Nous la découvrons entraînée dans une relation qui, sous ses apparences d’amour et de protection, cache doucement les premiers signes de l’emprise. Une main trop ferme, un regard qui se fait soupçon, des mots qui rongent l’estime. Jennifer Tillit installe le décor avec minutie en permettant au lecteur d’entrer, presque à l’insu de sa volonté, dans la toile subtilement tissée par le bourreau. Le contraste entre les jours dorés du début et les ombres grandissantes est poignant, la douceur se mue en contrôle, l’admiration en dépendance, l’atmosphère en piège. Et c’est là, dans cette remarquable transition, que le roman gagne toute sa puissance tragique. Les mécanismes de la manipulation mentale La manipulation mentale, telle qu’elle est dépeinte, se compose d’un jardin de fleurs vénéneuses, tout d’abord en caresse, puis c’est la morsure. L’agresseur met en place un système triangulé avec un isolement progressif, une culpabilisation permanente, et des petites humiliations masquées. Par cette formule, Jennifer Tillit fait passer l’agresseur de l’ombre à la moindre pensée. Lorsque la victime commence à douter, ce doute est immédiatement retourné. C’est elle, Mila, qui serait ingrate, instable, responsable de ce triste scénario. La fin de la prise de conscience est souvent brutale. Un geste, une parole qui brise un verre ou un reflet dans un miroir, mais l’emprise devient tangible. Et là s’ouvre un abîme intérieur, celui du sentiment d’aliénation, que seules les rares rencontres bienveillantes peuvent illuminer. Le viol dans le contexte de l’emprise Là où la manipulation mentale rencontre la violence sexuelle, le viol change de visage car il devient insidieux, silencieux, confisqué par la relation et interdit aux yeux des autres car non reconnu. Dans Mila, l’acte brutal ne s’impose pas toujours comme un cri, mais comme un consentement flouté, un consentement contraint qui laisse la victime dans un vertige incessant. La confusion naît de la parole brouillée, celle qui dit « oui » mais pense « non ». Celle qui s’excuse, s’explique, qui prête ses sentiments au bourreau. Dans cette dichotomie, la frontière entre consentement et contrainte s’efface. C’est un viol, invisible mais réel, que traverse Mila. Jennifer Tillit éclaire ce cercle vicieux. Les mots sont d’une précision cruelle : comment se réapproprier son corps quand on ne sait plus à qui il appartient ? De l’ombre à la lumière : le processus de reconstruction La reconstruction de Mila ne surgit pas en un éclair, mais s’installe dans la durée, dans la lenteur du verbe juste et de la parole retrouvée. Le roman décrit des étapes franchies pied à pied à la fois la confession à un proche, puis à un professionnel ; le retour à une image personnelle ; l’apprentissage de la confiance, de la sécurité, de l’affirmation jusqu’à cette parole enfin retrouvée. La thérapie, dans cette progression, prend une place douce et précieuse, des séances où les mots sont torturés, puis délivrés. Et puis l’écriture, elle-même, devient cet acte de guérison où l’on devient sujet de son histoire, et non plus objet. L’autrice réussit avec merveille à nous emmener vers ce chemin de la résilience. Le témoignage de Mila devient alors un étendard où sa parole éclaire d’autres vies encore prisonnières des mêmes ténèbres. De l’ombre à la lumière n’est pas un simple sous‑titre, c’est un itinéraire, une victoire silencieuse. Données invisibles : les statistiques qui parlent pour les absentes Violences sexuelles : un constat alarmant Les mécanismes de l’emprise psychologique Pourquoi ce livre est- il essentiel? Mila : De l’ombre à la lumière n’est pas un simple roman, c’est une passerelle entre l’intime et le collectif. Il offre un espace à celles qu’on n’écoute pas, un miroir à celles qui doutent, un phare pour celles qui cherchent à s’extraire de l’emprise. En mêlant poésie, violence, lucidité et espoir, Jennifer Tillit offre un récit profondément nécessaire et fondamentalement humain et déchirant. À l’heure où la société commence à peine à reconnaître l’étendue des violences psychologiques et sexuelles, un livre comme Mila agit comme un électrochoc littéraire. Il parle d’amour qui détruit, de corps qui oublient, de voix qui reviennent. Il faut lire Mila. Pour comprendre. Pour prévenir. Pour soutenir. Et pour que plus jamais, dans l’ombre, une voix ne s’éteigne sans lumière. Pour vous procurer le livre de Jennifer Tillit: Mila, De l’ombre à la lumière Pour se reconstruire pas à pas, découvrez la formation en écriture thérapeutique: S’épanouir grâce à l’écriture thérapeutique.
Quand il faut oublier les tristesses
En nous s’immiscent ces moments fragiles et secrets qu’on n’arrive pas toujours à partager de vive voix. C’est un instant troublant où le cœur se lasse de porter certaines blessures. Quand il faut oublier les tristesses, ce n’est pas pour les nier ni les fuir, mais pour leur offrir un repos, une pause, un autre souffle. Oublier les tristesses, c’est apprendre à fermer doucement les yeux tout en déposant les pierres qui alourdissaient notre poitrine, une à une, sans précipitation. Ce n’est pas oublier tout ce qui a fait mal, parce que ça ce n’est pas possible, je crois mais mais c’est faire en sorte que ce poids ne soit pas trop lourd pour toujours. C’est s’autoriser à rêver à nouveau, à sourire sans arrière-pensée, à croire en d’autres jours qui n’ont pas encore de nom. Parfois, oublier les tristesses, c’est simplement s’accorder un instant, juste un seul où le silence se fait doux, où la nuit ne mord plus sur l’oreiller de vos larmes. Dans ce petit espace, peut renaître la force d’aimer, la lumière de se relever et le courage d’aller vers demain. Quand il faut oublier les tristesses, juste un peu, un moment, il faut se laisser traverser par celles-ci en écoutant ce qui palpite encore au fond et ce qui refuse de s’éteindre, et ensuite alors on peut écrire et se libérer pour recommencer vers un autre chapitre. Et peut-être que ce nouveau chapitre ne criera pas fort.Il commencera doucement, à pas feutrés, comme une page qu’on tourne sans faire de bruit, de peur de déranger ce qui guérit encore.Il ne s’agira pas de grandes promesses, ni d’oublier tout ce qu’on a perdu, mais simplement d’être là. D’exister un peu plus pleinement, un peu moins dans l’ombre. Car oublier les tristesses, même un peu, c’est parfois juste apprendre à vivre avec elles autrement. Les apprivoiser, comme on apprivoise le silence après une tempête. On n’efface rien, non. Mais on change la façon dont on porte ce qui nous blesse. On n’est plus seulement cette douleur. On devient aussi les rires timides qui reviennent, les bras qu’on ose tendre à nouveau, les mots qu’on recommence à écrire avec espoir. Et dans cet instant suspendu entre le passé et ce qui s’en vient, on se redécouvre vivant. Un peu cabossé, peut-être. Mais capable encore d’aimer. D’être aimé. Alors, quand il faut oublier les tristesses, ne serait-ce qu’un moment, offrez-vous cela :Le droit de recommencer. Sans honte. Sans hâte. Avec tendresse. Pour aller plus loin: A toutes ces femmes qui ont courbé le dos 50 exercices d’écriture thérapeutique
Elle se tient là
A toutes ces femmes qui ont courbé le dos. Elle se tient là, droite, vulnérable et pleine de ce qu’elle a vécu. À toutes ces femmes qui ont courbé le dos devant les rumeurs, les jugements, les mensonges, à ceux qu’on a fait taire à coups de regards en coin et de phrases qui blessent plus que des poings, à ceux qu’on a volés dans ce qu’ils avaient de plus précieux, leur voix, leur identité. Il y a quelque chose en elle de l’attente, oui, mais surtout de la délivrance. Une sorte de dernier acte qu’on n’applaudit pas mais de celui qui vous hante encore après le rideau tiré. Parce que ce n’est pas une fin, c’est une renaissance. Elle ne quémande plus un regard. Elle le traverse, le dissout, le renverse. Elle ne séduit plus, elle affirme sa présence sans questionnement et sans jugement désormais. Oui son dos porte des silences anciens et pas mal de renoncements qu’elle a pliés comme des lettres jamais envoyées car trop pleines de vérités pour ne pas brûler les mains des autres. Les gens l’ont peut-être laissée là, adossée à ce mur de certitudes fausses, de jugements gratuits, de caresses empoisonnées. Mais elle, je vous assure elle n’a rien oublié. Elle a tout gardé en elle. Elle n’attend plus qu’on vienne la sauver. Elle ramasse tous les restes pas pour pleurer dessus mais pour en faire autre chose. Un pont. Une arme. Une robe de cendres. Elle réapprend à vivre. Et le plus beau dans tout cela finalement c’est quand tout le reste a chuté mais que vous savez quoi faire de toutes ces poussières du mur pour le prochain acte, pour écrire un tout nouveau chapitre avec une plume trempée dans le silence devenu force. Elle ne parle pas fort. Elle n’a plus besoin. Chaque pas qu’elle fait, chaque silence qu’elle tient, porte plus de vérité que tous les discours de ceux qui l’ont niée. Elle ne cherche plus à prouver. Elle n’argumente pas. Elle existe. Et c’est déjà un acte de rébellion. Sa peau est devenue mémoire. Ses mains, des outils. Ses yeux, des phares. Elle avance, non pas malgré tout, mais avec tout.Avec les griffures, les manques, les failles. Avec la colère intacte et l’amour encore chaud. Elle ne demande plus la place. Elle la prend parce que son histoire mérite le sol, le ciel, le centre.Parce que ce qu’elle a traverse n’est pas une faiblesse mais une traversée. Elle ne veut plus d’excuses ni de regards désolés ni de tentatives maladroites pour réparer l’irréparable.Ce qu’elle veut, c’est marcher libre, entière, fière de tout ce qu’on a voulu lui faire taire. Et si elle trébuche, ce ne sera plus pour se briser, mais pour se poser, reprendre souffle, puis se relever encore. Elle ne ressemble peut-être plus à celle qu’on avait connue. C’est normal. Elle s’est retrouvée. Et c’est bien plus beau. Parce que maintenant, ce n’est plus elle contre le monde. C’est elle avec elle-même. Et ça change tout.
Je tremble quand j'écris
Je tremble quand j’écris.C’est un frisson léger, presque imperceptible qui part de l’intérieur, du fond de l’estomac et qui se propage jusque dans mes doigts. Comme si chaque mot était une petite étincelle, une braise qui pourrait tout embraser ou bien se consumer en silence. J’ai peur parfois. C’est une peur sourde, discrète que mes mots, une fois écrits, ne deviennent des vérités incontournables, gravées dans le marbre des pensées des autres, comme si ce que je disais était une loi, une règle inaltérable qui s’impose sans appel, sans discussion.Je les vois se déformer, ces mots, pris dans l’air de l’interprétation, pris dans le vent de l’imaginaire des autres. C’est comme si chaque phrase que je trace portait en elle le poids de l’univers, comme si mes pensées, effleurées par le stylo prenaient une consistance nouvelle, qu’elles se transformaient en vérités, en révélations, qui se bousculent pour faire frissonner le cœur ballant, celui de ceux qui les lisent.Je tremble, oui, car une fois partagés, mes mots ne m’appartiennent plus.Ils prennent leur envol, ils deviennent le reflet de celui qui les reçoit, et je ne peux plus rien y changer. Il y a cette crainte, sourde et lancinante que mes mots se fassent plus grands que moi, plus puissants que ma propre compréhension, qu’ils m’échappent et qu’ils créent des montagnes là où il n’y avait que des collines.Je les regarde, impuissante, se faire déchiffrer, tordre, façonner, dans des contextes qui ne leur appartiennent pas, dans des mondes qui les transforment en autre chose, quelque chose que je n’avais pas voulu dire, quelque chose que je ne voulais pas être. Je tremble car il y a un courage dans chaque mot, un courage qui consiste à poser la vérité nuesans savoir ce qu’elle deviendra une fois sortie. Et pourtant, je continue à écrire, à offrir ma vérité fragile au monde, parce que, dans ce tremblement, je trouve aussi une forme de liberté.Liberté de dire, liberté de risquer l’incompréhension, liberté d’ouvrir une porte sans savoir ce qu’il y a derrière.Parce que l’écriture, malgré la peur, est un élan vers l’inconnu, et dans chaque tremblement, peut naître une forme d’authenticité. Pour aller plus loin: Ecrire l’histoire de votre vie, comment commencer? 50 exercices d’écriture thérapeutique
Je n'ai pas appris à dire stop
Apprendre à dire stop. Je n’ai pas appris à dire stop. J’ai plutôt appris à dire oui. Je me suis souvent cachée pour ne pas qu’on me voit pleurer. J’ai aussi souvent dit que c’était bien alors que ça n’était pas bien. Se taire devant tout le monde, subir des instants de vie qui ne font pas partie de nous, vouloir changer de vie et tout recommencer à zéro en oubliant cette version de soi-même. Tant de fois, je l’ai crié au fond de moi à me tordre le ventre. Il m’a fallu du temps pour que j’arrête d’être une menteuse triste et fragile pour faire plaisir aux autres. Mais aujourd’hui, je peux me regarder, fermer les yeux dans cette présence à moi-même et enfin affirmer ce que je ne veux plus, ce que je ne désire plus et surtout ancrer ce que je souhaite au plus profond de moi. Apprendre à dire stop. Je n’ai pas appris à dire stop c’est vrai mais cela m’a servi à comprendre les souffrances des autres. J’ai appris à dire oui à tout, cela m’a servi à poser mes limites aujourd’hui. J’ai souvent dit que c’était bien alors que ça n’était pas bien, aujourdhui lorsque je suis en amour, je sais dire quand les chemins doivent se séparer, je sais dire à l’autre comment je vis l’amour en moi. Parce que même si j’ai surtout joué de ma vie devant les autres pendant des années, à présent, c’est riche de tout cela que je suis une femme de plus en plus épanouie et plus juste avec moi-même mais aussi avec les autres. J’ai appris à dire des vérités sans couteaux tranchants sans chercher à planter l’autre, j’ai juste en moi maintenant la vérité des mots qui doivent être dits avec de l’amour et de la simplicité. Oui j’ai été une petite fille blessée par une partie de mon histoire, oui j’ai été une femme salie aussi par les flots de l’amour que j’ai cru avaler pour m’abreuver mais je sens désormais que tout cela fait partie d’un passé enseignant et que ma vie est celle d’une femme en quête d’une poésie de la vie où mon corps, mon âme, mon coeur se retrouvent enfin réunis après avoir été fragmentés, dispersés, annulés, rejetés, régurgités et oubliés. Je ne dirai plus jamais oui à la souffrance, je dirai stop quand ce sera de trop et je partirai quand l’amour deviendra une mascarade de mots et d’actes. Mais je saurai surtout me dire je t’aime. Pour aller plus loin: Le guide l’autothérapie par l’écriture Quand notre coeur est trop lourd à porter
Comment oublier le mal qu'on nous a fait?
Comment oublier le mal qu’on nous a fait? Pourquoi est-il si difficile d’oublier les souffrances infligées par les autres ? Ce qui est léger, ce qui n’a pas de poids dans l’âme, on le laisse s’échapper facilement. Mais ce qui marque profondément, ce qui bloque l’âme, ne peut être effacé si simplement. Ce qui tâche notre cœur, ce qui y laisse une empreinte, c’est presque impossible à oublier. Il y a des souvenirs que l’on ne peut éviter, des moments qui reviennent sans cesse, des lieux et des visages qui persistent dans notre mémoire. Ces pensées ne cessent de ressurgir, parfois elles nous serrent le cœur, d’autres fois elles nous font souffrir encore, chaque fois qu’elles se présentent à nous. Plus ces souvenirs semblent s’ancrer profondément, plus il est difficile d’oublier. On croit un instant qu’ils se dissipent, que l’on a pu avancer, mais la vérité, c’est qu’ils ne disparaissent jamais complètement. L’oubli : un espoir de pardon On aimerait oublier, il est vrai. Mais est-ce vraiment possible ? Peut-on vraiment effacer ce qui a gravement affecté notre être ? Les blessures que nous portons sont ancrées dans notre histoire, elles nous façonnent et nous excluent aussi. L’oubli se fait rare, comme une brume qui flotte autour de nous, incertaine, fuyante. Elle nous trouble, nous emporte, mais elle ne se laisse jamais saisir et c’est ce qui peut nous ronger éternellement. Pourtant, il arrive que l’oubli devienne nécessaire, car les souvenirs douloureux nous hantent, nous tourmentent. Ils envahissent nos pensées, comme des fantômes, nous permettant de vivre pleinement. Ces fantômes du passé nous empêchent de respirer, nous accablent sous leur poids. Et c’est là que nous cherchons l’oubli comme un salut, comme un remède à la souffrance. Mais l’oubli n’est pas si simple. Il est parfois plus facile de courir après l’oubli que de l’atteindre. On cherche à fuir ce passé, à s’en détacher, mais les souvenirs restent accrochés à nous, comme une vieille veste trop serrée qui nous empêche de respirer ou cette peau tenace qui nous gratte encore et encore chaque jour. L’oubli : une illusion difficile à saisir Peut-être, au fond, que l’oubli n’est pas la véritable solution. Peut-être que nous devons accepter ces souvenirs, aussi douloureux soient-ils, comme une partie intégrante de nous. Car chaque souvenir, même le plus sombre, porte avec lui une leçon. Les épreuves traversées, bien que pénibles, sont des étapes de croissance, des pierres qui nous permettent de bâtir une version plus forte, plus résiliente de nous-mêmes. On ne peut pas vraiment oublier ce qui fait de nous ce que nous sommes. L’oubli serait-il vraiment bénéfique si nous effacions tout ce qui nous a appris quelque chose sur nous-mêmes et sur la vie ? Peut-être qu’il ne s’agit pas de tout oublier, mais d’apprendre à vivre avec ces souvenirs, à les intégrer, à les comprendre. Pourquoi l’oubli reste-t-il hors de notre portée ? L’oubli échappe à notre contrôle. Il ne se laisse pas dompter. Il surgit quand il le veut, et se dérobe quand on en a besoin. Il est une force venue d’ailleurs, quelque chose que nous ne pouvons pas toujours saisir. Il nous traverse sans que nous puissions le retenir, et parfois, il semble être une chimère que l’on poursuit sans jamais l’atteindre. On se dit alors qu’il est impossible d’oublier, que certaines choses marquent trop profondément pour être effacées. Et pourtant, malgré cette certitude, on essaie encore. On cherche à mettre de côté ce qui nous bénit, à fermer les portes du passé, à se détacher de ce qui pèse trop lourd sur notre cœur. Mais il est difficile, presque impossible, d’effacer une partie de son histoire. L’oubli : entre douleur et guérison L’oubli peut être un chemin vers la guérison, mais il n’est pas sans risques. Chercher à oublier peut aussi être une forme de fuite, une tentative de se déconnecter de ce qui nous constitue. On voudrait tout effacer, tout remettre à zéro, mais la mémoire refuse de se faire oublier. Elle persiste, se rappelle à nous quand on ne s’y attend pas, nous rattrapant au détour de nos pensées, de nos émotions. L’oubli, c’est beaucoup de ce que nous fuyons. C’est une manière de couper les ponts avec notre passé, de rejeter ce qui nous a fait souffrir. Mais au final, peut-on réellement oublier ce qui a fait de nous ce que nous sommes aujourd’hui ? Peut-être que l’oubli n’est pas la réponse, mais plutôt une question de réconciliation avec soi-même. Il s’agit peut-être d’apprendre à accepter nos souvenirs, d’accepter ce passé qui fait partie de notre tissu intérieur. C’est en reconnaissant et en comprenant ce que nous avons vécu que nous pouvons trouver la paix. L’oubli : une question de pardon L’oubli, en réalité, est souvent lié au pardon. Ce n’est pas tant le fait d’effacer les souvenirs qui nous libèrent, mais plutôt le fait de pardonner, à soi-même comme aux autres. Le pardon est un acte profond qui ne signifie pas oublier, mais accepter. Accepter que ce qui a été fait, ce qui a été vécu, et qui fera désormais partie de notre histoire, mais il ne définit plus notre présent. Oublier, ce n’est pas effacer. C’est transformer, accepter et pardonner. L’oubli n’est peut-être pas accessible à tous, mais le pardon, lui, est un chemin qui nous permet d’avancer sans être prisonnier de notre passé. C’est dans cette acceptation que réside notre véritable liberté. Pour aller plus loin: Quand notre coeur est trop lourd à porter 50 exercices d’écriture thérapeutique
Quand notre coeur est trop lourd à porter
Quand notre cœur est trop lourd à porter, quand il est trop lourd pour se relever, le monde autour de nous semble parfois plus froid, plus lointain. C’est comme si chaque respiration devenait un effort et chaque pensée une montagne à gravir. Les couleurs du monde s’effacent, les fils qui nous tiennent à l’amour deviennent sourds, et les sourires des autres nous paraissent étrangers. On prend alors ce masque qu’on nous tend, on le regarde, on le met et puis un jour on n’arrive plus à le porter. Dans ces moments-là, notre âme devient vulnérable, presque transparente. Elle se cache, fragile et tremblante, en quête de quelque chose qu’elle ne trouve plus. On se noie dans la profondeur de ses propres pensées, où le silence devient pesant, oppressant. On essaie de comprendre pourquoi, de tout analyser, de trouver un sens à cette lourdeur invisible qui nous envahit, mais tout semble si flou, si incohérent, si perdu. Quand notre cœur est trop lourd à porter et trop lourd pour se relever, le temps se suspend, il meurt presque. Le passé ressurgit, ses fantômes se mêlant à nos peurs, et l’avenir devient incertain, comme un brouillard que l’on ne sait traverser. Pourtant, je sais qu’il y a une force dans cette lourdeur, une sorte de résilience que l’on ignore. Parce qu’un jour, sans qu’on s’en aperçoive, cette fatigue finira par nous libérer. Peut-être pas de façon spectaculaire, mais lentement, en rendant l’espace à la lumière qui se glisse entre les ombres, comme une promesse d’un lendemain où le cœur, même fatigué, trouvera la force de se relever à nouveau. Et alors, on le porte mieux et on l’écoute mieux aussi. Pour aller plus loin: Le guide de l’autothérapie par l’écriture Tout arrêter pour tout recommencer
Tout arrêter pour tout recommencer
Et puis un jour on se dit que ça suffit, qu’il faut tout arrêter pour tout recommencer. Parce qu’à force de courir après des choses qu’on ne comprend pas, on oublie pourquoi on court en premier lieu. Alors on est fatigué d’essayer de tenir debout alors qu’on est en morceaux, de sourire alors que tout s’effondre à l’intérieur. Les faux-semblants deviennent pesants. On se rend compte que parfois, il vaut mieux tout lâcher, tout laisser derrière soi, même si ça fait peur. Parce qu’on se dit que ce poids qu’on porte, ce fardeau de trop, ce n’est plus une vie. C’est une routine d’agonie, une course sans fin où l’on s’épuise, où l’on se cherche encore et encore sans jamais se retrouver. Alors, on se dit qu’il est temps de tout arrêter pour tout recommencer. Il est temps de couper les liens, de fermer les portes, de laisser le silence s’installer pour enfin écouter ce que notre cœur a à dire. Ce coeur qui nous crie depuis longtemps qu’on ne peut pas continuer comme ça, qu’on mérite autre chose, quelque chose de plus léger, de plus vrai. Mais ce n’est pas facile. Recommencer, c’est une promesse fragile, pleine d’incertitudes. On a peur, on doute, mais au fond, on sait que c’est la seule voie qui nous permettra de respirer à nouveau, de trouver ce souffle qu’on a perdu depuis trop longtemps. C’est un acte de courage que d’accepter de tout effacer, de tout chambouler, de tout redémarrer, tout recommencer. Mais il y a des moments dans la vie où la seule manière d’aller de l’avant, c’est d’abandonner ce qui nous retient. Peut-être que la réponse n’est pas dans le combat pour maintenir ce qui est devenu un poids, mais dans le lâcher-prise. Laisser tomber et repartir pour de bon. Se donner enfin la permission de se reconstruire, de renaître de ses cendres, même si ça prend du temps. Parce qu’au fond, recommencer, c’est simplement s’offrir la chance de vivre enfin à sa propre mesure, dans son propre battement de coeur tant de fois silencieux pour soi. Pour aller plus loin: La vie après toi
Les cicatrices muettes du corps féminin
Les cicatrices muettes du corps féminin sont des murmures, des secrets que seule la peau porte. Invisibles aux yeux des autres, elles racontent des histoires profondes, tissées de souffrances, de joies éphémères et de renaissances silencieuses. Chaque marque, chaque ligne tracée dans la chair, est le témoin d’une vie vécue avec sa lumière et son ombre. Elles ne parlent pas, mais elles murmurent doucement aux âmes sensibles, celles qui savent écouter le silence des blessures. Il y a ces cicatrices qui sont visibles, comme des souvenirs gravés dans le temps : un ventre transformé par la maternité, des traces laissées par une maladie, des sillons marqués par des pleurs ou des rires. Mais il y a aussi celles qui se cachent, discrètes et secrètes, là où les mots ne peuvent pénétrer. Elles sont les cicatrices invisibles, celles qui prennent racine dans le cœur, dans l’esprit, là où la peau n’atteint pas, mais où tout se forge. Le corps féminin devient une terre empreinte de récits d’amour, de pertes, de renoncements, mais aussi de renaissances. Chaque cicatrice est une victoire discrète, une preuve que malgré la douleur, malgré les fêlures de l’âme, il y a un après. Ces marques ne sont pas des faiblesses, mais des signes de force, des témoins d’une résilience infinie, douce et silencieuse. Elles présagent l’histoire d’une femme qui, même abîmée, continue de s’épanouir, de se redresser, de sourire au monde. Les cicatrices muettes du corps féminin ne demandent pas la pitié, elles réclament simplement une reconnaissance discrète. Elles sont là pour rappeler que derrière chaque douleur, derrière chaque frissonnement du corps, se cache une âme qui, dans sa fragilité, trouve la force de se reconstruire, encore et encore. Ces cicatrices sont des poèmes, écrits sur la peau avec l’encre du temps, des mots d’amour et de résilience que le vent emportera, mais qui, au fond, resteront gravés à jamais dans le silence de l’être. Ces cicatrices muettes racontent des vies tissées de silences et de soupirs, de blessures et de guérisons. Le corps féminin, avec sa peau fragile et ses courbes pleines de mystères, devient un carnet intime où chaque pli, chaque marque, chaque trace est un mot non prononcé, une histoire non dite. Parfois, ces cicatrices, comme des fleurs sauvages, éclosent sous la pression du temps, se nourrissent des expériences vécues. Elles ne se souviennent pas seulement de la douleur, mais aussi de la douceur des moments qui ont apaisé le tourment. Elles sont la mémoire d’un amour passé, d’une rencontre, d’un geste doux qui a effleuré la peau avant de se perdre dans l’immensité des jours. Elles sont l’empreinte des luttes, de la force secrète qu’une femme se déploie pour se relever après chaque chute. Et pourtant, elles ne réclament rien. Elles ne demandent pas de reconnaissance, juste d’être là, dans leur beauté discrète, comme des poèmes écrits en silence, comme des œuvres d’art qui ne se dévoilent qu’à ceux qui savent regarder avec délicatesse. Dans leur silence, elles nous parlent des fragilités et des forces, des rêves et des déceptions, des moments où le corps a failli, mais a finalement résisté. Chaque cicatrice est un hymne à la vie, une chanson silencieuse qui résonne dans l’air. Elles nous rappellent que le corps féminin, bien qu’il semble parfois brisé, est un temple de résilience, où les blessures subissent des enseignements, des invitations à aimer la vie dans sa totalité, avec ses lumières et ses ombres. Ces cicatrices sont les pages d’un livre ouvert. Elles sont la mémoire d’un corps qui se relève, qui se transforme, qui devient plus fort, plus beau, dans la douce acceptation de ses imperfections. Exercice d’écriture : Libérer les cicatrices du corps féminin Maintenant, prenez un instant pour écrire une lettre à votre corps. Parlez-lui comme à un ami proche, avec bienveillance. Une fois l’exercice terminé, vous pouvez soit garder ces écrits pour vous, soit les relire à voix haute, avec douceur. Si vous vous sentez prête, laissez-les partir, soit en les brûlant avec gratitude, soit en les noyant dans l’eau, comme un acte de lâcher-prise. Chaque mot, chaque émotion que vous avez libérée appartient désormais au vent, au monde, à votre liberté retrouvée. Pour aller plus loin dans l’écriture thérapeutique: Le guide de l’autothérapie par l’écriture Nos coeurs rafistolés, la résilience existe-t-elle vraiment?