Ecrire ses pensées intimes
Écrire ses pensées intimes Écrire ses pensées intimes, c’est ouvrir une porte sur l’invisible, laisser couler l’encre comme on laisserait couler des larmes, des frissons, des aveux que l’on n’oserait confier à personne. C’est déposer sur le papier ce que l’on tait au monde, ce qui brûle sous la peau, ce qui nous façonne en silence et qui a besoin de sortir de son intériorité. Il y a quelque chose de presque sacré dans cet acte intime. Comme un dialogue avec soi-même, un miroir tendu à l’âme, une confidence. On y couche nos doutes et nos élans, nos cicatrices et nos espoirs, sans crainte d’être jugé. Les mots deviennent un refuge, une catharsis, un lieu où l’on peut être entier, sans filtres ni masques. C’est le pouvoir de cette écriture intime et thérapeutique. Écrire l’intime, c’est aussi prendre le risque d’exister pleinement. Car lorsque les mots sortent de l’ombre, ils nous dévoilent forcément. Ils mettent en lumière ce que nous préférerions parfois enfouir. Pourtant, c’est dans cette mise à nu que l’on se trouve, que l’on comprend mieux qui l’on est et ce que l’on ressent. Et même si ces écrits restent secrets, enfermés dans un carnet, dans un journal intime ou entre les lignes d’un fichier oublié, ils témoignent de notre passage, de nos rêves, de nos blessures. Ils sont les empreintes invisibles de notre vérité aux yeux des autres mais visibles sur notre carnet d’écriture thérapeutique. Une méthode pour écrire ses pensées intimes Écrire ses pensées intimes demande une forme de lâcher-prise, un espace où l’on s’autorise à être sincère sans craindre le regard des autres. Je vous propose une méthode en quelques étapes pour plonger dans cet exercice libérateur : 1. Créer un espace propice Trouvez un endroit où vous vous sentez en sécurité, un moment où vous pouvez être seul avec vos pensées. Que ce soit dans un carnet, un fichier sur votre ordinateur ou une lettre que vous n’enverrez jamais, choisissez un support qui vous semble naturel. 2. Commencer sans filtre Ne cherchez pas tout de suite à écrire « bien ». Laissez les mots venir comme ils se présentent, sans vous censurer. Acceptez les hésitations, les répétitions, le désordre : c’est ainsi que l’authenticité naît sur le papier. 3. Utiliser une amorce si nécessaire Si vous ne savez pas par où commencer, essayez des phrases déclencheuses : Ces amorces peuvent vous guider vers des pensées enfouies. 4. Explorer ses émotions en profondeur Plutôt que de rester en surface, creusez chaque sentiment : pourquoi ressentez-vous cela ? Quels souvenirs ou événements l’accompagnent ? Laissez-vous porter par le flux de vos émotions, sans peur d’aller trop loin. Pour aller plus loin dans l’exploration de votre écriture intime: Le guide de l’autothérapie par l’écriture Ecrire quand on est hypersensible
Certains amours ne s'effacent pas
Certains amours ne s’effacent pas, même lorsqu’ils n’ont pas eu de lendemain. Ils deviennent une part de nous comme une douce mélancolie qu’on porte sans bruit, et qui, parfois, dans le silence de la nuit, vient effleurer notre cœur perdu. Ce ne sont pas forcément des regrets, ni même des blessures encore ouvertes, mais plutôt des échos d’un passé qui a compté pour nous. Ce sont des visages que l’on revoit furtivement dans un rêve, une voix qui ressurgit au détour d’une chanson, un frisson qui traverse l’âme sans prévenir et qui nous saisit à la dérobée sans que nous puissions faire quoique ce soit. Bien sûr qu’après ces amours avortés, perdus, on continue d’aimer ailleurs et autrement. On construit, on avance, on se donne tout entier aussi. Mais il arrive que, dans un battement d’absence, dans un regard posé sur l’horizon, ce souvenir de cet amour effacé refasse surface. Pas pour nous détourner du présent, non, mais pour nous rappeler que l’amour, même éphémère, laisse toujours une empreinte en nous. Et peut-être est-ce cela, finalement, la beauté des amours impossibles car ils ne meurent jamais vraiment. Ils deviennent des murmures dans le vent, des battements d’ailes invisibles qui accompagnent notre histoire, même quand on croit les avoir oubliés. Ces amours tracent près de nous un cœur de plumes figées dans le temps, légères et insaisissables, mais toujours présentes comme un souffle discret qui effleure la peau sans jamais disparaître. Ces amours-là restent là, suspendus entre hier et aujourd’hui, dans un coin de notre mémoire, dans l’ombre de nos silences.Ces amours ne s’effacent pas et ils ne pèsent pas, ne blessent plus, mais ils rappellent, par instants, ce qui aurait pu être. Parfois, il suffit d’un parfum, d’une mélodie, d’un frisson inattendu au creux de la nuit pour que ces plumes frémissent à nouveau nous rappelant que certains battements de cœur ne cessent jamais tout à fait de résonner. Pour aller plus loin dans l’écriture thérapeutique: Le carnet ” Je t’aime” Le guide de l’autothérapie par l’écriture
Je n'ai pas appris à dire stop
Apprendre à dire stop. Je n’ai pas appris à dire stop. J’ai plutôt appris à dire oui. Je me suis souvent cachée pour ne pas qu’on me voit pleurer. J’ai aussi souvent dit que c’était bien alors que ça n’était pas bien. Se taire devant tout le monde, subir des instants de vie qui ne font pas partie de nous, vouloir changer de vie et tout recommencer à zéro en oubliant cette version de soi-même. Tant de fois, je l’ai crié au fond de moi à me tordre le ventre. Il m’a fallu du temps pour que j’arrête d’être une menteuse triste et fragile pour faire plaisir aux autres. Mais aujourd’hui, je peux me regarder, fermer les yeux dans cette présence à moi-même et enfin affirmer ce que je ne veux plus, ce que je ne désire plus et surtout ancrer ce que je souhaite au plus profond de moi. Apprendre à dire stop. Je n’ai pas appris à dire stop c’est vrai mais cela m’a servi à comprendre les souffrances des autres. J’ai appris à dire oui à tout, cela m’a servi à poser mes limites aujourd’hui. J’ai souvent dit que c’était bien alors que ça n’était pas bien, aujourdhui lorsque je suis en amour, je sais dire quand les chemins doivent se séparer, je sais dire à l’autre comment je vis l’amour en moi. Parce que même si j’ai surtout joué de ma vie devant les autres pendant des années, à présent, c’est riche de tout cela que je suis une femme de plus en plus épanouie et plus juste avec moi-même mais aussi avec les autres. J’ai appris à dire des vérités sans couteaux tranchants sans chercher à planter l’autre, j’ai juste en moi maintenant la vérité des mots qui doivent être dits avec de l’amour et de la simplicité. Oui j’ai été une petite fille blessée par une partie de mon histoire, oui j’ai été une femme salie aussi par les flots de l’amour que j’ai cru avaler pour m’abreuver mais je sens désormais que tout cela fait partie d’un passé enseignant et que ma vie est celle d’une femme en quête d’une poésie de la vie où mon corps, mon âme, mon coeur se retrouvent enfin réunis après avoir été fragmentés, dispersés, annulés, rejetés, régurgités et oubliés. Je ne dirai plus jamais oui à la souffrance, je dirai stop quand ce sera de trop et je partirai quand l’amour deviendra une mascarade de mots et d’actes. Mais je saurai surtout me dire je t’aime. Pour aller plus loin: Le guide l’autothérapie par l’écriture Quand notre coeur est trop lourd à porter
Le carnet " je t'aime"
Le carnet ” Je t’aime” est un écrin pour l’amour de soi, l’amour pour l’autre. Il y a des mots que l’on pense trop fort mais que l’on dit trop peu. Des élans de tendresse que l’on retient, des émotions que l’on garde pour soi, de peur qu’elles ne soient trop grandes, trop fragiles, ou simplement parce qu’on croit avoir le temps. Pourtant, l’amour, sous toutes ses formes, mérite d’être inscrit quelque part, ancré dans une trace qui ne s’efface pas avec le temps. C’est ainsi qu’est née l’idée du carnet “Je t’aime”. Un refuge intime où l’on peut coucher les mots que l’on n’ose pas toujours dire à voix haute. Un espace où chaque page devient un battement de cœur, une confession tendre et intime, une empreinte indélébile de ce que l’on ressent. Dans ce carnet, pas de règles, seulement de la sincérité. On y inscrit un “je t’aime” furtif, griffonné au détour d’une journée ordinaire, ou une déclaration profonde, façonnée avec soin. On y consigne l’amour d’un instant, d’un regard, d’un souvenir précieux. On y parle à ceux que l’on chérit, qu’ils soient là ou loin, proches ou absents. On peut y noter une phrase entendue et qui a fait vibrer, un poème écrit au creux d’une nuit silencieuse, un simple mot pour soi-même, pour se rappeler que l’amour commence aussi par là. Car aimer, c’est aussi se donner la douceur que l’on offre toujours plus aux autres. Jour après jour, page après page, le carnet “Je t’aime” devient un témoin silencieux de tout ce qui nous lie, de tout ce que l’on ose enfin exprimer. Et peut-être qu’un jour, en le relisant, on réalisera à quel point l’amour était là, partout, dans ces pages que l’on avait remplies sans même s’en apercevoir. Alors, ouvre un carnet, prends un stylo. Et écrit. Pour dire, pour ressentir, pour ne jamais oublier. Pour aller plus loin: Ecrire un carnet d’âme Enfin honorer mon je suis
Les choix que nous portons
Les choix que nous portons en nous sont les fils invisibles qui tissent notre histoire. Faire un choix de vie, qu’il soit amoureux, amical ou familial, n’est jamais anodin. Chaque décision s’imprime en nous comme une empreinte indélébile. C’est une trace que nous allons porter toute notre vie parfois avec fierté, parfois avec douleur. Il y a des choix qui éclairent notre chemin, qui nous élèvent, qui nous apaisent, et qui nous font sentir à notre juste place. C’est une évidence et c’est tout. Et puis, il ya ceux que nous faisons dans l’urgence, dans l’émotion, sans toujours en mesurer leur portée. Ces choix qui, avec le temps, pèsent sur nos épaules comme un poids silencieux On apprend alors à les apprivoiser ou à les regretter. Choisir d’aimer, c’est accepter d’être vulnérable. Choisir de quitter, c’est accepter de porter l’absence. Choisir de rester, c’est parfois porter le poids des non-dits et des mensonges à soi-même. Chaque décision forge une partie de notre existence en dessinant les contours de qui nous sommes et de qui nous devenons. Pourtant, malgré les doutes, malgré les incertitudes, il faut choisir. Car avancer, c’est aussi accepter de porter ses choix, les bons comme les moins bons, en en faisant des leçons, des tremplins, et non des chaînes qui vous retiennent à un endroit où vous ne voulez pas être. Alors, lorsqu’un choix se présente à nous, posons-nous cette question : voulons-nous le porter comme un fardeau ou comme une promesse ? Pour aller plus loin: Quand notre coeur est trop lourd à porter 50 exercices d’écriture thérapeutique pour libérer ces blocages
Ecrire quand on est hypersensible
Ecrire quand on est hypersensible, c’est comme si vous trouviez une voix. L’écriture devenant un refuge et pourtant lorsque nous avons une hypersensibilité intense, les mots fuient de notre coeur. Ils tentent de trouver un chemin d’existence. Je n’ai pas toujours les mots justes pour exprimer ce que je ressens. Parfois, ils m’échappent, se dérobent comme du sable entre mes doigts. Hypersensible, je perçois les émotions avec une intensité qui m’étreint, mais lorsque vient le moment de les traduire en paroles, tout semble s’effacer ou perdre de sa substance. C’est comme si le langage, pourtant si riche, devenait soudain insuffisant, incapable de contenir l’immensité de ce qui m’habite. Dans mon monde intérieur, chaque sensation est vive, chaque frisson est une onde qui se propage et résonne. Mais à l’extérieur, tout paraît plus terne, plus fade. Les mots échouent à restituer la profondeur des ressentis, et ce décalage crée en moi une fatigue silencieuse, une lassitude qui me pèse. Je voudrais pouvoir composer avec les émotions, les transformer en quelque chose de beau, de compréhensible, mais il arrive que l’inspiration s’étiole, que l’énergie me manque. Car mes émotions hypersensibles sont si profondes, si intenses que je perds le fil de ce que je voudrais dévoiler. Transformer l’indicible en mots est difficile. Ecrire une lettre à l’hypersensible que je suis, lui laisser l’espace pour mieux dire ce qui la dévore à l’intérieur. Mais, peu à peu, on se replie sur soi-même comme une feuille qui se referme à la moindre brise, comme une mélodie qui s’éteint faute d’être entendue. On se recroqueville dans ce refuge intérieur, là où tout est plus intense, plus vrai, mais aussi plus solitaire. Et malgré tout, l’écriture est là telle un journal de vie. L’écriture thérapeutique peut être une alliée précieuse pour notre épanouissement personnel. Elle est ce pont fragile mais puissant entre mon monde intérieur et celui des autres. À travers elle, je peux modeler les émotions, leur donner une forme, une voix, une existence tangible. Elle est ma délivrance, mon échappatoire, ma vérité. Les mots couchés sur le papier deviennent un écho fidèle de ce que je ressens, sans filtre ni déformation. Grâce à eux, je ne me perds plus dans le silence ; je me retrouve. Écrire, c’est se libérer. C’est exister autrement, pleinement. Peut-être qu’avec le temps, ces mots sauront également toucher, résonner en d’autres âmes, et créer ce lien que je cherche tant à tisser. Je vous propose un exercice d’écriture thérapeutique: Exercice d’écriture : Le dialogue intérieur apaisant ✨ Quand les émotions sont trop intenses et que les mots semblent inaccessibles, il peut être difficile d’exprimer ce qui nous traverse. Cet exercice permet de mettre en lumière ces ressentis d’hypersensible en leur donnant une voix bienveillante et apaisante. Les consignes d’écriture: Exemple :“Chère tristesse, tu es là aujourd’hui, lourde et pesante. Tu me fais croire que je suis seule, mais au fond, tu n’es qu’un passage. Peut-être veux-tu juste me dire que j’ai besoin de repos ? Je t’accueille sans te laisser m’envahir.” Cet exercice permet de se détacher des émotions trop envahissantes et d’instaurer un dialogue intérieur bienveillant. En les extériorisant, on les comprend mieux et on les apaise naturellement. Pour aller plus loin: Quand notre coeur est trop lourd à porter Le guide de l’autothérapie par l’écriture
Comment oublier le mal qu'on nous a fait?
Comment oublier le mal qu’on nous a fait? Pourquoi est-il si difficile d’oublier les souffrances infligées par les autres ? Ce qui est léger, ce qui n’a pas de poids dans l’âme, on le laisse s’échapper facilement. Mais ce qui marque profondément, ce qui bloque l’âme, ne peut être effacé si simplement. Ce qui tâche notre cœur, ce qui y laisse une empreinte, c’est presque impossible à oublier. Il y a des souvenirs que l’on ne peut éviter, des moments qui reviennent sans cesse, des lieux et des visages qui persistent dans notre mémoire. Ces pensées ne cessent de ressurgir, parfois elles nous serrent le cœur, d’autres fois elles nous font souffrir encore, chaque fois qu’elles se présentent à nous. Plus ces souvenirs semblent s’ancrer profondément, plus il est difficile d’oublier. On croit un instant qu’ils se dissipent, que l’on a pu avancer, mais la vérité, c’est qu’ils ne disparaissent jamais complètement. L’oubli : un espoir de pardon On aimerait oublier, il est vrai. Mais est-ce vraiment possible ? Peut-on vraiment effacer ce qui a gravement affecté notre être ? Les blessures que nous portons sont ancrées dans notre histoire, elles nous façonnent et nous excluent aussi. L’oubli se fait rare, comme une brume qui flotte autour de nous, incertaine, fuyante. Elle nous trouble, nous emporte, mais elle ne se laisse jamais saisir et c’est ce qui peut nous ronger éternellement. Pourtant, il arrive que l’oubli devienne nécessaire, car les souvenirs douloureux nous hantent, nous tourmentent. Ils envahissent nos pensées, comme des fantômes, nous permettant de vivre pleinement. Ces fantômes du passé nous empêchent de respirer, nous accablent sous leur poids. Et c’est là que nous cherchons l’oubli comme un salut, comme un remède à la souffrance. Mais l’oubli n’est pas si simple. Il est parfois plus facile de courir après l’oubli que de l’atteindre. On cherche à fuir ce passé, à s’en détacher, mais les souvenirs restent accrochés à nous, comme une vieille veste trop serrée qui nous empêche de respirer ou cette peau tenace qui nous gratte encore et encore chaque jour. L’oubli : une illusion difficile à saisir Peut-être, au fond, que l’oubli n’est pas la véritable solution. Peut-être que nous devons accepter ces souvenirs, aussi douloureux soient-ils, comme une partie intégrante de nous. Car chaque souvenir, même le plus sombre, porte avec lui une leçon. Les épreuves traversées, bien que pénibles, sont des étapes de croissance, des pierres qui nous permettent de bâtir une version plus forte, plus résiliente de nous-mêmes. On ne peut pas vraiment oublier ce qui fait de nous ce que nous sommes. L’oubli serait-il vraiment bénéfique si nous effacions tout ce qui nous a appris quelque chose sur nous-mêmes et sur la vie ? Peut-être qu’il ne s’agit pas de tout oublier, mais d’apprendre à vivre avec ces souvenirs, à les intégrer, à les comprendre. Pourquoi l’oubli reste-t-il hors de notre portée ? L’oubli échappe à notre contrôle. Il ne se laisse pas dompter. Il surgit quand il le veut, et se dérobe quand on en a besoin. Il est une force venue d’ailleurs, quelque chose que nous ne pouvons pas toujours saisir. Il nous traverse sans que nous puissions le retenir, et parfois, il semble être une chimère que l’on poursuit sans jamais l’atteindre. On se dit alors qu’il est impossible d’oublier, que certaines choses marquent trop profondément pour être effacées. Et pourtant, malgré cette certitude, on essaie encore. On cherche à mettre de côté ce qui nous bénit, à fermer les portes du passé, à se détacher de ce qui pèse trop lourd sur notre cœur. Mais il est difficile, presque impossible, d’effacer une partie de son histoire. L’oubli : entre douleur et guérison L’oubli peut être un chemin vers la guérison, mais il n’est pas sans risques. Chercher à oublier peut aussi être une forme de fuite, une tentative de se déconnecter de ce qui nous constitue. On voudrait tout effacer, tout remettre à zéro, mais la mémoire refuse de se faire oublier. Elle persiste, se rappelle à nous quand on ne s’y attend pas, nous rattrapant au détour de nos pensées, de nos émotions. L’oubli, c’est beaucoup de ce que nous fuyons. C’est une manière de couper les ponts avec notre passé, de rejeter ce qui nous a fait souffrir. Mais au final, peut-on réellement oublier ce qui a fait de nous ce que nous sommes aujourd’hui ? Peut-être que l’oubli n’est pas la réponse, mais plutôt une question de réconciliation avec soi-même. Il s’agit peut-être d’apprendre à accepter nos souvenirs, d’accepter ce passé qui fait partie de notre tissu intérieur. C’est en reconnaissant et en comprenant ce que nous avons vécu que nous pouvons trouver la paix. L’oubli : une question de pardon L’oubli, en réalité, est souvent lié au pardon. Ce n’est pas tant le fait d’effacer les souvenirs qui nous libèrent, mais plutôt le fait de pardonner, à soi-même comme aux autres. Le pardon est un acte profond qui ne signifie pas oublier, mais accepter. Accepter que ce qui a été fait, ce qui a été vécu, et qui fera désormais partie de notre histoire, mais il ne définit plus notre présent. Oublier, ce n’est pas effacer. C’est transformer, accepter et pardonner. L’oubli n’est peut-être pas accessible à tous, mais le pardon, lui, est un chemin qui nous permet d’avancer sans être prisonnier de notre passé. C’est dans cette acceptation que réside notre véritable liberté. Pour aller plus loin: Quand notre coeur est trop lourd à porter 50 exercices d’écriture thérapeutique
Quand notre coeur est trop lourd à porter
Quand notre cœur est trop lourd à porter, quand il est trop lourd pour se relever, le monde autour de nous semble parfois plus froid, plus lointain. C’est comme si chaque respiration devenait un effort et chaque pensée une montagne à gravir. Les couleurs du monde s’effacent, les fils qui nous tiennent à l’amour deviennent sourds, et les sourires des autres nous paraissent étrangers. On prend alors ce masque qu’on nous tend, on le regarde, on le met et puis un jour on n’arrive plus à le porter. Dans ces moments-là, notre âme devient vulnérable, presque transparente. Elle se cache, fragile et tremblante, en quête de quelque chose qu’elle ne trouve plus. On se noie dans la profondeur de ses propres pensées, où le silence devient pesant, oppressant. On essaie de comprendre pourquoi, de tout analyser, de trouver un sens à cette lourdeur invisible qui nous envahit, mais tout semble si flou, si incohérent, si perdu. Quand notre cœur est trop lourd à porter et trop lourd pour se relever, le temps se suspend, il meurt presque. Le passé ressurgit, ses fantômes se mêlant à nos peurs, et l’avenir devient incertain, comme un brouillard que l’on ne sait traverser. Pourtant, je sais qu’il y a une force dans cette lourdeur, une sorte de résilience que l’on ignore. Parce qu’un jour, sans qu’on s’en aperçoive, cette fatigue finira par nous libérer. Peut-être pas de façon spectaculaire, mais lentement, en rendant l’espace à la lumière qui se glisse entre les ombres, comme une promesse d’un lendemain où le cœur, même fatigué, trouvera la force de se relever à nouveau. Et alors, on le porte mieux et on l’écoute mieux aussi. Pour aller plus loin: Le guide de l’autothérapie par l’écriture Tout arrêter pour tout recommencer
Tout arrêter pour tout recommencer
Et puis un jour on se dit que ça suffit, qu’il faut tout arrêter pour tout recommencer. Parce qu’à force de courir après des choses qu’on ne comprend pas, on oublie pourquoi on court en premier lieu. Alors on est fatigué d’essayer de tenir debout alors qu’on est en morceaux, de sourire alors que tout s’effondre à l’intérieur. Les faux-semblants deviennent pesants. On se rend compte que parfois, il vaut mieux tout lâcher, tout laisser derrière soi, même si ça fait peur. Parce qu’on se dit que ce poids qu’on porte, ce fardeau de trop, ce n’est plus une vie. C’est une routine d’agonie, une course sans fin où l’on s’épuise, où l’on se cherche encore et encore sans jamais se retrouver. Alors, on se dit qu’il est temps de tout arrêter pour tout recommencer. Il est temps de couper les liens, de fermer les portes, de laisser le silence s’installer pour enfin écouter ce que notre cœur a à dire. Ce coeur qui nous crie depuis longtemps qu’on ne peut pas continuer comme ça, qu’on mérite autre chose, quelque chose de plus léger, de plus vrai. Mais ce n’est pas facile. Recommencer, c’est une promesse fragile, pleine d’incertitudes. On a peur, on doute, mais au fond, on sait que c’est la seule voie qui nous permettra de respirer à nouveau, de trouver ce souffle qu’on a perdu depuis trop longtemps. C’est un acte de courage que d’accepter de tout effacer, de tout chambouler, de tout redémarrer, tout recommencer. Mais il y a des moments dans la vie où la seule manière d’aller de l’avant, c’est d’abandonner ce qui nous retient. Peut-être que la réponse n’est pas dans le combat pour maintenir ce qui est devenu un poids, mais dans le lâcher-prise. Laisser tomber et repartir pour de bon. Se donner enfin la permission de se reconstruire, de renaître de ses cendres, même si ça prend du temps. Parce qu’au fond, recommencer, c’est simplement s’offrir la chance de vivre enfin à sa propre mesure, dans son propre battement de coeur tant de fois silencieux pour soi. Pour aller plus loin: La vie après toi
Le coeur des femmes
Le coeur des femmes a ce silence qui se laisse traverser. Le coeur des femmes a ce battement qui vient d’un écho qu’elles seules peuvent reconnaître. Le coeur des femmes invite au chant des rencontres car elles ne peuvent oublier que c’est dans le lien que tout peut exister. Le coeur des femmes vibre la sensibilité des mains qui se touchent dans un tremblement quand les épreuves sont là pour les réunir ensemble. Le coeur des femmes a certainement cette maladie que personne ne pourra comprendre et guérir. Car elles seules savent se soigner entre elles. Elles seules entendent le coeur malade quand il est triste à mourir. Le coeur des femmes se retrouve partout quand elles le souhaitent vraiment. Elles savent s’unir, s’enlacer comme des branches et danser dans la sensualité d’une rencontre unique. Le coeur des femmes est spécial car vous ne savez jamais vraiment comment il a pu continuer malgré les blessures et le temps qui passe. Le coeur des femmes c’est celui de la grand-mère, de la mère, de la soeur, de la jeune fille, de l’amie. Mais c’est aussi celui de la femme sage, de la femme sauvage, de la pute, de la solitaire, de celle qui s’est perdue tant de fois et qui a eu du mal à se regarder en face aussi. Le coeur des femmes tombe au coucher du soleil et rebondit devant la lune. Ne cherchez pas à percer ce mystère. Leur coeur sait. Le coeur des femmes n’est pas votre étranger. Il est une rencontre que vous devez faire pour apprendre. Aucun regard ne peut être fuyant quand le coeur des femmes n’a d’autre ligne d’horizon que l’amour et le lien qui les unit profondément. Les femmes authentiques, les femmes atypiques, les femmes sensibles, les femmes simples, les femmes folles, les femmes solitaires, les femmes solidaires, les femmes résilientes savent chanter, danser, parler et s’aimer. Elles se reconnaissent au son de leur coeur de femme. Elles n’ont qu’un élan celui de se rassembler et s’aider. Alors si vous avez la chance comme moi d’aimer le coeur des femmes, celui de votre maman, de votre soeur, de vos amies fidèles, alors remerciez cet amour qui fait partie de votre vie. Le coeur des femmes ne se remplace pas, ne s’abandonne jamais. Il s’entretient, il se renforce dans la plus belle des émotions d’amour.Elle savent parler avec sincérité et c’est tout. Texte à lire: Je suis enfin sincère
Les cicatrices muettes du corps féminin
Les cicatrices muettes du corps féminin sont des murmures, des secrets que seule la peau porte. Invisibles aux yeux des autres, elles racontent des histoires profondes, tissées de souffrances, de joies éphémères et de renaissances silencieuses. Chaque marque, chaque ligne tracée dans la chair, est le témoin d’une vie vécue avec sa lumière et son ombre. Elles ne parlent pas, mais elles murmurent doucement aux âmes sensibles, celles qui savent écouter le silence des blessures. Il y a ces cicatrices qui sont visibles, comme des souvenirs gravés dans le temps : un ventre transformé par la maternité, des traces laissées par une maladie, des sillons marqués par des pleurs ou des rires. Mais il y a aussi celles qui se cachent, discrètes et secrètes, là où les mots ne peuvent pénétrer. Elles sont les cicatrices invisibles, celles qui prennent racine dans le cœur, dans l’esprit, là où la peau n’atteint pas, mais où tout se forge. Le corps féminin devient une terre empreinte de récits d’amour, de pertes, de renoncements, mais aussi de renaissances. Chaque cicatrice est une victoire discrète, une preuve que malgré la douleur, malgré les fêlures de l’âme, il y a un après. Ces marques ne sont pas des faiblesses, mais des signes de force, des témoins d’une résilience infinie, douce et silencieuse. Elles présagent l’histoire d’une femme qui, même abîmée, continue de s’épanouir, de se redresser, de sourire au monde. Les cicatrices muettes du corps féminin ne demandent pas la pitié, elles réclament simplement une reconnaissance discrète. Elles sont là pour rappeler que derrière chaque douleur, derrière chaque frissonnement du corps, se cache une âme qui, dans sa fragilité, trouve la force de se reconstruire, encore et encore. Ces cicatrices sont des poèmes, écrits sur la peau avec l’encre du temps, des mots d’amour et de résilience que le vent emportera, mais qui, au fond, resteront gravés à jamais dans le silence de l’être. Ces cicatrices muettes racontent des vies tissées de silences et de soupirs, de blessures et de guérisons. Le corps féminin, avec sa peau fragile et ses courbes pleines de mystères, devient un carnet intime où chaque pli, chaque marque, chaque trace est un mot non prononcé, une histoire non dite. Parfois, ces cicatrices, comme des fleurs sauvages, éclosent sous la pression du temps, se nourrissent des expériences vécues. Elles ne se souviennent pas seulement de la douleur, mais aussi de la douceur des moments qui ont apaisé le tourment. Elles sont la mémoire d’un amour passé, d’une rencontre, d’un geste doux qui a effleuré la peau avant de se perdre dans l’immensité des jours. Elles sont l’empreinte des luttes, de la force secrète qu’une femme se déploie pour se relever après chaque chute. Et pourtant, elles ne réclament rien. Elles ne demandent pas de reconnaissance, juste d’être là, dans leur beauté discrète, comme des poèmes écrits en silence, comme des œuvres d’art qui ne se dévoilent qu’à ceux qui savent regarder avec délicatesse. Dans leur silence, elles nous parlent des fragilités et des forces, des rêves et des déceptions, des moments où le corps a failli, mais a finalement résisté. Chaque cicatrice est un hymne à la vie, une chanson silencieuse qui résonne dans l’air. Elles nous rappellent que le corps féminin, bien qu’il semble parfois brisé, est un temple de résilience, où les blessures subissent des enseignements, des invitations à aimer la vie dans sa totalité, avec ses lumières et ses ombres. Ces cicatrices sont les pages d’un livre ouvert. Elles sont la mémoire d’un corps qui se relève, qui se transforme, qui devient plus fort, plus beau, dans la douce acceptation de ses imperfections. Exercice d’écriture : Libérer les cicatrices du corps féminin Maintenant, prenez un instant pour écrire une lettre à votre corps. Parlez-lui comme à un ami proche, avec bienveillance. Une fois l’exercice terminé, vous pouvez soit garder ces écrits pour vous, soit les relire à voix haute, avec douceur. Si vous vous sentez prête, laissez-les partir, soit en les brûlant avec gratitude, soit en les noyant dans l’eau, comme un acte de lâcher-prise. Chaque mot, chaque émotion que vous avez libérée appartient désormais au vent, au monde, à votre liberté retrouvée. Pour aller plus loin dans l’écriture thérapeutique: Le guide de l’autothérapie par l’écriture Nos coeurs rafistolés, la résilience existe-t-elle vraiment?
Nos coeurs rafistolés, la résilience existe-t-elle vraiment?
Nos cœurs rafistolés portent les traces de notre passé. Ils sont tissés de chagrin et de lumière perceptible. Chaque fissure dans notre coeur raconte une histoire d’amour perdue, inachevée, douloureuse, troublante, une perte, un deuil, un oubli. Chaque cicatrice dans notre coeur rafistolé est la témoin silencieuse d’un combat mené avec courage et détermination pour s’en sortir. Tristesses, ruptures, chagrins, violences, traumatismes… autant d’ombres qui viennent brûler notre corps physique et émotionnel, effleurer nos âmes d’un coup de couteau, mais jamais ne les éteignent complètement. Malgré les tempêtes, nous apprenons à nous recoudre avec le fil du temps et l’aiguille de la douceur et de l’espoir. Ce processus de renaissance, souvent nommé résilience, est-il néanmoins réel ? Peut-on vraiment guérir de nos blessures et continuer à aimer sans que les brisures du passé nous entravent à jamais ? Qu’est-ce que la résilience ? Le concept de résilience psychologique a été popularisé par le neuropsychiatre Boris Cyrulnik. Il désigne la capacité d’un individu à surmonter un traumatisme et à se reconstruire après une épreuve difficile. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, la résilience ne signifie pas oublier ou effacer la douleur, mais plutôt apprendre à vivre avec, à transformer ses blessures en force. Pourquoi certains se reconstruisent mieux que d’autres ? La résilience n’est pas un don inné, mais une compétence qui se développe. Plusieurs facteurs influencent notre capacité à rebondir : Nos cœurs sont-ils vraiment “rafistolés” ? Après une blessure émotionnelle, on ne revient jamais tout à fait à notre état initial. Comme une porcelaine brisée puis recollée, nous restons marqués par nos cicatrices. Mais ces fêlures peuvent devenir une force, à l’image du Kintsugi, cet art japonais qui consiste à réparer les céramiques cassées en soulignant leurs fissures avec de l’or. Nos blessures ne nous diminuent pas, elles nous transforment. Et nous modifions alors notre chemin de vie. La résilience : mythe ou réalité ? Oui, la résilience existe, mais elle n’est pas une solution miracle. Elle demande du temps, de l’effort et parfois un accompagnement psychologique. Ce n’est pas un processus linéaire : il y aura des rechutes, des moments de doute. Mais chaque pas en avant est une victoire. La résilience a beaucoup été galvaudée dans les médis et beaucoup de personnes prétendent que la résilience est l’atout du développement personnel. Pourtant, la résilience n’est pas l’apanage d’une réussite sur soi, elle est un processus non conventionnel et très intime. Vanessa Springora dans son livre ” Le consentement” transmet au travers de son livre combien la reconstruction peut-être feinte lorsque tout la ramène encore à ces traumatismes vécus. Guérit-on véritablement? Plutôt que de chercher à effacer nos douleurs, apprenons à les intégrer à notre histoire. Nos cœurs rafistolés battent encore, et c’est bien là l’essentiel. La résilience dans les récits de soi La littérature contemporaine explore avec une rare intensité les thèmes de la blessure et de la résilience. Christine Angot, dans ses récits autobiographiques tels que L’Inceste expose avec une écriture brute et sans fard les traumatismes de l’enfance et la difficulté de se reconstruire. Son style incisif et parfois provocateur illustre la manière dont l’écriture peut être une forme de résilience, un moyen de donner un sens au chaos intérieur mais sans véritablement panser le mal. De son côté, Neige Sinno, dans Triste Tigre, aborde la question du trauma sous un autre angle, en explorant la mémoire et la reconstruction identitaire après des blessures profondes. Son récit poignant met en lumière l’ambivalence du processus de guérison : entre acceptation et impossibilité d’oublier, entre la douleur persistante et la nécessité de continuer à vivre. Ces auteures montrent que la résilience ne suit pas un chemin unique ni linéaire. La résilience est faite de luttes, d’éclats de lumière et de rechutes. À travers leurs récits, elles offrent un miroir aux âmes meurtries et prouvent que même les cœurs les plus brisés peuvent continuer à battre, portés par la force de la parole et du témoignage. Pour aller plus loin, explorez l’écriture thérapeutique pour aller au coeur de votre résilience: Force et patience, nos victoires silencieuses Ecrire ce qui nous dévore de l’intérieur
L'introspection de soi ou la solitude du coeur
Comment faire une introspection de soi? Il existe une solitude qui ne se mesure pas en distance mais en ressentis. C’est la solitude du cœur, celle qui s’invite même lorsque nous sommes dans la foule. C’est ce sentiment d’être seul qui persiste au creux des rires et des conversations autour de vous. Elle se faufile insidieusement lorsque nous comprenons que rien, ni personne ne peuvent accueillir ce que nous sommes véritablement. La solitude du coeur n’est pas nécessairement une absence, mais parfois il s’agit d’une présence silencieuse d’un vide que l’on peine à combler. Car la solitude, on ne l’aime pas toujours tout d’abord lorsqu’on a trop l’habitude de se tourner vers l’extérieur en cherchant ailleurs ce que nous possédons déjà pourtant au fond de nous. Dans ces moments où l’on se retrouve face à soi-même, l’introspection de soi devient un refuge tel un miroir qui reflète nos pensées les plus profondes. S’interroger sur soi, sonder ses émotions, explorer les méandres de son passé et de ses espoirs futurs sont autant de chemins vers une meilleure compréhension de notre être. Si la solitude du cœur peut sembler pesante, elle est aussi une opportunité. Une chance de s’écouter vraiment, de distinguer ce qui nous appartient et de ce que nous avons parfois emprunté aux autres. C’est dans ces instants de face-à-face avec nous-mêmes que nous pouvons amorcer une transformation, guérir des blessures invisibles et réapprendre à nous aimer. Exercice d’écriture thérapeutique : dialogue avec soi-même Prenez un carnet et un stylo. Trouvez un endroit calme où vous ne serez pas dérangé. Respirez profondément et laissez venir à vous une question qui vous habite : « De quoi mon cœur a-t-il besoin en ce moment ? » Écrivez cette question en haut de la page et répondez-y comme si vous dialoguiez avec un ami bienveillant. Laissez vos mots couler sans retenue, sans jugement. Autorisez-vous à exprimer vos doutes, vos espoirs, vos peurs et vos envies. Après avoir écrit, relisez doucement vos mots. Qu’apprenez-vous sur vous-même ? Y a-t-il un message qui se détache, une prise de conscience qui émerge ? L’introspection, loin d’être un repli sur soi, est une rencontre avec son propre cœur. Prenez ce moment pour écouter ce qu’il a à vous dire. Pour aller plus loin: L’écriture intuitive une voie vers notre âme
L'amitié, véritable trésor de la vie
L’amitié, véritable trésor de la vie, est l’un des liens les plus précieux que nous puissions tisser. Elle transcende le temps, dépasse les épreuves, et parfois même les distances. Pourtant, si toutes les amitiés laissent leur empreinte, celles nées dans l’enfance possèdent une saveur particulière. Ce sont ces amitiés fondatrices, empreintes d’innocence et de spontanéité, qui forgent notre manière d’aimer et de nous relier aux autres. Le roman Elle, lui et la Mer d’Hélène Appert illustre avec brio cette essence unique de l’amitié, tout en explorant ses complexités et sa résilience face au passage du temps. L’amitié : un miroir de nous-mêmes À travers le parcours de Merryl et de ses amis, le livre montre à quel point l’amitié est un miroir de nos propres évolutions. Quand nous sommes enfants, nos amis deviennent nos premiers complices dans la découverte du monde. Ensemble, nous affrontons les vagues de la vie avec insouciance, forgeant des souvenirs qui deviendront des points de repère dans notre existence. Ces souvenirs, que Merryl redécouvre en retournant à Bellavista, nous rappellent que l’amitié est aussi un espace de vulnérabilité partagée. Ces instants où nous avons osé être nous-mêmes, sans peur d’être jugés, laissent une empreinte indélébile. Jeff, Almira et les autres ne sont pas seulement des personnages secondaires dans la vie de Merryl : ils sont une partie intégrante de son identité. Chaque éclat de rire, chaque promesse faite sous un ciel étoilé, chaque moment de doute partagé sur la plage a contribué à construire la femme qu’elle est devenue. Les saisons de l’amitié : un cycle inévitable Mais comme les marées qui vont et viennent, l’amitié suit un cycle. Certaines relations résistent au temps, s’approfondissent et s’adaptent aux évolutions de la vie. D’autres s’étiolent, laissant derrière elles un doux mélange de nostalgie et de regret. Dans Elle, lui et la Mer, le retour de Merryl dans son village natal met en lumière cette vérité universelle : si les liens d’amitié peuvent s’estomper, leur impact, lui, reste intact. Ce roman aborde aussi la question des amitiés brisées. Parfois, ce sont les non-dits, les malentendus ou les drames imprévus qui fissurent ces liens autrefois indestructibles. La disparition d’un des membres du groupe, centrale dans l’intrigue, devient le catalyseur d’une introspection collective. Elle met à nu les tensions latentes, les douleurs enfouies et les chemins divergents que chacun a empruntés. La mer : une métaphore de l’amitié La mer, omniprésente dans le roman, agit comme une métaphore puissante de l’amitié. À la fois immuable et changeante, elle symbolise la profondeur et l’imprévisibilité des liens humains. Parfois calme et apaisante, elle offre un refuge. Parfois agitée, elle rappelle que l’amitié, comme la mer, peut être tumultueuse, exigeante, et même destructrice. Les personnages du roman trouvent dans la mer un écho à leur propre existence. Elle est le témoin silencieux de leurs joies et de leurs peines, mais aussi le ciment qui les unit malgré les épreuves. De la même manière, nos propres amitiés sont souvent façonnées par un « lieu », qu’il s’agisse d’un quartier, d’un café, ou d’un rivage, où les souvenirs se cristallisent. Pourquoi l’amitié est-elle si essentielle ? L’amitié, au-delà des mots et des souvenirs, répond à un besoin humain fondamental : celui d’être compris et accepté. Elle est un espace où nous pouvons exprimer nos vérités sans filtre, un lieu de réconfort face aux aléas de la vie. Mais elle est aussi une école de la vie. Elle nous apprend l’écoute, le compromis, et parfois, le pardon. Dans un monde où les relations peuvent sembler de plus en plus superficielles, les amitiés profondes et durables deviennent un ancrage essentiel. Elles nous rappellent que l’authenticité et la confiance ne se trouvent pas dans la quantité, mais dans la qualité des liens. Redécouvrir l’essence de l’amitié à travers le roman Elle, lui et la Mer nous invite à réfléchir sur nos propres relations. Quels sont les amis qui ont marqué notre vie ? Quels souvenirs, parfois enfouis, refont surface lorsque nous fermons les yeux et laissons notre esprit vagabonder ? Ce livre est une célébration des amitiés perdues, retrouvées, ou tout simplement transformées. Il nous pousse aussi à renouer avec notre propre Bellavista, ce lieu imaginaire ou réel qui contient l’essence de nos liens les plus précieux. Peut-être est-ce une maison, une plage, ou même un simple banc de parc. Là où les éclats de rire, les promesses, et les silences complices continuent de résonner, malgré les années. En somme, ce roman est une ode à l’amitié, cette force invisible qui nous construit, nous bouleverse et nous accompagne, comme une mer éternelle qui, bien que changeante, demeure toujours présente au fond de notre cœur. Pour vous procurer le roman d’Hélène: Elle, lui et la mer
Ecrire ce qui nous dévore de l'intérieur
Écrire ce qui nous dévore de l’intérieur, c’est comme poser des mots sur des flammes, c’est aussi essayer de traduire en lettres ce feu qui brûle sans jamais vraiment s’éteindre. C’est creuser dans l’obscurité de notre âme et en extraire ce qui nous étouffe, ce qui nous alourdit, ce qui déchire notre coeur et qui parfois nous fait peur. Ce n’est pas facile, non. Chaque mot ressemble à une plaie ouverte, une vérité que nous n’osons pas regarder en face. C’est le coeur béant, cassé en mille morceaux où tous les éclats nous tranchent encore et encore à l’intérieur. Ecrire, c’est aussi libérer. C’est permettre à ce poids de trouver un exutoire, une porte de sortie. Ce qui restait emprisonné dans nos silences, ce que nous n’arrivons pas à exprimer, à faire sortir de nous, à crier, se glisse maintenant dans les lignes de notre carnet d’âme. Écrire, c’est nous permettre de respirer un peu mieux, de ne pas exploser sous la pression de tout ce que nous ressentons à l’intérieur et qui nous dévore et que nous n’arrivons pas à dire à voix haute. C’est étrange, pourtant, parce qu’en écrivant, nous sommes face à nous-même. Il faut du courage, oui car nous ne pouvons plus fuir face à ce qui nous hante. Les mots nous renvoient un miroir brutal, mais honnête. Ils nous forcent à nous arrêter, à regarder notre douleur en face, à lui donner une forme, un visage. Et une fois qu’elle est là, couchée sur le papier, elle nous semble soudain moins insurmontable. Écrire ce qui nous dévore de l’intérieur, c’est transformer l’invisible douleur en quelque chose de tangible. C’est reprendre le contrôle, un peu, sur ce chaos intérieur. C’est une forme de courage, peut-être, de ne plus cacher ce qui nous ronge et de le laisser exister, même si ce n’est qu’entre les lignes d’un carnet ou d’un fichier perdu sur mon ordinateur. Et parfois, dans cet acte d’écrire, une lumière se glissera. Une compréhension, une lucidité dans ce qui nous dévorait car dans ce vide laissé par les mots sortis, nous trouvons alors l’espace pour autre chose. Une douceur, une paix fragile, une force que nous ne pensions pas posséder. Écrire ce qui nous dévore de l’intérieur, c’est le premier pas pour apprendre à vivre avec ces flammes sans qu’elles ne nous consomment totalement. Pour aller plus loin: Le guide de l’autothérapie par l’écriture L’écriture créative Force et victoire: nos victoires silencieuses
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